Ceci n’est pas un camping.

C'est quatre tonnes et demi de savoir-faire.

C’est quatre tonnes et demi de savoir-faire.

Suite aux annonces sur le démarrage possible des chantiers du projet d’aéroport de Notre dame des landes, une floppée d’articles reprenant peu ou prou les même formulations copiés-collées sont parues dans la presse. L’une d’elle nous a particulièrement frappé. Dans ce contexte où une nouvelle vague d’expulsion et une destruction définitive de la zone menacent de nouveau, on peut en effet lire un peu partout que : « 200 altermondialistes campent toujours sur la ZAD ». Le chiffre peut paraitre approximatif. Le qualificatif d’ »altermondialistes » n’est par ailleurs certainement pas celui dans lequel s’enfermeraient ceux et celles qui ont fait le choix de défendre la zad coûte que coûte et de lutter contre l’aéroport et son monde. Mais qu’importe ! Nous retiendrons surtout cette fois la mauvaise blague consistant à décrire ce qui se vit ici comme un « camping ». Elle a pour conséquence nauséabonde de minimiser fortement la portée de ce qui pourrait être détruit si César revenait avec ses troupes sur la zone. Il est permis de se demander si les auteurs de ces dépêches cherchent à dessein à imposer une caricature utra-réductrice du mouvement d’occupation, ou encore si ils se contentent de recopier la terminologie Préfectorale et n’ont juste même pas pris la peine de se rendre sur le terrain pour observer la réalité de leurs propres yeux.

La suite sur le site de la ZAD.

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