19 février 2014. Forêt de Skouriès, nord-est de Thessalonique, Grèce.
Depuis 3 ans maintenant, la population de la région lutte contre un projet gigantesque de mine d’or de la société Eldorado Gold (Canada) et de son partenaire grec Hellas (la bien nommée). Par des moyens non violents et désobéissants, les habitants tentent de freiner la construction de la mine, qui produira une pollution à la mesure de ses dimensions, et a commencé de causer des dommages importants aux forêts montagneuses de cette superbe région de tourisme et d’agriculture.
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1000 vaches : Talon d’Achille trouvé
On vous avait prévenu que ça aller chauffer en Janvier !
La Confédération paysanne a arraché deux RDV de taille pour transformer l’essai. Accompagné de Michel Kfoury, président de Novissen et de Maître Grégoire Frison leur avocat, Laurent Pinatel rencontrera le cabinet de Cécile Duflot (Ministre de l’Aménagement du territoire) et Philippe Martin (Ministre de l’Environnement). Et si cela ne suffit pas, ce sera devant un tribunal que nous arrêterons les 1000 vaches. Novissen et la Confédération paysanne vont déposer un référé contre le permis de construire pour suspendre au plus vite les travaux.
Ceci n’est pas un camping.

C’est quatre tonnes et demi de savoir-faire.
Suite aux annonces sur le démarrage possible des chantiers du projet d’aéroport de Notre dame des landes, une floppée d’articles reprenant peu ou prou les même formulations copiés-collées sont parues dans la presse. L’une d’elle nous a particulièrement frappé. Dans ce contexte où une nouvelle vague d’expulsion et une destruction définitive de la zone menacent de nouveau, on peut en effet lire un peu partout que : « 200 altermondialistes campent toujours sur la ZAD ». Le chiffre peut paraitre approximatif. Le qualificatif d’ »altermondialistes » n’est par ailleurs certainement pas celui dans lequel s’enfermeraient ceux et celles qui ont fait le choix de défendre la zad coûte que coûte et de lutter contre l’aéroport et son monde. Mais qu’importe ! Nous retiendrons surtout cette fois la mauvaise blague consistant à décrire ce qui se vit ici comme un « camping ». Elle a pour conséquence nauséabonde de minimiser fortement la portée de ce qui pourrait être détruit si César revenait avec ses troupes sur la zone. Il est permis de se demander si les auteurs de ces dépêches cherchent à dessein à imposer une caricature utra-réductrice du mouvement d’occupation, ou encore si ils se contentent de recopier la terminologie Préfectorale et n’ont juste même pas pris la peine de se rendre sur le terrain pour observer la réalité de leurs propres yeux.