L'Actualité des luttes désobéissantes - Début 2012

 

Nouvelle action de blocage d'un avion à l'aéroport Charles de Gaulle

RésistanceParis, le 19 juillet 2012. Hier matin, un citoyen a pénétré sur les pistes de l'aéroport Charles-de-Gaulle et a tenté de bloquer un avion d'Air France, afin de protester contre la destruction du climat de la planète.

Les scientifiques nous disent "pas plus de 1,5 t de CO2 par personne et par an pour ne pas détruire le climat de la terre". Un seul voyage Paris-Montréal, par exemple, pollue l’atmosphère avec plus de 2,5 t par personne… en quelques heures. Si vous pensez que 2 + 2 = 4, alors il faut interdire cette machine immédiatement.

Pierre-Emmanuel Neurohr, qui a réalisé cette action, avait déjà été condamné le 2 juillet à 3 mois de prison avec sursis, suite à deux actions similaires, jugement dont il a fait appel. Malgré cette condamnation, il est retourné bloquer la machine la plus immorale qui soit au XXIe siècle. D'après les informations disponibles, il est actuellement détenu en garde-à-vue à l'aéroport, avant d'être jugé en comparution immédiate.

Pour toute personne rationnelle qui s'informe sur le climat en 2012, la conclusion qui s'impose est claire. Les extrêmes climatiques – sécheresses et inondations, entre autres – vont provoquer la destruction de millions d'êtres humains. Et l'avion est la machine qui, par citoyen français, participe le plus à ce qui apparaît de plus en plus comme la préparation d'un génocide.

Pour plus d'information, voir : http://parti-de-la-resistance.fr

Rétrospective: Nine Plane Stupid activists fined for Aberdeen airport stunt (The Guardian)

 

Plus de 1000 kilomètres à vélo pour déposer la pétition pour demander à José Bové de redevenir un rebelle

José reviens

Le mercredi 17 juillet 2012, le peloton de cyclistes venu du célèbre MacDonald de Millau démonté par José Bové s’est présenté devant le Parlement de Strasbourg pour remettre au député européen Europe Ecologie-Les Verts la pétition « José reviens ! ». Les objecteurs de croissance ont parcouru plus de mille kilomètres à travers la France pour déposer plus de 1 300 signatures et près de 500 messages de soutien à cette action. L’arrivée a été l’occasion de reprendre l’hymne « José reviens ! » devant le Parlement. Pendant ce temps, la représentante d’Europe Ecologie-Les Verts admirait l’aviation de chasse française à la tribune présidentielle lors du défilé du 14 juillet.

http://www.josereviens.org

Actions Tour de France contre le Gaz de schiste et autres


Le 11 juillet 2012, divers collectifs de la région opposés aux forages d'hydrocarbures prévus par le consortium d'actionnaires CELTIC PETROLEUM sur le plateau d'Hauteville, dans la commune de Lantenay mais aussi sur toute la région du permis des Moussières, sont présents sur le trajet du Tour de France pour attirer l'attention sur le danger que ces forages font peser sur les eaux souterraines de tout le territoire.

Des banderoles de grandes tailles sont accrochées sur le passage des coureurs dont une sur la croix qui domine le col du Grand Colombier portant le slogan GAZ DE SCHISTE, NI ICI NI ALLIEURS. Il s'agit à la fois d'informer les habitants du Bugey qui ne seraient pas encore informés ainsi que des personnes de passage et d'appuyer les élus locaux, départementaux et régionaux qui ont pris majoritairement position contre l'exploitation des gaz de schiste et autres hydrocarbures, conventionnels ou non, nécessitant la fracturation hydraulique.

Ce procédé permet d'aller chercher dans la roche à de grandes profondeurs des particules de gaz ou de pétrole emprisonnées. Il requiert l'usage de beaucoup d'eau injectée sous pression avec quantité de produits chimiques dont la plupart sont nocifs pour les êtres vivants. Cette technique extrêmement agressive peut occasionner des désordres allant jusqu'au séisme ou faire ressortir des éléments radioactifs présents naturellement dans le sol.

Pour que chacun ait de l'eau propre pour boire, se laver, pour cultiver, pour la pêche, la baignade, il faut absolument s'opposer à ces forages qui ont montré leur nocivité dans les pays où ils ont déjà lieu et localement ont pollué définitivement la source de la Moulaz en 1989 privant deux villages, Outriaz et Vieu d'Izenave, de leur eau.

Notre camarade Olivia Zémor agressée par des sionistes d'extrême droite

6 juillet 2012 - La LDJ vient d’agresser tour à tour Olivia Zémor et Jacob Cohen à Paris.

Forts mécontents de la préparation d’une nouvelle mission internationale "Bienvenue en Palestine" du 24 au 31 août, destinée à aller encourager la rentrée scolaire des enfants palestiniens et à affirmer le droit de circulation en Palestine, les fascistes de la LDJ s’en sont pris à Olivia Zémor le 28 juin dernier.

Courageusement, à leur habitude, c’est en bande qu’ils ont commis leur forfait, contre une femme seule, en l’agressant de dos, qui plus est.

Alors qu’Olivia Zémor était assise à la terrasse d’un café à la Bastille , elle a été attaquée et a reçu sur la tête, le visage et le corps de la peinture à l’huile qui a nécessité un transport aux urgences de l’Hôtel Dieu par les pompiers, étant donnée la toxicité du produit.

Lire la suite

Le témoignage bouleversant de notre ami syrien réfugié Yahia

« Ma seule arme c’est la parole »
Syrie: Yahia Hakoum, un étudiant réfugié en Belgique, veut témoigner

Il s’appelle Yahia Hakoum. Il a 26 ans. Il vient d’une petite ville de 70.000 habitants appelée Ennabek, entre Damas et Homs. Après bien des péripéties, il a pu gagner la Belgique en février ; il avait quitté son pays le 1er novembre pour le Liban puis l’Egypte. Ici, l’UCL lui a offert le minerval.

« A Ennabek, cela a commencé en juin 2011, explique-t-il. Des manifestations tout de suite durement réprimées. Dès mars, moi j’avais été arrêté et détenu pendant 27 jours et torturé par tous les moyens imaginables. C’était l’enfer. Pendu par les pieds, torturé à l’électricité. J’ai perdu 30 kilos. Des enfants étaient torturés. Des femmes aussi. Des vieux. Il y avait ce gamin dont le dos était cassé, il était sur une civière dans le couloir de la prison. Il faisait ses besoins sur lui ; chaque fois qu’un bourreau passait près de lui il lui assenait un coup. »

Jusqu’à ce que l’exil apparaisse comme la seule solution. « J’ai refusé de travailler pour les services secrets. J’ai été relâché mais réarrêté pour un jour et à nouveau torturé. Un avocat ami a disparu, on ne l’a jamais revu. Deux de mes amis ont été abattus chez eux, balles dans la tête. J’ai compris que je devais partir. »

« Une balle dans la tête »

Yahia Hakoum sait pourquoi les premiers soldats ont déserté. « Je suis d’un village à l’entrée d’Ennabek d’où le premier soldat tué était originaire. Quand le corps d’un second soldat mort est arrivé au village, on a exigé d’ouvrir le cercueil. Il avait une balle dans la tête. On est alors allé ouvrir le cercueil du premier soldat : il avait subi le même sort. C’était clair : ils avaient refusé d’obéir aux ordres de tirer dans la foule, et on les avait froidement abattus. La grande majorité des soldats proviennent de villes et village sunnites. Ennabek est sunnite à 99 %. »

Lire la suite

THT : compte-rendu des exactions policières commises contre les manifestants

Il y a sur cette Terre des pays où les citoyens qui s'opposent à la raison d'Etat sont délibérément réprimés, si violemment attaqués par les « forces de ordre » qu'ils sont grièvement blessés. Où les ambulances sont empêchées d'arriver jusqu'aux blessés. Où la police exige du corps médical les noms des blessés et leurs lieux d'hospitalisation. Un de ces pays s'appelle la France...
Source : Observatoire du nucléaire

Lire l'article de l'Assemblée anti-THT
Voir aussi http://stop-tht.org

Nous avons réussi ! Mahmoud Sarsak, enfin libéré

11 juillet 2012 - Les actions de solidarité entreprises pour faire libérer Mahmoud ont payé ! Après l'occupation de la Fédération Française de Foot (voir plus bas), des pétitions et autres actions diverses ont relayé notre appel à la libération du joueur de football palestinien... et l'UEFA a émis des protestations virulentes contre Israël, rejointe aussitôt par des joueurs occidentaux de premier plan.

Le jeune footballeur palestinien Mahmoud Sarsak, qui a passé trois ans en détention administrative en Israël a enfin été libéré après une grève de la faim de trois mois.

Lire l'article

L’Ecoterrorisme débarque en Europe

Le 26 juin 2012 Florian Cornu - Aux États-Unis, la législation sur l'écoterrorisme condamne de simples activistes à des peines de prison lourdes souvent plus élevées que pour des meurtriers. Le récent rapport d'Europol et un certain nombre de procès sur le sol européen font craindre des dérives semblables malgré l'absence de législation claire sur le sujet.

Aujourd’hui, aux États-Unis, le simple fait de filmer, de photographier ou de faire un enregistrement dans une ferme ou une entreprise animale pour une utilisation politique peut constituer un délit relevant de l’écoterrorisme.

En 2001, Jeff Luers est condamné à 22 ans de prison pour avoir brûlé trois voitures de sport chez un concessionnaire automobile dans le but d’attirer l’attention sur la consommation excessive de pétrole. Il sera relâché au bout de 10 ans.

Mai 2008, Eric McDavid est condamné à 20 ans de prison pour complot visant à saboter les installations fédérales (antennes relais téléphoniques et autres) au nom de l’environnement.

Aucun mort dans ces actions. Les condamnations de ce type se comptent par dizaines. Michael Hough, directeur de la section justice criminelle et sécurité intérieure au FBI estime que les actions d’écoterrorisme ont entraîné plus de 200 millions de dollars de dégâts entre 2003 et 2008. Apparue au Royaume-Uni dans les années 70, la notion d’écoterrorisme est arrivée aux États-Unis dans les années 80. Elle est devenue, en l’espace de deux décennies, une expression utilitaire bâtarde, emblématique de l’Amérique sécuritaire post-11 septembre.

Lire la suite sur Owni

Action clownesque contre la médecine Mac Donald

La malbouffe fait tache au congrès de médecine générale à Nice. Sur le parvis du Palais Acropolis, les militants du « Mouvement de désaliénation des médecins » accusent les organisateurs d’offrir une « incroyable tribune sanitaire à McDo et Coca Cola »

Déguisés en Ronny McDonald, nez rouge et humour noir, ils font du ramdam sur le parvis du Palais Acropolis à Nice. Jusqu'à demain, 2 500 praticiens y sont réunis à l'occasion du 6e congrès de médecine générale. Mais l'ire carnavalesque de la trentaine de militants du « Mouvement de désaliénation des médecins » ne vise que les organisateurs, accusés d'y offrir « une tribune sanitaire à Coca-cola et à McDo ».

La « junk food » aurait, selon eux, « un cheval de Troie » dans ce cénacle des garants de la santé publique : « Après l'affaire du Médiator, voilà qu'on ne trouve même plus incongru d'offrir une tribune sanitaire aux multinationales championnes de la malbouffe. On chercherait à redorer leur blason, qu'on ne ferait pas autrement !»

Lire la suite

La relaxe magistrale d’un « Cop-watcher»

Un militant du collectif des désobéissants accusé de violences alors qu’il filmait une intervention policière

Source - 22-06-2012 - « Le fait d’être photographiés ou filmés durant leurs interventions ne peut constituer aucune gêne pour des policiers soucieux du respect des règles déontologiques. » Cet avis de la Commission nationale de la déontologie de la sécurité en 2005 a rebondi hier devant le tribunal correctionnel de Marseille qui instruisait le cas d’un militant du « Collectif des désobéissants » accusé de violences par une policière qui tentait de lui arracher son appareil-photo.
Michel Dartois, 29 ans, ingénieur en gestion forestière, était venu à Marseille le 15 mars 2012 assister au Forum alternatif de l’eau. Passant devant un bar sous la gare St-Charles, il aperçoit deux jeunes en train d’être interpellés par une dizaine de policiers qui venaient d’être insultés. « La manière dont ils les plaquaient au mur avec une palpation un peu brutale m’a beaucoup inquiété. Quand j’ai entendu un policier dire «c’est quoi ton origine tu me réponds» je me suis dit je ne peux pas passer comme ça devant cette scène et ne rien faire même si je sais bien que filmer c’est pris comme une provocation. »

« Il est dans son acte de militance et ça le regarde »

Michel assure qu’il était dans le rôle de l’ « observateur neutre » quand la policière lui a arraché l’appareil. Elle affirme que Michel l’a faite tomber et produit un certificat médical avec un jour d’ITT. « Je ne peux pas avoir été violent. C’est justement parce que je déteste la violence que je suis intervenu quand les deux jeunes étaient plaqués », conteste le militant très calme. « Il s’est comporté comme un individu à part qui cherche à entraver l’action des policiers, à jeter la suspicion sur les forces de l’ordre », dénonce la partie civile qui réclame 1.000 euros de préjudice moral.
« Il ne me semble pas contestable qu’il a le droit de filmer les interventions policières à titre préventif. Il est dans son acte de militance et ça le regarde. C’est son droit et ce n’est pas une infraction », a estimé le vice-procureur Benoit Vandermaesen qui a requis la relaxe devant la faiblesse du dossier. « Il a résisté quand on a voulu saisir son appareil photo. C’est un acte de désobéissance et de refus. L’acte de violence n’apparaît pas. » S’agissant du refus politique revendiqué de se soumettre au fichage biométrique toujours plus étendu à chaque réforme pénale, la dispense de peine était proposée.
« On a pratiquement une voie de fait quand on lui saisit son appareil photo et qu’on déclare la carte mémoire du film inexploitable ensuite. Et puis 21 heures de garde à vue, sans avocat ! » a dénoncé Me Olivier Le Mailloux. Le tribunal présidé par Guy Pisana l’a relaxé pour les violences alléguées. 1.000 euros avec sursis pour le refus de fichage.

Rio+20 : Banque Niquons la Planète - Action contre la marchandisation de la nature à la BNP de Biarritz


Une douzaine d'activistes du mouvement altermondialiste basque Bizi ! ont réalisé ce vendredi 22 juin une action spectaculaire contre une agence BNP située en plein centre de Biarritz, à quelques mètres de l'Hôtel de Ville et du commissariat.

Certains militant-e-s soient montés sur son toit à l'aide d'une grande échelle et ont recouvert la facade de la banque d'une immense bache noire, malgré une intervention musclée et particulièrement aggressive du directeur de l'agence et de quelques uns de ses collaborateurs. Ces derniers ont réussi à déchirer la banderole « Banque Niquons la Planète ! Natura ez da salgai !» qui devait être placée sur la bache noire.

Pendant ce temps, d'autres distribuaient aux passants témoins de cette scène peu commune un tract expliquant le pourquoi de cette action.

Le mouvement Bizi ! y dénonce la création à Londres par la BNP d'une filiale spécialisée dans la spéculation sur les biens naturels, à l'avant-garde de cette "économie verte" que le Sommet des Peuples de Rio dénonce comme une nouvelle étape dans la marchandisation de la nature et du vivant. Bizi ! reproche également à la BNP de proposer de plus en plus de produits financiers liés aux matières premières agricoles, contribuant dés lors à la spéculation sur les denrées alimentaires et aggravant ainsi la famine et la malnutrition dans le monde.

Pour Xabier Harlouchet, porte-parole des activistes de Bizi ! "chacun peut refuser d'être le complice direct de cette politique, en n'ayant pas de compte bancaire à la BNP et en refusant ainsi de financer ces crimes contre l'humanité et la planète ! Et à l'exemple des dizaines de milliers de militants réunis au Sommet des Peuples de Rio, nous devons nous mobiliser collectivement pour interdire la spéculation sur les denrées alimentaires et les biens naturels, empêcher la privatisation des biens communs, et imposer de véritables mesures contre les crises écologiques et climatiques."

+ d'infos et de photos sur www.bizimugi.eu et aussi ici

Voir aussi : Le flamenco des indignés contre les banques (video 1) et video 2 du collectif FLO6x8

Indignés de Montpellier : empêchons l'expulsion de la cabane dans les arbres

Depuis le 12 mai, des camps se sont établis sur l'esplanade Charles de Gaulle, à Montpellier.

Ces camps ont pour objectif d'informer les citoyens sur le système politique et financier actuel, et sa nocivité. Ils représentent une manifestation permanente contre les abus dont nous sommes victimes, et souhaitent proposer des alternatives.

Un camp s'est établi dans un platane, les personnes qui l'ont créé et le font vivre y déploient leur ingéniosité et leur créativité.
Ce camp suscite la sympathie des Montpelliérains depuis son installation.

Pourtant depuis 5 semaines ils subissent une violente répression policière : coups, gazage aux lacrymogènes, vol et confiscation de matériel : video


Un cran a encore été franchi dans la répression avec le gazage sans sommation d'une campeuse mercredi 20 juin au soir.

La Mairie de Montpellier, par voie de presse, a annoncé qu'elle entamait des poursuites judiciaires pour expulser le camp de l'arbre. Ceci en vue de l'ouverture des Estivales le vendredi 29. Le motif invoqué pour expulser les campeurs est la "mise en danger d'eux même" , tout en précisant "qu'on ne peut pas les accuser de troubler l'ordre public" (Midi Libre du 19 juin 2012).

Si on ne peut pas accuser les campeurs de troubler l'ordre public, nous voyons mal en quoi leur présence pourrait perturber les dégustations lors des Estivales.
De plus nous pensons qu'un assaut des forces de l'ordre pour les déloger mettra ces personnes en bien plus grand danger que le simple fait d'habiter dans une cabane.

L'expulsion est imminente, nous avons donc besoin de votre soutien au pied des arbres de l'esplanade, dès aujourd'hui (27 juin) !

Plus d'infos :
Site internet : http://acampadamontpellier.blogspot.fr
Groupe facebook : http://www.facebook.com/groups/132142313529184/
Site national : http://indigne-e-s.net

Imposons-nous : Changement de propriétaire des centres de rétention

Nîmes, 28 juin 2012, à 14h. Une cinquantaine de membres du collectif « Imposons-nous » (1) s'est rendue au centre de rétention administrative de Nîmes pour peindre porte et murs en rose, couleur politique du gouvernement.
Une banderole « Changement de propriétaire » a également été fixée aux grilles du centre.
Cette action citoyenne et non-violente vise à interpeller opinion et pouvoir public sur l'urgence qu'il y a à réformer la politique d'enfermement et d'expulsion des étrangers.


Photo : Marion Lavabre

Les mesures annoncées par le Ministre de l’intérieur Manuel VALLS, en particulier la fin de l'enfermement des familles avec enfants, sont loin d’être satisfaisantes. Annoncer un quota de régularisation c’est annoncer implicitement le maintien d’une politique d’expulsions chiffrée. Sans délai, la France doit rompre avec la pire des politiques conduites à l'encontre des étrangers sous la Vème république.
Il est indispensable de repenser la politique d'expulsion des étrangers dans sa globalité.


Les désobéissant au centre de rétention de Nimes... par ProtegeonsScotty

Restons cohérents : le changement ce n’est pas d’avoir un nouveau propriétaire.
Pour nous, le seul changement acceptable, c’est celui qui va mettre en place un ajournement des expulsions, la fin des mauvais traitements infligés aux étrangers «irréguliers» et à très court terme la suppression des zones de rétention et de détention des migrants.


Action de désobéissance au centre de rétention... par Imposons-nous


Nous n’avons donc pas d’autre choix que la non-coopération, voire la désobéissance : nous appelons à participer aux mobilisations en cours telles que les cercles de silences ou la campagne « Imposons-nous »(1) pour déclarer publiquement que la politique d’expulsion des étrangers ne peut être menée ni en notre nom ni avec notre argent.

Nimes, le 28 juin
Contacts : Jean-Paul Nunez : 06 08 32 84 13 / Xavier Renou : 06 64 18 34 21

(1) www.imposons-nous.org : campagne de non-coopération financière au budget de la politique d'expulsion. L’acte de la campagne est simple : En versant 39 euros à un fonds de solidarité avec les migrants, nous pouvons retirer 26 euros de nos impôts Cette somme étant la part que nous versons chaque année au budget de cette politique. Les sommes récoltés seront reversés à des associations pour des projets qui mettent en avant la justice et la dignité des migrants.

A lire aussi sur Mlactu et à voir sur TVSud

Ukraine. Seins nus, elles crient "Fuck Euro 2012"

24 juin - Dimanche matin, les militantes féministes ukrainiennes du mouvement Femen ont manifesté seins nus, devant le stade olympique de Kiev pour protester contre la prostitution pendant l’Euro 2012.

Elles ont brandi des panneaux hostiles à l’Euro de football.

Par leurs actions, les militantes de Femen veulent alerter l’opinion mondiale sur cette compétition sportive qui favorise la prostitution en Ukraine.

Les militantes ont été très rapidement interpellées par la police.

La Cour de Cassation valide le fichier raciste !

Saisie par Xavier Renou, du collectif « les désobéissants », poursuivi pour refus de prélèvement ADN, la Cour de Cassation a entériné une dangereuse dérive. Elle devait se prononcer sur les récentes découvertes scientifiques qui montrent que les segments d'ADN prélevés par la police pendant les garde-à-vue (principalement) permettent non seulement de déterminer l'identité des individus, mais aussi leur couleur de peau et leurs éventuelles prédispositions à des maladies génétiques... Des informations sans rapport avec la lutte contre la délinquance et qui font du Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG) une base de donnée raciale et sanitaire portant sur plus de 2 millions de Français à ce jour... et 30 000 supplémentaires chaque mois. En effet, d'élargissement en élargissement, ce fichier qui ne devait concerner à l'origine, en 1998, que les 2000 délinquants sexuels connus de la Justice, a intégré tous les SUSPECTS de délits y compris de très nombreux militants politiques, associatifs, syndicalistes... Dont plus de 80 % d'innocents, dont la couleur de peau et les éventuelles maladies génétiques sont désormais aussi connues de la police... Une bombe dans les mains de gouvernants qui pourraient s'en servir pour cibler des catégories de population en raison de leurs opinions politiques, de leur couleur de peau ou de leur état de santé. Une occasion de détournement, aussi, pour des banques et des assurances qui paieraient cher pour disposer de ces informations sur leurs clients...

Un appel citoyen massif peut convaincre le nouveau président d'appliquer la promesse faite par plusieurs de ses ministres et porte-parole, pendant la campagne électorale, de revenir sur le fichage ADN. Convainquons-le d'en faire une des premières manifestations du changement, maintenant !

Signez s'il vous plait la pétition ci-dessous et appelez vos proches et vos camarades de lutte à refuser le prélèvement ADN en cas d'arrestation par la police ou de condamnation par la Justice !

La pétition: Stop au fichage ADN de la population


L'arme de la faim

Le Saintais Jean-Marie Matagne ne s'alimente plus pour dire non au nucléaire

Source - 12 juin 2012 - «Je suis un soixante-huitard attardé. Je dirais même vétuste. » La bouteille d'eau posée à côté de lui, Jean-Marie Matagne trouve encore la force de plaisanter. Après avoir perdu une quinzaine de kilos en un mois, il nage dans ses vêtements. Ses rides, aussi, sont plus visibles. « J'ai 68 ans et maintenant je les fais bien », constate celui qui est en grève de la faim depuis le 15 mai pour réclamer un rendez-vous avec le président de la République François Hollande. « Avec celui qui détient le pouvoir d'utiliser ou non l'arme atomique », précise-t-il.

Le président d'ACDN (Action des citoyens pour le désarmement nucléaire) veut, ni plus ni moins, le persuader de renoncer à cette force de dissuasion « en vertu de l'article 6 du traité de non-prolifération des armes nucléaires. » Et d'organiser un référendum, s'il le faut, sur la question.. Pour l'instant, son combat a difficilement trouvé un écho dans les médias nationaux, sésame utile pour que l'Élysée tende l'oreille.

Aujourd'hui fatigué, Jean-Marie Matagne arrive à un tournant de son combat. Il espère décrocher un rendez-vous cette semaine. Sinon ? « Je ne peux rien dire pour l'instant… » Hier matin, le Saintais a reçu un courrier du ministre de l'Économie sociale et solidaire, Benoît Hamon, juste pour l'avertir qu'il faisait passer sa lettre au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Certains auraient été découragés pour moins que ça. Pas lui.

Il faut dire que le gréviste de la faim a de la suite dans les idées. En 1971, il participait déjà à une marche contre l'ouverture du chantier de la centrale nucléaire de Fessenheim en Alsace. « C'était dans l'esprit de Mai 68 », confie ce militant qui n'a cessé, depuis, de dénoncer le nucléaire comme étant « une technologie autoritaire et fondamentalement dangereuse. »

Prof de philosophie

Politique, sa lutte est aussi philosophique et religieuse. « Trois évêques, dont Monseigneur Gaillot, ont pris position pour le désarmement nucléaire. L'arme atomique est incompatible avec la foi chrétienne », insiste-t-il tout en se déclarant athée. Ce père de cinq enfants a enseigné la philosophie au lycée technique Vieljeux, à La Rochelle, puis au lycée Bernard- Palissy, à Saintes, jusqu'à sa retraite il y a sept ans. « Entre-temps, j'ai été à l'origine du lycée expérimental polyvalent et maritime sur l'île d'Oléron », indique Jean-Marie Matagne.

En 1986, c'est en voyant à la télé un reportage sur Gorbatchev qu'il décide de modifier le thème de sa thèse de doctorat en philosophie. « Lorsque j'ai entendu le président de l'URSS dire qu'il n'y aurait plus aucune arme nucléaire dans son pays d'ici à l'an 2000, je me suis demandé si c'était sincère. »

De là, l'enseignant s'est intéressé au sujet et a construit une approche empirique de sa thèse qu'il a soutenue en 1991. « J'ai soumis les déclarations des hommes politiques à l'épreuve des actes et des faits en matière de désarmement nucléaire. » Il s'en est tiré avec la mention « honorable » tout en étant interdit de publication.

L'homme ne transige pas dès qu'il s'agit de défendre son engagement. En opposition avec l'accord Europe Écologie-Les Verts (EELV) et le PS sur le nucléaire avant l'élection présidentielle, il n'a pas repris sa carte chez les écologistes. « Je suis cependant resté coopérateur du parti, prévient-il. Une motion d'urgence reprenant les objectifs de ma grève de la faim sera d'ailleurs débattue au prochain conseil fédéral d'EELV les 22 et 23 juin. » Il ira la défendre lui-même si sa santé le lui permet.


La Brigade Activiste des Clowns participe à la soirée de Gala Eurosatory

Le 12 Juin 2012, la Brigade Activiste des Clowns (la B.A.C) participait à la soirée de gala Eurosatory.
Eurosatory, c’est ce joli moment de concurrence “libre et non faussée” entre marchands de canons au service de républiques bananées soucieuses de la qualité de leurs équipements de tuerie.

Entre deux contrats d’armements, 3 ventes de taser, et 4 négoces de missiles sol-air, la vie de marchand de canon est épuisante ! Les organisateurs du Salon Européen de la vente d’armes ont donc organisé les choses avec goût et délicatesses : militaires, préfets, diplomates et industriels pacifistes étaient invités à un truculent dîner de gala dans le prestigieux Hôtel des armées, aux Invalides, à Paris.
La B.A.C ne renonçant jamais à faire de bonnes affaires, surtout pour tuer des gens, a donc vendu des armes à des prix défiant toute concurrence aux galonnés invités venus du monde entier.

“Offre spéciale ! Pour un lot de 500 fusils-mitrailleurs, une formation à la répression offerte !”
“Ami Grec ! Achète mes obus et j’oublie ta dette !”

Après de bonnes prises de contact, et quelques promesses d’achat, nous avons été impitoyablement évacués, certainement à cause de nos tarifs bien trop compétitifs. Qu’à cela ne tienne, nous reviendrons : les armes de dérision massive sont un marché bien plus prometteur, c’est sûr !

 


Les clowns pris en flagrant délit de revente d'armes à bas prix

Des pacifistes se mobilisent contre la tenue du salon Eurosatory à Villepinte

Des pacifistes ont manifesté mardi 12 juin 2012, place du Palais Royal à Paris, contre la tenue du salon Eurosatory, le plus grand marché mondial de l'armement.

Les manifestants ont ensuite gagné les Invalides où devait se dérouler le dîner de gala prélude au salon et où de nombreuses délégations étaient attendues. Déploiement de banderoles, distribution de tracts, intervention de clowns pacifistes, tentative d'intrusion et enchaînement à la grille d'entrée ont ponctué l'arrivée des délégations jusqu'à l'intervention des forces de l'ordre.

Voir le diaporama de Citizenside

Procès en appel des faucheurs volontaires à Colmar, les 20 et 21 juin

Le 15 Août 2010, 60 faucheuses et faucheurs volontaires, venus de toute la France, ont procédé à l’arrachage de 70 pieds de vigne OGM à l’INRA de Colmar. Cet essai de vigne OGM en plein air avait pour but de tester une variété prétendument résistante au court-noué. Nous avons posé et revendiqué cet acte en conscience. Il s’inscrit dans la continuité de notre lutte contre les OGM dans l’environnement, les champs et les assiettes.
Après avoir été condamnés en septembre 2011, nous sommes convoqués au tribunal de Colmar les 20 et 21 juin 2012 pour notre procès en appel. Pour nous, ce sera le procès des dérives de la direction de l’INRA aux ordres de tutelles (ministères,...) sous la constante pression de firmes dont l’unique objectif est le profit.
Venez nombreux rejoindre et soutenir les 60 faucheurs volontaires au procès de Colmar : projection du film « small is beautiful » le 19 et procès les 20 et 21 juin 2012 à la cour d’appel de Colmar.

Le programme : www.soutiencolmar.onlc.fr

Occupation de l'Ambassade de Syrie à Paris

Samedi 9 Juin 2012, un groupe d'opposants au régime de Bachar el Assad a tenté d'occuper l'Ambassade de Syrie, 20 rue Vaneau, Paris 7ème.
Ils y ont été violemment reçus par des miliciens armés de battes de base ball qui n'ont pas hésité à s'en servir, agressant et brutalisant les militants, allant jusqu'à tenter faire tomber l'un d'entre eux en le poussant du toit .
Une banderole MAISON DE LA SYRIE LIBRE a pu être déployée.


Photo Laurent Braunshausen

L'expulsion de Lamia Shakkur, ambassadrice de ce régime illégitime ne suffit pas. Il faut lui interdire tout mandat international lui permettant de poursuivre son activité de contrôle, de surveillance et de repression de la rébellion.
Nous exigeons la rupture de toute relation diplomatique avec ce régime meurtrier.



Action Pour Une Syrie Libre à l'Ambassade syrienne à Paris de LAPRODUCTRICE.

La seule légitimité que nous reconnaissons est celle du peuple syrien.
Nous demandons au gouvernement français le droit de réquisition pour ce bâtiment et sa restitution à son seul propriétaire légitime: Le peuple syrien: il n'appartient pas à ces criminels qui assassinent la population.


Photo Carl Renault

Nous appelons la société civile à soutenir concrètement le peuple syrien et à mettre en oeuvre une véritable solidarité populaire.
Vive la Maison de la Syrie libre !
Vive la Révolution Syrienne !

SYRIAN MEDIA REVOLUTION TEAM (SMART)
Contacts: Farid: 06 60 67 67 96 / Xavier Renou, des Désobéissants 06 64 18 34 31 xavier@desobeir.net

Dernière minute: le militant blessé au bras après avoir été frappé avec une batte de base-ball a déposé une plainte au commissariat du XVe où les interpellés ont été conduits pour une "audition libre".
Coup de théâtre: le Consul de Syrie a porté plainte pour dégradation. La suite du match dans l'action... et au tribunal !


Bataille tendue avec armes par destination sur le toit de l'ambassade de Syrie à Paris

9 juin 2012 - Une quarantaine de manifestants se sont rendus cet après-midi à l'Ambassade de Syrie à Paris, rue Vanneau, dans le but de l'occuper pour protester contre la situation et les récents massacres.

Six militants équipés d'une échelle sont parvenus à escalader le mur de l'Ambassade, dans l'objectif de tenter d'ouvrir la porte aux manifestants.

Mais quatre nervis armés de battes de base-ball et de pelles les ont stoppés. Un coup de batte a été porté contre l'un d'eux, et un autre a pu résister de justesse à une tentative de le jeter dans le vide...

La police est arrivée sur les lieux et s'est postée en bas de l'enceinte de l'ambassade. Après une demi-heure de tension sur le toit du bâtiment, les choses se sont finalement calmées.

Une personne a été légèrement blessée par les coups. Une vingtaine de militants ont été arrêtés par la police. Ils ont été emmenés au commissariat du 15ème rue de Vaugirard et s'y trouvent actuellement.

Les militants incluent des "Syriens pour une Syrie libre" et des sympathisants français.


Photo Laurent Braunshausen

Photos et videos disponibles !
Contact sur place (embarqué par la police) : Xavier 06 64 18 34 21

Il bloque les avions qui tuent le climat

Le 6 juin, vers 16 h, j'ai pénétré sur les pistes de l'aéroport Charles-de-Gaulle, et me suis placé physiquement devant un Airbus A320 d'Air France qui s'apprêtait à rouler vers la piste d'envol (1).

J'ai été arrêté par la gendarmerie, et ai passé la nuit en garde-à-vue. Les gendarmes furent professionnels et courtois, parfois même un brin empathiques. Je suis passé devant une juge tout-à-l'heure, en présence de mon avocat, Maître Faro. La juge, d'un point de vue légal, était obligée de me libérer, ce qui fut fait ce soir vers 18 h. Mais j'ai clairement spécifié à cette dernière, ainsi qu'aux gendarmes qui m'ont arrêté, que je retournerai à l'aéroport demain, afin d'arrêter une autre machine génocidaire. Je sais que cela me fait risquer la prison. L'avant-goût que j'en ai eu me donne du mal à trouver ici quelque chose de drôle à dire (2). C'est horrible.

Alors que je n'ai pas cherché à particulièrement médiatiser cet acte, il y a eu quelques brèves, dans le Figaro, le JDD et sur le site d'Europe 1, entre autres. Les réactions d'une bonne trentaine de lecteurs du Figaro m'ont fait très plaisir : quand des gens vous insultent en évitant soigneusement de répondre sur le fond, cela peut signifier qu'ils ne savent pas quoi répondre. La pauvreté intellectuelle et humaine de ces gens ne cessera jamais de m'étonner.

Nous sommes en plein tragi-comique. Je risque la prison parce que je tire les conséquences des faits suivants :
- les scientifiques nous alertent : "pas plus de 1,5 t de CO2 par personne et par an pour ne pas détruire le climat" ;
- un seul vol transatlantique pollue avec plus de 2,5 t... en quelques heures.

En d'autres termes, je risque la prison parce que je dis que 2 + 2 = 4. Les amateurs d'Orwell et de son chef-d'oeuvre, 1984, apprécieront. La destruction du climat est un génocide. Si vous pensez qu'il est possible de détruire le climat de la planète sans détruire des millions d'êtres humains, vous êtes cinglé.

Mon procès est prévu pour le 2 juillet, au Tribunal de Bobigny.

Pierre-Emmanuel Neurohr, Paris, le 7 juin 2012.

(1) Les raisons scientifiques de mon acte se trouvent ici : http://parti-de-la-resistance.fr
(2) Il y a quand même des aspects marrants. Ainsi, j'ai appris par la suite qu'il s'agissait de gens qui s'apprêtaient à participer à la destruction du climat de la Terre en se rendant à Munich. Or, j'ai la faiblesse de penser qu'il faut tirer des enseignements de l'Histoire. Donc, tout en étant conscient du fait que les actes des gens durant la seconde guerre mondiale et aujourd'hui ne sont pas absolument identiques, le fait que cette machine se rendait dans la ville-berceau du nazisme a ajouté de l'ironie à la situation, qui n'en manquait pourtant pas.


Grève de la faim contre l'armement nucléaire

Jean-Marie Matagne, le président d’Action des citoyens pour le désarmement nucléaire (ACDN) (ville de Saintes) a cessé de s’alimenter depuis le mardi 15 mai, jour de la prise de fonction de François Hollande, afin d’obtenir du nouveau président de la République l’organisation d’un référendum sur l’abolition des armes nucléaires dans les meilleurs délais.

Le MAN (Mouvement pour une Alternative Non-violente) exprime à Jean-Marie Matagne son profond respect pour avoir entamé le 15 mai dernier une grève de la faim, geste éminemment non-violent.

Lire la suite

La bataille du Chefresne contre la THT commence fort

Urgence Chefresne: Les chantiers des chemins d’accès ont commencé au Chefresne (50) ce 6 juin 2012.

Lire la suite

Week-end d'actions contre la THT les 22, 23 et 24 juin

Le maire du Chefresne en garde à vue

Jean Claude Bossard, maire du Chefresne et ardent opposant au passage de la THT sur sa commune a été arrêté.
Ce matin, le maire du Chefresne (Manche) accompagné d'une trentaine de militants ont occupé une route afin d'empêcher l'accès des camions sur le chantier des pylones de la ligne à très haute tension.

Les gendarmes sont intervenus et ont interpellé le maire Jean-Claude Bossard et quelques militants.
Jean-Claude Bossard a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Saint Lo, avec Jean-Michel Honoré, agriculteur bio habitant du Chefresne.
D'autres militants poursuivent le blocage. Le face à face a continué une partie de la journée.

Lire la suite (6 juin)


Action au siège de la Fédération Française de Football

 

La FFF brièvement occupée par les soutiens d'un footballeur palestinien

5 Juin 2012 - Une trentaine de personnes ont investi en début d'après-midi le siège de la Fédération Française de Football à Paris. Neuf d'entre eux se sont enchaînés dans le hall du bâtiment, avant d'être délogés vers 16h30. Ils réclament une prise de position de la FFF contre l'emprisonnement de Mahmoud Sarsak, footballeur palestinien, emprisonné en Israël depuis 2009.

Lire la suite


Interventions des enseignants en résistance

Appel des 60 au ministre de l'Education nationale

Nous ne prenons pas la plume dans un esprit de revanche mais avec une exigence de justice, cette même exigence de justice qui a animé François Hollande durant toute la campagne présidentielle et qui, nous l'espérons tous, marquera profondément le quinquennat qui s'ouvre.

Nous, membres du Réseau des enseignants du primaire en résistance, avons le devoir de faire entendre notre voix, au moment où l'école de la République peut retrouver la place qu'elle mérite au service des citoyens en construction. Nous avons noté avec plaisir que le Président de la République aspire à être le président de la jeunesse de France. Noble ambition qui ne peut se traduire en actes que si les enseignants que nous sommes sont associés véritablement à la profonde réflexion qui doit être engagée sur l'avenir du système éducatif.

Lire la suite (6 juin 2012)

Vers un nouveau mouvement des sans-papiers ?

Deux cents migrants, dont de nombreux demandeurs d’asile et une soixantaine d’enfants – originaires de Mongolie, de Côte d’Ivoire, d’Afghanistan, d’Arménie et de Géorgie – occupent depuis le 8 mai une ancienne maison de retraite à Pacé, au nord-ouest de Rennes. La réquisition a été organisée par l’association Droit au logement (DAL) au soir de la victoire de François Hollande, le 6 mai. Histoire de signaler au Parti socialiste, dont font partie de nombreux élus locaux, plutôt timides sur le sujet, que les associations les attendent au tournant.

Lire la suite (31 mai 2012)

Lyon : L'entarteur de Raffarin condamné à 400 euros d'amende

Le tribunal correctionnel de Lyon a condamné ce mercredi le jeune entarteur de l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin à une amende de 400 euros pour violences avec préméditation.

L'article du 30 mai

Amis désobéissants,

des amis entarteurs du collectif Al Quaïtarte ont quelques soucis avec la justice, après leur entartage de l'ancien premier Sinistre Raffarin... Voilà leur appel à l'aide :

Un acte subversif et humoristique, une performance artistique qui devient chère de nos jours.
Le jeune entarteur de Raffarin, qui s'est fait épingler par la sécurité pour avoir chantillement arrosé l'ancien premier Sinistre de crème fouettée le 24 février dernier, été jugé par le tribunal correctionnel de Lyon le 30 mai 2012. Le procureur avait requalifié les faits de «violence avec arme» en «violence avec préméditation», mais il requérait deux mois de prison avec sursis. Finalement, le jeune entartiste dadaïste a été condamné à 400 euros d’amande pâtissière pour «violence avec préméditation». Et pourtant, Jean-Pierre Raffarin n’avait même pas porté plainte...

Entartons, entartons les pompeux cornichons ! Et aidons nos amis à payer leurs frais de justice (avocat et amende), histoire de les encourager à continuer leur croisade irrespectueuse contre les cuistres. Envoyez vos dons aux désobéissants en précisant "pour les entarteurs".

On peut donner en ligne, sur le site desobeir.net en cliquant sur l'onglet en bas à gauche de la page d'accueil. On peut aussi envoyer à chèque à l'ordre de "Campagne M51" et à l'adresse suivante : Les désobéissants, c/o Librairie Résistances 4 Villa Compoint 75017 Paris. Merci pour eux !

Perpignan : "Nous avons le droit international avec nous"

Le 24 mai se tiendra à Perpignan le procès de trois militants de la cause palestinienne. Ils ont été mis en examen pour avoir en 2010, devant une grande surface, appelé au boycott de certains produits israéliens provenant selon eux "des colonies israéliennes en territoire palestinien". Cette action militante s'inscrivait alors dans une campagne internationale, intitulée BDS (boycott, désinvestissement, sanctions) et qui avait conduit à la mise en examen d'une trentaine de militants dans toute la France. Lors d'une conférence de presse, les trois Perpignanais ont contesté une accusation qu'ils considèrent comme "injuste et infondée. Nous sommes des militants épris de justice et nous n'avons fait que protester pacifiquement contre une politique de l'Etat israélien qui commercialise des produits issus des territoires palestiniens occupés et qui bafoue le droit international".

La jurisprudence avec eux ?

Mis en examen pour "provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne en raison de son origine ou de son appartenance ou non-appartenance à une ethnie, nation, race ou religion déterminée", les trois prévenus risquent 5 ans de prison et 45 000 € d'amende. Il reste qu'ils espèrent profiter du même jugement rendu à Paris et à Mulhouse où pour des mêmes faits, des militants ont été relaxés. Dans son rendu, le tribunal correctionnel de Paris a notifié dans sa décision que "dès lors que l'appel au boycott des produits israéliens est formulé par un citoyen pour des motifs politiques et qu'il s'inscrit dans le cadre d'un débat politique relatif au conflit israélo-palestinien, débat qui porte sur un sujet d'intérêt général de portée internationale, l'infraction de provocation à la discrimination fondée sur l'appartenance à une Nation n'est pas constituée". Reste à savoir si les juges suivront cette jurisprudence. Premier élément de réponse le 24 mai. Un rassemblement de leur comité de soutien est prévu devant le palais de justice à 13 h 30 le jour du procès.

L'indépendant le 15 mai 2012

Notre Dame des Landes en lutte contre le projet d'aéroport : première (grosse) victoire !

Mardi 8 mai, la grève de la faim entamée par plusieurs paysans et militants opposés au projet d’aéroport à Notre Dame des Landes près de Nantes a pris fin, après 27 jours d’une mobilisation hors normes qui ont vu l’installation d’un énorme campement au cœur de Nantes (tracteurs, remorques, moutons, barnums... le long de la première ligne de tramway).

La visite du secrétaire fédéral départemental du Parti Socialiste au campement des grévistes a enfin permis d’acter l'importance de leurs revendications. Les grévistes ont obtenu que ne soient pas expulsés les paysans, propriétaires et habitants qui ont refusé l'accord amiable avec Vinci (l’entreprise en charge des travaux). Et ce jusqu'au rendu des recours déposés avant le 4 mai 2012 auprès des juridictions françaises.

Ceci ouvre des perspectives positives aux militants engagés dans la lutte contre le projet d'aéroport. En effet :

· Cette décision donne un vrai répit (au moins deux ans) aux exploitants et habitants.

· Pour la première fois, l'existence de recours juridiques solides est reconnue.

· En cas d'expulsions de personnes non protégées par cet accord, il permet leur réinstallation sur la ZAD

Cette victoire est celle de tous les militants antiaéroport de Notre Dame des Landes et de la région qui depuis plusieurs années se battent pied-à-pied, avec détermination et courage, utilisant tous les recours non violents pour retarder, voire empêcher, ce projet d'aéroport.

Ce projet est un projet d’un autre temps, un projet complétement déconnecté de la réalité de la crise financière, écologique et climatique. Cette lutte n’a pas qu’une portée régionale : elle est en symbiose et solidarité totales avec d’autres luttes paysannes et citoyennes dans le monde, pour la sauvegarde des terres nourricières et pour d'autres choix de société.

Du 7 au 11 juillet se tiendra ainsi à Notre Dame Des Landes le 2° Forum Européen contre les Grands Projets Inutiles Imposés (voir l’invitation ci-jointe), qui montre le caractère international de cette lutte.

Attac France et tous ses militants locaux se réjouissent de cette victoire obtenue de haute lutte, et continuent à être aux côtés des militants de Notre Dame Des Landes pour les luttes à venir ; ce n’est qu’un début : le projet d’aéroport, comme bien d’autres grands projets inutiles imposés, doit être abandonné !

Attac France, à Paris le 12 mai 2012
Pour en savoir plus : Forum contre les grands travaux inutiles

Occupation du siège du PS pour libérer les prisonniers de l'arbitraire

14 mai 2012 - Cet après-midi, une trentaine de militants de la solidarité ont investi les locaux du PS rue de Solférino, où ils se sont enchaînés.
Ils demandaient au nouveau Président qu'il proteste officiellement contre le traitement arbitraire et dégradant infligé par Israël aux prisonniers palestiniens. Ce pays a en effet légalisé la pratique de la torture sur les prisonniers, et s'autorise qui plus est à détenir "administrativement", c'est à dire sans jugement, arbitrairement, ou pour des périodes qui peuvent durer plusieurs années, plusieurs milliers de Palestiniens. Il y a quelques semaines, 2000 d'entre eux ont entamé une grève de la faim pour dénoncer leur situation.

Quelques-uns, en grève de la faim depuis plus de 2 mois, peuvent mourir d'un jour à l'autre. Les militants solidaires avaient écrits il y a quelques jours aux dirigeants du PS pour demander un engagement diplomatique en faveur des droits des prisonniers palestiniens. N'ayant pas obtenu de réponse, ils se sont invités au PS, où on s'est refusé à traiter leurs demandes. Coup de théâtre vers 19h : on apprenait que les prisonniers palestiniens venaient de parvenir à un accord avec leurs geôliers israéliens et suspendaient leur grève de la faim... Nous restons cependant vigilants, Israël étant coutumier du piétinement de ses propres engagements...

Voir la video

Tours : nouvelle action des militants anti-pub

14 mai 2012 - "La pub m'agresse, stop la pub", "Ni pub, ni soumises". "Les déboulonneurs de pub" sont de nouveau passés à l'action.

Munis de bombes de peinture, ils ont tagué lundi matin des panneaux d'affichage de la ville de Tours pour dénoncer l'envahissement publicitaire. A travers leur action, les militants anti-pub appellent à la désobéissance civile contre la publicité qui "dégrade l'environnement".

Les militants anti-pub revendiquent aussi une refonte de la loi de 1979 sur l'affichage afin que la taille des panneaux soit ramenée à 50 x70cm.

Une précédente action menée en mars 2011 leur avait valu un procès à l'issue duquel ils avaient été condamnés à verser 50 euros chacun à la Sté Decaux, leader de mondial de l'affichage et à 120 euros d'amende avec sursis pour détérioration de mobilier urbain.

Source

OFFICIEL : l'Eglise de la Très Sainte Consommation candidate aux Législatives !

Gala de soutien les 1 & 2 juin 2012 à Lille - Plus d'infos sur www.amentonpeze.org et www.consomme.org

Manif de droite à Chambéry


Manif de droite à Chambéry en mars 2012 par tvnetcitoyenne

Messe de la Sainte Consommation, à Chambéry

Le 17 décembre 2011

Une nouvelle arme de dérision massive, venue des USA

Le glitterbombing ! (article en Anglais)



Les expulsions reprennent

7 mai 2012 - Est-ce une conséquence du discours d'hier soir du président sortant, où il a déclaré entre autres «jamais je ne pourrai vous rendre ce que vous m’avez donné»? Quoi qu'il en soit, on constate que les expulsions reprennent de plus belle.
En effet dans la foulée de l'élection présidentielle, un couple italo-hongrois s'est fait expulser sans ménagement de son modeste domicile parisien.
Les français sont descendus en nombre dans les rues pour fêter son départ.

Des images comme on aimerait en voir plus souvent.

Une nouvelle génération de femmes palestiniennes s'est dressée

A voir ici

Non à la fermeture d'une classe à la Maternelle de Montignac

Grève de la faim à voir sur Facebook

Vautrez pour moi !

1er Mai 2012 - Alors que les guignols de l’UMP et du PS bataillent par meeting interposé en vue du verdict du 6 mai, la brigade du 73e BCA vient de procéder à sa propre élection. Mais qui sera le roi des clowns ?

Le 21 avril, la brigade de clowns activistes de Chambéry – le 73e BCA – a organisé un scrutin pour élire le Roi de clowns. L'objectif ? « Commémorer la grande comédie démocratique nationale qui s'est déroulée le 22 avril : les nez-lections pour rendre hommage aux candidats à la Médisance de la Raie Publique ». Action inutile diront certains, ou alors critique acerbe de cette élection présidentielle devenue la clef de voûte d’une république célébrée par tous les candidats, et plus encore par les deux finalistes. «Nous voulons nous souvenir, en ce jour saint, des changements miraculeux que les élections apportent à nos vies. Nous voulons rendre hommage aux candidats à la Médisance de la Raie Publique : les grands sauveurs de nos vies misérables. Qu’ils soient couverts de gloire et de pouvoir ! Vive le Droit de Vautre !» Chaque clown a pu vautrer pour son candidat préféré, mais finalement personne n'a été élu. Un signe annonciateur pour le 6 mai ?

Voir la video

Arméethon : on a fait péter le compteur!

Comme chaque français qui paye 750€ par an pour financer l’armée, vous trouvez que c’est pas assez!

 

Vous aussi « faîtes un don pour nos canons ! » avec la BAC

Une belle action "dégage Sarkozy" de nos camarades de Bizi !

A voir ici : Sarkozy fait le bilan en chanson

Législatives : risques de fraudes sur le vote par internet des 1,15 millions d'électeurs français de l'étranger !

Introduit pour la première fois en France pour les prochaines élections législatives, le vote par Internet, sous-traité à un prestataire informatique espagnol, présente des risques majeurs de fraude!

L'analyse détaillée des fraudes par un expert en sécurité informatique du réseau des désobéissants et de Telecomix, et des sources internationales sur le sujet, là.

Nous exigeons l'interdiction du vote par internet et invitons les informaticiens à rendre visibles les failles du dispositif prévu pour les prochaines législatives.

Faîtes tourner l'information !

www.desobeir.net

Prisonnière de la solidarité

Je me suis engagé dans la mission Bienvenue Palestine 2012. Les objectifs de cette mission m'avaient bien plu :

- Exiger des gouvernements européens qu'ils fassent respecter le droit des Palestiniens à recevoir des visiteurs, et le droit des citoyens européens de visiter librement la Palestine.

- Pouvoir transiter par l’aéroport de Tel Aviv sans encombre afin de pouvoir nous rendre directement en Cisjordanie.

Nous savons qu’à l’aéroport Ben Gourion si un voyageur déclare vouloir se rendre en Palestine et est suspecté de sympathie pour les Palestiniens, il se trouve confronté au risque de refoulement, d’humiliation, d’interrogatoires sur sa vie privée, d’arrestations et même d’emprisonnement. Nous prendrons le risque de donner nos intentions à la police dès l’arrivée à l’aéroport israélien et nous montrerons notre invitation de Jacques Neno, Palestinien, coordinateur de l’association palestinienne EJE (L’Education, le Jeu et l’Enfant ).

-Être associée à un beau projet : la construction d’une école internationale pour laquelle Jacques Neno a collecté des financements et qui comprendra 16 classes, de la maternelle à la terminale, avec en plus une école hôtelière. Le terrain de 4 hectares est disponible et nous allons poser les premières pierres.

Dès que j’entends parler de cette mission je m’inscris sans hésiter, on était alors le 5 décembre, il s’agissait d’être le plus grand nombre possible, faire encore mieux que la précédente mission de juillet 2011, passer le cap des 1000 voire 2000 participants de tous pays. On s’organise, se réunit, un grand élan solidaire se met en place afin d’aider à l’achat des billets d’avion.

Les départs s’organisent par groupes et lieux géographiques sur différentes compagnies et différents aéroports.

Il se trouve que je suis la seule française sur le vol direct Paris Tel Aviv d’Air France du 15 avril (très cher), j’apprends que des québécois transitant par Paris devraient être sur mon vol……

Une certaine angoisse au départ, depuis le jeudi certains reçoivent des annulations de vol par leurs compagnies qui prétendent qu’ils ne seront pas admis en Israël (blacklistés)... et moi ?

Bienvenue en prison !

Le 15 au matin je décolle sans problème de Roissy CDG et atterris à Ben Gourion à 16h00. Pas un seul instant je n’ai douté de ce que j’allais dire au contrôle tout en sachant qu’à partir du moment où j’aurais prononcé « Bethléem » les ennuis commenceraient. Une certaine angoisse m’étreint. Des centaines de policiers sont déployés autour des guichets de contrôle. Arrive mon tour. À la question « combien de temps restez-vous à Tel Aviv ? » je lâche direct « je vais à Bethléem », réaction immédiate, je suis entourée de policiers qui me dirigent dans un premier bureau pour m’interroger, puis un deuxième, où je réponds toujours la même chose, pour finalement atterrir dans une petite salle d’attente où je rencontre 3 québécois, ouf ! Charlotte, jeune fille de 19 ans et deux garçons, à ce moment là un « officiel » s’adresse à nous d’un ton ferme « vous n’irez pas en Palestine, ça c’est sûr, l’alternative c’est repartir immédiatement sur Paris où aller en prison », nous protestons, questionnons, refusons de repartir, on nous dit autoritairement « prison », et là, on est seul, sans témoins, nous ne sommes pas dans l’aéroport principal mais dans une annexe très éloignée des circuits passagers, dépouillés de toutes nos affaires... toute velléité de résistance s’éteint peu à peu. Des femmes nous font déshabiller entièrement pour une fouille minutieuse de nos corps et vêtements, on se retrouve poussé dans un fourgon grillagé, Charlotte et moi sommes enfermées dans un compartiment, les 2 garçons dans un autre. Plus de bagages à mains, plus de téléphone, on attend, il fait très chaud, on manque d’air et on a envie d’aller aux toilettes, alors je tape sur la tôle, je crie, je les appelle, on voit au travers des grilles des policiers fumer leurs cigarettes, deviser gaiement, insensibles à mes appels. C’est notre premier contact et ça donne le ton. Charlotte, premier voyage à l’étranger, commence à craquer, les efforts que je fais pour la rassurer au moins contribuent à me rassurer moi-même… Puis on démarre pour 15 minutes de trajet et nous voici dans la cour de la prison. Les hommes sont emmenés d’un côté, nous de l’autre, et on recommence à nous fouiller le corps et les vêtements dans une pièce à peine fermée, puis de nombreux hommes et femmes policiers s’affairent à fouiller nos bagages à mains, on nous fait enlever nos bijoux, montres, lunettes qu’ils réunissent dans un petit sac puis qu’ils vident pour mettre dans un autre sac : leurs actes sont contradictoires, ils semblent totalement désorganisés. L’un regarde l’appareil photo, le met avec les bijoux, l’autre le reprend pour le remettre dans le sac, ils étalent tous les médicaments sur une table, les font tomber par terre, les ramassent et les remettent en vrac dans le grand sac pour ensuite nous dire qu’il faut les présenter à un docteur, lequel docteur officie dans la pièce à côté, regarde et vide les boites de kestin et doliprane, demande les ordonnances, pour ensuite tout rassembler en dehors des boites dans un sac plastique. Pendant ce temps là dans la pièce principale, derrière mon dos, les autres ont vidé ma pochette et étalé mon argent, mes papiers, ils commencent à écrire sur des feuilles ce qui ressemble à un inventaire. Je demande à tout garder avec moi, impossible, on me dit que je n’ai droit à rien, que je retrouverai tout cela quand je sortirai. Je prends vite mes médicaments, j’attrape un mouchoir, mes lunettes... mais mon sac disparaît dans un local.

Dès qu’on arrive dans la cour de la prison on nous amène directement chez le docteur, j’ai mon sac de médicaments à la main, je n’ai que cela d’ailleurs… Il me laisse tout, et on arrive dans le couloir des cellules, les filles déjà arrivées sont debout derrière les barreaux, guettant les nouvelles. On fait connaissance. « T’es d’où ? Arrivée quand, comment ? » On raconte, on échange et le stress s’en va petit à petit, ça y est, on est un groupe, on va s’organiser, on va être fortes. Charlotte le ressent aussi et son moral remonte d’un coup.

On nous autorise à sortir pour manger dans une petite cour où il y a des bancs et des tables. le Consul de France et un adjoint arrivent : « nous comprenons très bien votre action mais Israël est un pays souverain : on ne peut que vérifier si vous êtes bien traitées et communiquer avec vos familles », nous rétorquons que nous exigeons de téléphoner nous-mêmes, car c’est notre droit, de même que de voir un avocat. Pour l’avocat il nous dit qu’il va le prévenir mais en ce qui concerne le téléphone, "c’est eux qui décident" et il n’y peut rien. Alors on lui donne nos numéros de contacts famille mais certaines ne connaissent pas leurs numéros par cœur.

Des cris enregistrés et diffusés la nuit pour faire craquer

Après leur départ on réitère notre demande de téléphone, les gardiennes ne disent jamais non mais …plus tard… et …demain.

Puis on regagne nos cellules, nous sommes 6 par cellule, dans la nôtre, deux françaises, 2 anglaises, une écossaise et Charlotte la canadienne, le local est assez grand, haut de plafond, lits superposés, un évier, un tuyau de douche et un WC, le tout pas très propre et quelques cafards mais cela n’a pas d’importance.

La première nuit est agitée, des filles sont arrivées tard, on n’avait aucune notion de l’heure, on a entendu des cris dans la nuit venant d’un autre bâtiment, on avait l’impression que des femmes étaient interrogées et maltraitées, personnellement je devais à tout moment chasser de ma tête l’idée que j’étais enfermée car cela m’angoissait.

Le lendemain matin une fille qui était déjà là l’année dernière me dit que les bruits entendus la nuit proviennent d’une cassette enregistrée pour nous affaiblir psychologiquement.

Dès le petit déjeuner du lendemain on recommence à demander à téléphoner, à avoir des cigarettes, à voir l’avocat… Réponse : « plus tard ».

On commence à élaborer une stratégie commune : accord unanime sur le refus de nous alimenter le mardi en soutien aux prisonniers palestiniens, et pas de départ avant mercredi, voire plus tard.

Le Consul et son associé reviennent avant midi, on leur fait part de notre décision de grève de la faim, puis on redemande pour le téléphone, ils nous disent qu’ils ont parlé avec le directeur de la prison et qu’on pourrait «probablement» téléphoner aujourd’hui. On décide d’arrêter de manger dès le lundi midi pour demander à téléphoner, avoir des cigarettes et aussi protester contre notre détention... et là les gardiennes viennent faire un chantage « vous mangez et tout de suite après vous aurez le téléphone et les cigarettes, celles qui ne mangent pas resteront enfermées et n’auront rien ». La majorité acceptent de manger car prévenir les familles c’est aussi une cause vitale pour certaines, il faut comprendre ce contexte donc il n’y a aucun problème entre celles qui mangent et les autres.

Grève de la faim et micro-résistances

Promesse tenue, après le repas les gardiennes apportent des cartes qui vont dans les 2 cabines de la cour, pour celles qui ont oublié leur numéro elles accompagnent les filles jusqu’à leurs affaires, les autorisent à ouvrir leur téléphone et montrer le numéro qu’elles veulent appeler. Puis elles amènent quelques cigarettes qu’elles distribuent au compte-goutte.

Pour nous qui sommes restées enfermées (9), elles viennent nous dire « no eat, not out, no téléphone, no cigarettes »

Dans l’après-midi, l’avocat est là, 2 filles sont autorisées à le voir une par une, elles sont accompagnées à l’extérieur, ceci se passe avec plein de policiers autour, les filles disposent de quelques minutes car il est 17h00 et les policiers poussent bientôt l’avocat dehors.

Elles ont juste le temps de parler du garçon qui avait été mis au « cachot » (l’info était passée par Marie qui a eu le courage et l’habileté de garder son téléphone), et d’expliquer un peu notre situation.

Juste après le passage de l’avocat, un des policiers chef vient me voir pour me redemander la raison pour laquelle je ne mangeais pas, pour me dire que je ne gagnerai rien avec cette attitude provocatrice mais que, bon prince, on aurait quand même le droit de sortir avec les autres, par contre téléphone et cigarettes, non !

Mardi matin, personne ne mange sauf 2 ou 3 pour raisons personnelles, comme par hasard, il y a du pain, de la confiture mais le distributeur d’eau chaude est vide, il a fallu attendre un bon moment avant d’avoir une boisson chaude, les gardiennes nous mettent la pression pour qu’on mange, elles demandent de faire le ménage dans nos cellules, certaines cellules sont fouillées de fond en comble, est ce qu’elles ont un doute pour le téléphone caché ? En tout cas bravo Marie !

Dès que nous sommes enfermées nous crions des slogans, Palestine, Bethléem, nous réclamons un avocat, ce qui a le don de les énerver, les gardiennes appellent les policiers en renfort, ils nous filment, à chaque fois que la caméra passe on sourit en disant hello ! ensuite on se remet à crier et à taper.

Le Consul arrive en fin de matinée avec un …responsable social ??, ils parlent longtemps avec les policiers, une des filles l’ entend dire « on va les calmer », en effet il nous dit que notre grève de la faim les agacent, qu’on n’a rien à gagner à les provoquer, qu’il faut qu’on accepte de rentrer quand ils le proposent, on lui rétorque, entre autres noms d’oiseaux, on n’a pas été tendres, qu’en aucun cas on accepterait de partir avant mercredi, qu’on voulait des livres et voir l’avocat, il a refait une liste de nos noms et il est parti.

On nous dit que le repas est servi dans le hall, on ne se déplace pas, ils remballent tout, une des filles qui désire manger s’entend dire « puisque les autres ne mangent pas vous non plus ! » On reste impassibles, ils nous observent, tout va bien, pas de discussions entre nous et quelque temps après, elles lui apportent un plateau, ils commencent à réaliser que nous diviser c’est mission impossible !

Nous sommes encore toutes dans la cour quand une gardienne vient nous dire qu’elle pourrait aller chercher dans nos sacs les livres si on en a, elle commence à inscrire les noms sur une liste, on est pas dupes, elles ont trouvé un moyen pour nous calmer, mais pour nous c’est important de pouvoir lire.

Le piège

A ce moment des policiers hommes, apparemment des gradés, viennent dans le hall et discutent puis Charlotte et moi sommes convoquées, on nous dit d’un ton autoritaire «allez chercher vos affaires, vous partez» on répond qu’il n’en est pas question et qu’on n’acceptera de partir qu’à compter de mercredi car aujourd’hui est une journée de solidarité et d’action, nous rejoignons les autres et tout de suite je dis «s’ils veulent nous emmener de force on fait la grappe».

Ils se calment un moment puis ils nous rappellent en nous disant « comme vous avez refusé, c’est une procédure, il faut que vous voyez un psychiatre », on répond qu’on se sent très bien dans notre tête mais que s'ils veulent nous envoyer un psychiatre on le verra. Ils nous expliquent que le psychiatre reçoit dans un bureau dans un autre bâtiment, deux gardiennes, très gentiment, nous assurent qu’elles vont nous accompagner et nous ramener. Dans la mesure où nous étions vêtues du pyjama et des tongues fournies par la prison et qu’on laissait nos affaires dans la cellule, on hésite un peu puis on les suit en disant aux filles « à tout de suite ».

Elles nous emmènent dans une sorte de cabinet médical et nous font asseoir un moment dans ce qui ressemble à une salle d’attente avec des schémas médicaux sur les murs, puis elles se ravisent et nous disent que la psychiatre est occupée dans une autre prison et qu’elle va arriver et qu’on doit l’attendre dans un autre bureau, on les suit à nouveau et on se retrouve dans le bureau d’accueil de la prison qu’on reconnaît tout de suite.

Elles veulent nous faire rentrer dans une pièce annexe exiguë, munie de lit superposés et de WC, là où on s’était faites fouiller à l’arrivée, elle nous demande d’attendre là, on tergiverse puis on entre, et elles nous y enferment en disant on « reste là derrière la porte jusqu’à ce que la psy arrive » , il y a un trou dans le bas de la porte, accroupies on leur demande sans arrêt, c’est long encore ? où est-elle ? Qu’est ce qu’elle fait ? réponse « elle arrive ».

Un bon moment se passe, on entend des bruits de voix, un arrivage de policiers, puis on nous ouvre la porte pour nous pousser vers un bureau où sont étalés nos portefeuilles, bijoux et autres… Ils nous demandent de vérifier, là je leur dis non pas question on retourne dans nos cellules, on fera cela quand on partira. Un policier, grand, baraqué, se colle à mon épaule et dit d’un ton hargneux « tu rentres dans ton pays ». Je dis non, non, je ne veux pas, ils referment nos sacs, nous entravent les pieds et nous poussent dehors dans un fourgon, ils nous enferment et là on réalise qu’on s’est faites piégées. A partir de là je n’ai plus fait de résistance, j’étais anéantie, je me sentais fatiguée, affaiblie par les 2 jours de jeûne, et découragée. On nous conduit à l’aéroport dans un local où il y avait des garçons de la mission qui ont pensé, en nous voyant arriver enchaînées, qu’on était des droits communs !

On est fouillé à fond, nues sous une aération froide, puis remises dans une salle d’attente et emmenées à l’avion. On nous enlève enfin les chaînes, au bas de la passerelle. L’équipage d'Air France, étonné de notre tenue pour le moins bizarre et identique, nous a bien reçu. On explique, puis les garçons sont embarqués à leur tour, pendant le vol une passagère vient discrètement nous dire « vous êtes des héros, je vous admire ». Ouah ! ce que ça fait chaud ! exactement comme l’accueil à l’arrivée à l’aéroport CDG nous a fait chaud au coeur également ! Toutes ces personnes qui m’ont serrée dans leurs bras, c’est exactement ce dont j’avais besoin, la chaleur, après avoir été traitée avec tant de haine dans les regards.

Je retrouve ma famille, mes amis mais une question me revient sans cesse : qu’ont fait ou dit les filles quand elles ont réalisées qu’on nous avait enlevées ? Je crains alors que leurs protestations ne leur vaillent des brimades supplémentaires. Ce qu’ils ne pourront jamais nous enlever c’est l’affectif et la solidarité et vraiment dans ces circonstances cela a été très riche, bravo les filles !

Nicole

Bruxelles : violences policières à l'encontre de participants de la mission "bienvenue Palestine"

La police n'a pas réussi à voler toutes les cartes mémoire !

En video ici et

Tours : Le pot de départ à Sarkozy tourne court

Le collectif "Dégage Sarkozy touraine" organisait ce lundi 22 avril 2012 un "Pot de départ de Nicolas Sarkozy", en réponse à la venue du Président des riches, de la destruction de l'environnement, du soutien aux dictatures (Chine, Russie, etc) et du soutien au régime d'aparthéid israélien au gymnase Guy Drut de St-Cyr-sur-Loire, près de Tours. L'opération "Dégageons le joyeusement !" a cependant tourné court, suite à l'intervention zélée de la police qui a interpellé 3 personnes, dont une à sa descente de bus et qui n'était même pas au courant de l'organisation d'une fête antisarkozyste ! Les 3 personnes ont été conduite au commissariat pour port d'arme (et oui, il est interdit de se rendre à un meeting UMP avec un couteau suisse !!!). La vingtaine de citoyens présents se sont vu contenir loin du discours de chef de l'Etat, et ont dû se soumettre à un contrôle d'identité... Ils attendent une éventuelle convocation pour "Offense à chef de l'Etat", histoire d'être solidaires de leurs camarades de Bizi !, à Bayonne...

Bizi dégage Sarkozy à la ZUP de Bayonne

Ce matin une quinzaine de militant(e)s de Bizi ont animé le marché de la place des Gascons à Sainte-Croix (Bayonne) autour d'un faux Nicolas Sarkozy portant une valise signé Liliane et débordant de billets de 500 euros.

Il était entouré de 5 gardes du corps qui ont du contenir à plusieurs reprises les assauts des passants qui se prenaient au jeu. Pendant ce temps d'autres militant(e)s distribuaient divers tracts "Dégage Sarkozy" dont une nouvelle version BD "Sarkozy offensé à Bayonne".

Enquête pour Outrage à chef de l'Etat : Déclarations de Txetx Etcheverry, militant de Bizi, au commissariat de Bayonne

Txetx Etcheverry, l'un des animateurs du mouvement altermondialiste basque Bizi a été auditionné par la police ce vendredi 20 avril à 10H30, dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet de Bayonne pour un délit d'"Offense à Chef de l'Etat" visant le président de la république M. Nicolas Sarkozy.

« L'association Bizi mène une campagne intitulée « Dégage Sarkozy, milesker Baiona ! » depuis un mois déjà. Le « Dégage Sarkozy » fait directement référence aux « Dégage » du printemps arabe, et le « Milesker Baiona » (= « Merci Bayonne » en langue basque) se réfère quand lui à l'accueil reçu par Nicolas Sarkozy le 1er mars dernier à Bayonne.

Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles nous demandons aux gens de faire dégager Sarkozy. L'une d'entre elles -et je ne m'attarderais que sur celle-là- est son bilan catastrophique dans le combat contre le changement climatique, alors qu'il était censé en faire l'une de ses priorités.

 

Au lieu de ça, il a vidé le Grenelle de l'environnement de ses contenus les plus stratégiques sur cette question, avec notamment l'abandon désastreux du principe de la taxe carbone. Il en a rajouté en déclarant publiquement « L'environnement, ça commence à bien faire ! » se révélant dés lors être un dirigeant irresponsable et démagogique.

Au moment même où la communauté scientifique internationale nous adjure d'inverser la courbe de nos émissions de gaz à effet de serre avant la période 2015-2020 si nous voulons éviter le seuil des +2° C considéré comme le seuil d'emballement climatique, ce genre de déclarations est inacceptable !

Notre maison brûle, certains regardent ailleurs, Nicolas Sarkozy, lui, jette de l'huile sur les flammes.

Voilà les raisons de notre colère. Il ne s'agit pas de caprices de potaches. C'est un message très sérieux que nous délivrons, tant à la population qu'au potentiel successeur de l'actuel Président de la République.

L'action du samedi 14 avril 2012 a été l'une des multiples illustrations, humoristiques et théâtrales, que nous mettons en scène depuis début avril autour du slogan «Dégage Sarkozy Milesker Baiona !».

J'ai personnellement participé à cette action, aux côtés d'une vingtaine d'autres militant(e)s de Bizi ! et je faisais plus particulièrement partie du groupe qui s'occupait du panneau litigieux.

C'est une action décidée, organisée, réalisée et assumée collectivement par le mouvement Bizi. Nous la considérons comme une action politique, pédagogique, humoristique et absolument non-violente. Nous ne pensons pas qu'elle puisse être jugée « offensante » par quelqu'un qui nous a traité de voyous et de terroristes de l'ETA quelques semaines plus tôt tout comme il a déjà qualifié d'autres citoyens de « racailles » ou de « pauvre con ».

Nous pensons qu'on a toujours le niveau de débat que l'on suscite.

Quand on traite de terroristes de l'ETA des citoyens non-violents qui se contentent de siffler ou de huer une personne pour lui montrer qu'elle n'est pas la bienvenue, il faut être un peu culotté pour s'estimer offensé par un dessin parodique de type bande dessinée ou dessin animé, mettant en scène un coup de pied symbolique dans les fesses d'un candidat que l'on souhaite voir battu lors des prochaines échéances électorales. »

Contact : Bizi ! et : 05 59 25 65 52 / 06 14 99 58 79

Belgique : autre checkpoint d'Israël

La police est intervenu brutalement à Zaventem quand des voyageurs ont demandé des explications quant au refus de l'embarquement. Quelques 250 sympathisants de la mission ont pu constater comment les policiers belges se sont comportés comme de vulgaires mercenaires d'Israël.

Lire plus + vidéo, ici

Soutien à la grève de la faim contre le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes

Depuis déjà plus de 10 jours, des paysans de Notre Dame des Landes, rejoints par une élue du Conseil Général, se sont mis en grève de la faim contre le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes.
Ce projet vieux de 40 ans a reçu successivement des justifications fluctuantes et fantaisistes. Dévoreur de terres agricoles et de fonds publics, accélérateur de réchauffement climatique, de croissance polluante et inégalitaire, il est rejeté par la population qui mène une lutte exemplaire, unie et non violente, sur le terrain, au niveau juridique et au niveau politique pour peser sur les décideurs.
Cette grève de la faim est un acte fort pour arracher la suspension des procédures d’expropriations/expulsions dans l’attente des différents recours déposés an niveau national et européen, recours dont aucun n’est suspensif. Les grévistes exigent aussi l’annulation de la déclaration d’utilité publique établie à partir d’une étude coûts/bénéfices dont il est maintenant établi qu’elle est truffée d’erreurs.
Les porteurs du projet, responsables des collectivités territoriales (région, département, métropole de Nantes…) continuent à ignorer les opposants, refusant même tout échange d’arguments avec eux. Face à l’extrême violence de ce mépris, les grévistes, soutenus par l’ensemble des opposants, se font à eux-mêmes cette extrême violence.
Nous, désobéissants, les soutenons dans leurs légitimes exigences, nous sommes et serons à leurs côtés dans un même combat non-violent contre le 2ème aéroport de Nantes. Nous ne voulons plus laisser faire les projets irresponsables qui nous mènent chaque jour un peu plus vers l'abîme du réchauffement climatique.

Communiqué du collectif des désobéissants, 22 avril 2012
Contact : Xavier Renou, xavier@desobeir.net (06 64 18 34 21)
www.desobeir.net

Violences policières sur un camp de réfugiés... à la préfecture de Lyon

17 avril 2012 - Des centaines de participants de la mission "bienvenue en Palestine", partis d'Europe pour construire une école en Palestine, ont été refoulés par les compagnies aériennes à la demande d'Israël. Une cinquantaine seulement ont pu atteindre Tel Aviv, la seule porte d'entrée possible vers la Palestine. Ils ont été... jetés en prison, où ils ont déclenché une grève de la faim. Ils y sont toujours!

Quelques-uns des "refoulés" envahissent ici la préfecture de Lyon pour y dresser des tentes et former un camp de réfugiés "pro-palestinien"... avant d'être brutalement assaillis par des policiers qui vont blesser quelques-uns d'entre eux et en interpeller un, libéré un peu plus tard.

Vidéo spectaculaire de la brutalité policière lors de la même action

Le retour des derniers prisonniers de la mission Bienvenue en Palestine

Un reportage émouvant sur la détermination de participants à cette mission humanitaire brutalement stoppée par Israël.

A voir ici

Que faire quand la police abuse ?

Poursuivi en justice après avoir filmé une arrestation policière, Michel dénonce des abus policiers, et pose cette question : que faire quand la police abuse ?

Michel Dartois (28 ans) a assisté à Marseille à l'arrestation brutale de deux jeunes marseillais par une brigade de police. Inquiété par la tournure que prenait l'arrestation, il a décidé avec un autre témoin de filmer la scène (ce qui est parfaitement légal), sans se cacher, afin de dissuader les policiers d'employer des méthodes d'arrestation illégales trop violentes. Un réflexe de solidarité cohérent avec son engagement dans le collectif non-violent des Désobéissants. Les policiers vexés se sont alors rués sur lui, l'ont plaqué au mur en le tirant par les cheveux, lui ont confisqué son appareil photo. Mais Michel n'avait rien fait d'illégal. Les policiers l'ont alors accusé d'avoir commis des violences volontaires à l'encontre de leur collègue policière, à laquelle ils ont suggéré de porter plainte, ce qu'elle a aussitôt accepté de faire... Mais ce n'est pas tout : la policière a ensuite demandé à son médecin une interruption de travail, ce qui aurait prouvé son statut de victime. Le médecin n'ayant évidemment pu constater aucune blessure, elle n'a obtenu qu'une seule journée d'ITT.

Après vingt heures de garde à vue, il a finalement été décidé que Michel serait jugé au Tribunal de Grande Instance de Marseille, pour « violences volontaires sur agent dépositaire de l'autorité publique ». Par chance, en retournant le lendemain sur les lieux de son arrestation, il a retrouvé plusieurs témoins (dix), qui affirment tous que Michel n'a pas été violent, et qu'à aucun moment ils n'ont vu la policière tomber.

« Si j'ai filmé cette scène, c'est que je sais à quel point certains policiers peuvent être violents. Mais je n'aurais pas imaginé qu'ils se permettraient, par colère, de faire une fausse déclaration contre moi. Tout dans cette accusation est grotesque : si vraiment j'avais été violent, pourquoi les policiers ne m'ont-ils pas menotté (ni même tenu) ? Et le policier témoin qui m'a déclaré tantôt que j'avais poussé sa collègue, tantôt qu'elle était tombée mais que moi je n'avais pas pu le voir étant plaqué contre le mur, tantôt enfin qu'elle avait trébuché. Et aussi les intimidations qu'ils ont tenté de me faire subir... Ma méfiance était donc justifiée. Tous ces abus me confortent dans l'idée qu'il faut se protéger les uns les autres des abus policiers. J'aurais d'ailleurs bien aimé que mon arrestation soit elle aussi filmée. » déplore Michel, qui espère maintenant pouvoir faire confiance en la justice pour qu'elle lui applique au moins le bénéfice du doute.

En Espagne, les Indignés « libèrent » des immeubles pour les familles à la rue

Bastamag le 3 janvier - Chaque jour, en Espagne, 300 familles sont expulsées de leur maison ou de leur appartement. Dans la lignée du mouvement des Indignés, des collectifs pour le droit au logement se multiplient. À Barcelone, des occupations d’immeubles vides viennent d’être reconnues « légitimes » par la justice. Le début d’un mouvement social massif face à la spéculation immobilière ?

Lire la suite

Grève de la faim de paysans expropriés contre l'aéroport de Notre-Dame des Landes

Bastamag le 12 avril

Aidez-nous à faire libérer les militants de la solidarité emprisonnés en Israël

Dans le cadre de la mission "bienvenue en Palestine", ce dimanche 15 avril, nous étions plus d'un millier d'Européens et de Canadiens à avoir pris notre billet d'avion pour nous rendre en Palestine, à Bethléem très exactement, afin d'y construire un groupe scolaire pour plusieurs centaines d'enfants. Pour accéder à la Cisjordanie, nous n'avions d'autre choix que de passer par le territoire israëlien, les aéroports palestiniens ayant été détruits par Israël. Les militants non violents que nous sommes avions convenu de ne rien cacher de nos intentions auprès d'Israël de faire ainsi un geste fort de solidarité envers le peuple palestinien et contre la situation coloniale subie par celui-ci.

Israël, qui a pourtant l'obligation au regard du droit international, de laisser le libre-accès à la Cisjordanie à des visiteurs pacifiques, en a décidé autrement : il a réussi par des moyens illégaux (y compris un vol d'ordinateur par des militaires israéliens !) à se procurer les noms du maximum de participants à cette mission, et les a fourni aux compagnies aériennes, exigeant de celles-ci qu'elles nous refoulent à l'embarquement. Au passage, quelques personnes qui se rendaient en Israël pour d'autres motifs et sans lien avec la mission ont également été débarquées !

Nous avons donc été très nombreux à nous retrouver victimes de cette discrimination, et seuls une trentaine d'entre nous ont réussi à embarquer. Cette trentaine d'hommes, de femmes et... d'enfants, tous Français, arrivés à l'aéroport de Tel Aviv (Israël), ont déclaré simplement aux centaines de policiers amassés devant eux : « Je me rends à Bethléem, en Palestine occupée »... avant d'être jetés en prison et parfois brutalisés. Ils ont immédiatement déclenché une grève de la faim. Nous sommes sans nouvelles de quelques-uns d'entre eux, au point que nous ne savons pas à 3 ou 4 personnes près le chiffre exact du nombre de personnes détenues sans motif en Israël.

Aidez-nous à les faire libérer ! interpellez les candidats à la présidence de la République, votre député, les journalistes de votre connaissance, et l'ambassade d'Israël, et soutenez-nous dans les aéroports, où nous essayons de repartir ou d'obtenir le remboursement de nos billets annulés... Merci !

15 avril 2012 - Plusieurs dizaines de Français participant à la mission BienvenuePalestine ont été arrêtés dès leur descente d’avion dimanche midi à Tel-Aviv. Nous avons reçu un SMS d’une participante, à bord de l’avion Easyjet en provenance de Genève, nous indiquant : «avons été arrêtés, sont en train de nous confisquer téléphones portables et appareils photos».

Mission BienvenuePalestine, France

Plus d'infos : des dizaines de passagers pro-palestiniens interdits d'embarquement

La police tente d'empêcher l'opération Dégage Sarkozy ce samedi 14 avril à Bayonne

Mais la foule rapidement rassemblée sur les lieux empêche l'arrestation des militants de Bizi et provoque le départ de la police

Ce samedi 14 avril à partir de 11H00, un décor géant réalisé par Bizi s'est déplacé à travers tout le centre ville de Bayonne, où affluaient des milliers de supporters à l'occasion du Derby Aviron Bayonnais / Biarritz Olympique. Il mettait en scène une personne éjectant le Président des riches et de « L'environnement ça commence à bien faire » des rues bayonnaises, le tout décoré du slogan «Dégage Sarkozy, milesker Baiona !».

Des centaines de supporters ont ainsi pu se faire prendre en photo en train de botter les fesses d'un Nicolas Sarkozy s'envolant dans les airs.

A midi et quart, quatre véhicules de police et près d'une vingtaine de policiers sont arrivés sur les lieux et ont commencé à tenter d'arrêter certains des militants de Bizi, et à en contrôler d'autres. La vingtaine de membres de Bizi présents ont refusé de démonter le panneau litigieux arguant de leur droit de mener campagne à l'occasion de cette présidentielle 2012, et ont refusé de présenter leurs papiers d'identité. Les officiers de police -dont plusieurs faisaient partie de l'escorte rapprochée de Nicolas Sarkozy lors de son désastreux voyage à Bayonne le 1er mars dernier- ont affirmé aux militants qu'ils tombaient sous le coup d'un délit d' «Offense au Chef de l'Etat», les menaçant de suites judiciaires.

Alors que la police avait enfermé un des militants arrêtés dans un des fourgons et s'apprêtait à l'embarquer au commissariat, une foule compacte a rapidement entouré les policiers et des gens se sont même interposés devant le fourgon en question, l'empêchant de démarrer.

Après de longs moments où la tension étaient de plus en plus palpable, et où la foule criait aux policiers « Liberté d'expression ! Démocratie ! » et « Libérez notre camarade ! », la police a libéré le militant arrêté et est repartie comme elle était venue, laissant le panneau en place et l'opération «Dégage Sarkozy» continuer à se dérouler jusqu'à 15H00 comme initialement prévu.

Un nouveau rendez-vous de la campagne « Dégage Sarkozy Milesker Baiona ! » est fixé au samedi 21 avril à 11H00 devant les Halles de Bayonne.

Une manifestation sur le même thème est également convoquée le mardi 1er mai à 11H00 à Bayonne et un grand pot de départ à Nicolas Sarkozy est annoncé le dimanche 6 mai dés 18H00 dans le Petit Bayonne (le village qui résiste encore et toujours à ceux qui traitent ses habitants de voyous et de terroristes...).

Plus d'infos


Des dizaines de passagers de la mission Palestine bloqués à Bruxelles "sur ordre d'Israël" !

Plusieurs dizaines de passagers ayant acheté un billet d'avion pour se rendre à Tel Aviv le dimanche 15 avril ont été avisés par la compagnie aérienne Lufthansa que leur réservation était annulée "sur ordre d'Israël".

Lire la suite

RDV dans le hall de départ à Zaventem dimanche 15 avril, à 7 h du matin.

La mission Bienvenue en Palestine : un pari déjà gagné !

11 avril 2012 - Plus de 1200 femmes, hommes et enfants ont acheté un billet d'avion pour se rendre à Bethléem ce week-end, afin de montrer leur solidarité au peuple palestinien que l'on essaie de rayer de la carte, avec la complicité de nos dirigeants.

Nous remercions ici toutes celles et tous ceux qui ont répondu à l'appel au secours lancé par quelque 25 associations de la société civile palestinienne dans le cadre de l'initiative « Bienvenue en Palestine », du 15 au 21 avril 2012. Merci d'avoir accepté de montrer au monde entier, et malgré toutes les formes d'intimidation, que la Palestine n'est pas un mot honteux, ni une destination interdite.

La Palestine, toute la Palestine est sous occupation. Tous les Palestiniens sont prisonniers, et en plus ils seraient privés du droit de visite ?
De quel droit ?

Un grand merci aux syndicats aériens (la CGT et Sud) qui ont envoyé des communiqués de soutien à Bienvenue en Palestine.
De même qu'au MRAP qui a voté, à l'occasion de son congrès national, une motion de soutien à cette initiative.
Merci aux nombreuses personnalités, candidats à la présidentielle, élus, qui nous ont également transmis leurs encouragements et félicitations.
Merci au maire de Bethléem pour sa lettre d'invitation nous disant tout le bonheur qu'il aura à nous accueillir.
Merci au Gouverneur de Bethléem pour son chaleureux soutien.
Et tous nos remerciements aux familles et associations palestiniennes qui préparent notre accueil dans les meilleures conditions.

(Vous trouverez toutes ces informations sur le site http://www.bienvenuepalestine.com, sa page officielle Facebook associée, ainsi que sur http://www.europalestine.com, ou encore avec le Twitter @touspalestine)

Le gouvernement israélien voudrait nous faire passer pour des terroristes, dont le seul objectif serait d'aller "créer des incidents" à l'aéroport de Tel Aviv, et il annonce qu'il bloquera tous les passagers qui "créeraient des troubles à l'ordre public".

En bonne logique, il ne devrait donc bloquer personne puisque notre but n'est pas de manifester à l'aéroport "Ben Gourion" mais de nous rendre en Cisjordanie, où nous sommes attendus pour le lancement de la construction d'une école internationale, d'un musée sur l'histoire des réfugiés palestiniens, la réparation de puits endommagés par les colons, et la plantation d'arbres fruitiers.

Si Israël n'avait pas détruit ou confisqué les aéroports nous permettant d'atterrir dans les territoires palestiniens nous aurions pu nous dispenser de transiter par Tel Aviv.
Mais il n'existe pas d'autre moyen de s'y rendre, et Israël refoule de manière quasiment systématique tous les voyageurs qui annoncent se rendre en Cisjordanie.
Tous ceux qui sont soupçonnés de sympathie pour les Palestiniens se voient même contraints de signer un engagement à ne pas se rendre en Cisjordanie "au risque de passer 2 ans de prison en Israël", en plus des interrogatoires et fouilles humiliantes et interminables.

Ceci est parfaitement intolérable. Nos gouvernants laissent faire. Pas nous. Et s'ils veulent une fois de plus se coucher devant les diktats du gouvernement d'extrême-droite israélien, ils montreront leur mépris du droit international et des droits de l'homme. Ils montreront qu'ils ont fait le choix de l'occupant. Ils montreront qu'il y a un blocus non seulement sur la bande de Gaza mais aussi sur le reste de la Palestine.

Qu'y a-t-il qu'on ne puisse aller voir en Cisjordanie ?

Les responsables du Quai d'Orsay ont été bien incapables de nous le dire. Reçus le 27 mars à la demande du ministère, les coordinateurs du groupe français pour la mission Bienvenue en Palestine se sont entendu dire que le gouvernement français n'envisageait aucune sanction contre Israël, y compris quand des diplomates français sont maltraités ou blessés en Palestine.

"Les sanctions ne sont pas efficaces. Nous venons d'ailleurs de recevoir des opposants syriens qui estiment que les sanctions contre la Syrie sont inutiles et qu'il faut une intervention militaire", nous a déclaré textuellement un haut-fonctionnaire du ministère, M. Alexis Le Cour Grandmaison. Ce à quoi nous avons répondu : "Nous ne sommes pas venus réclamer un bombardement sur Israël, même si son gouvernement n'est pas moins nocif que ceux des pays que vous vous permettez de bombarder".

En tout cas, les politiciens qui espéraient pouvoir mener leur campagne électorale en occultant l'occupation, la colonisation et la dépossession galopantes de la Palestine, en sont déjà pour leurs frais. Les femmes et les hommes de conscience, en s'engageant dans cette mission internationale de solidarité avec le peuple palestinien, les ont contraints à parler de la Palestine.
Merci à Nathalie Artaud. Merci à Eva Joly. Merci à... Jean-Pierre Elkabbach !

Nous vous appelons toutes et tous à soutenir les volontaires de la mission « Bienvenue en Palestine », notamment si un quelconque obstacle était opposé à leur départ, imminent maintenant, dans les aéroports français et européens, ou encore si le gouvernement israélien les empêchait de se rendre à Bethléem.

Amicalement,
La délégation française de « Bienvenue en Palestine » (contact@bienvenuepalestine.com)

Supprimons le fichage ADN

Hospitalisation sous contrainte d'un militant non violent

Lundi 26 mars 2012, un militant défenseur de l’environnement s’est rendu à la mairie de son village vers 18 h, ayant appris que le maire de la commune avait demandé le déclassement de l’unique zone terrestre Natura 2000 du village. Il a alors entamé une action non violente dans les locaux de l’hôtel de ville en s'enchaînant à un puits.

Elus, gendarmes et pompiers se rendent sur place et décident, bien que l'action se déroule dans le calme, de l'hospitalisation d'office du militant par arrêté municipal !

Lire la suite

Le militant a été interné pendant 10 jours : voir la video

Le nom du mort

Greek crisis le 5 avril


Évacuation express de sans-papiers retranchés au siège de l'UMP du Nord, hier à Lille

À la fenêtre du 2e étage, un jeune type goguenard déploie un drapeau de l'UMP. En bas, les militants de la cause des sans-papiers répliquent par des « Nous vaincrons la xénophobie de Sarkozy » redoublés. Il est 14 h 30, hier. Le siège de l'UMP du Nord, rue de Solferino, est occupé par une quarantaine de personnes. Après les locaux de la Direction départementale du travail et d'Emmaüs, le Comité des sans-papiers 59 (CSP 59) poursuit ses actions. ...

La Voix du nord le 31 mars

L’UMP et le FN saqués par l’agence de notation de Génération précaire

28 mars 2012 - Le FN a vu sa note dégradée. L’UMP s’est fait saquer. L’agence de notation « Young & poor », lancée par le collectif de défense des stagiaires Génération précaire, le 1er mars, a révélé ce matin sa seconde notation…et les partis candidats à l’élection présidentielle jouent les mauvais élèves ! MCE vous révèle leurs derniers bulletins de notes.
Lire la suite

Rétrospective : violences policières contre les indignés à la Défense

La video

Tours, mardi 20 mars : Procès de deux membres du collectif des Déboulonneurs de pub

Le collectif des Déboulonneurs était en procès à Tours, au tribunal de Police de Tours. Motif : "Dégradation du bien, en l’espèce des panneaux publicitaires, appartenant à JC Decaux, dont il n’est résulté qu’un dommage léger". Les militants avaient simplement écrit à la peinture « Trop de pub » sur un panneau publicitaire situé sur la place Jean Jaurès. Cette place compte pas moins de 25 surfaces publicitaires JC Decaux, et est située en face d’un monument historique : l’Hôtel de ville.

Les militants ont expliqué que l’enceinte judiciaire est un des rares endroits où la pub n’est pas encore présente dans l’espace public. Ils comptaient donc faire valoir l’indépendance de la Justice, pour faire valoir le droit à la Liberté d’expression dans une ville où l’affichage libre est quasi-interdit. Le président du tribunal de police de Tours n'a visiblement pas apprécié que les deux militants se servent de l'enceinte judiciaire comme tribune pour faire valoir leurs convictions. « J'ai vingt-cinq dossiers à juger cet après-midi, expliquait le juge Marchaud. Il n'y a pas de raison que vous ayez plus de temps que les autres prévenus pour vous exprimer. » Il continua : « La Justice est financée par les impôts, les impôts proviennent en partie des industriels. Je ne suis pas sûr que cet endroit soit le meilleur pour lancer un débat sur la place de la publicité ! Qu’attendez-vous de moi ?».  Tout était dit… Malgré cette collusion à peine voilée entre institution judiciaire et lobby publicitaire, un courageux juge parisien a décidé en 2010 de relaxer plusieurs militants des Déboulonneurs en prônant la Liberté d’expression et le droit de réponse à la pub.

Dans ses réquisitions, le procureur de la République, Joël Patard, s'est montré plutôt clément envers les motivations des deux militants. « Votre sentiment d'indignation est peut-être honorable, expliquait-il. Mais encore faut-il user des bons leviers. Le rôle de lobby ne se joue pas devant l'institution judiciaire ; vous feriez mieux de vous adresser aux candidats à l'élection présidentielle ». Me Devillers, l'avocat des deux hommes, pointait du doigt dans sa plaidoirie « cette publicité envahissante qui dégrade l'environnement ». « Mes clients, précisait-il, se sont déjà adressés à la classe politique. Mais l'Assemblée nationale s'est inclinée devant les publicitaires qui viennent d'obtenir une réglementation encore plus favorable. »

Le tribunal a néanmoins condamné Rémi Filliau et Guillaume Brière à une peine de 150 € d'amende chacun, soit 300€ en tout.

Il est toujours possible de faire un don pour aider les militants à payer leur amende, à l’ordre de « Trop c’est trop » : Trop c’est trop – 22 rue Emile Zola – 37000 Tours.

Où en ligne : http://rap.aiderenligne.fr/soutien-aux-deboulonneurs-.html

Procès de Xavier Renou contre le fichage ADN : soutien militant

Prélèvements d’ADN pour les criminels, pas pour les délits d’opinion !

Procès BDS à Bobigny : le procureur requiert de la prison pour l'exemple !

17 mars 2012 - Les nombreux militants (environ 200 entre ceux qui étaient à l'intérieur du tribunal et ceux qui étaient devant - voir la vidéo ) qui avaient pris une journée de congé pour venir soutenir les 4 militants BDS Maha, Olivia, Mohamed et Ulrich, au tribunal de Bobigny le 15 mars 2012, accusés de discrimination raciste, d'incitation à la haine et à la violence pour avoir participé ou mis en ligne des actions de boycott contre l'occupant israélien, n'ont pas été déçus !

Durant ce procès fleuve qui a duré de 10 h du matin à minuit, soit 14 h, à la requête du gouvernement et sur commande du lobby israélien, on a assisté à des heures et des heures de mensonges débités par les 5 avocats de la partie civile, se considérant en terrain conquis.

Incapables de produire les documents censés confirmer leurs assertions, déformant aussi bien les dires que les textes, inventant des articles de journaux qui n'ont jamais existé : un vrai festival ! Et toujours pas d'arguments pour démontrer que la loi française interdit le boycott citoyen d'un Etat, comme l'ont fait valoir nos avocats, Me Dominique COCHAIN, Me Antoine COMTE et Me Gilles DEVERS.

Qu'à cela ne tienne ! Le procureur qui nous a expliqué que Mme Alliot Marie avait pondu sa circulaire lui demandant de nous condamner de manière "sereine et indépendante", omettant juste de dire qu'elle l'a annoncé lors d'un dîner du CRIF (après avoir estimé au Parlement que nos actions de boycott dans les supermarchés ne constituaient pas des infractions)

Et après nous avoir dit combien il respectait notre cause, notre liberté de conscience et nos idées, il a requis des condamnations "exemplaires" pour nous empêcher de continuer à défendre celles-ci : entre 1000 et 2000 euros d'amende pour Mohamed, Maha et Ulrich... et de 3 à 4 mois de prison avec sursis contre Olivia Zémor, en expliquant qu'en se débarrassant de cette meneuse, on aurait enfin la paix.

Le gouvernement français, le seul au monde à exiger la condamnation des personnes qui mènent des actions non-violentes pour faire cesser la politique criminelle d'Israël, croit-il vraiment que la campagne internationale de boycott de l'Etat d'Israël va s'arrêter grâce à ces méthodes dictatoriales, alors que l'occupant israélien poursuit la colonisation et son cortège d'atrocités ?

Alors que les bombardements sur Gaza se poursuivent et que Hana Shalabi en est à son 27ème jour de grève de la faim pour protester contre les emprisonnements arbitraires, la torture et les humiliations infligés aux Palestiniens qui résistent à l'occupation ?

A notre humble avis, il se trompe !

CAPJPO-EuroPalestine

Lire aussi : Bordeaux : Action de solidarité avec les mis en examen du BDS, 14 mars


Manifestation des indigné-e-s contre le Forum Mondiale de l'Eau à Marseille le 12 Mars

Voir la video - 12 mars 2012, Marseille. Une Trentaine d'activistes et d'indignés se sont laisser "mourir" ce lundi matin à l'ouverture du Forum mondial de l'eau à Marseille rappelant que depuis son existence (1997) le Forum Mondial de l'Eau n'a pas trouvé de solutions pour le milliard de
personnes qui n'a pas accès à l'eau potable et qui meurent par milliers chaque jour. 5 personnes ont été arrêtées et une vingtaine ont été bloquées et pour certaines, empêchées de jouer de la musique, pendant 2 heures par un dispositif policier énorme. Elles ont toutes été relâchées vers 13h. Le collectif "l'eau n'est pas est une marchandise" et les indignés se sont invités dans ce Forum qu'ils jugent illégitime et inutile. "Malgré toutes les promesses, la privatisation de l'eau dans le monde est un échec depuis 30 ans : hausse du prix de l'eau pour les populations, gaspillage de la ressource, atteintes majeures à l'environnement (station d'épuration de Veolia à Bruxelles en 2010), financement occulte des partis politiques...", déclare Stefania, militante pour l'eau publique et participante au "die-in".

En 2010, l'accès à l'eau et l'assainissement ont été reconnus par l'ONU comme des droits humains fondamentaux mais ces droits sont mis à mal par la course aux profits des multinationales de l'eau qui financent le FME. Des alternatives à la marchandisation de l'eau existent : partenariats publics-publics pour fournir ou améliorer les services d'eau, gestion communautaire à petite échelle, solutions écologiques (toilettes sèches, phytoépuration...)... Elles sont présentées au Forum alternatif qui démarre ce mercredi 14 mars aux docks du Sud de Marseille.

Chaîne humaine : une mobilisation historique pour la sortie du nucléaire!

Réseau "Sortir du nucléaire" - 11 mars 2012
La catastrophe de Fukushima entre dans sa deuxième année, et le peuple japonais continue de souffrir dans sa chair de la contamination radioactive. Partout dans le monde, ce cataclysme a été un électrochoc, mais la classe politique française est jusqu’ici restée sourde à la nécessité de sortir du nucléaire en France. À quelques semaines des élections présidentielles, c’est un signal d’une puissance exceptionnelle qui vient de lui être envoyé.

Ce dimanche 11 mars 2012, un an jour pour jour après le début de la catastrophe de Fukushima, plus de 60 000 personnes ont déferlé dans la vallée du Rhône, de Lyon à Avignon, en formant une gigantesque chaîne humaine.

Simples citoyens et militants de longue date venus de toute la France, riverains des centrales et habitants des régions voisines, se sont ainsi donné la main sur 230 km, au cœur de la zone la plus nucléarisée d’Europe, soit la distance séparant Fukushima de Tokyo. Unis, ils se sont retrouvés pour témoigner leur solidarité avec le peuple japonais et exprimer leur volonté de reprendre en main la politique énergétique française, pour sortir enfin du nucléaire.

En participant à cette chaîne humaine, co-organisée par le Réseau "Sortir du nucléaire" et le collectif "Réaction en Chaîne Humaine", ces dizaines de milliers de personnes ont démontré que la sortie du nucléaire est une aspiration forte partagée par la majorité des citoyens français.

En même temps que cette chaîne humaine, d’autres chaînes ont eu lieu dans d’autres régions de France (dont une à Bayonne, une à Bordeaux, une dans le Finistère....), pour la sortie du nucléaire et en solidarité avec le Japon durablement meurtri. Dans le monde entier, de l’Allemagne au Brésil en passant par la Mongolie, de nombreuses actions ont prouvés la volonté des peuples de protéger leurs enfants et les générations futures en bannissant le nucléaire de notre avenir commun.

Traquer les gaspillages énergétiques, isoler les bâtiments, améliorer l’efficacité énergétique, développer des énergies alternatives propres, sûres, créatrices d’emploi : les solutions techniques pour mettre fin à l’atome sont à notre portée ! Il ne manque plus qu’une décision politique, que plusieurs de nos voisins européens ont d’ores et déjà adoptée. Seul le gouvernement français, sous l’emprise du lobby nucléaire, persiste dans le déni et la fuite en avant.

La participation massive à cette chaîne humaine le confirme : face à la surdité des politiques, les Français sont prêts à se mobiliser par dizaines de milliers pour sortir de cette énergie du siècle dernier. À quelques semaines de l'élection présidentielle, les futurs candidats n'ont plus le droit d’ignorer les demandes des citoyens : mettre au point un calendrier de sortie du nucléaire civil et militaire, fermer dès maintenant l’ensemble des réacteurs vieillissants, mettre fin au programme EPR, et s’engager résolument dans la transition énergétique. Il est temps pour eux de le comprendre et d'en tirer les leçons qui s'imposent !

Il refuse de couper l'électricité aux pauvres et risque le licenciement

Un militant breton interpellé à Guingamp

9 mars 2012 - ouest France - Le professeur de breton interpellé lors d’une action du collectif Aï’ta («Allez» en breton) Trégor, à Guingamp, est sorti de la gendarmerie après une petite heure en garde à vue. C’est vers 11 h 10 qu’une dizaine de militants du mouvement bretonnant Ai’ta habitué des actions non-violentes de désobéissance civile ont investi la Poste, dans le centre de Guingamp, pour y coller des autocollants réclamant le bilinguisme dans cette administration publique. Malgré une mise en garde des gendarmes, ce militant avait continué a apposé des autocollants. Il a donc été interpellé et menotté.

La Poste a déposé plainte

La Poste a déposé plainte cet après-midi pour dégradations. Les dégâts devraient être évalués dans les prochains jours. Les autres membres du collectif, solidaires de leur collègue, ont demandé que la plainte vise Aï’ta Trégor et non un individu. Saisi, le procureur de la République de Saint-Brieuc a décidé de donner suite à cette affaire.

Génération Précaire occupe le Fouquet's avec les chômeurs et les précaires !

Pour rappeler que la première préoccupation des Français, c'est le chômage et non le halal...


Occupation du Fouquet's par les Chômeurs et les... par Actuchomage

Dispense de peine à Paris pour sept Déboulonneurs de pub

3 mars 2012 - En attendant le procès de Tours du 20 mars à 14h d'autres déboulonneurs, 7 membres du collectif antipublicité des Déboulonneurs, reconnus coupables en septembre d'avoir barbouillé un panneau publicitaire le 28 novembre 2009 sur les Champs-Elysées, ont été dispensés de peine mercredi. A l'issue de l'audience du 7 septembre, la 16e chambre correctionnelle avait relaxé l'un des neuf prévenus, mais avait condamné les huit autres pour avoir tracé des inscriptions, signes ou dessins, sans autorisation préalable, sur le mobilier urbain. Le seul prévenu qui était absent à l'audience avait été condamné à une amende de 100 euros.
Pour les sept autres, le tribunal avait renvoyé sa décision. Il souhaitait en effet attendre quelques mois, afin de vérifier qu'ils ne récidivent pas et que, durant cette période, ils aient bien remboursé les 800 euros de dommages et intérêts réclamés par la société Avenir, propriétaire du panneau dégradé.

Désobéissance civile et fichage génétique des populations : une première victoire vers l'abrogation du Fichier ADN !!!

21 mars 2012 - La troisième audience du procès de Xavier Renou pour refus de prélèvement ADN fut la plus courte de toutes. La juge Andreau, présidente du Tribunal correctionnel de Senlis (60) a rendu son jugement : rejetant les recommandations maladroites du Procureur, elle a reconnu le caractère sérieux et pertinent des 4 Questions Prioritaires de Constitutionnalité déposées par le porte-parole du collectif des Désobéissants. Elles seront donc toutes transmises à la Cour de Cassation, afin que celle-ci les transmette à son tour au Conseil Constitutionnel. Là, une audience publique et contradictoire devra être organisée, et il sera donc possible d'avoir sur le fichage génétique des militants, et, au-delà, de l'ensemble de la population, le débat dont nous avons été privés jusqu'ici. On verra alors si le CC aura le même courage que la juge de Senlis et abrogera enfin le fichier liberticide, qui permet désormais de déterminer la couleur de peau et les pathologies des quelque 2 millions de Français qui y figurent...

Résumé des épisodes précédents :
Aux précédences audiences du procès de la désobéissance civile contre les prélèvements d'ADN, à Senlis, près de Paris, la généticienne Catherine Bourgain (INSERM) avait apporté la preuve du caractère « codant » des segments d'ADN prélevés par la police. Des travaux de recherche récents montrent en effet que le Fichier des Empreintes Génétiques (FNAEG) permet ainsi de connaître les origines géographiques (donc avec une forte probabilité la couleur de peau) et diverses caractéristiques intimes (comme les prédispositions à certaines maladies) de 30 000 nouveaux Français par mois. Le gouvernement avait pourtant prétendu le contraire, pour rendre plus acceptable la mise en place du fichage biologique de la population : Christian Estrosi, rapporteur de la loi de Sécurité intérieure de mars 2003, affirmait par exemple le 16 janvier 2003 aux députés réunis pour voter cette loi : « Si à partir d’une empreinte génétique inscrite dans le Fnaeg, vous essayez d’obtenir la moindre information sur la personne – état de santé, métabolisme, couleur des cheveux, des yeux, de la peau, etc. – vous ne le pourrez pas, parce que ces empreintes sont non codantes. C’est totalement impossible. » (Cf. Le Monde 16/17.01.2007)

Cette remise en cause fondamentale du FNAEG constitue le cœur de la première des 4 QPC déposées par Xavier Renou.

La deuxième QPC porte sur le caractère automatique des suppressions de réductions de peines pour les personnes condamnées qui refusent de donner leur ADN. En droit Français, un juge doit pouvoir apprécier au cas par cas la nécessité d'appliquer telle ou telle peine, sans automatisme (principe de l'individualisation des peines). Les troisièmes et quatrièmes QPC portent sur le respect de la vie privée et la sauvegarde de la dignité humaine, en regard de l'élargissement considérable et régulier du FNAEG.

Au départ : une action non violente contre un complice de génocide... jamais fiché ADN
En novembre 2007, Xavier Renou mène une action spectaculaire et non violente contre Hubert Védrine, accusé par le Rwanda et de nombreux chercheurs de complicité dans le génocide des Tutsi du Rwanda de 1994, et qui poursuit pourtant sa carrière en toute impunité et sans que quiconque ne lui demande son ADN...

Voir la vidéo

Hubert Védrine retire sa plainte en diffamation (Xavier Renou l'accusait publiquement de complicité de génocide), pour éviter une confrontation embarrassante, mais poursuit Xavier Renou pour agression. Le fondateur des désobéissants est condamné en juin 2010 à 3 mois de prison avec sursis et une lourde amende destinée à rembourser le manteau de cachemire de l'ancien Secrétaire Général de l'Élysée. Les gendarmes convoquent ensuite le militant pour un prélèvement ADN. Il refuse. Il est convoqué devant le Tribunal correctionnel de Senlis. Il risque une peine de prison et une lourde amende.

Un fichage qui s'élargit d'année en année, pour quelles fins ?
Depuis 2003, plus de 2 millions de Français ont fait l'objet d'un prélèvement ADN, en garde-à-vue (donc alors qu'elles étaient encore présumées innocentes) ou après une condamnation, même bénigne ou strictement politique (de désobéissance civile). Le Ministère de l'Intérieur impose des objectifs chiffrés aux forces de l'ordre. Le gouvernement a-t-il en outre des arrière-pensées discriminatoires ? Sans doute, puisqu'il développe par ailleurs le fichage systématique des élèves, avec Base-élèves, et souhaitait y inclure, au milieu de considérations scolaires, le lieu de naissance et la langue parlée à la maison. Fichier appelé à suivre les individus pendant toute leur vie active, en s'intégrant au Livret National des Compétences.

Après François Vaillant, déboulonneur de publicité, Xavier Mathieu, syndicaliste des ouvriers de Continental, des Faucheurs Volontaires d'OGM et bien d'autres, Xavier Renou a refusé de donner son ADN aux gendarmes qui le lui demandaient. D'accord avec le philosophe Giorgio Agamben, qui parle d'une politique qui revient à ''pré-mâcher le travail d'une dictature'', X. Renou explique : « Je considère que le fichage biologique est beaucoup trop dangereux pour être ainsi banalisé. Je n'oublie pas que c'est la République qui a commencé, dans les années Trente, à ficher ses étrangers et ses opposants, et que lorsque Pétain est arrivé au pouvoir, tout était prêt pour la machine totalitaire. Parce que l'on n'est jamais sûr de l'avenir, et que je suis inquiet de l'évolution actuelle de notre société, je refuse de donner mon ADN et encourage tous les militants de la liberté à faire de même, afin de rendre inapplicable cette loi scélérate. »

Pourquoi le désobéissant refuse de donner son ADN

Le Parisien du 23 février 2012 - Rouge comme la couleur du sang, la lotion jetée en novembre 2007 au visage d’Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères, est à l’origine d’un nouveau combat judiciaire de Xavier Renou. Cette fois, contre le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg). Le leader des Désobéissants, domicilié dans le sud de l’Oise, avait à l’époque voulu attirer l’attention de l’opinion publique sur l’homme politique, dans le cadre du génocide rwandais commis en 1994.

Condamné pour son geste, Xavier Renou a reçu une convocation envoyée chez lui en mars 2011 afin qu’il se soumette à un prélèvement ADN. Son refus l’a conduit hier devant le tribunal correctionnel de Senlis.

Deux millions de personnes recensées dans le Fnaeg

Son avocat, Me Ambroselli, a expliqué la position de son client, en plaidant l’aspect discriminatoire du Fnaeg. Selon la défense, quatre études scientifiques, dont trois publiées en 2011, ont montré que certains des seize segments d’ADN, choisis pour identifier une personne uniquement, contiennent en fait des informations beaucoup plus larges sur son origine géographique et ses pathologies, par exemple. « Le fichier parle de l’individu et de ses caractéristiques et ne se contente pas de l’identifier, ce qui porte une atteinte directe et grave aux droits et libertés protégés par la Constitution », s’alarme Me Ambroselli. « C’est un danger direct, très clair, a-t-il indiqué. Ce stockage de données rend possible une recherche discriminatoire et pourrait être relié à l’identification de minorités ethniques. »
Le Fnaeg recense aujourd’hui environ deux millions de personnes : les empreintes des condamnés sont conservées quarante ans, celles des suspects vingt-cinq ans. A ces données s’ajoutent les traces ADN non identifiées (104 000 en juillet 2011) liées à des affaires judiciaires en cours.
Hier, l’avocat de Xavier Renou a posé quatre questions prioritaires de constitutionnalité et demandé au tribunal qu’il les transmette à la chambre criminelle. Selon Me Ambroselli, l’arrêté d’octobre 2006 qui détermine les seize segments d’ADN du fichier « doit être considéré comme inconstitutionnel et illégal ». Le parquet a de son côté estimé que le Conseil constitutionnel avait déjà tranché sur les questions en septembre 2010. Hervé Tétier, le vice-procureur, a également rappelé que le fichier avait permis d’élucider de nombreux dossiers parfois très anciens. Il a cité l’affaire examinée il y a deux semaines aux assises de l’Oise, concernant la mort en 1997 du père Guéguen.
Les magistrats de Senlis rendront leur décision le 21 mars. S’ils ne donnent pas suite à la requête de Xavier Renou, ils le jugeront alors pour avoir refusé de se soumettre au prélèvement ADN.

USA: un juge tranche en faveur des défenseurs de baleines, contre le Japon

3 mars : voir l'article

A poil les producteurs de lait

Au salon de l'agriculture des producteurs de lait ce mettent a poil devant le stand du ministère de l'agriculture

La video

Un film sur deux belles actions des Faucheurs Volontaires !

Joli monde! La lutte non violente des faucheurs volontaires Film réalisé par Hervé de Williencourt

Visible ici

Procès à Privas : Victoire, les militants de Greenpeace relaxés !

Ce 28 février 2012, à 14 heures, les deux militants qui s'étaient introduits à l'intérieur de la centrale nucléaire de Cruas viennent d'être relaxés par le Tribunal de Privas, et EDF déboutée de sa plainte contre eux. Ils étaient restés... 14 heures avant de se faire attraper, révélant ainsi l'incapacité structurelle de l'exploitant à sécuriser ces centrales...
Sortons du nucléaire !

Si vous aussi la politique de N. Sarkozy vous fait vomir...

23 février 2012, meeting de Nicolas Sarkozy à Lille... et soudain... voir la video

A l'attention de l'actuelle majorité politique, et de tous les porteurs d'idées nauséabondes :

Parce que la création d'un Ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale est une honte,
Parce que c'est pour vous le bon sens d'affirmer que « toutes les civilisations ne se valent pas »,
Parce que vous accueillez des dictateurs et désignez des ministres loin d'être «irréprochables»,
Parce que selon vous, «si le prix à payer pour éviter qu'un pays ne verse dans le terrorisme, il faut serrer la main d'un chef d'Etat peu convenable, il est du devoir des Etats de le faire»,

Parce que selon vous, « la France n'a pas besoin économiquement de l'Afrique », tout en déclarant que « le nucléaire assure l'indépendance énergétique de la France », alors que le Niger assure notre fourniture en uranium,
Parce que selon vous, « l'environnement, cela commence à bien faire »,
Parce que selon vous, « la journée de la femme c'est sympathique, mais parfois il faudrait qu'on se concentre sur l'essentiel »,

Parce que vous décimez l'Education nationale, la Santé, le Social et détruisez les services publics,
Parce que vous voulez « liquider l'héritage de mai 68 » et « défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance »,
Parce que la réforme des retraites est un scandale,
Parce que nous savons à qui a profité le bouclier fiscal,

Parce que vous osez demander aux Français de « travailler plus » pour que vos amis du CAC 40 « gagnent plus »,
Parce que vous fustigez les plus faibles pour mieux cacher la responsabilité des plus riches,
Parce que vous vous dites l'ami du peuple, des ouvriers comme des classes moyennes, pour mieux le trahir en servant les intérêts de vos amis les nantis,

Parce que vous semez la confusion sémantique et videz les mots de leur sens,
Parce que vous créez et entretenez la haine, la division, le racisme, la compétition, la peur,

Pour vos dépenses indécentes,
Pour votre ingérence dans le monde des médias indigne d'une démocratie,

Pour tous vos mensonges, vos vaines promesses, votre cynisme, votre arrogance, votre mépris,

Pour toutes ces raisons, et bien plus encore, VOUS NOUS FAITES VOMIR !!!

Contact : vomeeting@yahoo.fr

La revanche de la France d'en bas

Lyon, le 25 février. Les entarteurs d'Al-Quïtarte ont encore frappé !
Trois d'entre eux, avec un caméraman, ont entarté à la crème chantilly l'ancien Premier Ministre de la France d'en haut, Jean-Pierre Rafarin, place Bellecour à Lyon. L'ancien premier sinistre venait en effet dédicacer son dernier livre (enfin, on espère) dans une librairie à proximité de là. Petit blocage de la circulation, assiette en carton, un coup de chantilly bien grasse, et hop, dans la figure, aux cris de « DADA VAINCRA ». Un bel hommage à Tristan Tzara, au mouvement Dada du début du XXème Siècle, ainsi qu'à Pierre Pinoncelli et au leader de l'international pâtissière, notre ami Noël Godin. Juste revanche aussi de la France d'en bas, non ?

Bon, les copains avaient prévu de se carapater discrètement dans les traboules de la ville, mais l'un d'eux fut intercepté par la maréchaussée. Entre deux rires de policiers pas mécontents de voir l'un des responsables du désastre social et environnemental actuel rattrapé par ses victimes, il fut emmené au commissariat, pour une courte garde-à-vue.

Dans leur communiqué plein de fougue, le groupe précise : "L’Al-Qaïtarte engage une insurrection contre l’UMP-FN sur Lyon. Car en réalité ces deux partis n'en font qu’un et tentent de se piquer des voix l’un à l’autre. Cinq ans de malheurs sont assez suffisants. Qu’attendons-nous ?
Ces pantins qui se prennent pour des rois, qui construisent des centres de rétention et qui ne considèrent plus l’humain à sa juste valeur ; qui recherchent la croissance au détriment de l’humanité... « Amis » du MEDEF, « amis » du FN, « amis » de l’UMP, ne venez plus sur Lyon, on ne veut plus de vous, on veut plus de vos gueules. Cassez-vous avec votre politique politichienne. Vive la démocratie directe. Vive les assemblées révolutionnaires. La positive attitude qui fout des milliers de personnes à la rue pour des délocalisations qui donnent du pognon aux investisseurs du CAC40 et à l’oligarchie politico-économique qui dirige nos vies. Aujourd’hui on fout les valeurs sociales à la porte pour enrichir les actionnaires et les patrons à la con.
Entarter Raffarin c’est approcher l’UMP, c’est entarter Chirac, c’est entarter Villepin, c’est entarter Sarkozy (...). Vive l’insurrection pâtissière ! Vive la révolution ! Vive l’internationale pâtissière !

Les premiers a relayer l'info
Des liens interessants : lien 1 - lien 2 - lien 3

Notre blog => http://art-qui-tarte.over-blog.fr

Les habitants du quartier St-Germain contre les antennes relais

20 février 2012 - Les riverains de la rue Lobineau à Saint-Germain des Prés sont très remontés : une antenne-relais de l'opérateur de téléphonie mobile Bouygues Télécom devait êre posée ce matin. Il estiment que l'environnement n'est pas adapté en raison de la présence d'enfants et ont empêché l'installation.

Inspection désobéissante et citoyenne de la base secrète de l'OTAN en Belgique, le SHAPE.

Ce mardi 7 février 2012, 9 activistes d’Action pour la Paix (A.P.L.P.) sont allés chercher eux-mêmes au S.H.A.P.E. (Mons) les réponses que l’O.T.A.N. refuse de donner à leurs légitimes interrogations de citoyens concernant les éventuelles pertes civiles provoquées par la mission des F-16 belges en Afghanistan et en Libye.

Rejoignez les pacifistes belges pour fermer l'OTAN le 1er avril prochain (et c'est pas un poisson d'avril !) Inscriptions et informations là : http://www.vredesactie.be
Covoiturage sur le forum du site des désobéissants.

Des chantiers de la ligne THT Cotentin-Maine bloqués dans la Manche

SAINT-LO - Entre 30 et 40 militants ont bloqué jeudi dans la Manche des chantiers de la ligne à très haute tension (THT) Cotentin-Maine, qui doit acheminer l'électricité du futur réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche), selon RTE en charge du chantier et un militant.


Manche : le chantier de la THT bloqué une journée

La suite
et aussi cet article

Des câlins de chômeurs pour les agents de Pôle Emploi... pour résister ensemble à Police Emploi !

14 février 2012. Dans le cadre du mouvement national d'occupation des agences Pôle Emploi, nous avons cette fois décidé d'aller prodiguer des câlins aux agents Pôle Emploi et aux chômeurs présents dans une agence importante de la capitale, rue de Malte : il s'agissait pour nous de montrer que nous refusions les divisions alimentées par Nicolas Sarkozy et son odieuse proposition de référendum... Le néolibéralisme a besoin d'un fort taux de chômage pour faire pression à la baisse sur les salaires et permettre de la sorte des profits substantiels en bourse...

Le néolibéralisme a besoin de chômeurs soumis, résignés, isolés, et susceptibles d'accepter n'importe quel travail à n'importe quel revenu. Pas question de laisser faire cela, et de laisse le service public de l'emploi devenir une Police (de l')Emploi !

Les photos de l'action - La video

Les policiers grecs désobéissent et menacent les représentants des maîtres du monde !

ATHENES, 10 février (dépêche) - Le principal syndicat de policiers en Grèce menace de réclamer des mandats d'arrêt contre les émissaires de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) imposant la mise en oeuvre de mesures d'austérité fortement impopulaires.

Dans une lettre dont Reuters a eu connaissance vendredi, la Fédération de la police grecque accuse ces représentants des bailleurs de fonds internationaux de la Grèce de "chantage, tentatives de subrepticement abolir ou ronger la démocratie et la souveraineté nationale".

Cette lettre précise que l'une des personnalités visées est Poul Thomsen, le principal représentant du FMI en Grèce. La missive a aussi été adressée à Klaus Masuch, chef de la délégation de la Banque centrale européenne (BCE), et à Servaas Deroos, ancien inspecteur en chef de la Commission européenne en Grèce.

Cette menace est essentiellement symbolique puisque, soulignent des experts des questions juridiques, un mandat d'arrêt doit d'abord être émis par un juge. Cette initiative illustre cependant l'ampleur de la colère de la population grecque face aux baisses de salaires et aux coupes claires dans les budgets de l'Etat exigées par les créanciers internationaux de la Grèce.

"Comme vous poursuivez cette politique destructrice, nous vous prévenons que vous ne pouvez nous contraindre à nous battre contre nos frères. Nous refusons de nous élever face à nos parents, nos frères, nos enfants ou tout citoyen manifestant ou exigeant un changement de politique", souligne le syndicat, qui représente plus de deux tiers des effectifs policiers de la Grèce.

"Nous vous prévenons que, en tant que représentants légaux des policiers grecs, nous allons émettre des mandats d'arrêts pour une série d'infractions légales (...) telles que chantage, tentatives de subrepticement abolir ou ronger la démocratie et la souveraineté nationale."

Un responsable syndical a cependant souligné que cette lettre constituait une manifestation symbolique de solidarité avec la population et que les policiers continueraient de lutter contre les débordements lors des manifestations.

Les policiers sont directement confrontés à la colère populaire qui se manifeste régulièrement à l'occasion de rassemblements devant le parlement à Athènes. Le slogan "Policiers, porcs, assassins" est régulièrement scandé ou inscrit sauvagement sur les murs.

Plusieurs milliers de personnes se sont à nouveau rassemblées vendredi à Athènes pour manifester contre de nouvelles mesures d'austérité entérinées par le gouvernement sous la pression des créanciers internationaux. (Lila Chotzoglou, Bertrand Boucey pour le service français)

La Brigade Activiste des Clowns tombe sur Vichy Pirate

Une mission de promotion de l'armée tourne au rapport de farce

Le vendredi 3 février en début de soirée, la Brigade Activiste des Clowns avait reçu pour mission de renforcer les troupes postées en gare de Lyon dans le cadre du plan vigipirate. C’est armées de leurs uniformes fluos, leurs plumeaux, bidules et nez rouges que les patrouilles de clowns invitèrent chacun « à signaler tout bagage ou colis suspect » et à se suspecter les uns les autres …

Il s’agissait de maintenir un niveau de peur suffisant pour garantir sécurité et obéissance à l’injuste ordre établi. La mission se déroulait sereinement quand les agents assermentés de la SNCF et un bataillon de la police nationale se décidèrent à rejoindre le dispositif pour mieux ficher les bons et les mauvais français.

Pendant que le corps des Narines et les policiers paradaient fièrement, il est à regretter que des affiches où l’on pouvait lire : « Nous n’avons que 2 ennemis : ceux qui dirigent les armées contre les peuples et l’obéissance » aient été disposées dans la gare.

Quelques caméramans et photographes amateurs osèrent couvrir l’évènement et furent bien vite maitrisés. Un gradé déclarait même : « Alors que les Services Publics sont réorientés pour soutenir l’effort de guerre – suppression de postes dans l’Éducation Nationale contre recrutement dans l’Armée – une atteinte à la dignité des forces d’occupation ne devrait pas rester impunie. »

C’est alors qu’ils accomplissaient un travail de terrain impeccable que les membres de la Brigade Activiste des Clowns, injustement jalousée par leurs collègues, furent conduits manu-militari au commissariat pour une inspection surprise. Ils reçurent 945€ d’amendes pour « trouble à la tranquillité des voyageurs » sans doute causé par un gilet mal enfilé ou un insigne légèrement de biais.

Déçus par ce manque de reconnaissance, alors qu’ils ont soigneusement relayé le message des autorités, ils vont contester l’amende. Les clowns affirment haut et fort leur intention de continuer à défendre les excès du plan vigipirate, mettant en avant son coût exorbitant, sa réduction des libertés individuelles, le fichage généralisé, alors qu’il s’agit de la sécurité de tous les citoyens !

Ils invitent « tout ceux qui veulent rire de la folie du monde à les rejoindre » et « à souscrire à la mutuelle des clowns pour participer au frais de justice ».

http://brigadeclowns.wordpress.com

Mais il est où, mais il est ooooùùù, le triple A lalalala, lalalala...

COMPTE RENDU DE L'ACTION CLOWNESQUE DU 16/01/2012. Lieu : Amboise.
Protagonistes : brigade de 5 clowns. Evénement : récupération morturaire de M.Debré par N.Sarkozy Arrivés sur les lieux par le train de la première heure, nous nous lançons à la recherche du gymnase où va se tenir le discours de notre roi Nico. Nous sommes séparés en petits groupes pour ne pas nous faire remarquer. Un des groupes subit un contrôle d'identité dès le départ et nous repartons donc tous ensemnle! Grâce au plan d'Amboise, notre ferveur UMPiste matinale et une volonté de fer, nous échappons à plusieurs barrages de gendarmerie en coupant à travers champ! Nous finissons par nous transformés en clowns derrière un bosquet (mais devant un car de police découvert plus tard ...) et en avant guinguamp! Nous entrons en scène à l'intersection où les gendarmes contrôlent l'accès au marking de la visite présidentielle. "Mais il est oùùù? Mais il est oùù? Mais il est où le triple Aaaa lalala lala la lalalala lalaaa!" Et oui, nous sommes à la recherche du troisième A, perdu par notre cher président! Chaque clown a son A un peu "bling bling" autour du cou. Un gendarme nous informe qu'il va appeler ses collègues et qu'on va devoir quitter les lieux. On reste! Nous brigadons le long des voitures d'amboisiens mêlées aux privilégiés conviés au gymnase!
Certains sourient, d'autres nous ignorent et quelques uns semblent avoir peur que nous soyons d'abominables terroristes! "Les histoires d'A, les histoires d'A, les histoires d'Aaaa finissent mal, en généraaaal!!!" Nous nous installons à 5 comme dans une voiture et nous insérons dans la file d'attente, ils nous refusent l'entrée. On commence à fatiguer les gendarmes, on décide de repartir vers le centre d'Amboise à la recherche d'un nouveau public! Nous sommes alors coupés dans notre élan par une voiture de gendarme/policier (?) en civil. Ils nous demandent de nous ranger sur le parking de la concession Peugeot afin de réaliser un contrôle d'identité. Ils accusent le clown chargé des affaires européennes de disposer d'une banderole illicite (le drapeau officiel de l'Europe en l'occurence!)
Ils insistent pour voir nos papiers, nous présentons nos cartes grand format d'adhérent officiel de l'UMP. Nous finissons par coopérer et nous écarter de la route pour aller sur le parking. On apprend alors avec joie que nous étions sur le passage du cortège présidentiel, et avec tristesse que Nico ne veut pas nous voir sur sa route! Les gars en uniforme disent de nous que nous "n'sommes pas méchants, et il rajoute même un peu drôle..." Comment prendre le fait qu'un flic nous dise ça?!. De là où nous sommes, nous voyons passer le cortège sous bonne escorte et apercevons les tentes censées accueillir notre cher président! Pendant qu'ils fichent nos identités avec le sourire, certains se planquent derrière les autos pour prendre nos plus beaux profils! Nous on est contents, on va paraître dans Closer ou Gala!
Nous patientons environ 45 minutes. On nous explique alors que nous allons être reconduit au centre-ville d'Amboise en fourgonnette! C'est parti pour un tour! Le chauffeur a passé une nuit blanche et a des petits yeux! On grille les feux rouges, on a le gyrophare et la sirène, même pas de ceinture pour tout l'monde et nous nous sentons les rois du monde! Au travers des vitres teintées, les amboisiens se demandent qui sont ces clonws présentant leurs cartes UMP!
"Chauffeuuuur! Si t'es champion ..." Nous sommes raccompagnés dans la joie et la bonne humeur auprès de nos collègues Anti-nucléaire et nos non collègues F-haine qui nous enlève tout de suite notre sourire de vrai clown ...car même en clown, on ne peut pas rire de tout et parler avec n'importe qui... la non violence atteint peut être ses limites?! On demande un deuxième tour au conducteur, il nous répond que nous n'avons pas attrapé la queue de Mickey! Nous partons donc, sous surveillance, déambuler dans le marché, avec l'ordre de ne pas aller "trop à droite!" "Le marché va bien", celui d'Amboise en tout cas et la croissance (des carottes) ne s'est jamais mieux portée!"
Camille, Cassandre, Gaétan, Joseph, Julie!

Xavier Mathieu condamné pour avoir refusé des prélèvement d'ADN

L'article du 3 février

Anonymous, pirates du Net aux multiples visages

Claude Guéant veut à nouveau fermer le site Copwatch

L'article du 31 janvier

Le Collectif « Agir pour nos libertés » investit le siège du PS pour protester contre la loi interdisant le port du voile aux assistantes maternelles

Jeudi 26 janvier, à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux dirigée par Jean-David Ciot, premier secrétaire fédéral du PS (Bouches-du-Rhône), le collectif « Agir pour nos libertés » a investi cette soirée de rassemblement, au siège du PS, pour pointer du doigt la proposition de loi interdisant aux nounous le port du voile dans toutes les structures privées de la petite enfance et votée en première lecture du Sénat le 17 janvier dernier. Une proposition de loi qu’elles considèrent être une atteinte à leurs droits les plus fondamentaux. Une dizaine de personnes ont ainsi interrompu la déclaration des vœux en investissant les lieux et en arborant des slogans féministes : « Avec mon voile ou sans ma voix », « Notre corps nous appartient, cheveux compris » ou encore « Ne me libère pas, je m’en charge ». Jean-David Ciot n’a pas hésité à leur donner la parole. Vidéo.

Lire la suite

Rassemblement NDDL - 24 janvier 2012

Rassemblement du mardi 24 janvier à Notre-Dame-des-Landes (44) contre la venue du juge des expropriations. Les opposants à l’aéroport ont tenté d’empêcher la visite du magistrat avec des barrages de branches et des sittings pacifiques. Ils se sont quelque peu fait "chahutés" par les forces de l’ordre massivement présentes...

La video

Les hors-la-loi de Greenpeace

Rencontres – Qui sont ces hommes et ces femmes derrière les opérations commandos de l'organisation écolo ?

L'article du 21 janvier

Occupation de l'ASE pour l'hébergement de toutes les familles à la rue

Tours. Le 27 janvier 2012, nous sommes allés dans les locaux de l'Aide Sociale à l'Enfance pour demander à ce que ce service du Conseil Général
remplisse ses missions en matière d'hébergement de familles à la rue.
Malgré la présence des policiers, nous avons pu prendre nos aises et attendre que des responsables de ce service ou élus du Conseil Général acceptent de nous rencontrer. Nous avons d'abord vu le directeur de l'ASE.
Dans un premier temps, il a essayé de se dédouaner derrières des textes légaux.
Voyant que son discours ne fonctionnait pas, il s'est retranché derrière les questions d'argent. Faux problème ! Il serait beaucoup moins cher de louer des appartements plutôt que de payer des chambres d'hôtel (dont les conditions d'hygiène sont inacceptables) : 50 € par nuit et par chambre. Autrement dit, Marisol Touraine, présidente du CG, préfère payer 1500 € mensuellement pour une chambre, au lieu de louer un appartement à 400 € par mois. Le problème n'est pas financier, mais bien politique ! Il est hors de question que ces familles soient hébergées dignement ! Pour elles le 115, « dans la limite des places disponibles ». Aussi bien à la mairie, qu'au Conseil Général, les élus de gôche, responsables de la politique menée à ce sujet dans la commune et dans le département, ne veulent pas que les personnes paupérisées puissent vivre dignement. Et qu'on ne nous dise pas qu'il n'y a pas de logements ! 109 logements vides, gérés par l'OPAC dont le maire de Tours est président, ont été trouvés en quelques semaines. Leurs adresses ont été publiées.
Le maire de Tours a reconnu qu'il y a 2000 logements vides sur la ville (l'INSEE avance le chiffre de 5000). Il peut donc réquisitionner des logements vides comme le prévoit le Code Général des Collectivités Territoriales.
Ensuite, la vice présidente du Conseil Général est venue accompagnée par le responsable des services sociaux du Conseil Général. Même discussion, mêmes ''réponses''. La séance du CG a dû être interrompue pour que ces responsables puissent venir nous rencontrer. Rien de concret n'est ressorti de ces discussions. Nous allons poursuivre ces interpellations de l'ASE, du Conseil Général, notamment sa présidente, jusqu'à ce que notre revendication soit satisfaite : que toute les familles à la rue dans le département soient prises en charge et donc hébergées par l'ASE, quelque soit leur nationalité et leur statut administratif.
Rappelons que Mme Touraine aspire à devenir ministre de la santé et/ou des affaires sociales si F. Hollande est élu. Elle fait partie de son staff de campagne. Elle y est en charge des questions sociales, de santé, des personnes âgées et du handicap (tout un programme !). Et bien, ne serait-ce qu'en matière de santé publique, il est plus que souhaitable que Madame la Présidente du Conseil Général demande à l'ASE qu’elle remplisse sa fonction et donc qu'elle héberge l'ensemble des familles dans les logements vides du quartier Sanitas, à Tours, par exemple.
Nous appelons à participer à la semaine d'actions, prévue du 13 au 18 février pour exiger des logements et des papiers pour tous. Une des journées sera consacrée à des mobilisation par rapport à l'ASE

DES LOGEMENTS POUR TOUS - REQUISITION DES LOGEMENTS VIDES - DES PAPIERS POUR TOUS

DAL 37: 06 83 00 88 76 / dal37tours@gmail.com
SOIF D'UTOPIES : 06 31 56 17 56 / soifdutopies@yahoo.fr
LE PIED DANS LA PORTE : 06 05 34 44 37 / lepieddanslaporte@gmail.com

Le réalisateur de 'Gasland' Arrêté lors d'une audition au Capitol

Février 2012 - Nominé aux Oscars, le documentariste Josh Fox a été menotté et emmené mercredi alors qu'il tentait de filmer une audience a la Maison Comité scientifique sur la fracturation . Le réalisateur de " Gasland " tentait de filmer l'audience qui se penche sur l'enquête de l'EPA à propos de la contamination des eaux des nappes fréatique à Pavillon dans le Wyoming.
Josh filmait l'audience pour son prochain film "Gasland 2." Le président du sous comité US Rep. Andy Harris (R-MD) s'est opposé à la présence de M. Fox et son équipe ainsi qu'une autre équipe de ABC news. "Ceci est une audience publique!" a crié Josh alors qu'il était emmené. "Je me vois refuser les droits que m'octroie le Premier Amendement." Environ 16 policiers du Capitole sont entrés dans la salle d'audience et ont menotté Josh, qui s'était vu refuser le droit de filmer la séance...

Pourquoi ne pas mettre directement la finance au pouvoir ?

Mercredi 7 décembre 2011, deux militants du collectif l'Appel et la Pioche ont interpellé le patron de Fitch Rating au ministère des finances. Vêtus de casquettes "Lacharrière 2012" ils lui ont demandé de se présenter à l'élection présidentielle de 2012. Lacharrière président !

En Video

Bureaux du siège social du KKL-FNJ : emmurés !

Paris 2ème, le dimanche 5 février 2012

Une cinquantaine de militants et militantes de la Campagne BDS ont pénétré dans l'immeuble du KKL-FNJ à Paris pour protester contre la présence en France de cette association, pilier de la colonisation en Palestine

Cette action de protestation s’inscrit dans la campagne internationale visant à mettre fin au rôle du Keren Kayemet Leisrael – Fonds National Juif (KKL-FNJ) dans l’expulsion en cours des Palestiniens de leurs terres, le vol de leurs biens, le financement des colonies passées et présentes, et la destruction de l’environnement naturel.

Le KKL-FNJ lève des fonds pour le nettoyage ethnique, l’occupation et l’apartheid israélien. C'était l'objectif du KKL-FNJ France avec l'organisation de son spectacle annuel, qui avait lieu ce 5 février au Zénith de Paris. Des militant(e)s du mouvement de solidarité avec la Palestine ont voulu marquer un grand coup ce jour-là, en murant l'entrée de l'immeuble du siège du KKL-FNJ, et en cadenassant ses bureaux. Un immense drapeau aux couleurs de la Palestine a été déployé.
Cette action montre la détermination des militant(e)s de la Campagne BDS pour mettre fin aux activités du KKL-FNJ en France.
Campagne BDS France / www.bdsfrance.org / Campagnebdsfrance@yahoo.fr

Le colloque des marchands du vivant perturbé

1er février 2012. Aujourd'hui se tenait un colloque organisé par le lobby des semenciers, le GNIS, l'institut de recherche publique au service du privé, l'INRA, et l'administration en charge des intérêts des grands céréaliers et de l'agrobusiness, le Ministère de l'Agriculture.
Des militants du collectif d'écologistes et de paysans « Semons la biodiversité » ont déployé une banderole "Honte à la Loi Semences" derrière laquelle ils se tenaient debout et portant des masques, parmi lesquels on reconnaît le fameux masque des Anonymous et des Indignés.
Par cet acte ils ont voulu signifier leur colère suite au vote de la « loi semences » votée sans débat démocratique le 28 novembre 2011. Cette loi fait obligation aux paysans de s'aquitter d'une taxe lorsqu'ils utilisent les semences de l'année passée pour replanter... acte fondateur de l'agriculture pourtant !

www.semonslabiodiversite.com
Contact : Michel Metz, 06 19 79 53 69 ; Dominique Marion, 06 76 87 14 00; Guy Kastler, 06 03 94 57 21

OGM: un site de Monsanto occupé

Le 23/01/2012. Une centaine de militants anti-OGM ont pénétré à l'aube sur un site du géant américain Monsanto à Trèbes, dans l'Aude, et ont vidé des sacs de maïs OGM Monsanto 810, jugés potentiellement dangereux.
Au dessus du tas de maïs répandu au sol, ils ont déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire: "zone OGM". L'action surprise a été menée vers 6h30 dans un entrepôt du groupe d'agrochimie. Le moratoire sur les cultures OGM, lancé par la France en février 2008, a été récemment invalidé par la Cour européenne de justice de Luxembourg et le Conseil d'Etat. La France a par la suite annoncé son intention de décréter un nouveau moratoire. Fin novembre, le chef de l'Etat avait affirmé que le gouvernement maintenait son opposition à la culture du maïs OGM Monsanto 810 sur le territoire français et qu'il avait chargé les ministres de l'Ecologie et de l'Agriculture de mettre en oeuvre l'interdiction pratique de la culture du Monsanto 810. Le 6 janvier, une centaine d'apiculteurs ont occupé pendant plusieurs heures un site de Monsanto à Monbéqui (Tarn-et-Garonne) pour exiger du gouvernement l'interdiction rapide du maïs OGM en France.

Sortons du nucléaire, le 12 janvier

Le collectif "Sortir du nucléaire Touraine" était présent à Chinon jeudi dernier, lors d'une conférence organisée par Hervé Novelli sur le nucléaire.
Etait notamment invité Jean-marc Sylvestre, le journaliste ultraliberal de TF1, Antoine-Tristan Mocilnikar, directeur environnement à la présidence de la République. Tout un programme... En gros l'argument principal était qu'on ne pouvait pas sortir du nucléaire à cause de la crise!
Comme le pseudo débat démocratique était soi-disant réservé aux gens ayant des invitations, nous avons fait le spectacle à l'extérieur de la salle pour accueillir nos invités. Puis, nous sommes entré dans la salle, car on est quand même encore en démocratie, et que nous étions plus nombreux que les "vigiles". En réalité, il n'y avait pas de vigiles, mais c'était l'assistant parlementaire de Monsieur Novelli - Jean-luc Dupont - qui était chargé de dire qui pouvait et qui ne pouvait pas entrer! Evidemment les badges antinucléaires n'étaient pas les bienvenus. Lors du "débat", Monsieur Novelli fit régner l'ordre (nouveau), en distribuant prioritairement la parole à ses amis pro-nucléaires. Néanmoins un ancien professeur d'Université - qui avait réussi à s'assoir au milieu des invités - a pu contredire l'argument bien connu de l'indépendance énergétique de la France: il n'y a plus aucune mine d'uranium en activité en France! Mais l'uranium provient principalement du Niger, où les mines sont exploitées dans des conditions lamentables pour les ouvriers et les populations locales...
Bref, nous remettrons ça dès que l'occasion se présentera, il est tant de dire la vérité en face aux nuclérocrates!

Sortir du nucléaire Touraine

Des militants antinucléaires envahissent une session du Conseil Général du Vaucluse

Rétrospective : 20 janvier 2012
Depuis quelques minutes, ce vendredi 20 janvier 2012, des militants antinucléaires de Vaucluse occupent le Conseil Général réuni en session.

Les citoyens habitants et salariés de Vaucluse qui ont fait irruption dans l'enceinte de l'Assemblée, porteurs de banderole et pancartes et de portraits de victimes du nucléaire, entendent que les élus se préoccupent enfin de la santé publique et de la mise en danger de la population et des territoires par les installations nucléaires, la Provence étant la région la plus nucléarisée de France.

Plusieurs fois interpellés par courriers et courriels, aucun-e desélu-es départementaux, à une rare exception près de dernière heure, ni aucun-e maire de Vaucluse n'a daigné répondre aux multiples interpellations citoyennes effectuées depuis plus de 2 ans par le Collectif antinucléaire 84.

Pourtant les nombreux accidents nucléaires sur les installations nucléaires de la vallée Rhône/Durance (plus de 250 de tous ordres en 2010) portent atteinte à la vie et à la santé de la population et des salariés :

- la contamination de l'eau du robinet de plusieurs localités du département par du tritium radioactif suite à l'accident du site nucléaire du Tricastin durant l'été 2008,

- l'explosion du four de déchets nucléaires de la Centraco à Marcoule à l'automne 2011 faisant un mort, un blessé grave toujours entre la vie et la mort, de nombreux traumatisés et répandant un nuage radioactif sur le Vaucluse, le Gard et l'Hérault,

- les rejets quotidiens, depuis des dizaines d'années, de radiocontaminants dans l'atmosphère et dans les rivières,

- la présence -- découverte en 2003- de plutonium dans le Rhône jusqu'en Camargue.

Cancers multiples, leucémies, atteintes neuronales et cardiaques, déstructuration de l'ADN, femmes enceintes ayant des foetus malformés se multiplient.

L'étude épidémiologique que l'INSERM a publié la semaine passée montre que les victimes non-salariées des installations nucléaires sont 2,2 fois plus nombreuses que prévues, notamment les jeunes enfants atteint de leucémie. Cette études sanitaire confirme celles révélées en Allemagne et en Suisse ces dernières années.

Aujourd'hui, alors que la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon se poursuit, catastrophe faisant dramatiquement suite à celle de Tchernobyl de 1986 en Ukraine et celle de Three Miles Island 10ans plus tôt aux Etats-Unis : l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et l'Institut de Radioprotection et de Sécurité Nucléaire (IRSN) affirment qu'un accident nucléaire ne peut plus être exclu en France.

Le récent rapport « Evaluations Complémentaires de Sûreté » de l'ASN met en lumière l'état de délabrement des installations du Tricastin, la dangerosité de celles de Marcoule et de Cadarache, aucune de ses installations nucléaires situées sur des failles sismiques n'est en état de résister à un séisme ou à une inondation, aucun Plan d'Intervention ne peut prévenir du drame.

Les antinucléaires, porteurs d'une pétition signée par plus de 7500 vauclusien-e-s entendent que les Conseiller-e-s Généraux cessent de se soumettre au diktat du lobby nucléaire, brisent la loi du silence, assument leurs responsabilités en matière de protection de la santé publique et de la Provence, fassent procéder à des analyses systématiques de radioactivité dans toutes les villes et villages du département et se prononcent par une résolution pour la mise à l'arrêt immédiat des installations nucléaires de la vallée Rhône-Durance (Tricastin, Marcoule, Cadarache, Cruas), pour l'arrêt immédiat définitif et inconditionnel du nucléaire, pas dans 10 ans, pas dans 20 ans.

Contact presse : Collectif antinucléaire de Vaucluse / CAN84 06 60 76 04 03
collectifantinucleaire84@hotmail.fr - www.coordination-antinucleaire-sudest.org

Rassemblement de patrons pro-LGV à Bayonne : un milliard la minute, parce que je le vaux bien !

9 janvier - Etrange spectacle ce jeudi 9 février devant la Chambre de Commerce et d'Industrie de Bayonne : les invités par les différentes CCI d'Aquitaine n'arrivaient pas à remplir la salle prévue pour servir de caisse de résonnance au lobbying pro-LGV.

Mais une poignée de patrons, traders et autres jeunes cadres dynamiques étaient restés dehors braver courageusement à la fois le froid glacial et les centaines de manifestants anti-LGV rassemblés devant la CCI pour réaffirmer leur attachement à la modernisation des voies existantes et leur refus d'une voie nouvelle LGV.

Ces patrons avaient auparavant distribué à leurs collègues entrés dans la CCI un tract reprenant des arguments en faveur de la LGV présentés sous un jour nouveau et largement moins langue de bois que les discours auxquels nous étions habitués à ce jour.

Les panneaux qu'ils brandissaient ainsi que les slogans qu'ils scandaient semblaient également révèler un élan de franchise et de sincérité rare parmi les derniers partisans des voies nouvelles LGV. En voici quelques échantillons significatifs :

1 milliard la minute, parce que je le vaux bien !
Y' en a marre des tracteurs ! LGV pour les traders !
Mon boulot à Paris, mon week-end à Biarritz !
3 heures du Fouquet's à l'Hôtel du Palais, merci la LGV !
Aidons Vinci, avec la CCI !
T.E.R. trop populaire, la LGV c'est Classe ! (Affaire) !
Lucrative et très chère, c'est la LGV que je préfère !

Ces moments de vérité marquent une nouvelle étape dans l'histoire mouvementée du projet de voie nouvelle LGV Bordeaux-Hendaye, contestée par une Coordination anti-LGV chaque jour plus déterminée et majoritaire dans l'opinion publique locale.

Bizi ! Tel : 05 59 25 65 52 - La video

Des militants anticorrida agressés par les pro-massacre

Du pain et des jeux ! Écoles de torture, écoles de la violence !

Rétrospective - 12 octobre 2011
Samedi 8 octobre à 15 h 50, les associations CRAC Europe pour la protection de l’enfance (France), Droits des animaux (France) et Animaux en Péril (Belgique) ont investi les arènes de Rodilhan, petit village à quelques kilomètres de Nîmes. Elles étaient soutenues par Farm Sanctuary (Belgique), Respectons, le CLAM, la Fondation Brigitte Bardot, la BAC Marseille, l’association Bourdon, le groupe de Lutèce,Minotaure Films et le collectif Contre l'Expérimentation et l'Exploitation Animale. L’agglomération nîmoise organisait la finale de « Graines de toreros ». Spectacle gratuit, payé par les contribuables, bien entendu. Spectacle au cours duquel six veaux devaient être torturés à mort, hurlant de douleur sous les coups d’épée d’apprentis tortionnaires. Notre objectif : empêcher la tenue de ce spectacle ignoble par une action pacifique d’occupation de l’arène.

À 15 h 50 donc, 30 militants ont déployé dans les gradins une quinzaine de banderoles pendant que 65 autres pacifistes allaient s’enchaîner sur le sable. C’est alors que le monde de la tauromachie a montré une fois de plus son vrai visage : celui de la haine, de la violence ; celui de la barbarie. Les 65 militants ont été tout simplement roués de coups : coups de pied et coups de poing à la tête et dans le dos. Bras, pieds et jambes tordus. Certains militants ont été traînés par les cheveux. Des spectateurs sont descendus dans l’arène pour participer à la curée. D’autres debout, le bras tendu, poing serré et pouce vers le bas, demandaient notre mise à mort. Cette sauvagerie, cette pluie de coups a duré près d’une demi-heure pour celles et ceux qui ont résisté le plus longtemps. Aucun militant n’a répliqué, aucun militant n’a insulté. Les consignes étaient claires et ont été respectées à la lettre.

Ivres de haine et aussi d’alcool pour bon nombre d’entre eux, des spectateurs se sont attaqués à un caméraman de France 3 (info diffusée sur France 3 Sud samedi 8 octobre, au journal du soir). Vingt militants portent plainte et font constater leurs blessures depuis dimanche 9 octobre. Une militante a le pied fracturé, de nombreuses contusions, elle est en état de choc et vient d’obtenir une ITT de plus de huit jours. Une autre a deux côtes fracturées, un autre a reçu de manière volontaire l’eau sous pression d’une lance à incendie dans l’oreille. Il est en état de choc. Une militante a eu ses vêtements arrachés, elle porte plainte pour attouchements.
Les organisateurs étaient présents, à commencer par Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, sénateur du Gard et président de l’agglomération nîmoise. Ils n’ont rien fait pour faire cesser le massacre. Tous les militants portent plainte pour non-assistance à personne en danger.

Nous n’en resterons pas là, d’autres actions viendront, plus fortes, plus nombreuses, toujours pacifiques. Faudra-t-il que des militants soient gravement blessés ou y laisse leur vie pour qu’enfin les politiques prennent leurs responsabilités ? Les élus aficionados, par leur silence coupable, se mettent clairement du côté de la populace violente et haineuse. Du côté des tortionnaires, des sadiques et des assassins en puissance. Quand on est capable de torturer des animaux pour le plaisir, on est capable de s’attaquer à des militants pacifistes qui ne se défendent pas non plus. Le monde de la corrida est le monde de la lâcheté et de la violence !

Saluons enfin le « courage » du ministre de l’Inculture, Frédéric Mitterrand, pour avoir élevé au rang de patrimoine culturel de la France ce spectacle abject !

Pour l’ensemble des militants pacifistes
Jean-Pierre Garrigues - Vice-président du CRAC Europe - www.anticorrida.com
Tél. 06 75 90 11 93

Le CP + la vidéo

Les pubs de l'armée remises à leur place

La nouvelle campagne publicitaire de la marine nationale, qui vise à recruter 3000 jeunes par an, a été détournée le 29 janvier 2012 dans le métro parisien.
Les affiches sous verre ont été retirées puis librement barbouillées avant d'être soigneusement remises en place.

Voir les autres photos

Une ligne THT victime de déboulonneurs

Ouest France le 1er février - Des pièces ont été retirées d'un pylône de la future ligne à très haute tension (1) Cotentin-Maine.
Une vingtaine de boulons et une plaque numérotée ont été déposés, dans la nuit de lundi à mardi, devant les portes des rédactions d'Ouest-France et de France-bleu Mayenne à Laval. Ces pièces métalliques proviennent du pylône 438 situé à Montaudin, dans le nord-ouest de la Mayenne.

L'opération est signée « Les Petites mains », selon un mail envoyé au même moment. Une organisation inconnue jusque-là, mais qu'on imagine proche des opposants à la ligne THT. « Oui, nous sommes au courant, mais ce n'est pas nous », tient à préciser Jean-Yves Rossignol, le vice-président de Mayenne SurVOLTée, le principal collectif d'opposition à la construction de la ligne Cotentin Maine. Selon lui, « il s'agissait d'alerter les médias », alors qu'hier après-midi, les associations et les maires des communes concernées par la ligne THT étaient réunis en préfecture.

À la sortie, Jean-Yves Rossignol regrette « une réunion sans intérêt ». Il s'élève surtout contre l'absence d'une étude épidémiologique sérieuse « sur les conséquences de la ligne THT sur la santé humaine ». Il ajoute : « La préfecture n'écoute pas les habitants. Le démontage risque bien de continuer... »

De son côté Jean-Michel Ehlinger, responsable des travaux Réseau de transport d'électricité (RTE) pour la ligne Cotentin-Maine, dénonce ce qu'il appelle « un acte de sabotage sur un ouvrage en construction. Nous allons engager une action en justice ». Trois pylônes sont en cours d'assemblage, en ce moment, dans le Nord-Mayenne.

(1) Cette ligne électrique de 400 000 volts et de 163 km comptera 423 pylônes entre la Manche et la Mayenne et coûtera près de 350 millions d'euros.

Les Enfants de Don Quichotte réquisitionnent des logements HLM vides à Toulouse

Les signataires du collectif Toulousain « Urgence un Toit » ont réquisitionné ce lundi 23 janvier des appartements vacants depuis plus d'un an, propriété des HLM Habitat Toulouse, au rue 4 Abel Autofage (secteur grand rond), à Toulouse. 8 familles ont pu être installées dans ces logements avec le chauffage et un confort relatif. Ces familles, parfois avec des enfants, sont toutes en règle avec la loi, elles ont à jour leur dossier DALO ou DAHO qui les rend prioritaires dans l'obtention d'un logement qu'elles attendent pourtant depuis des semaines et mêmes plusieurs mois pour certaines. La solidarité s'organise : si vous avez de quoi les aider à aménager leur intérieur (frigo, gazinière, meubles...), elles sont preneuses ! Contactez Isabelle : 06 60 93 61 54 ou Pascale 06 50 28 72 08.

Opération anti-OGM dans l'Aude

25 janvier - dépêche - Une centaine de militants anti-OGM ont pénétré lundi sur un site du géant américain Monsanto à Trèbes, dans l'Aude, et ont vidé des sacs de maïs OGM Monsanto 810, dont ils réclament l'interdiction, a constaté un photographe de l'AFP.

Au dessus du tas de maïs répandu au sol, les militants de la Confédération paysanne et des Faucheurs volontaires ont déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire: "zone OGM".

"On a fait une inspection citoyenne du centre de conditionnement de semences de Monsanto et on s'est rendu compte que Monsanto est en train conditionner du maïs OGM pour le vendre à ses clients, alors que le ministre nous a dit qu'il avait donné instruction aux semenciers de ne pas distribuer de semences OGM Mon 810 car le gouvernement allait l'interdire", a déclaré à l'AFP Jean Sabench, de la Confédération paysanne.

"On demande que le ministère de l'Agriculture prenne un arrêté immédiat interdisant le MON 810. Ils ont fait des déclarations en ce sens il y a deux mois, a-t-il rappelé, mais on ne voit rien venir".

Le représentant de la Confédération paysanne a souligné qu'il était urgent de déclarer l'interdiction car les semis doivent débuter dans un mois.

L'action surprise a été menée vers 06h30 dans un entrepôt du groupe d'agrochimie. Les protestataires ont réussi à entrer dans le site malgré la présence de quelques gendarmes postés à l'entrée.

Le moratoire sur les cultures OGM, lancé par la France en février 2008, a été récemment invalidé par la Cour européenne de justice de Luxembourg et le Conseil d'Etat. La France a par la suite annoncé son intention de décréter un nouveau moratoire.

Fin novembre, le chef de l'Etat avait affirmé que le gouvernement maintenait son opposition à la culture du maïs OGM Monsanto 810 sur le territoire français et qu'il avait chargé les ministres de l'Ecologie et de l'Agriculture de mettre en oeuvre l'interdiction pratique de la culture du Monsanto 810.

Le 6 janvier, une centaine d'apiculteurs avaient occupé pendant plusieurs heures un site de Monsanto à Monbéqui (Tarn-et-Garonne) pour exiger du gouvernement l'interdiction rapide du maïs OGM en France.

Après leur opération, les militants étaient rassemblés pacifiquement sous le hangar numéro 2 du site Monsanto de Trèbes, sous la surveillance de gendarmes arrivés en renfort.

Anonymous surveillés depuis huit mois

Trois supposés Anonymous ont été arrêtés par les services de renseignement français cette semaine. OWNI a reconstitué les huit mois de surveillance coordonnés par le Parquet de Paris pour traquer ces militants engagés dans une opération visant le nucléaire. Une manifestation numérique écolo, nom de code "Green Rights" qui trouve ses racines en Italie et qui s'attaquait à EDF.

OWNI le 28 janvier 2012

Gloup Gloup! Un terrorisme bon enfant

Free-landz le 23 janvier - Interview des entarteurs lyonnais. La chantilly approche à grands pas!

Voilà des mois que Free-Landz cherche à les rencontrer (voir l’interview de Free-Landz, lors de sa création, dans Tribune de Lyon), sans succès jusqu’à présent. Nous nous demandions si c’était par peur d’un piège tendu par un policier perfide, par dégoût des médias, ou simplement à cause de la mort du mouvement à Lyon… Et puis il y eu l’entartage de Ben à la gare de Perrache, et Al-Qaïtarte nous prouvait qu’elle était encore bel et bien présente. Alors, pourquoi tant de discrétion ? Réponse à cette question et à beaucoup d’autres dans cette interview exclusive.

Lire la suite

José Bové veut faire du week-end de Pâques "le Trafalgar du gaz de schiste"

Var Matin le 22 janvier

Une application anti-Apple en vente sur iTunes

Nouvel Obs - Les Yes Men ont réussi à faire valider un jeu pour iPhone dénonçant les conditions de fabrications du smartphone d'Apple. L'application a depuis été retirée. Lire la suite

Rétrospective : Scène de ménage chez le percepteur

Jeudi 27 octobre, à l’Hôtel des Impôts de Grenoble, des citoyens armés de balais, de seaux et de serpillères investissent le bâtiment pour une étrange scène de ménage. Indignés avec les femmes de ménage qui travaillent ici, ils accusent l’entreprise Onet d’imposer des cadences insoutenables.

Parce que les femmes ne peuvent pas nettoyer les six niveaux du bâtiment dans les horaires imposés, aujourd’hui, ils viennent les aider. Jeudi 27 octobre à 15h, les neuf femmes de ménage salariées de l’entreprise Onet se rendent sur leur lieu de travail à l’Hôtel des impôts plus tôt que d’habitude. Elles ne sont pas seules. Plusieurs dizaines d’habitants du quartier Mistral voisin et d’associations diverses de l’Alliance Citoyenne se pressent avec elles, balai, serpillère et seau à la main. Ils investissent le hall pour commencer le travail en attendant un rendez vous avec des responsables d’Onet et de la direction des Impôts. Soutenues par la CGT, elles se mettront en grève si rien n’est obtenu.

Cela fait plusieurs mois que les neuf employées se plaignent des cadences qui leur sont imposées. Le travail est pénible, sur des horaires difficiles, de 17h à 20h, qui compliquent la vie de famille.
Malgré les multiples lettres, Ludovic Tosello, le directeur de l’agence Onet est resté sourd à leurs demandes pour augmenter leur temps de travail. Avec l’appui de la CGT et des multiples citoyens mobilisés, elles demandent à négocier d’abord avec M. Rosalia de la direction des Impôts pour pouvoir commencer le travail plus tôt, ensuite avec M. Tosello « pour qu’il donne assez d’heures pour faire [leur] travail dignement » .»

« Cela fait plusieurs années que je fais le ménage à l’Hôtel des Impôts. Mais, on nous demande de faire de plus en plus en avec seulement trois heures chacune, explique Fatima délégué du personnel pour Onet. On ne sait plus comment se faire entendre, alors on va faire grève et on a mobilisé les gens dans nos quartiers, à la mosquée, dans les associations pour venir nous aider à faire le ménage dans tout ça. »

Porte parole, Fatima Kouiyak : 06 29 57 48 16
Contact CGT, Chantal Gomez : 06 72 07 28 40
Contact Alliance Citoyenne, Adrien Roux : 06 27 01 05 36
Pour plus d’infos sur l’Alliance citoyenne : http://projet-echo.org

Les antipub en procès à Tours : aidons-les

Le collectif des Déboulonneurs est en procès à Tours le 20 mars 2012 à 14h, au tribunal de Police de Tours (place Jean Jaurès). Motif: "Dégradation du bien, en l'espèce des panneaux publicitaires, appartenant à JC Decaux, dont il n'est résulté qu'un dommage léger".

Le panneau de pub en question est un panneau déroulant extrêmement consommateur en électricité, vantant notamment les mérites des cookies au chocolat pour les enfants et des crèmes antirides, ainsi que du nouvel Iphone. Bien sûr tout cela ne donne aucun cancer et ne fait pas grossir, ou alors il ne faut pas le dire parce qu'il y a trop d'argent en jeu. De toute façon, les associations qui luttent contre ces fléaux n'ont pas d'espaces pour s'exprimer à Tours! La municipalité est d'ailleurs en infraction concernant le nombre de panneaux d'affichage libre...
Pas le choix, on n'a que les bombes de peinture pour s'exprimer! D'ailleurs, ce droit de réponse à la publicité a été reconnu par un juge parisien lors d'un dernier procès.

Si vous connaissez un médecin, qui lutte contre le cancer et/ou l'obésité chez les enfants, et qui pourrait venir donner son avis à notre procès, voici notre contact: deboulonneurs.tours@gmail.com
Pour nous donner des sous (à l'ordre de Trop c'est trop): Trop c'est trop - 22 rue Emile Zola - 37000 Tours.

Les apiculteurs envahissent les locaux de Monsanto à Montauban

Toulouse (6/01/2012). Une centaine d'apiculteurs et de militants anti-OGM ont occupé pendant 6 heures vendredi le centre Monsanto de Monbéqui, dans le Tarn-et-Garonne. Après un colloque organisé en fin de matinée à Léojac, dans le Tarn-et-Garonne autour du thème "OGM et apiculture: coexistence impossible", une centaine d'apiculteurs et de militants anti-OGM se sont introduits sur le site et dans les locaux du centre Monsanto de Monbéqui, à un peu plus de 20km au sud-ouest de Montauban. Cette action contre ce site de la firme américaine a été lancée par la Confédération paysanne et l'Union nationale des apiculteurs français (UNAF) et soutenue par le Collectif des faucheurs volontaires, pour obtenir l'interdiction immédiate en France de la vente et de la culture du maïs génétiquement modifié MON 810 produit par Monsanto. "Suite au jugement du 6 septembre dernier de la cour de justice de l'Union Européenne, les pollens et les miels contenant du pollen de maïs MON 810 sont interdits à la vente et doivent être détruits car ce maïs n'a pas d'autorisation pour la consommation humaine. Le moratoire sur le MON 810 ayant été annulé par le Conseil d'Etat, c'est le miel de nombreux apiculteurs français qui sera invendable!", a expliqué Jacques Dandelot, membre du Collectif des faucheurs volontaires. "C'est actuellement que les agriculteurs s'approvisionnent auprès des semenciers. Si l'interdiction du maïs MON810 intervient dans un mois, ce sera trop tard, d'autant que certains agriculteurs ont annoncé des semis précoces pour anticiper une éventuelle interdiction. Le gouvernement doit agir immédiatement", a indiqué Guy Kastler, membre de la Commission OGM de la Confédération paysanne. Une délégation d'apiculteurs a été reçue à la préfecture du Tarn-et-Garonne. Elle en est ressortie avec la promesse d'être reçue vendredi prochain au ministère de l'Ecologie "pour travailler sur une interdiction du maïs MON810". "La solution n'est pas de reprendre le moratoire qui risque d'être de nouveau annulé par le Conseil d'Etat mais d'interdire sa vente et sa culture sur tout le sol français par rapport au risque que courent les abeilles", a annoncé Guy Kastler, membre de la Commission OGM de la Confédération paysanne. Le Conseil d'Etat a annulé en novembre les arrêtés du ministère de l'Agriculture suspendant la culture de maïs génétiquement modifié du groupe Monsanto MON 810, au motif que le ministre de l'Agriculture n'a pas "apporté la preuve de l'existence d'un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l'environnement". En février 2008, en application du principe de précaution, la France avait adopté une clause de sauvegarde visant à suspendre la culture du maïs Mon 810 sur son territoire en invoquant des "risques sérieux pour l'environnement".

Communiqué des Faucheurs Volontaires

Le vendredi 6 janvier, les Faucheurs Volontaires ont participé, au côté des apiculteurs, à l’occupation symbolique d’un site de sélection de semences de maïs appartenant à Monsanto sur la commune de Monbéqui (82), pour dire leur colère et leur inquiétude devant le risque de reprise des culture de maïs génétiquement modifié (Mon 810) à la suite de la suspension du moratoire qui en interdisait la culture. Après le jugement du 6 septembre dernier de la Cour de Justice de l'Union Européenne, les pollens et les miels contenant du pollen de maïs MON 810 sont interdits à la consommation humaine. Si les cultures reprennent, les apiculteurs français n’auront plus le droit de vendre les produits de leurs ruches. C’est déjà le cas pour les miels espagnols, roumains, argentins, chinois, …! Les promesses d’interdiction du président de la république et des ministres concernés ne sont pas plus de nature à nous rassurer que le rendez-vous obtenu pour le 13 janvier au cours de cette occupation. Au cours des trois RV précédents, les mêmes interlocuteurs semblent redécouvrir la faisabilité de la solution qu’on leur propose : la loi de 2008 garantit « le droit de cultiver avec ou sans OGM », avec respect des productions préexistantes. Le gouvernement peut donc prendre sans délai un arrêté d’interdiction de culture, de cession et de circulation des semences OGM pour respecter le droit des apiculteurs ; arrêté qui peut difficilement être invalidé, contrairement à un éventuel nouveau moratoire. La délégation (Conf, UNAF, Faucheurs Volontaires) ne sera entendue que si elle peut s’appuyer sur un large mouvement d’opinion à travers la pétition ci-dessous, pour laquelle il faudrait un maximum de signatures avant le vendredi 13 janvier à midi. Elle sera ouverte jusqu’à satisfaction de notre revendication.
Pour signer la pétition

RETROSPECTIVE : Belgique : 25 févr. 2010

Mischaël Modrikamen (extrême-droite) entarté à la fin d'une conférence à Louvain-la-Neuve

Le collectif « Pâte Brisée » a saisi l'occasion de la venue des ténors du Parti Populaire (extrême droite) à Louvain-La-Neuve pour honorer deux grands clowns de la politique belge dune tarte bien rafraichissante!
Nous deux artistes n'ont, c'est vrai, pas décu le public. Mischaël Modrikamen déclarant par exemple quil n'avait rien contre les immigrés, qu'il aimait bien les Arabes, et quil avait d'ailleurs été dernièrement à Dubaï avec son épouse. C'est vrai que le personnel des hôtels cinq étoiles de Dubaï est très serviable...

Pour son comparse Rudy Aernoudt, les inégalités salariales sont d'ailleurs inévitables, sans elles, le système ne tiendrait pas ! Nous laisserons apprécier ces propos à tous les Belges qui ont du mal à boucler leur fin de mois.

Cette action avait pour but d'attirer l'attention sur les dangers que représente un parti comme le Parti Populaire. Flirtant en permanence avec la frontière qui le sépare de lextrême droite, il ne peut que contribuer à créer un climat de peur et de suspicion à l'égard des autres et plus particulièrement des plus démunis (chômeurs, demandeurs d'asile, sans-abri, personnes en situation précaire, etc.). Le collectif a voulu réagir vivement contre ce qui constitue selon lui un danger majeur à l'encontre des valeurs portées par notre système politique belge.

Un participant : « La crême a finalement volé à la hauteur de leurs propos, pas bien haut... »

Le Collectif « Pâte Brisée » - Plus d'infos ici : video et media

RETROSPECTIVE : Les clowns de la BAC au secours de "Fricolia", distributeur d'eau et de fric...

Paris, 18 mai 2011 : en video

Le 17 janvier 2012 nous occuperons les agences Pole Emploi

Le 18 janvier, lors de son «sommet pour l'emploi», le gouvernement se prépare à imposer aux travailleurs des logiques libérales par une flexibilité et une annualisation du temps de travail à outrance : CDD de 30 mois ou CDI intérimaire, chômage partiel facilité, modulation à la carte du temps de travail avec baisse de salaire... Bref, une légalisation du chantage à l'emploi et du «Gagner moins pour continuer à travailler», sous prétexte de résoudre leur crise ! Le gouvernement Sarkozy nous invite tous a partager le chômage au lieu de partager le travail. Chômeurs, précaires, salariés, nous sommes tous concernés !

STOP aux diminutions d'indemnisation, aux suppression et aux refus d’allocations

  • STOP aux radiations et aux sanctions de Pôle emploi
  • STOP aux contrôles abusifs et convocations multiples
  • STOP au retard de traitement des dossiers à Pôle emploi
  • STOP au travail gratuit au travers des EMTPR
  • STOP au STO de 7 heures de travail dues par un bénéficiaire du RSA
  • STOP aux CDI intérimaire qui est un contrat de précarité à vie
  • STOP aux contrats précaires CDD, CUI, CAE
Gérer l'exclusion, ce n'est pas la combattre.
Précariser le salariat, ce n'est pas lutter contre le chômage.

Le 17, occupons les agences Pôle Emploi !

http://occupons-pole-emploi.blogspot.com

Refus de prélèvement ADN - Compte rendu du procès de Xavier Mathieu

Bellaciao le 4 janvier 2012 - Aujourd’hui se tenait une nouvelle audience (une de plus) pour Xavier Mathieu, le porte-parole des "Conti", syndicaliste CGT, qui était poursuivi pour avoir refusé de laisser prélever son ADN suite à la condamnation pour dégradation de biens dont lui et certains de ses camarades avaient fait l’objet suite a leur coup de colère dans un local préfectoral, en 2010.

A lire


Les actus de fin 2011     Les actus de début 2011
Les actus de fin 2010     Les actus de début 2010
Les actus de fin 2009     Les actus de début 2009
  Les actus de fin 2008     Les actus de début 2008     Les actus 2007

Charte des Sites Sans Pub     Site Meter