Rémi Filliau relaxé des accusations de « violence » portée contre lui par un policier

6 juillet 2018 – Rémi Filliau, militant non-violent du collectif des Désobéissants, a été relaxé ce jour par le Tribunal correctionnel de Paris. Il était poursuivi pour de supposées « violences » imaginées par un policier véreux souhaitant récupérer quelques dommages et intérêts au détriment du militant pacifiste.  Lors du procès qui s’est tenu le 15 juin au tribunal de Grande Instance de Paris, la démonstration a été faite, vidéo à l’appui, que Rémi n’avait pu faire le moindre mal à ce policier.

Rémi, adepte de la désobéissance civile non violente, était poursuivi après une action non violente menée avec des clowns au siège des Républicains en Marche, destinée à demander à la France de signer le Traité d’interdiction des armes nucléaires. Ce traité est porté par l’ICAN (Campagne Internationale pour l’interdiction des armes nucléaires), organisation qui a obtenu le dernier Prix Nobel de la Paix en 2017.

Alors que l’action s’était passé de manière bon enfant, et que Rémi n’avait opposé aucune résistance, ne s’était même pas débattu lorsqu’il avait été plaqué au sol par un policier, ce dernier —absent au procès— prétendait qu’il lui avait administré des coups, entrainant une blessure au genou. Me Dominique Cochain a facilement démontré que si le policier s’était peut-être blessé, Rémi n’y était pour rien. Même la Procureure de la République peinait à croire aux allégations mensongères du policier.

Ce jugement est donc une victoire pour le militant et pour la Justice! Les plaintes abusives et le harcèlement policier doivent cesser, tout particulièrement lorsque cet acharnement vise des militant(e)s non-violents se battant pour la sauvegarde du bien-commun!

Cette décision vient donc renforcer notre détermination pour les luttes à venir. On lâche rien!

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