Archives de catégorie : ACTIVISME

1000 vaches : Talon d’Achille trouvé

On vous avait prévenu que ça aller chauffer en Janvier !

Dix-neuf rassemblements dans toute la France lors de la semaine d’ouverture de la Loi d’Avenir Agricole et Forestière à l’Assemblée Nationale, occupation du chantier illégal de la ferme-usine des 1000 vaches le 16 janvier avec 60 paysans enchainés aux poteaux du bâtiment principal… Après des mois de déclarations hostiles concernant ce projet, le gouvernement va devoir passer aux actes. En effet, les bâtiments actuellement sortis de terre ne sont absolument pas conformes au permis de construire délivré à Michel Ramery…

La Confédération paysanne a arraché deux RDV de taille pour transformer l’essai. Accompagné de Michel Kfoury, président de Novissen et de Maître Grégoire Frison leur avocat, Laurent Pinatel rencontrera le cabinet de Cécile Duflot (Ministre de l’Aménagement du territoire) et Philippe Martin (Ministre de l’Environnement). Et si cela ne suffit pas, ce sera devant un tribunal que nous arrêterons les 1000 vaches. Novissen et la Confédération paysanne vont déposer un référé contre le permis de construire pour suspendre au plus vite les travaux.

Relaxe pour les trois militants anti-THT ayant refusé le fichage

Action contre la ligne THT (Très Haute Tension)

Action contre la ligne THT (Très Haute Tension)

23 janvier 2014 – Trois militants opposés à la ligne THT se sont retrouvés devant le tribunal de Laval pour avoir refusé lors d’une audition pour de simples soupçons, leurs inscriptions au FNAEG (fichier national automatisé des empreintes génétiques) ainsi que leurs relevés anthropométriques (empreintes digitales et photos). Ils se sont vus relaxés sans autres précisions par ce même tribunal.

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Ceci n’est pas un camping.

C'est quatre tonnes et demi de savoir-faire.

C’est quatre tonnes et demi de savoir-faire.

Suite aux annonces sur le démarrage possible des chantiers du projet d’aéroport de Notre dame des landes, une floppée d’articles reprenant peu ou prou les même formulations copiés-collées sont parues dans la presse. L’une d’elle nous a particulièrement frappé. Dans ce contexte où une nouvelle vague d’expulsion et une destruction définitive de la zone menacent de nouveau, on peut en effet lire un peu partout que : « 200 altermondialistes campent toujours sur la ZAD ». Le chiffre peut paraitre approximatif. Le qualificatif d’ »altermondialistes » n’est par ailleurs certainement pas celui dans lequel s’enfermeraient ceux et celles qui ont fait le choix de défendre la zad coûte que coûte et de lutter contre l’aéroport et son monde. Mais qu’importe ! Nous retiendrons surtout cette fois la mauvaise blague consistant à décrire ce qui se vit ici comme un « camping ». Elle a pour conséquence nauséabonde de minimiser fortement la portée de ce qui pourrait être détruit si César revenait avec ses troupes sur la zone. Il est permis de se demander si les auteurs de ces dépêches cherchent à dessein à imposer une caricature utra-réductrice du mouvement d’occupation, ou encore si ils se contentent de recopier la terminologie Préfectorale et n’ont juste même pas pris la peine de se rendre sur le terrain pour observer la réalité de leurs propres yeux.

La suite sur le site de la ZAD.

Action pour la paix, chez Sagem/Safran

Les Désobéissants demandent des comptes à Safran / Sagem

Les Désobéissants demandent des comptes à Safran / Sagem

16 décembre 2013 – Le collectif STOP-ARMES et les Désobéissants ont fait irruption dans les bureaux du groupe Safran/Sagem à Boulogne-Billancourt pour obtenir des réponses sur la destination des systèmes d’armes conçus en France. Les activistes dénoncent le business des armes françaises à destination de nombreuses dictatures à travers le monde: Arabie Saoudite, Russie, divers pays africains, etc…

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Trois jours d’actions directes non violentes contre les gaz de schiste en Grande-Bretagne

Désobéissance civile contre les gaz de schiste

Désobéissance civile contre les gaz de schiste

Du 16 au 21 août 2013, à Balcombe dans le sud de l’Angleterre, plus d’un demi-millier d’activistes environnementaux se sont réunis pour protester contre les forages de gaz de schiste. La controverse sur le gaz de schiste au Royaume-Uni n’a cessé de se développer tout au long de l’été, se cristallisant sur le village de Balcombe, où la compagnie Cuadrilla a été autorisée début juillet à forer son puits d’extraction.

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AVIS A LA POUPULASSE !

Brigade Activiste des Clowns (BAC) le 12 juillet

Rencontre au sommet entre les envoyés du Clownistan, Monseigneur Du Rocdefer, Ambassadeur du Clownistan et sa délégation, et SOFEMA.

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La France a-t-elle aidé la Russie à équiper ou « moderniser » les hélicoptères vendus par elle à Bachar El Assad pour mater la révolution ?

Levallois Perret (92), 12 juillet. Un bataillon de l’armée du clownistan a occupé ce matin le siège de la Société Française d’exportation de matériel d’armement (SOFEMA) à Levallois Perret (92) pour demander qu’on lui livre aussi des armes, identiques à celles du dictateur syrien, pour mater ses propres rebelles.

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Reportage chez les néo-activistes – Les Désobéissants : l’art de militer en dix leçons

Brigade des Clowns, Déboulonneurs, Clan des néons. L’activisme a pris ces dernières années une apparence sympathique propre à séduire les médias. Les nouveaux militants sont-ils pour autant devenus des rigolos ? Fluctuat est allé assister à un stage de désobéissance civile organisé par les « Désobéissants », à Strasbourg, où les apprentis contestataires se nourrissent à l’expertise militante et aux débats stratégiques.

Illrich, banlieue de Strasbourg. Les coups de flashball du Sommet des 3 et 4 avril de l’OTAN résonnent encore dans les têtes. Xavier Renou, fondateur des Désobéissants, et son apprenti formateur Baptiste sont invités par de jeunes militants alsaciens à transmettre les mille et unes leçons de l’action directe non-violente. Et oui, militer aujourd’hui n’a rien d’une partie de plaisir : « Résister c’est créer« , ne croit pas si bien dire Miguel Benasayag, un des maîtres à penser de l’activisme non-violent. La routine militante a vécue. Société de communication oblige.
Désobéir, c’est bien. Devant les caméras et avec le sourire, c’est mieux. Faucher des champs d’OGM, s’attacher à un camion, bloquer un train qui transporte des déchets nucléaires en coinçant ses bras sous les rails… Tels sont les scénarios médiatiques testés dans les stages de désobéissance civile avant d’être appliqués en grandeur nature. Alors, humour et activisme font bon ménage, certes, mais il ne faut pas en abuser, nous rappelle Xavier Renou dans la gare en partance pour l’Alsace.

Robocop vs ange gardien

Durant l’atelier média et les jeux de rôle CRS-militants, les étudiants es-désobéissance aiguisent leur regard de scénariste. Enthousiaste, Perle se verrait bien poursuivre avec un des stages de clownactivisme organisé par les Désobéissants, elle qui se déguise déjà en clown dans les hôpitaux ; Baptiste lui est tenté par celui d’escalade militante. Mais les étudiants ne sont pas là que pour la communication militante, ils veulent aussi connaître leurs droits et débattre des modes d’activisme, devenir experts. Dans la séance méthodologique de l’après-midi, Xavier et Baptiste récitent alors la Bible de l’activisme efficace, celui qui sait éviter les risques inutiles et les grosses amendes.

Tout est dans l’équipe. Quand les « activistes » seront attachés au camion, les « anges gardiens » les appuieront, tandis que « les médiateurs » assureront la cohésion de l’équipe et que « les coordinateurs » gèreront le tout. Sans compter les « portes paroles », les « contacts juridiques » et le « contact presse ».

Pour faire fonctionner cet attelage, insiste le formateur, il est très important d’aller tous boire un coup à la fin de l’action et/ou d’aller soutenir les copains envoyés en garde à vue. Car, au cas où l’affaire Coupat ou la loi sur les bandes ne suffiraient pas à leur rappeler, désobéir est de plus en plus risqué juridiquement. Ou physiquement. Le stage prépare les militants à ces deux dangers : physiques et moraux.

Storytelling ou guérilla ?

Passé par Greenpeace, Xavier Renou a vécu les dérives de l’ONG adepte du marketing vert et des grands coups médiatiques. Jouer le jeu des médias, d’accord, mais à contre cœur. Derrière le storytelling des Désobéissants se terre une stratégie de guerre médiatique, le « hit and run » né de la guérilla : scruter la faille de l’adversaire, y frapper un grand coup, se replier, puis recommencer…

Le bon cliché doit symboliser la justesse de la cause et passer les adversaires pour les vrais dangers aux yeux de l’opinion publique. Cas exemplaire de coup de poing médiatique, le PDG de Numéricable qui renverse un gréviste et lui cause une triple fracture, le tout filmé par les Désos. Loin de former des utopistes naïfs, le stage enseigne aussi que la désobéissance civile a un coût. Pour avoir aspergé Hubert Védrine de faux sang, Xavier Renou paiera une amende de plusieurs milliers d’euros… Le coût de l’illégalité.

Mais pour les militants en herbe, la cause, de la décroissance au droit au logement en passant par la lutte contre la pollution visuelle, ça n’a pas de prix. Après avoir bûché leur méthodologie pendant les vacances scolaires, ils n’ont qu’une hâte : passer à l’acte. A Xavier Darcos qui refusait pendant les grèves universitaires de délivrer des doctorats en blocage, les Désobéissants répondent par un large sourire de clown… Et de façade.

Emmanuel Haddad – Fluctuat.net

Tapis rouge sang pour H. Védrine !

L’ancien Ministre Hubert Védrine, complice du génocide des Tutsi au Rwanda, a été accueilli ce matin à Paris par une vingtaine de militants qui l’ont aspergé de sang, en mémoire des victimes du dernier génocide du vingtième siècle.

 

Secrétaire général de l’Elysée de 1991 à 1995, Hubert Védrine faisait partie du conseil de défense restreint en charge de la définition de la politique française au Rwanda. A ce titre, il a soutenu l’engagement politique, financier et militaire de la France aux côtés des génocidaires de 1994.

Loin d’éprouver le moindre remords, Hubert Védrine est aujourd’hui encore de ceux qui nient la complicité des autorités françaises de l’époque dans la réalisation même du génocide. La France a pourtant entraîné et équipé les forces armées rwandaises et les milices interahamwe, agents principaux de l’extermination de plus d’un million de Rwandais.

“L’impunité dont jouissent encore aujourd’hui les complices français du génocide de 1994 est une insulte à la mémoire des victimes”, s’indigne Xavier Renou, porte-parole du collectif Genocide made in France. En couvrant de sang M. Védrine, nous avons voulu rappeler que la place des complices de crimes contre l’Humanité est en prison et non dans les salons militaires.”

Contact : Xavier Renou, porte-parole du collectif Génocide Made In France, 06 64 18 34 21

Sources : La nuit rwandaise et Génocide Made in France