Samedi 25 avril – Ce samedi à eu lieu une action directe non violente de désobéissance civile en centre ville à Amiens pour sensibiliser les amiénois à l’augmentation de la vidéo-protection à Amiens.
Une caméra = 15 000 euros / les asso, le social, la culture et la jeunesse = précarité
Souriez, vous êtes filmés », c’est le slogan d’un tract distribué samedi 25 avril, dans le centre-ville d’Amiens, par une vingtaine de représentants amiénois du collectif national de la désobéissance, opposés à la vidéosurveillance sur le domaine public. Ils ont interpellé les badauds entre les places René-Goblet et Gambetta afin de les alerter sur les installations des nombreuses caméras dans la capitale régionale.
À chaque implantation de caméras, les opposants ont peint des caméras avec de la peinture sur le sol, puis échangé avec le public.
Les élus prochainement interpellés
« À Amiens, la vidéosurveillance est en augmentation depuis des années. Nous ne souhaitons pas qu’elle s’intensifie comme en Grande-Bretagne où, à ce jour, il existe plus de cinq millions de caméras », précise le tract. « Nous demandons le retrait de ces caméras et la réaffectation des personnes du service à d’autres missions », revendique Brendan Chabannes, membre du collectif local. Et celui-ci de cibler le coût pour le contribuable de cette surveillance : « Selon la mairie, le coût est de 800 000 euros sans compter celui de la maintenance de l’équipe de ce service. Ce dispositif est très coûteux pour un résultat sur la délinquance inefficace », lance Brendan Chabannes. « Les élus parlent de démocratie locale, nous voulons donc être concertés pour ces caméras de surveillance », ajoute Romain Ladent, également membre du collectif.
C’est pourquoi, les opposants interpelleront prochainement par courrier les élus amiénois. Pour mémoire, la capitale régionale recense 82 caméras et deux récentes installations.