L'Actualité des luttes désobéissantes - Début 2010

Flashmob Art-Decaux... action de libre expression pacifique dans le métro parisien

Thon rouge : des militants de Greenpeace violemment agressés en mer par les thoniers français

Ce 4 juin 2010, vers 14h, a débuté la première action de Greenpeace en Méditerrannée. Des militants se sont interposés de façon non-violente dans des opérations de pêche au thon rouge pour libérer les poissons capturés par un thonier senneur français, le Jean Marie Christian 6, un navire de l’armement de Jean-Marie Avallone.

Comme vous pourrez le voir sur ces images, les militants de Greenpeace ont été violemment pris à partie par les pêcheurs présents, qui n’ont pas hésité à foncer sur les zodiacs de l’association les abordant avec des couteaux attachés au bout de lances, ou à arracher un drapeau à un militant et frapper avec la hampe. L’un des militants a été grièvement blessé, un harpon lui a transpercé la jambe gauche.

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Flottille Free Gaza : après la tuerie, un nouveau bateau arraisonné par l'armée israélienne

Dans la nuit du 31 mai dernier, l'armée israélienne croyait mettre fin de manière sanglante à une aventure désobéissante admirable : le convoi par la mer de milliers de tonnes d'aide humanitaire destinées aux Palestiniens prisonniers de la bande de Gaza, placée sous blocus israélien. En tuant 9 militants non violents, turcs et américains, et en en blessant d'autres, au cours d'un assaut contre la flottille réalisé par les commandos israéliens dans les eaux internationales, ils ont semble-t-il commis le crime de trop.
La colère a monté d'un cran dans le monde entier. L'Egypte, traditionnelle complice d'Israël et des Etats-Unis (son bailleur de fonds principal), avait par exemple interdit aux 1400 internationaux venus au Caire en décembre dernier de quitter la capitale du pays pour passer à Gaza. Aujourd'hui, ce pays a décidé de rouvrir sa frontière avec Gaza. Barack Obama, qui n'avait sur le moment pas condamné la tuerie, a depuis condamné le blocus et demandé sa levée, après le Secrétaire Général de l'ONU. Les 600 passagers internationaux des 6 bateaux de la Flotille de la liberté pour Gaza ont été arrêtés, emprisonnés, et expulsés.
Mais d'autres vont prendre le relais, et d'abord une quinzaine d'entre eux, qui naviguent à bord du bateau Rachel Corrie (du nom d'une jeune activiste américaine écrasée délibérément par un bulldozer de l'armée, alors qu'elle tentait de dissuader celui-ci de détruire une maison palestinienne). Ils viennent d'être interceptés par la marine israélienne, qui les a contraint à accoster dans un port israélien, leur interdisant de livrer l'aide alimentaire dont ils étaient porteurs.

Soutenons le peuple palestinien en multipliant ce genre d'initiatives, et en rejoignant les actions de la campagne internationale de Boycott Désinvestissement Sanctions contre les produits israéliens fabriqués dans les colonies (code barre : 729), et vendus en France par Darty, Séphora, Carrefour, etc. Des détails sur : www.bdsfrance.org et aussi sur la brochure "Le boycott d'Israël. Pourquoi, comment ?" qui reprend l'ensemble des actions menées en Europe depuis le début de la campagne.

Pour tout savoir sur la tragédie de la flottille Free Gaza et ses enjeux

Action contre l'hypocrisie "greenwashing" (écoblanchiment)

Bruxelles, le 2 juin 2010. Des activistes infiltrés dans le bâtiment Charlemagne à l’occasion de la « Green Week » de la Commission Européenne, ont interrompu une conférence du sommet « Evaluer la Terre : Comment le Business peut protéger et tirer profit de la biodiversité », organisée par « Friends of Europe », groupe de pression financé par des multinationales.

Tout en criant “Stop Greenwashing”, les activistes ont déployé deux banderoles rouges énonçant « BP, Coca-Cola et autres criminels sponsorisent cet événement » et « Cette semaine est aussi verte que cette banderole ».

L’action visait à dénoncer le fait que dans le cadre de cette Green Week, certaines compagnies, aux pratiques les plus néfastes (chimie, pétrole, agro-carburants, énergie nucléaire), se cachent derrière l’écran de fumée d’un « think tank » pour influencer les débats européens sur l’environnement. « Jusqu’à présent, le business n’a rien fait pour protéger la biodiversité mais a tout fait pour l’exploiter », explique un activiste. « Dans cette session, Coca Cola était invitée à s’exprimer sur les moyens à mettre en œuvre pour persuader les consommateurs d'assumer les coûts de la conservation de la biodiversité pendant que cette compagnie fait des profits en la détruisant ! ».

Sur la liste des sponsors de ce « think tank sans but lucratif », nous trouvons des multinationales aux records impressionnant en matière de crimes environnementaux, en Europe et dans le monde : BP, qui depuis un mois a laissé le Golfe du Mexique et sa biodiversité en proie à 2 à 4 millions de litres de pétrole par jour ; Coca-Cola, qui a été reconnue coupable d’exploiter et de polluer des ressources d’eau douce dans plusieurs pays en développement dans le but de « let our hapiness grow » ; UNICA, qui promeut l’utilisation d’agro-carburants pour les transports européens, pendant qu’au Brésil, les terres de l’agriculture paysanne et des écosystèmes riches en biodiversité sont accaparés pour les remplacer par des monocultures de sucre de canne.

"Il est temps de mettre fin à ces relations incestueuses entre l’Union Européenne et ces multinationales (et leurs lobbies). Pour protéger la biodiversité, il faut commencer par changer le système capitaliste et mettre fin à l’exploitation des ressources naturelles et des vies humaines au nom de la croissance exponentielle, déclare une autre activiste.

Plus d'infos ici et .

Action Bizi ! contre "Sarkozy l'esclavagiste moderne"

Journée d'action contre le recul de l'âge de la retraite


Vingt militant(e)s de Bizi ! ont réalisé une action ce jeudi 27 mai à Bayonne pour dénoncer le "travailler toujours plus" cher à Nicolas Sarkozy.

Au passage de la manifestation pour la défense des retraites, deux activistes ont escaladé la statue du Cardinal Lavigerie et y ont déployé une banderole disant :
"Sarkozy esclavagiste moderne : travailler 7 jours sur 7 jusqu'à 77 ans ! Y'a bon la croissance !!".

Nicolas Sarkozy y était représenté sous les traits de la célèbre publicité de Banania aux parfums colonialistes "Y'a bon Banania".

Le Cardinal Lavigerie, né en 1825 à Bayonne, a combattu l'esclavage et obtint des gouvernements, après une tournée en Europe, la signature à Bruxelles, en 1890, d'un acte anti-esclavagiste.

Pendant ce temps, d'autres militant(e)s de Bizi ! déployaient d'autres banderoles, ou distribuaient un tract reproduisant la banderole de l'action aux milliers de manifestants qui ont défilé ce jeudi matin à Bayonne.

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Contact presse : M. Etcheverry 06 14 99 58 79

Allemagne : des militants anti-nucléaire bloquent une grue de chargement de déchets

Cet après-midi 21 mai, des militants anti-nucléaire ont occupé la grue de chargement du Castor à Dannenberg près de Gorleben pour protester contre l’énergie nucléaire. Leur action était dirigée contre un site de déchets nucléaires à Wendland et pour la mise hors-service immédiate de tous les établissements nucléaires. "Nous exigeons : plus un seul gramme de déchets nucléaires - extinction immédiate de l’énergie nucléaire !", selon Bernd Ebeling de l’organisation anti-nucléaire contrAtom. " Il n’y a aucune solution dans le monde entier pour le stockage des déchets nucléaires - Gorleben aussi est défectueux !"

Les trois activistes ont escaladé la clôture de la grue, où en novembre est attendu le prochain transport de déchets nucléaires hautement radioactifs, et ont grimpé sur le toit. De là ils ont déroulé une banderole avec le message : "Arrêt de l’énergie nucléaire !".

Début juin se tient la "République libre de Wendland" pour la trentième fois. Autrefois il y avait un village de cabanes qui avait été construit par des milliers de personnes contre un centre de stockage nucléaire à Gorleben ; il a été enlevé de force par la police et la BGS, police des frontières.

Nous vous invitons cordialement à participer le 05 juin aux actions pour faire définitivement table rase de Gorleben ! L’emplacement est politiquement et socialement impropre."

Infos sur le transport Castor 2010 : http://www.contratom.de/castor
Traduit de l’allemand par Gachet, HNS-info

Victoire de la lutte (à forte dimension désobéissante) contre la construction d'une troisième piste sur l'aéroport d'Heathrow

15 mai 2010 - Pas de troisième piste pour l’aéroport londonien.
Huit ans que les ONG environnementales se battaient pour faire avorter le projet. La nouvelle coalition au pouvoir en Grande Bretagne leur a donné raison. Il n'y aura pas de troisième piste à Heathrow.

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Action : Le nucléaire masque les vraies solutions à la crise climatique

Paris, le 28 novembre 2009 – Une semaine avant le début du Sommet de Copenhague sur le climat, le Réseau « Sortir du nucléaire » a mené une action symbolique ce matin pour dénoncer la tentative du nucléaire d’utiliser la crise climatique pour assurer sa survie. Une vingtaine de militants ont ainsi "masqué" (au moyen de masques de protection contre les irradiations radioactifs) une dizaine de statues dans le jardin des Tuileries pour dénoncer le danger de cette industrie, mais aussi pour rappeler qu’en réalité le nucléaire entrave la lutte contre le changement climatique en masquant les vraies solutions. Y recourir dans cette lutte serait donc parfaitement contreproductif.

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Compte-rendu de l'action de barbouillage du 22 mai 2010 à Tours

Aujourd'hui, samedi 22 mai 2010, quatre militant-e-s du collectif des déboulonneurs de Tours, soutenus par une dizaine de sympathisant-e-s ont apposé des inscriptions à l'aide de peinture aérosol sur 10 affiches publicitaires de l'avenue Grammont (6 affiches de 8m² et 4 affiches de 2 m²). La police n'a procédé à aucune interpellation et a signifié aux activistes qu'ils seraient auditionnés ultérieurement pour répondre de leurs actes.

A ce jour, c'est la 4ème action du collectif local né en novembre 2009, qui réclame une refonte de la loi concernant l'affichage dans l'espace public. Dans cette logique les membres de ce collectif proposent notamment comme mesure emblématique la réduction de l'affichage à un format de 50 x 70 cm, assorti d'une contrainte stricte de densité et d'un débat national sur la place de cet affichage qui aborderait tous les aspects sociétaux et environnementaux de l'envahissement publicitaire.

Sur le plan national, le collectif des déboulonneurs revendique à l'heure actuelle une douzaine de procès dont le dernier en date, à Paris, s'est soldé par la relaxe pour huit de ses activistes. Dans ses attendus et pour justifier sa décision, le juge a mis en exergue «un droit de réponse» qui s'impose face à la pression croissante et incessante du système publicitaire. Fort de cette victoire historique, les différents collectifs nationaux dont celui de Tours entendent accentuer le combat qui est plus que jamais nécessaire quand on sait que dans le même temps, le Grenelle II n'a rien apporté de concret mais a au contraire renforcé le droit à polluer des afficheurs.

Les Déboulonneurs de Tours

Procès de Bouygues contre les diffuseurs d’un texte dénonçant la participation de la multinationale aux chantiers des camps de rétention

En décembre 2004, un texte qui dénonçait la participation de la société Bouygues aux chantiers des centres de rétention et appelait au lancement d’un mouvement contre l’entreprise, dans le cadre de la campagne anti-rétention qui s’est déroulée de novembre 2004 à avril 2005, était reproduit sur les sites CNT, indymedia, pajol, réseau antipub (la Brigade Antipub). En janvier 2005, la société Bouygues a porté plainte contre la diffusion de ce texte.

Aujourd’hui, après cinq ans d’instruction, quatre personnes, dont les administrateurs des sites indymedia, pajol, réseau anti-pub, sont renvoyés en correctionnelle, pour avoir commis le délit de «provocation directe, suivie d’effet, à la commission de destructions, dégradations et détériorations dangereuses pour les personnes».

Les défenseurs de la cause des sans-papiers, activistes mobilisés contre la politique d’immigration, sont appelés à manifester leur soutien aux personnes inculpées lors du procès qui aura lieu le 11 juin 2010 à 13h à la 17e chambre correctionnelle, Palais de Justice de Paris, bd du Palais 75001 Paris (métro Cité).

Une soirée de soutien aux inculpés et de mobilisation est organisée le 1er juin 2010 à partir de 19h au CICP 21 ter rue Voltaire Paris 11e (métro rue des Boulets).

Deux débats (immigration et rétention, liberté d’expression et internet) seront suivis d’une projection de films (Balade au bois, des extraits de films sur les centres de rétention en Europe, un extrait de Woomera 2002). Les débats réuniront entre autre : Philippe Aigrain (Quadrature du Net), Jean-Pierre Alaux (Gisti), Bahija Benkouka (9e collectif de sans-papiers), Emmanuelle Cosse (Vice-Présidente Région Île-de-France), Hervé Le Crosnier (Université de Caen), Claire Rodier (Migreurop), Jean-Marc Manach (journaliste, Big Brother Awards), Irène Terrel et Stéphane Maugendre (avocats).

Soirée de soutien : 1er juin 2010 à 19h au CICP, 21 ter rue Voltaire Paris 11e (métro rue des Boulets).

Procès : 11 juin 2010 à 13h à la 17e chambre correctionnelle, Palais de Justice de Paris, bd du Palais 75001 Paris (métro Cité).

Actions symboliques et directes contre les produits israéliens commercialisés en Belgique

Campagne Boycott Désinvestissement Sanctions
Bruxelles, 15 mai 2010. La manifestation prévue de longue date pour la commémoration de la Nakba (l'expulsion meurtrière des Palestiniens en 1948) à Bruxelles est interdite au dernier moment. Les militants de la solidarité entre les peuples décident alors de mener des actions symboliques et directes contre les magasins H&M qui s'apprêtent à ouvrir 6 magasins en Israël et en particulier à Jérusalem-Est, où les Palestiniens font l'objet d'expulsions. Les militants demandent que H&M retarde son installation en Israël jusquà ce qu'Israël respecte le droit international, en conformité avec les résolutions de l'ONU.

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Victoire totale de la Chambre d'Agriculture alternative et désobéissante

Après 5 ans de harcèlement et deux procès, l'Etat français renonce enfin. La première Chambre d'Agriculture issue de la désobéissance civile vient d'être reconnue...

Pau / Bayonne, le 12 Mai 2010.
Devenue en quelques années le meilleur soutien à une agriculture indépendante et respectueuse de l'environnement et des hommes dans le Sud-Ouest, Euskal Herriko Laborantza Ganbara, la Chambre d'Agriculture indépendante du Pays Basque français, vient de voir son existence reconnue de manière définitive par les Tribunaux. L'Etat français ayant renoncé à se pourvoir en Cassation, l'arrêt de la cour d'Appel de Pau du 6 Mai dernier, qui relaxait EHLG devient donc définitif.
La plainte, la perquisition, les trois années d'enquête judiciaire et les deux procès en correctionnelle n'avaient pas lieu d'être. La mobilisation a payé.

Euskal Herriko Laborantza Ganbara, confortée par cette décision, continuera, déterminée plus que jamais, à travailler pour que l'agriculture paysanne et durable donne des perspectives aux paysans et réponde aux attentes de la société.

Contact : Euskal Herriko Laborantza Ganbara 64220 Ainhice Mongelos / Ainiza Monjolose Tel : 05 59 37 18 82 Fax : 05 59 37 32 69 Email: laborantza.ganbarawanadoo.fr / www.ehlgbai.org

Désobéir au lobby des pesticides...

Quand le lobby des pesticides empêche la commercialisation de produits naturels

Insecticides naturels ou fertilisants bio s’échangent sans problème ailleurs en Europe. Pas en France. Se procurer un tel produit pour entretenir son potager ou protéger son champ y est puni par la loi. Le purin d’ortie ou l’huile de neem sont considérés comme des produits toxiques au même titre qu’un pesticide de synthèse. Qu’importe, particuliers et paysans pratiquent la désobéissance civile.
Par Sophie Chapelle (14 avril 2010) avec Basta Mag

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Changeons le système, pas le climat !

5 décembre 2009. Bayonne. Les militants écologistes de Bizi ! (vivre, en basque) mènent une action à l'encontre du député-maire UMP de Bayonne Jean Grenet, qui enverra en représaille la police et des employés municipaux équipés d'un camion-grue arracher les affiches "planète en danger" scotchées par des habitants à leurs fenêtres, quelques jours plus tard. En pleine ouverture du sommet de Copenhague.

Action contre la base nucléaire de Taverny

Taverny / Bessancourt (région parisienne). 5-6 mai 2010. Les militants du collectif "non au missile M51", présents aux côtés des jeûneurs qui demandent à la France de cesser de bloquer les efforts internationaux actuels en faveur du désarmement nucléaire, tentent une première "inspection citoyenne" du Poste de commandement de la Force Aérienne Stratégique française (nucléaire).

Ecoutés en permanence par la police depuis 10 jours, ils échouent et sont cernés par les policiers, qui les contraignent à limiter leur action à une simple manifestation symbolique devant les portes de la base. Mais le lendemain matin, les militants reviennent et prennent cette fois par surprise gendarmes et militaires. Deux militants parviennent à s'introduire dans la base.

La démocratie et le respect du droit ne s'arrêtent pas à la porte des bases nucléaires, surtout quand leur fonctionnement, et le réarmement nucléaire en cours en France (programme M51, Laser Mégajoule, etc.) contrevient à l'article 6 du Traité de Non-Prolifération... Le collectif "non au missile M51" poursuivra ses actions non violentes pour que cesse enfin le "deux poids deux mesures" qui condamne en Iran ce qui est permis en France...

Un centre fédéral de détention bloqué à Los Angeles

6 mai 2010 - Quatorze manifestants se sont enchaînés au Centre fédéral de détention dans le centre de Los Angeles jeudi 6 mai tandis que des dizaines de personnes se sont rassemblées pour protester contre la loi en matière d’immigration de l’Arizona et demander une amnistie pour tous ceux entrés illégalement dans le pays.
La police de Los Angeles a interpellé les militants qui se sont enchainés ensemble formant un cercle fixe sur une rue en face du centre fédéral de détention pour immigrés, bloquant le trafic commercial et les rues d’Alameda pendant environ quatre heures, selon la police.

Les militants déclarent dans un communiqué diffusé par e-mail qu’ils protestaient contre la loi SB1070 récemment promulguée par l’Arizona et d’autres lois fédérales, étatiques et d’application locales contre l’immigration.
Ils ont prévu de bloquer l’entrée de l’installation et de protester contre la loi de l’Arizona. Ils refuseraient de coopérer avec la police en ne fournissant pas leurs documents d’identité ou leurs noms.
La loi ciblant l’immigration illégale est censé entrer en vigueur en août en Arizona.

La loi fait l’entrée illégale dans le pays un crime. Elle exige également des agents de police locaux pour interroger les gens sur leur statut d’immigré s’il ya des raisons de soupçonner qu’ils sont des immigrants illégaux. Elle permet des poursuites contre les agences gouvernementales qui feraient obstacle à l’application des lois sur l’immigration. Il est illégal d’embaucher des immigrants clandestins, pour le travail journalier (principalement dans l’agriculture) ou de les transporter sciemment.
« Ce centre de détention symbolise l’incarcération et l’internement de tant d'immigrants, et la séparation des familles »

Actions à New York pour la révision du Traité de non-prolifération nucléaire

Mercredi soir 5 mai 2010 à New York, plus de 150 français manifestaient simultanément, par petits groupes, devant les représentations diplomatiques des nations nucléaires. Plus d'infos ici

 


Photo Eric Biesse

Le 4 mai 2010, les pacifistes américains de War Resistant League ont mené une action de sensibilisation au désarmement nucléaire au coeur de Grand Central Station à Manhattan. Les militants étendus au sol ont été arrêtés par la police.


Photo Eric Biesse


Photo Eric Biesse

Plus d'infos et de photos : cliquer ici

Près de 100 personnes pour une action "masques blancs" devant l'ONU le 3 mai 2010.
L'action continue chaque jour, à l'initiative de la délégation de 250 français, organisée par le Mouvement de la Paix.



(photos et video ci-dessus : Christophe C.)

Blocage du siège d'Areva

Une quinzaine de militants du collectif "non au missile M51" bloquent le siège d'AREVA pour exiger des éclaircissements sur les liens d'AREVA avec le Ministère de la Défense (fourniture d'uranium et de plutonium pour la bombe, fourniture de centrales nucléaires embarquées sur les Sous-marins lanceurs d'engins, etc.). 30 avril 2010

Non prolifération nucléaire : l'Elysée bloquée par des manifestants


Photo de Martin Leers

Des militants du collectif "Non au missile M51" ont bloqué la porte principale du Palais de l'Elysée pendant 30 minutes ce mercredi 28 avril 2010 vers 10 heures, avec des chaînes et des cadenas. Parmi les 17 activistes, 12 ont été embarqués par les forces de l'ordre.
Cette action était destinée à mettre symboliquement en arrestation le locataire de l'Elysée. Plus d'infos sur le site Non au missile M51


Photo de Hugues Léglise-Bataille


Photos de Martin Leers

L'action se déroulait dans le cadre d'un jeûne-action pour l'abolition des armes nucléaires, coordonné par le Réseau 'Sortir du nucléaire' (plus d'informations)
Parmi les activistes arrêtés, on compte plusieurs personnes qui jeûnent depuis deux jours déjà, dont un homme de 78 ans.

D'autres photos de l'arrestation sont visibles sur le site du Réseau 'Sortir du nucléaire'

Action basque à l'Arc de Triomphe : un blessé à l'hôpital

Le soi-disant «coup de vent» qui a fait tomber Xabier de l'Arc de Triomphe était un policier français

[Note des désos : l'histoire se répète, voilà qui rappelle le G8 d'Evian lorsqu'un militant écologiste avait fait une chute d'un pont de 20 mètres après qu’un policier ait coupé sa corde d’escalade]

16 avril 2010 - 9 jeunes militants basques ont été arrêtés cet après-midi à Paris après avoir déployé une banderole demandant QU'AVEZ VOUS FAIT DE JON ANZA? sur l'Arc de Triomphe à Paris. L'un d'eux, Xabier Tubal Abrisketa, a été admis à l'hôpital ce matin après être tombé et s'être gravement blessé (sa vie n'est pas en danger mais il souffre de multiples contusions et fractures). Les autres, Eneko Monton, Maite Etxeberri, Txomin Catalogne, Ekhi Erramundegi, Urtzi Ugalde, Iñaki Izagirre, Iker Arroyo et Mikel Jon Baton ont été placés en garde-à-vue accusés de « rassemblement illégal », « atteinte à un monument » et « Violence aggravée contre une personne » et ont été libérés dans la soirée. Ils ont alors pu raconter ce qui s'était passé.

Après s'être installés et avoir déployé la banderole, ils ont d'abord eu affaire à une équipe de vigiles très agressifs, qui tentaient de les déloger d'une façon mettant leur vie en danger. À l'occasion de la discussion qu'ils ont eue avec eux, l'un d'eux a saisi le bras d'une femme faisant partie de ces vigiles en lui demandant de se calmer. C'est elle qui a porté plainte pour « violence aggravée » sur la base de ce geste.

Certains militants étaient suspendus d'un côté de l'Arc pour déployer la banderole, d'autres de l'autre côté pour faire contrepoids et assurer la sécurité des premiers. Les pompiers ont commencé à monter en nacelle vers l'un de ceux qui étaient à l'arrière, Eneko Monton, pour le décrocher. Ils ont alors été appelés par des policiers qui se trouvaient en bas et qui leur ont ordonné de redescendre. La nacelle est redescendue et des policiers y ont pris place, pour remonter aussitôt vers Eneko. Malgré les avertissements et les protestations et d'Eneko, et des pompiers, l'un de ces policiers a libéré brutalement la corde le retenant, décrochant ainsi Xabier qui se trouvait de l'autre côté et qui est tombé. Eneko a tenté de retenir la corde et s'est brûlé les deux mains dans ce geste, freinant ainsi la chute de son camarade qui n'a été que blessé. Voilà ce que certains médias français ont qualifié de « coup de vent », reprenant comme toujours à leur compte la version policière.

Jon Anza a été enlevé et tué sur le territoire de l'Etat français, et la police française a participé à la dissimulation de son corps. A la veille de la manifestation organisée à la date anniversaire de sa disparition, la police montre tellement de zèle pour étouffer nos questions et nos dénonciations qu'elle semble prête à prendre le risque de tuer des militants plutôt que de les laisser en parler.

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Les plaques de l'esplanade Ben-Gourion ont disparu

21 avril 2010 - Des plaques de l'esplanade David-Ben-Gourion, inaugurée le 15 avril quai Branly à Paris en présence du maire (PS) Bertrand Delanoë et du président israélien Shimon Peres, ont disparu mercredi 21 avril.
Le porte-parole du maire de Paris, Laurent Fary, a indiqué que "la mairie a décidé de porter plainte". "Trois plaques ont été enlevées", a-t-il précisé, soulignant que "dès ce soir les équipes de la ville sont mobilisées pour procéder au remplacement de ces plaques".

Opposants à l'installation des plaques

Des opposants à l'installation de ces plaques se sont félicités de cette disparition dans un communiqué. "Ce mercredi matin 21 avril, les 3 plaques apposées par la mairie de Paris, en l'honneur du criminel de guerre Ben Gourion... avaient disparu de l'esplanade du Quai Branly !".

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Actions contre l'inauguration de l'esplanade Ben Gourion

15 avril 2010 - Au milieu d’un impressionnant déploiement de police, des centaines de manifestants ont dénoncé jeudi, à Paris, la complicité des autorités françaises avec le terrorisme d’Etat israélien, à l’occasion de la présence à Paris du président de l’Etat colonial Shimon Peres.

Le point d’orgue de la présence de Peres à Paris était l’inauguration, en bord de Seine, d’une « Esplanade Ben Gourion », du nom du fondateur de l’Etat sioniste, ordonnateur de l’expulsion sanglante des Palestiniens de leur propre pays, en 1948-49.

Tandis qu’une manifestation publiquement déclarée a rassemblé un peu plus de 200 personnes, à partir de 10 heures du matin, sur la rive opposée de la Seine où avait lieu la cérémonie de la honte présidée par le maire de Paris Bertrand Delanoë, plusieurs autres actions surprise étaient organisées dans le voisinage.

Des militants ont ainsi « affrété » à leur manière un bateau-mouche, et déployé drapeaux palestiniens et banderoles lorsque le navire est arrivé à la hauteur des officiels rassemblés pour avaler la soupe indigeste de Peres, Delanoë et Rachida Dati (maire du VIIème arrondissement de la capitale, où se situe l’esplanade).

Au même moment, tandis que des manifestants étaient refoulés sans ménagement des abords de la cérémonie, d’autres militants parvenaient à déployer un immense drapeau au sommet de l’Arc de Triomphe, avant d’être interpellés par la police à leur descente.

Cette mobilisation citoyenne a été le fait d’adhérents et sympathisants de plusieurs associations engagées dans la défense des droits du peuple palestinien, dont CAPJPO-EuroPalestine (...).

Contact : Julien 0616422787 - Abdellatif 0629788687


La video des actions du 15 avril
Réalisation: l'équipe "Palestine Vivra". Durée: 3'45" min.

Comment l'expulsion d'un sans-papiers a été mise en échec

Lyon Capitale, 13 avril 2010 - Avions spécialement affrétés, escortes policières, hélicoptères… L'Etat français a mis les grands moyens pour tenter d'expulser par quatre fois l'Angolais Guilherme Hauka Azanga. En vain. Retour sur les raisons d'un échec (ou le succès d'une mobilisation).

La préfecture du Rhône a renoncé à expulser le père de famille angolais, constatant « l'impossibilité matérielle de faire procéder à la reconduite à la frontière ». Le communiqué de la préfecture, envoyé à la presse le jeudi 8 avril à 21 heures, fait suite à quatre tentatives d'expulsion en deux mois et une semaine, dont les deux dernières en moins de 24 heures.

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Exportation de déchets nucléaires en Russie : en mer du Nord, Greenpeace interpelle deux fois le Kapitan Kuroptev

9 avril 2010 - Vendredi 9 avril au matin, en mer du Nord, au large de l’Allemagne, deux activistes de Greenpeace se sont hissés à bord du Kapitan Kuroptev, le cargo russe qui transporte des déchets nucléaires de France vers la Russie, pour lui demander de ramener sa cargaison en France.

La veille, dans l’après-midi, au large des côtes belges, des militants de Greenpeace avaient déjà réussi à accrocher une bannière sur les flancs du Kapitan Kuroptev.

A chaque fois, Greenpeace tente d’interférer sur ces exportations illégales de déchets nucléaires français en Russie et d’obtenir que le navire rebrousse chemin et rapporte en France sa cargaison. La Russie n’est pas une poubelle !

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Déchets nucléaires : Greenpeace démonte les rails entre le Tricastin et la gare de Pierrelatte

Ce mardi matin à 8h, huit activistes de Greenpeace ont démonté les rails de la voie entre les installations nucléaires du Tricastin et la gare de Pierrelatte (Drôme). Trois autres activistes sont fixés sur les rails. Cette voie devait accueillir ce matin le convoi de déchets nucléaires français en partance pour Le Havre où le navire russe, Kapitan Kuroptev, l’attend pour prendre la mer jusqu’à Saint-Pétersbourg. Les forces de l’ordre et les industriels cherchent une solution pour faire partir le convoi...

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Désobéissance civique : de l’huile de neem épandue à St-Chamond

8 avril 2010 - Les marchands de pesticides arriveront-ils à empêcher les agriculteurs d’utiliser d’autres méthodes culturales ? Aujourd’hui il est possible sans aucun problème de bourrer des fruits de pesticides, mais ceux qui veulent produire des fruits en agriculture biologique en utilisant des préparations naturelles encourent le risque d’être traités comme des délinquants. C’est le cas par exemple avec l’huile de neem - ça se prononce comme “Nimes”, et c’est autant aimé des vendeurs de pesticides et d’engrais chimiques que le purin d’ortie.

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Bordeaux : le nom des rues de négriers débaptisé

Le mercredi 7 avril, une quinzaine de membres du collectif "Débaptisons les rues de négriers" ont organisé leur première action en renommant symboliquement les 25 rues de Bordeaux portant le nom de négriers.


Photo Lionel : http://www.yeyeki-photographe.com

Ils se sont réunis Place de la Victoire à 14h afin d’apposer, en parallèle des noms qu’ils désiraient mettre en évidence, des autocollants portant le nom d’abolitionnistes, d'indépendantistes ou d'esclaves résistants célèbres. Ils espèraient ainsi, par pression médiatique et sensibilisation de l'opinion publique, inciter la Mairie de Bordeaux à s’engager dans le dialogue sur le devoir de Mémoire, jusqu’alors refusé par Alain Juppé. L'action s'est bien passée, la totalité des rues concernées ayant été rebaptisée.

Par la loi Taubira du 10 mai 2001, la France a qualifié la traite des noirs et l’esclavage de « crimes contre l’Humanité ». La ville de Bordeaux, deuxième port négrier de France, continue d’honorer des personnalités ayant participé à ce commerce de l’Humain. En reconnaissant son histoire, la municipalité pourrait entreprendre la réparation morale attendue. Cette idée semble cependant saugrenue à Alain Juppé qui y répond dans la presse en ces termes : «C’est absurde…. Quand va s’arrêter la repentance?».

Lionel, membre du collectif, explique: « Si le collectif "Débaptisons les rues de négriers" est obligé aujourd'hui de rebaptiser ces rues, c’est parce que la mairie est restée insensible aux pétitions et interpellations de l’association Diverscités, en refusant tout dialogue. Des maires comme ceux de Nantes, La Rochelle ou Le Havre, ont quant à eux, été réceptifs, à ces démarches en réagissant par la pose de plaques explicatives sur la participation historique à l’esclavage des personnages nommés. Forts de ces exemples, nous espérons par notre action, relancer le dialogue avec la mairie et proposer la pose de plaques similaires dans les rues désignées. Ceci permettrait de réconcilier Bordeaux avec son Histoire concernant la traite des Noirs. »

Lionel 06.68.75.58.84 - Collectif « Débaptisons les rues de Négriers »
E-mail : debaptisonslesruesdenegriers@hotmail.fr

Autres medias : Tribune l'huma - France soir - Sud ouest ou la censure pro juppé - Radio france bleue - Tv 7 journal du 07/04

Inspection citoyenne de Mont de Marsan : Le collectif Non au missile M 51 fait sa B.A


Photo Lionel : http://www.yeyeki-photographe.com

Samedi 3 avril, dans le cadre de la journée européenne d’action contre les armes nucléaires, à un mois de l’ouverture de la conférence de révision du traité de non-prolifération à New-York, une soixantaine d’activistes du collectif pacifiste "Non au Missile M 51" ont procédé à l’inspection citoyenne de la base aérienne nucléaire de Mont de Marsan, base 118.

Malgré la fin de non recevoir de monsieur Hervé Morin, ministre de la défense, qui a préféré traiter par le mépris la demande officielle d’inspection de la base en n’y adressant aucune réponse, mépris également affiché à l’entrée de la base par les autorités militaires à l’égard de la délégation du collectif "Non au missile M 51" accompagnée par Peggy Kançal, élue au conseil régional d’Aquitaine, les inspecteurs citoyens ont mené leur mission jusqu’au bout.

Déjouant l’important dispositif policier mis en place, 13 activistes ont réussi à pénétrer et à inspecter la base aérienne avant d’y être interpellés par les militaires. Certaines interpellations se sont déroulées avec une violence inutile au regard de la totale non violence des inspecteurs du collectif. La totalité des inspecteurs interpellés a été libérée au terme d’une audition courtoise, libération effectuée à l’entrée de la base où une brigade de l’armée des clowns avait pris ses quartiers et où un rassemblement de soutien s’était constitué.

Comme en Belgique, Grande Bretagne, Allemagne, Pays bas, Turquie, le collectif "Non au missile M 51" voulait envoyer le message que le désarmement nucléaire c’est maintenant ou jamais, alors que la France continue de violer le traité de non prolifération par le renouvellement et la modernisation de son arsenal nucléaire et compte se présenter en gendarme du monde à la conférence de révision du Traité de non prolifération en ayant déjà planifié le prochain tir d’essai de son nouveau missile nucléaire d’attaque M 51 courant juin, soit moins d’un mois après la fin de cette conférence.

Le collectif "Non au missile M51" réaffirme sa détermination à mener toutes les actions nécessaires, dans le respect de la non violence, pour parvenir à faire rentrer la France et son gouvernement dans la voie du désarmement.

Collectif Non au missile M 51 / 3avril (à) nonaumissilem51.org

Action non-violente à la Base Aérienne de Mont de Marsan : 13 pacifistes pénètrent dans l'enceinte

Des bombes de la Force aérienne stratégique (FAS) sont entreposées sur cette base.
Un monde sans armes nucléaires: c’est maintenant ou jamais !

Aujourd’hui 3 avril 2010, un mois avant la Conférence de révision du Traité de non-prolifération (TNP), le collectif «Non au missile M51» a organisé une action de mise en lumière des armes nucléaires présente sur la base aérienne 118, à Mont de Marsan. Cette action fait partie de la journée européenne d’action contre les armes nucléaires, durant laquelle des actions de protestation prennent place sur toutes les bases militaires européennes sur lesquelles sont entreposées des armes nucléaires.

Lire la suite sur www.nonaumissileM51.org

Les déboulonneurs relaxés: grande victoire antipublicitaire !

Décision historique pour les Déboulonneurs

2 avril 2010 : La lutte paie. Pour la première fois, des membres des Déboulonneurs, activistes non violents engagés contre l'agression publicitaire, et poursuivis pour avoir "barbouillé" des panneaux publicitaires comme ils le font chaque mois un peu partout en France et de manière publique, ont été relaxés ce jour par le tribunal correctionnel de Paris, au nom de la "liberté d'expression".

"C'est une révolution", a déclaré Yvan Gradis, l'un des inculpés et multirécidiviste de la désobéissance civile à la publicité. "Nous allons, dans l'heure, informer le pouvoir et la classe politique, la parole est à eux", a-t-il ajouté au correspondant de l'AFP. "Si les politiques ne bougent pas", a poursuivi le militant, "ce sera la preuve absolue que les mafias publicitaires ont gangrené la société". Les inculpés risquaient de lourdes amendes, mais le tribunal a décidé de ne pas suivre le parquet. Lors de ses précédents procès, les militants avaient parfois fait l'objet de condamnations à l'euro symbolique, signe de compréhension des juges, mais n'avaient jamais encore été relaxés.
C'est donc une étape importante dans la reconnaissance de la légitimité de la désobéissance civile face à la publicité. Le parquet n'a pas fait savoir immédiatement s'il comptait faire appel.

Plus d'infos sur la BAP - et sur le site des déboulonneurs

Boycott Désinvestissement Sanctions : Agir contre le colonialisme israélien

La campagne "BDS" est née en palestine en 2005, à l'initiative du Comité National Palestinien, qui regroupe 170 organisations civiles palestiniennes. Non-violente, cette campagne vise à rendre l'occupation israélienne des territoires palestiniens aussi coûteuse sur le plan économique que le fut l'Apartheid pour l'Afrique du Sud, au temps des sanctions internationales contre ce pays. "S'inscrivant dans les valeurs et les principes unniversels, elle rejette toutes les formes de discriminations raciales et de racisme, dont l'islamophobie et l'antisémitisme."
En France, elle a pris la forme d'un manifeste, lancé par 19 personnalités et de nombreuses actions visant la société d'import-export agroalimentaire AGREXCO, qui continue d'exploiter les terres occupées et la main-d'oeuvre servile de Palestine. Les produits AGREXCO (fruits et légumes) sont notamment distribués dans les magasins Carrefour.

Une vidéo montre une action du 4 juillet 2009 menée dans l'une des plus gros hypermarchés Carrefour de France, Evry II. Youtube

D'autres actions ont visé les magasins H&M ; ou la visite du ministre de la culture israélien au Gaumont Opéra ; etc.)

Mais récemment, la ministre de la justice Michèle Alliot-Marie a donné l'ordre aux magistrats de réprimer les militants qui mènent des actions de boycott contre les produits israéliens... il faut donc élargir encore le boycott et les actions qui l'accompagnent !

Pour plus d'infos sur la campagne BDS et ses actions directes non-violentes en France et dans le monde: commander la brochure "Le boycott d'Israël. Pourquoi ? Comment ?" dans la boutique militante des désobéissants.

Le Grenelle de l'Environnement enterré à Bayonne

27 mars 2010 - A l'appel du mouvement altermondialiste basque Bizi ! (=Vivre ! en langue basque), 65 personnes ont procédé à l'enterrement du Grenelle de l'Environnement devant la sous-préfecture de Bayonne.

Au son du Requiem de Mozart, massés derrière un cercueil noir portant la mention Grenelle de l'Environnement, ils ont écouté une longue prise de parole lue par Jean-Noël Etcheverry et dénonçant l'abandon du projet de taxe carbone par le gouvernement.

« Il s'agit d'un renoncement majeur qui signe la mort du Grenelle de l'environnement, et dont les conséquences seront subies par les couches les plus démunies de nos sociétés » a-t-il déclaré.

D'autres personnes figurant des patrons du MEDEF faisaient la fête devant le cercueil et sabraient le champagne en compagnie d'un faux Nicolas Sarkozy, tout en jetant leurs déchets dans un landau où se côtoyaient deux poupons.

Un autre représentant de Bizi ! Mattin Ihidope a appelé à ne pas se résigner et à se mobiliser pour exiger une taxe carbone ambitieuse, efficace, juste et solidaire ».

Deux militants de Bizi ! ont alors bombé à visage découvert deux pochoirs représentant une stèle tombale dans laquelle on pouvait lire « Ci-gît le Grenelle de l'Environnement 2007-2010 » devant le parvis de la sous-préfecture.

Contact : Bizi ! Tel : 05 59 25 65 52 / 06 14 99 58 79 ; bizimugi@orange.fr
http://www.copenhague2009bizi.org

Pesticides: un collectif pour "sauver les abeilles" au siège de l'Afssa

PARIS - Une demi-douzaine de membres du Collectif "Sauvons les abeilles, sauvons les hommes" se sont rendus jeudi 25 mars 2010 au siège de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) pour dénoncer le danger des pesticides.


photo martinleers.com

Six membres de ce collectif, dont un apiculteur, se sont rendus au siège, à Maisons-Alfort (Val-de-Marne). Ils ont brièvement occupé les lieux, avant d'être reçus par la directrice générale adjointe de l'établissement, Valérie Baduel.

L'objectif de cette action était de "rappeler le danger de la plupart de pesticides, notamment l'insecticide Cruiser, pour les abeilles comme pour les agriculteurs", a expliqué Rémi Filliau, porte-parole de ce collectif nouvellement créé.

"Nous voulons envoyer un message aux décideurs à l'occasion de la semaine sans pesticides", a-t-il ajouté.

Les militants souhaitaient connaître la raison de l'avis favorable de l'Afssa, concernant la commercialisation de l'insecticide Cruiser, alors que ce produit est actuellement interdit en Allemagne. Apiculteurs et associations de défense de l'environnement dénoncent depuis des années les dangers des pesticides, considérés comme responsables en grande partie de la surmortalité des abeilles.

Les pesticides posent également un problème de santé publique. L'Afssa a sur ce plan une attitude paradoxale. Elle écarte la toxicité du Cruiser, tout en reconnaissant le danger d'une interaction entre de multiples produits phytosanitaires. En réalité, aucune étude épidémiologique n'a été menée par cet organisme pour connaître les effets des pesticides sur la santé humaine à long terme.

La "semaine sans pesticides", qui se déroule du 20 au 30 mars, veut mettre en lumière les alternatives aux produits chimiques, dans les grandes cultures mais aussi les espaces verts et les jardins.

SAUVONS LES ABEILLES, SAUVONS LES HOMMES
Contact presse: Rémi Filliau 06 30 13 35 30

Evacuation de 300 sans-papiers qui occupaient un immeuble dans le 6ème arrondissement de Paris

Depuis quelques mois, un immeuble était occupé par plus d’une dizaine de "sans-papiers" soutenus par des réalisateurs, des comédiens, et les forces politiques et syndicales habituelles.
Mais jeudi 1er avril 2010 la police a procédé à l'évacuation de l'immeuble. Les militants et certains sans-papiers se sont sentis trahis par la stratégie décidée par la CGT et consistant à ne défendre que certaines catégories de sans-papiers plutôt que la régularisation de tous. La politique du cas par cas fait le jeu du gouvernement qui préfère nous voir accepter le principe du tri plutôt que contester une politique plus large de xénophobie d'Etat.

Les « Greenwashers » verdissent le nouveau 4x4 de Renault-Dacia au Salon de l’auto de Genève


Les Greenwashers verdissent le 4x4 de Renault-Dacia - Video de AgirPourlEnvironnement

Genève, le 12 mars 2010 : Une dizaine de « Greenwashers » ont pris possession du stand de Dacia, filiale dite « low cost » de Renault afin de verdir artificiellement le nouveau 4x4 de la marque, le Duster.

Ces activistes, spécialistes en éco-blanchiment, ont ainsi pu brièvement vanter les mérites du Duster tout en déculpabilisant le client potentiel quant à son impact sur le climat. Certains Greenwashers n’ont pas hésité à s’approprier la désormais fameuse phrase du chef de l’Etat français :
« L’écologie… ça commence à bien faire » ou encore « Oui à la croissance verte ».

Les Greenwashers ont également distribué des badges à l’image de Claude Allègre, leur mentor, ainsi que des lunettes vertes permettant de verdir une réalité automobile peu flatteuse.

Par cette action décalée, les militants d’Agir pour l’Environnement ont souhaité dénoncer le double discours du constructeur automobile français qui une fois encore opte pour une communication plus verte que verte tout en commercialisant des véhicules climaticides. Les Greenwashers relèvent incidemment que Renault a ainsi pu financer ce projet de 4x4 avec l’argent versé par l’Etat français.

Faute de conditionnement écologique, l’argent versé par l’Etat français pour « sauver » le secteur automobile a pu largement être injecté dans des projets contre-climatiques. Les enjeux climatiques méritent mieux qu’ambigüité et incohérence.

Les Greenwashers ont vocation à verdir l’image des industriels négligents et cibleront à l’avenir les campagnes publicitaires faussement écologiques. Leur slogan : « Vous avez un problème d’environnement ? Nous sommes là pour verdir artificiellement votre image ! ».

Dacia, filiale de Renault, escompte vendre 20.000 exemplaires de son nouveau 4x4 en France, soit un bilan carbone dépassant annuellement 50.000 tonnes de CO2. Ce 4x4, prétendument « low cost », brille surtout par son bilan carbone particulièrement lourd.

Remise des Death Awards

Vendredi 19 mars 2010, les inspecteurs citoyens du collectif « Non au missile M51 » accompagnaient la Mort venue féliciter, dans un tour de France, les entreprises les plus efficaces dans son domaine.


Campagne contre le Missile M51 - Video de fabricepignon

Trois entreprises devaient être récompensées, la SNPE, pour la production du propergol solide, combustible du missile M 51 (1), SNECMA propulsion solide, pour sa participation active à la fabrication du M51 et EADS astrium pour la conception du missile M 51. L’arrivée des forces de l’ordre a quelque peu perturbé la cérémonie de remise des diplômes et seules les grilles de l’entreprise SNPE nous ont été accessibles. Par modestie, aucun responsable des sociétés concernées n’a souhaité recevoir sa récompense en main propre.

Devant l’ampleur colossale de sa tâche, la Mort demande le concours de toutes et tous pour l’aider à remercier à leur juste valeur les entreprises les plus prometteuses sur son créneau et les meilleurs pourvoyeurs de clients potentiels.

Les occasions vont être nombreuses dans le domaine de l’armement, Eurosatory, la foire exposition de la destruction, du 14 au 18 juin (liste des entreprises participantes sur le site eurosatory.com) ou encore le prochain tir d’essai du nouveau missile nucléaire d’attaque français M 51, prévu en juin.

Le collectif « Non au missile M 51 » rappelle également la journée d’action européenne contre les armes nucléaires du 3 avril, un mois avant l’ouverture de la conférence de révision du traité de Non Prolifération.

Collectif « Non au missile M 51 »: www.nonaumissileM51.org
Contact email pour le 3 avril : 3avril@nonaumissilem51.org

(1) Le missile M 51 est le nouveau missile nucléaire d’attaque français devant rentrer en service au mois de juillet 2010 après son dernier essai courant juin. En 2010, la France aura entièrement modernisé et renouvelé son arsenal nucléaire.

Journée européenne d'action contre les armes nucléaires

Le 3 avril 2010, à un mois de la conférence de révision du Traité de Non Prolifération à New York, le collectif "Non au missile M51" appelle au blocage de toutes les bases nucléaires françaises et à une inspection citoyenne de la base nucléaire de Mont de Marsan (40), base aérienne 118.

Ceux qui souhaitent prendre part peuvent entrer en contact avec le collectif au 05 58 04 81 60 / 06 47 19 71 89 / 3avril@nonaumissileM51.org.
Des ateliers de préparation seront assurés les 1er et 2 avril dans les Landes.

Le communiqué du collectif Non au missile M51

Greenpeace investit la base de Kleine Brogel (Belgique) pour y dénoncer la présence obsolète d'armes nucléaires


50 militants se sont rassemblés avec des ballons autour de la base militaire avec l'intention d'empêcher les F16 de décoller.

Kleine Brogel, le 30 mars 2010 : une cinquantaine de militants de Greenpeace se sont rassemblés ce matin autour de la base militaire de Kleine Brogel avec l'intention d'empêcher les F-16 - susceptibles de transporter des armes de destruction massive - de décoller. Des ballons marqués du double slogan « Nukes out of Europe! Cold War is over » ont été déployés à 50 mètres de hauteur, aux extrémités de la piste d'atterrissage de la base. Certains militants ont pu atteindre le tarmac de la piste.

Cette action de protestation est le prélude à l'action européenne contre les bases nucléaires du 3 avril prochain, à laquelle le collectif "non au missile M51" participera. Cette manifestation revêt cette année une importance particulière, 2010 étant une année cruciale pour le désarmement nucléaire. Des décisions sont attendues dans le cadre de la révision de la stratégie sur les armes nucléaires aux États-Unis (US Nuclear Posture Review), du Traité de non-prolifération nucléaire (NPT) et enfin dans le cadre de la révision du concept stratégique de l'OTAN.

« De nombreuses voix (1) en faveur du désarmement nucléaire se sont récemment élevées en Belgique, commente depuis Kleine Brogel Eloi Glorieux, de la campagne nucléaire de Greenpeace. Plusieurs résolutions sur le désarmement nucléaire ont été prises en ce sens, à la Chambre et au Sénat. Nous pensons qu'il faut écouter ces voix et agir pour rendre le retrait des armes nucléaires effectif en Belgique. Dans ce contexte spécifique, pourquoi des F-16 chargés de bombes devraient-ils décoller de Kleine Brogel ?»

Une majorité d'Européens semblent partager ce point de vue. Un sondage d'opinion mené par Stracom pour Greenpeace dans six pays européens abritant des bombes nucléaires a révélé que près de 70% des Européens étaient en faveur du désarmement nucléaire (2).

Le 22 avril prochain, les ministres des Affaires étrangères de l'OTAN se réuniront à Tallin, en Estonie. Ce pourrait être l'occasion de remettre en question la présence d'armes nucléaires américaines en Europe et en Turquie.

Bruxelles, le 30 mars 2010
Contact sur place : Eloi Glorieux - campagne Nucléaire 0475/98.20.93

Notes
1) Quatre ministres d'état se sont publiquement exprimés sur la question. Le premier ministre belge Yves Leterme plaide également pour mettre le retrait de l'armement nucléaire à l'agenda de l'OTAN.
2) Les six pays sont : Allemagne, Belgique, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni et Turquie. Résultats du sondage Greenpeace
la publication du sondage s'accompagnait de la publication d'un rapport rappelant les dangers de l'armement nucléaire. Rapport Greenpeace (pdf)

Kit Dance Party, Attentat chorégraphique
Paris, Station Concorde, Dimanche 21 mars 2010

La station Concorde semble enfin débarrassée de ses SDF, après de longues années à remplacer ses bancs par des sièges individuels ou à les barrer d’accoudoirs. Ceci n’est pas un lit !


Kit Dance Party I - Attentat chorégraphique
Video de KitDancechoregrapher

Les pigeons, eux, l’ont appris à leurs dépends en se piquant aux tiges de métal que leur ont préparées les protecteurs des monuments historiques. L’ouragan de fraîcheur Ariel avait déjà investi la station de métro il y a quelques années, effaçant les vilains miasmes humains au profit de divins relents de lessive (étude microbienne à l’appui ?).

Le moment est enfin venu de pouvoir attendre le métro en se régalant de l’oubli de la précarité, en méprisant sereinement les sdf dans l’indécence d’une station de métro reconvertie en salon Ikea cosy, tout décoré d’étiquettes. Car tout est à vendre !

Ikea et la ratp nous proposent aujourd’hui une jolie métaphore : celle d’un métro à deux vitesses. Apologie du confort à l’endroit même où se réfugiaient ceux qui en sont privés.

Dans la presse : Place aux attentats chorégraphiques (Bonne Nouvelle)
Regardez "l'attentat chorégraphique" contre une opération marketing d'Ikea (Le Post)

Une usine de fabrication de bombes nucléaires bloquée par 800 pacifistes

Voir la video

Le 15 février 2010 plus de 800 activistes venus de toute l'Europe ont fermé les 7 portes de l'usine de fabrication de bombes nucléaires d'Aldermaston, en Grande-Bretagne, pendant plus de 6 heures. Les activistes ont utilisé des armlocks (ou tubes métalliques), des necklocks (ou U de moto) et d'autres techniques de blocage.

Le message était clair : aujourd'hui c'est Aldermaston, le 3 avril prochain ce sont toutes les bases nucléaires d'Europe qui seront visées par de semblables actions non violentes. Nous ne voulons plus de vos bombes ni de vos guerres !
Pour s'engager en France le 3 avril : manifeste@desobeir.net

Autres infos

Les déboulonneurs de publicité à l'oeuvre à Rouen


Samedi 13 mars place Cauchoise à Rouen, en milieu d'après-midi, une trentaine de déboulonneurs en gilets jaunes et chapeaux ont bâché un panneau géant de 8 mètres carrés. Sur la bâche, on pouvait lire "pub = pollution visuelle". 4 panneaux JC Decaux dits "sucettes" ont été également recouverts de nappes en papier puis barbouillés avec des slogans tels que "La pub fait dépenser", "Ne tombez pas dans les panneaux, réagissez", "Libérons l'espace public", etc..

Des centaines de passants et d'automobilistes ont pu assister à l'action et recevoir un des 500 tracts distribués ce jour-là, et plusieurs journalistes ont couvert l'événement, qui faisait écho au procès d'Yvan Gradis et de ses compagnons à Paris, la veille. La police n'a pas daigné intervenir. Il est vrai que le bâchage ne constitue pas un délit.

Sortir du nucléaire !


Sortir du Nucléaire un nouveau clip de Duvalmc
extrait de son album Matières Premières, édité par Contrevents

Hôpitaux : fin de l'occupation du siège de l'AP-HP

Le Monde 12 mars 2010 - Les syndicalistes qui occupaient depuis jeudi le siège de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ont quitté le bâtiment, vendredi en fin de soirée, après avoir obtenu la suspension du plan de réorganisation de la direction, a-t-on appris de sources concordantes. Plusieurs dizaines de personnes occupaient depuis jeudi le bâtiment pour protester contre le projet de restructuration de la direction de l'AP-HP.

Les directrices de l'hôpital Emile-Roux de Limeil-Brévannes, dans le Val-de-Marne, et du groupement hospitalier Henri-Mondor de Créteil ont été retenues vendredi pendant sept heures par des personnels hospitaliers. Elles ont été libérées peu avant 18 heures, a constaté un journaliste, mais se sont refusées alors à toute déclaration. Cette séquestration de responsables est une première depuis le début de la crise dans le secteur hospitalier depuis septembre 2008. L'événement est survenu à l'issue "d'une séance de négociations" concernant le mouvement de grève déclenché par le syndicat depuis un mois pour protester contre le transfert de deux services d'Emile-Roux vers l'hôpital Henri-Mondor.

Plusieurs centaines de salariés étaient rassemblés vendredi 12 mars dans une ambiance houleuse devant le siège de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Les manifestants, réunis à l'appel d'une intersyndicale (CFDT, CFTC, FO, SUD, CGT), demandaient "l'arrêt des suppressions d'emplois et des restructurations" au sein de l'AP-HP. Depuis jeudi, plusieurs dizaines de personnes occupaient la salle de conseil du siège de l'AP-HP. Ils contestaient le projet de la direction de regrouper autour de douze groupes hospitaliers les hôpitaux parisiens et franciliens, aujourd'hui au nombre de 37, ce qui se traduirait par la suppression de 3 000 à 4 000 emplois d'ici à 2012.

Des personnalités politiques candidates aux élections régionales ont été aperçues, notamment Olivier Besancenot (NPA), Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), et la première adjointe au maire de Paris, la socialiste Anne Hidalgo, qui a été huée par certains manifestants. "Je regrette que les personnels soient obligés d'occuper physiquement des locaux pour se faire entendre. Cela dénote une fois encore l'incapacité du gouvernement à entamer un vrai dialogue sur le service pédiatrique de l'hôpital Trousseau et, plus généralement, sur l'avenir de l'hôpital en France", estime, dans un communiqué, Cécile Duflot, la tête de liste Europe Ecologie en Ile-de-France.

Les syndicats ont sollicité un entretien avec le directeur général de l'AP-HP, Benoît Leclercq, dont la direction a indiqué qu'il aurait lieu dans la journée. Le journal Libération a indiqué sur son site Internet, citant une source à l'Elysée, que M. Leclercq venait d'être limogé. Une information démentie par le ministère de la santé.

7 activistes condamnés : Appel à soutien

10 mars 2010 - Les 7 activistes du collectif "Non au missile M 51" interpellé-e-s le 1er décembre 2009 suite à l'occupation d'un radar au Centre d'Essai de Lancement de Missile de Biscarrosse, occupation réalisée pour empêcher le tir d'essai du nouveau missile nucléaire d'attaque français M 51 le jour de l'ouverture de la fenêtre de tir, viennent d'etre condamné-e-s à des peines de 150 euros d'amende chacun.

La célérité du jugement, rendu possible après recours à la justice de proximité, lui permet d'intervenir quelques jours avant la journée d'action européenne contre les armes nucléaires et l'inspection citoyenne de la base nucléaire de Mont de Marsan par le collectif "Non au missile M 51".

Ces condamnations n'entament en rien la determination du collectif qui continuera à mener toutes les actions necessaires, dans le respect de la non violence, pour parvenir à l'interdiction totale des armes de destruction massive et faire rentrer la France dans la voie du desarmement.

Le 3 avril, un mois avant l'ouverture de la conférence de révision du Traité de Non Prolifération à New York, des actions seront menées à travers l'Europe contre les bases accueillant des armes nucléaires en Belgique, Grande Bretagne, Pays Bas, Italie, Allemagne, Turquie. Dans le cadre de cette journée, le collectif "Non au Missile M 51" procédera à l'inspection citoyenne de la base aérienne 118 de Mont de Marsan, base nucléaire des Forces Aériennes Stratégiques

Parce que le désarmement nucléaire c'est maintenant ou jamais, nous appelons tou-te-s les citoyen-ne-s voulant agir dans ce sens à soutenir le collectif "Non au Missile M51, financièrement mais aussi et surtout dans l'action en nous rejoignant.

Toutes les personnes souhaitant prendre part à l'inspection citoyenne de la base de Mont de Marsan peuvent prendre contact avec le collectif.

Contact : Jean-Charles, Collectif "Non au Missile M 51", 05 58 04 81 60 / 06 47 19 71 89 / svasti@no-log.org

Communiqué du Collectif S Eau S

Colombes (92), Mardi 9 mars 2010 - Pour dénoncer la surfacturation de l'eau potable en région parisienne, et afin d'encourager les candidats aux prochaines élections régionales à mettre fin à cet abus, le Collectif S.eau.S Ile-de-France a interrompu la réunion publique organisée aujourd'hui par la liste UMP-Nouveau Centre conduite par Valérie Pecresse "Changer c'est possible".

La délégation a interpellé avec humour André Santini, président du Syndicat des Eaux d'Ile-de-France (SEDIF) et tête de liste dans les Hauts-de-Seine, au sujet des "40 millions d'économies non réalisées sur les factures d'eau des franciliens".

Epaulée par une dizaine de citoyens d'Ile-de-France, une magicienne est montée sur scène pour féliciter le candidat, qui aurait réussi à faire disparaître au moins 10% de l'argent collecté par le SEDIF via les factures d'eau des usagers. En effet, selon les audits officiels conduits par le SEDIF dans le cadre du renouvellement du contrat en cours, 40 à 45 millions d'économies sont possibles, sur un contrat annuel de 375 millions d'euros.
Selon les études réalisés par l'Association UFC-Que choisir, la surfacturation pourrait atteindre 85 millions d'euros, soit plus de 22%!

Que sont devenus les dizaines de millions perçus en trop en 2009? Et en 2008? Et en 2007?

Face au "scandale du tarif de l'eau en Ile-de-France", dénoncé par de nombreuses associations, élus et citoyens et largement relayé par les médias depuis deux ans, Mr Santini a procédé d'ores et déjà une baisse du tarif de l'eau (HT) entre 1,76€ et 1,73€, soit de seulement 1,7%!

Afin d'informer les franciliens au sujet du montant réel des économies possibles, la délégation a scandé le slogan "Avec Santini, c'est possible! Une baisse entre 10 et 22 % en région parisienne! C'est pas 2, c'est 22!"
La scène a été alors symboliquement inondée de billets....Hell Bank Note! à suivre!

SIGNEZ LA PETITION !!!

Compte-rendu du barbouillage antipub du samedi 6 mars 2010 à Lyon


Légitime réponse

- Date : Samedi 6 mars 2010 (redite)
- Heure de rendez-vous : 14h30
- Lieu précis de rendez-vous : Devant la médiathèque du Bachut, Lyon 8
- Conditions météos : En dépit d’une matinée prometteuse car ensoleillée, le temps se couvrira, la température chutera, et nous aurons même droit à quelques flocons (mais pas d’avoine)
- Panneaux touchés : Deux panneaux CBS déroulants, situés en hauteur sur une facade à l’intersection du boulevard Jean XXIII et de la rue Marius Berliet, toujours dans le 8ème
- Méthode d’action : Barbouillage. Les panneaux ciblés se trouvaient en hauteur mais sont pourvus de plateformes, facilitant le travail des prestataires de CBS mais également des barbouilleurs, qui ont œuvré à la fin de l’interprétation du chant "le barbouilleur"
- Nombre d’activistes : Une quinzaine
- Support logistique : Un immense merci à la Batucada, qui s’est déplacée en triporteurs et a donné du rhytme à l’action aux moments cruciaux. Bravo !
- Nombre approximatif de sympathisants : Une quarantaine. Merci à vous !
- Nombre approximatif de passants-spectateurs : Beaucoup de traffic (c’est une intersection de 5 grandes rues), pas mal de piétons également
- Nombre approximatif de journalistes présents : Deux journalistes se sont fait connaître (TLM qui n’a pas pu filmer car problème technique et une correspondante du Progrès) A noter la présence d’un élu Vert.
- Retombées presse : Un article dans le progrès de lundi
- Nombre approximatif de policiers : Deux véhicules siglés, deux banalisés, et un agent de renseignement
- Attitude de la police : A simplement relevé les identités des quatres barbouilleurs à leur descente des plateformes (Une fois les barbouilleurs en place, ils n’avaient guère d’autre options durant le déroulement de l’action)
- Bilan succinct : De très bons moments pour tout le monde, cette action fût un réel plaisir (encore plus que d’habitude !). Vive la Batucada (on ne se lasse pas de le répéter). Les slogans étaient encore là lundi soir, mais plus mardi soir.

http://www.deboulonneurs.org

Plus de 1700 signataires du Manifeste "Moi aussi je boycotte l'occupant israélien"

Dans le cadre de la campagne Boycott Désinvestissement Sanctions, lancée par les partisans israéliens de la paix et leurs soutiens dans le monde, un appel au boycott des produits israéliens issus des colonies de Palestine a été lancé depuis quelques années.

Récemment, le gouvernement Sarkozy a fait condamner à 1000 Euros d'amende la militante antiraciste et pro-palestinienne Sakina Arnaud pour "incitation à la discrimination raciale, nationale et religieuse" parce qu'elle avait apposé des autocollants du boycott sur des produits israéliens issus des colonies.

En réponse à cette condamnation, nous sommes plus de 1700 personnes à avoir signé en quelques jours un manifeste dans lequel nous revendiquons publiquement notre participation à cette campagne de boycott d'Israël, qui durera tant que nos gouvernements n'appliqueront pas de sanctions contre l'occupant israélien, dont les crimes de guerre de décembre 2008, pour ne citer que ceux-là, sont restés impunis à ce jour. Les signataires du manifeste demandent au gouvernement français de les inculper également.

http://www.ipetitions.com/petition/manifestebds/

Thalès occupé par les opposants à la tyrannie technologique

Un récit de l’occupation du hall de Thalès, le 24 février 2010, par des opposants à la tyrannie technologique.

Aujourd’hui mercredi 24 février 2010, un rendez-vous pour une action contre la tyrannie technologique avait été donné à 10 heures place du Châtelet. Cette action intervenait le lendemain de la fin de la campagne de promotion et d’acceptation des nanos initiée en octobre par la CNDP. A cette occasion, plus de 200 opposants au nanomonde et à la tyrannie technologique en général (OGM, biométrie, nucléaire, vidéosurveillance…) s’étaient réunis pour un vrai débat public à la CIP à Paris.

Ce matin 80 personnes se sont donc rassemblées place du Châtelet. Un camion de police était déjà présent, et quelques flics en civil. Vers 10h30, nous prenons le métro en groupe pour nous rendre vers notre premier objectif : le siège de l’entreprise « I&E Consultants », spécialiste en « stratégie d’opinion », et embauchée par le ministère de l’écologie pour épauler la CNDP dans sa campagne pro-nanos. (Plus de précisions sur cette agence de com’ sur www.nanomonde.org).

Des flics en civil nous suivent plus ou moins discrètement dans les couloirs du métro. Arrivés à la station « bonne nouvelle », nous sommes accueillis par 6 camions de la police nationale. Deux camions nous dépassent avec les gyrophares, et prennent position devant I&E. Qu’à cela ne tienne, ce ne sont pas les objectifs qui manquent. Retour au métro pour de nouvelles aventures.

Le plan B, c’est Thalès, une boite spécialisée dans les systèmes informatiques militaires et de sécurité. C’est l’entreprise qui vient de mettre au point le système Hypervisor. Nous sortons cette fois à la station Anatole France, et nous nous dirigeons au pas de course vers les bureaux de Thalès. Cette fois, la police est prise de cours, et nous entrons dans le hall de l’entreprise. Un vigile tente de nous empêcher de rentrer. Parmi les dernières personnes du groupe, deux se font attraper par le vigile et un employé zélé de Thalès qui s’est senti obligé de lui prêter main forte. Un flic en civil qui nous avait suivi depuis le début intervient pour les aider. Des personnes reviennent en arrière et parviennent à faire rentrer nos amis.

Nous investissons le hall – des employés s’empressent de mettre en lieu sûr les maquettes de drônes et de chars qui le décorent… On nous dit aussi que « c’est dommage vous n‘êtes pas venu la bonne semaine », tous les directeurs sont au ski, du PDG Luc Vigneron au directeur « éthique et responsabilité des entreprises »… Une banderole est déployée devant l’entrée : "Ta laisse électronique, une usine à fric". Sous les slogans et chants « flics, chercheurs ou militaires qu’est-ce qu’on ferait pas pour un salaire », « ordre, croissance, sécurité », « Ta Laisse électronique, Tyrannie technologique »,… les employés de Ta Laisse partent déjeuner bien tôt, nous évitant pour la plupart au maximum. Après avoir diffuser de nombreux tracts (voir ci-joint), l’action s’est conclue par un départ en cortège dans Neuilly jusqu’au métro.

Nous avons saboté la campagne de promotion de la CNDP, et nous n’en resterons pas là !

Des opposants à la tyrannie technologique de Paris et d’ailleurs
Documents joints : Ta Laisse (PDF – 58 ko)

La centrale nucléaire de Sizewell bloquée par des activistes

22 février 2010 - Depuis 6h40 ce matin, des activistes anti-nucléaires de 'People Power not Nuclear Power Coalition' ont commencé à bloquer la centrale nucléaire de Sizewell (Grande-Bretagne) pour protester contre la consultation bidon organisée par le gouvernement à propos de la construction de nouvelles centrales.

Sizewell est l'un des 10 sites identifiés pour accueillir de nouveaux réacteurs construits par EDF.

En 2008, le gouvernement a changé la loi pour éviter que les autorités locales ne puissent s'immiscer dans le processus de décision relatif à la construction des futurs réacteurs.

"Pour construire des nouveaux réacteurs nucléaires, ils jettent aux orties la démocratie locale, s'indigne Mell Harrison, 38 ans, militante pacifiste engagée aux côtés de la Campaign for Nuclear Disarmament (CND). (...) Toute nouvelle construction de l'industrie nucléaire se heurtera à notre résistance non violente... Le gouvernement essaie de faire passer le nucléaire pour une énergie sans gaz à effet de serre et par conséquent utile pour lutter contre le réchauffement climatique.
Mais le nucléaire est dangereux, extrêmement coûteux et ne représente pas de réductions suffisamment significatives en terme d'émissions de gaz à effet de serre... Il fait partie du problème, pas de la solution."

Pour plus d'infos : Mell Harrison (on site), +44 (0)7760 161 755; Daniel Viesnik (off site), +44 (0)7506 234 091

Inspection civile à l’intérieur de la base de Kleine Brogel, qui stocke les dernières armes atomiques US en Europe

Ce samedi 20 février 2010, un groupe de pacifistes mène une action de désobéissance civile à la base militaire aérienne de Kleine Brogel en Belgique. Suite au passage des Bomspotters le 31 janvier sur cette même base et à la large médiatisation dont ont bénéficié ces images, l’action de ce samedi, vise à mettre en lumière le véritable danger pour la sécurité et la paix dans le monde que constitue la présence d’une vingtaine d’armes nucléaires sur notre sol.

Les Bomspotters offrent leur protection

Les Bomspotters envoient cette fois-ci une brigade de 40 clowns. La moitié de cette brigade pénètre actuellement sur le site en plusieurs groupes, pour mener une inspection comme celles menées par l’AIEA. Ils prendront des photos et des vidéos des infrastructures dans lesquelles sont dissimulées les armes nucléaires illégales. Au même moment, l’autre moitié du groupe d’activistes, armés de leurs nez rouges, place un cordon sécuritaire en bout de piste. Ainsi, ils empêcheront toute utilisation des armes nucléaires et assureront donc la sécurité des citoyens le temps de leur présence. L’action se terminera par une mise en scène du désamorçage d’une bombe nucléaire que les inspecteurs auront réussi à évacuer de la base.

Plus d'infos, photos et video

Un nouveau hangar ouvert pour les sans-papiers de Calais, et aussitôt occupé par... la police !

LE HANGAR KRONSTADT à Calais a ouvert hier mercredi 17 février pour accueillir les exilés de Calais de manière conviviale.
Mais alors que ceux-ci partaient prendre leur repas du soir servi par les associations, vers 19h00, la police a de nouveau investi le local pour en interdire l'accès.
7 militants de No Border et SoS Soutien aux Sans Papiers ont été arrêtés.

Cet acharnement est à la hauteur des traitements inhumains et dégradants envers les exiléEs, de la surveillance policière incessante, du fichage généralisé et de la criminalisation systématique de ceux qui soutiennent les réfugiés.

7 MILITANTS DANS CE HANGAR REPRESENTENT DONC UN DANGER ?
Il est urgent de rétablir la liberté de circulation et d'installation pour toutes et tous, et de fermer les Camps de rétention.

Toulouse : Les "SDF sans frontières" appliquent le droit à l'ingérence sociale

15 février 2010. RÉQUISITION. Ils appliquent le droit à l’ingérence sociale. Un toit supportant les lettres SDF suivi de la planète terre : c’est le logo des "SDF sans frontières", le nom du collectif d’une quinzaine de sans abris qui occupe depuis deux mois une maison vacante au centre ville de Toulouse.

Ils y sont rentrés le 8 janvier dernier, tandis qu’une tempête de neige s’abattait sur la ville. Depuis ils ont transformé le lieu en «résidence sociale auto gérée».

39 rue des sept troubadours. C’est l’adresse des "SDF sans Frontières". Hervé, 57 ans, guide la visite. «Nous avons ouvert cette maison laissée vacante par l'Armée du salut. Sans effraction, précise-t-il. II y faisait chaud à l'intérieur alors qu’il faisait moins dix dehors».

Deux cents quarante m2 avec l'eau et l'électricité. Les premiers arrivés ont coupé le gaz par précaution. Au rez de chaussée : la cuisine collective et la salle de réunion. Aux étages : les sanitaires et les chambres où vivent une quinzaine de personnes.Tous viennent de la rue. «On gère avec le passif et le passé de chacun, indique Hervé. En s’organisant pour tenir l’endroit propre et vivable. Pas de dope, ni tags, ni dégradations. L’entretien et le ménage sont répartis quotidiennement. Des réunions sont organisées pour traiter des problèmes de vie commune».

Avant l'incendie de son appartement, Hervé était logisticien dans l'humanitaire. C’est lui qui a proposé au collectif de s'appeler "SDF sans frontières". «Nous avons réquisitionné ce logement vide pour faire face à l’urgence. explique-t-il. Il est temps que la France qui défend ce principe dans l'action humanitaire l'applique aussi chez elle dans le social ".

Annie, 52 ans, en attente d’une place dans un appartement thérapeutique, habite ici depuis 15 jours. «Il existe très peu de lieux intermédiaires comme celui-ci, dit-elle. C’est à nous de montrer leur nécessité aux responsables de l’aide sociale. Ils sont débordés. Pour s’en sortir il faut se débrouiller nous même».

Au rez de chaussée, des membres des "Enfants de Don Quichotte" aident chacun des résidents à remplir les dossiers Dalo (droit au logement opposable). «Ici, ils peuvent se poser pour rassembler les pièces administratives demandées, indique Isabelle. Dans la rue c’est impossible. Les autorités sanitaires devraient prendre exemple sur ce qui se fait ici en s’organisant pour que toutes personnes qui passent dans des hébergements d’urgence en sortent obligatoirement avec un dossier Dalo rempli».

Libetoulouse - J-M.E. - Tél Contact SDF Sans Frontières : 06 33 96 31 91

Des activistes bloquent l'usine anglaise de production d'armes nucléaires

15 février 2010. Des centaines activistes de toute l'Europe, parmi lesquels une délégation belge, ferment ce lundi les sept portes de l'usine anglaise de production d'armes nucléaires d'Aldermaston.
Les activistes bloquent l'usine à l'aide de nombreux cadenas en "tube", de cadenas cervicaux et d'autres techniques de blocage. Ils sont soutenus par des centaines de militants parmi lesquels des évêques et les prix Nobel de la Paix, Jody Williams et Màriad Corrigan-Maguire.

Les mouvements pacifistes montrent ainsi leur opposition à la modernisation des armes nucléaires anglaises, et préparent par la même occasion l'action internationale du 3 avril prochain. En vue de montrer clairement la désapprobation citoyenne face aux politiques nucléaires, des actions similaires auront lieu le 3 avril sur toutes les bases européennes dans lesquelles sont entreposées des armes nucléaires.

Aujourd'hui, les activistes bloquent Aldermaston. Le 3 avril, ils occuperont toutes les bases européennes entreposant des armes nucléaires.

Les mouvements pour la Paix mèneront des actions sur toutes les bases militaires européennes où sont entreposées de armes nucléaires : en Allemagne, aux Pays-Bas, en France (avec le collectif "non au missile M51"), en Italie, en Turquie, en Angleterre et en Belgique. Vredesactie organisera en Belgique l'action Bomspotting sur la base militaire aérienne de Kleine Brogel, sur laquelle 20 bombes nucléaires sont prêtes à être utilisées. Des actions auront également lieu sur les autres bases européennes à capacité nucléaire. Dans toute l'Europe, retentira un message commun contre les armes nucléaires : il est plus que temps de concrétiser le désarmement nucléaire annoncé dans le Traité de Non-Prolifération (TNP). Les politiques nucléaires actuelles n'amènent en rien plus de sécurité, mais induisent au contraire une course incessante à la prolifération nucléaire.

L'usine de fabrication des armes anglaises se situe à Aldermaston. Ces dernières années, de nouvelles installations y ont été construites, depuis lesquelles l'Angleterre veut développer de nouvelles têtes nucléaires. Il a également déjà été décidé de remplacer les sous-marins nucléaires. Les mouvements pacifistes anglais organisent un blocage de l'usine de fabrication des armes nucléaires en vue de s'opposer aux décisions prises du point de vue de la politique d'armement nucléaire. Les armes nucléaires anglaises jouent également un rôle dans la politique de l'armement nucléaire de l'OTAN. De tels programmes de modernisation sont également d'application en France et aux Etats-Unis, en totale contradiction avec la rhétorique officielle de désarmement. Pour les mouvements pacifistes européens, ces raisons suffisent déjà largement pour mener des actions.

Le désarmement nucléaire, c'est maintenant ou jamais!

Le président Obama a mis le désarmement nucléaire comme priorité à l'agenda international. Cependant, les développements nucléaires actuels démontrent clairement une autre dynamique. Vingt ans après la fin de la Guerre Froide, des armes nucléaires américaines, anglaises et françaises sont toujours présentes sur le sol européen, et ces pays entretiennent toujours des programmes de modernisation des armes nucléaires. La crédibilité du Traité de Non-Prolifération est en danger. Les puissances nucléaires font des promesses de désarmement mais continuent à ignorer cette convention. Les décisions les plus importantes au sujet des armes nucléaires seront prises en 2010. En effet, la conférence de révision du TNP prendra place à New-York en mai, tandis que l'OTAN révise cette année son concept stratégique. Ces évènements politiques sont des opportunités pour faire du désarmement nucléaire une réalité. Via ces actions, les mouvements pacifistes européens appellent les pays membres de l'OTAN à saisir cette chance unique de voir un monde sans armes nucléaires.

Voir la video

Contact Presse sur place : Benoît : 0032 484 05 20 28 : benoit@vredescatie.be
www.vredesactie.be / www.bomspotting.be / D'autres photos

Veolia assiégé pour réclamer une gestion publique de l'eau

06/02/2010 - Rue89 - Vendredi, une cinquantaine de militants altermondialistes venus des cinq continents ont bruyamment manifesté devant le siège de Veolia Environnement, avenue Kléber, à Paris. Ils demandaient la démission de Loïc Fauchon, cadre de la multinationale qui préside le Conseil mondial de l'eau.

Cet organisme est en charge de régler les conflits survenant autour de l'exploitation des réserves aquifères du globe, et les manifestants n'acceptent pas qu'un cadre du privé préside un conseil d'intérêt public.

(Voir la vidéo)

Pilotés par le collectif des Désobéissants, soutenus par la fondation France Libertés de Danielle Mitterrand, les militants n'ont pas réussi à pénétrer dans les locaux du groupe comme ils l'avaient initialement projeté, mais ont obtenu qu'une délégation de quatre personnes soit reçue pour débattre des enjeux public-privé sur la gestion de l'eau.

Retour sur Copenhague : la journée d’un interpellé ordinaire

Dans les démocraties nouvelles, des policiers en civil vous arrêtent en marge d’une manifestation autorisée et vous emmènent passer quelques heures dans une cage. Danemark, 2009.

Nicolas Haeringer - 18 décembre 2009 - Reporterre
Le 16 décembre, nous étions probablement plus de cinq mille, peut-être dix mille, à manifester sous le slogan « Reclaim Power ». Une manifestation autorisée par les autorités danoises, parfaitement légale, donc. Nous formons le « bloc bleu », et devons rejoindre les délégués à la COP15 qui doivent quitter le Bella Center, pour protester contre l’accord qui se dessine, et mettre en lumière les solutions portées par le réseau Climate Justice Now !, les organisations participant au Klima Forum, etc.

Lire (absolument) la suite

Actions au Caire pour la marche Free Gaza

Une nouvelle vidéo sur les actions menées au Caire pour la libération de la Palestine, et dans le cadre de la marche Free Gaza, le jour de l'an 2010 : action des désobéissants sur les pyramides ; manifestation interdite au pied de l'immeuble de la représentation diplomatique d'Israël en Egypte ; manifestation et violences policières au centre du Caire.


Marche pour Gaza : jours 4 et 5 - Video de belkacem_93 - Source

Pour un siècle de responsabilité

À Copenhague, les YES MEN ont demandé aux maîtres du monde d’aller au delà des mots.


YES MEN, vostf : COPENHAGUE 1/3 ANNONCE DU CANADA
Videos du canular des Yes Men à Copenhague... envoyées par LeCheneLibre.

Vous connaissez les Yes Men, ce duo d’activistes new-yorkais composé d’Andy Bilchbaum et Mike Bonanno ?
À l’origine, l’expression « Yes Man » désigne l’un des nombreux vices du capitalisme. Les Yes Men ce sont ces « bénis oui-oui », qui approuvent par principe ou veulerie toutes les décisions de leur chef, fût-il criminel ou délirant…
Par définition, le Yes Man n’assume pas ses actes, il exécute des ordres et cela le comble, il faut bien le reconnaître. Le Yes Man paye rarement pour ses crimes et néglige joyeusement les malheurs qu’engendre sa piètre existence de pleutre. (Pour prendre un dernier exemple, des « Yes Men » au sens strict du terme, il en pleut comme vache qui pisse, en Sarkozie).

Mais depuis quelques temps, cette expression commence à renvoyer à des pensées plus joyeuses, à Andy Bilchbaum et Mike Bonanno, donc. Initialement, rappelons qu’eux-mêmes furent surpris par le succès qu’ils remportèrent dans ce qui apparaissait alors comme de simples canulars : se faisant passer pour des représentants de l’OMC, ou pour des « corporate executive » et autres métiers débiles qu’on trouve dans les multinationales, ils s’amusaient à prôner la diminution des coûts par le rétablissement de l’esclavage, ou le port du costume de survie individualisé comme forme de lutte contre le réchauffement climatique, et se faire applaudir pour ces propositions audacieuses par le public ultra-libéral des réunions officielles auxquelles ils s’invitaient. Depuis, effarés, ils poursuivent leurs activités déjà recensées dans deux films et sur yesmen.org.
Désormais, les YES MEN sont ces activistes qui demandent que les maîtres du monde cessent de fuir leurs responsabilités.

À Copenhague en décembre dernier, alors que les discussions se tendent et que s’annonce le piteux échec d’un accord pourtant indispensable, Andy Bilchbaum, sous l’apparence d’un porte-parole du gouvernement canadien baptisé du doux nom de Felix Charlebois, parvient à investir le cœur de la conférence, ou à nous le faire croire, et à faire dire au Canada qu’il s’engage sur un objectif chiffré et audacieux de réduction des gaz à effet de serre. La ruse est parfaite : puisque l’accès de la conférence demeure farouchement fermé à toute présence citoyenne, les Yes Men enregistrent à quelques pâtés de maison de là une fausse conférence de presse, ajoutant des plans d’inserts tirés des véritables débats de Copenhague. La vidéo, présentée comme le produit d’une agence de presse, est envoyée dans toutes les rédactions de la planète. Certaines y croient, d’autres pas. Mais dans la journée toutes reçoivent une deuxième vidéo, d’une déléguée ougandaise de l’ONU félicitant le Canada pour son courage et évoquant un tournant décisif dans l’histoire de l’humanité. Puis un porte-parole officiel, Matthew Delanney, dément formellement tout engagement chiffré de son pays en regrettant ce canular, et précisant: « En tant que superpuissance énergétique, le Canada a le devoir de fournir au monde les moyens de se transporter, de se soigner, et simplement de vivre ».

Voir aussi :
- La réponse de l'Ouganda
- La réponse du Canada
- Taking responsability

Là encore, tout est faux, ce porte-parole officiel n’étant autre que le second Yes Man, Mike Bonanno : il devient de plus en plus difficile de démêler à quelle minute on est simplement dans la fiction, à quel instant on est dans le gag, à quel moment le sens finit par marcher sur la tête. Dans la succession d’annonces et dans les émotions des comédiens qui les portent, les Yes Men nous donnent à voir enfin quelque chose de vrai, de profondément humain et encourageant au beau milieu de ce déballage de cynisme que fut la COP 15, la Conférence internationale sur le réchauffement climatique. Qu’elles soient prises au premier degré, ou déjouées, les fausses déclarations successives seront reprises et largement diffusées. La perche pour mieux rêver de ce jour où quelque chose changera dans l’histoire humaine est ainsi tendue : il n’y a qu’à l’attraper pour rêver.
Et prions (ah non, justement : agissons !) pour pouvoir un jour, comme Margaret Matembe, cette fausse déléguée de l’ONU interprétée par « l’agent spécial Chandia », nous sentir simplement humbles d’avoir assisté et participé au début d’une autre histoire.

Victoire contre les abus de l'autorité administrative : Erwan Redon et Gilles Lehmann réintègrent leurs écoles

Nous sommes heureux d'apprendre qu'aujourd'hui, lundi 25 janvier, nos collègues Erwan Redon et Gilles Lehmann [par ailleurs auteur du jeu antinucléaire et désobéissant "Atomic business"] réintègrent leurs classes dont ils avaient été abusivement soustraits .

Le premier, suite à une décision du Tribunal Administratif de Marseille jugeant illégale sa sanction de déplacement d'office et le second, suite à un recul de L'Inspection Académique de Limoges.

Dans le premier cas, l'administration a sanctionné abusivement l'enseignant marseillais pour avoir exercé sa liberté pédagogique, dans le second cas, elle l'a relevé de la classe pour de simples déclarations d'intention de ne pas respecter à la lettre le protocole d'évaluation nationale des CM2.

Une conclusion s'impose : l'administration crispée et autoritaire de l'Education nationale n'hésite pas à se mettre hors la loi pour tenter de faire plier ceux qui contestent ses directives alors que les enseignants-désobéisseurs ont été respectueux des lois de la République et des droits des enfants.

Nous dénonçons donc l'utilisation partisane du droit, systématiquement désavouée d'ailleurs par les tribunaux administratifs, qui est faite par l'Etat contre les résistants pédagogiques et nous appelons à poursuivre cette résistance dans l'objectif toujours renouvelé de l'intérêt de nos élèves, en particulier des plus en difficulté.

25 janvier 2010 - COMMUNIQUE du Réseau des enseignants du primaire en résistance - www.resistancepedagogique.org

Des ballons contre un missile

Samedi 23 janvier, dés 8h30, une douzaine d’activistes du collectif "Non au missile M51" ont pris position autour du Centre d’Essai de Lancement de Missiles de Biscarrosse pour s’opposer et tenter d’empêcher le tir d’essai du nouveau missile nucléaire d’attaque M51. Le tir devait être réalisé depuis les côtes bretonnes, au large du Guilvinec, par le sous-marin nucléaire 'Le Terrible' et supervisé par le Centre d’Essai de Lancement de Missiles.

Par l’envoi de ballons gonflés d’hélium équipés de papier métallique et grâce à une météo favorable, le collectif souhaitait imprimer la marque durable de l’opposition au missile M51 jusque sur les images radars du Centre d’Essai.

A ce jour, le tir d’essai du missile M51, prévu depuis le mois de décembre, n’a toujours pas eu lieu. Le missile nucléaire d’attaque M51 doit rentrer en service et équiper les sous-marins nucléaires dès juillet 2010. D’une capacité accrue, d’une portée de 8 000 à 10 000 km, doté en 2015 de nouvelles têtes nucléaires TNO, ce missile rompt avec la logique de dissuasion pour devenir une arme d’attaque et de champ.

Cet essai, à maintenant moins de 100 jours de la révision du Traité de Non Prolifération, est une véritable provocation aux instances internationales, la France, après la mise en service, en octobre dernier, du nouveau missile nucléaire air-sol ASMP-A, ayant renouvelé entièrement son arsenal nucléaire, en violation de l’article VI du Traité de Non Prolifération, qui l’oblige à rentrer dans la voie du désarmement. Il faut aussi rappeler que le 2ème tir d’essai, en juin 2007, avait créé les conditions d’un incident diplomatique avec le Canada.

Le collectif 'Non au missile M51' salue l’action des camarades de 'Sortir du nucléaire Cornouailles', le même jour au Guilvinec, et appelle tou-te-s les citoyen-nne-s à se mobiliser pour faire respecter à la France ses engagements vis à vis de la communauté internationale.

Le collectif 'Non au missile M51' réaffirme sa détermination à mener toutes les actions nécessaires, dans le respect de la non-violence, pour y parvenir et continue d’exercer sa vigilance en vue du dernier tir d’essai du missile M51.

Le 25 janvier 2010
Contact Jean-Charles : svasti@no-log.org
05 58 04 81 60 / 06 47 19 71 89

Communique de presse du collectif Non au missile M51

Des citoyens occupent le siège de Total à Paris pour dénoncer la destruction de la forêt boréale

22 janvier 2010 - Un collectif citoyen a investi à l'heure du déjeuner la tour Total, située dans le quartier de la Défense, à Paris. Ils entendaient faire renoncer Total à l'exploitation des sables bitumineux au Canada, ce qui entraînera – entre autre - la destruction d'une des dernières forets intactes du monde.

Le collectif « Sauvons le climat maintenant » a obtenu un entretien avec Michel Seguin, responsable chez Total du projet en question, et donc directement responsable du désastre écologique qui s'annonce. Loin de se préoccuper de la disparition programmée de milliers d'hectares de foret, celui-ci nous a promis que la compagnie pétrolière reboiserait les terrains une fois le travail terminé. Et la biodiversité? Ca n'est pas leur problème! En fait, ce qui préoccupait le plus ce Monsieur en apparence sympathique, était de savoir avec quel pétrole nos voitures pourront fonctionner dans 20 ans, raréfaction des ressources pétrolifères oblige...

Total s'offre des campagnes de publicité pour « verdir » son image et mettre en avant ses investissements dans les énergies renouvelables. Le montant de ces investissements s'élève en réalité à 250 millions d'euros d'ici 2010. Total investit bien plus dans les sables bitumineux : 2,5 milliards de dollars à l'heure qu'il est, 20 milliards dans les vingt ans à venir. L'environnement n'est, à l’heure actuelle, en aucun cas une priorité pour la première compagnie pétrolière française.
« Les sables bitumineux, c’est la façon la plus sale et la plus chère d’extraire et de produire du pétrole. Le pétrole issu de ces sables génère trois fois plus de gaz à effet de serre que celui issu des gisements classiques. L’exploitation de ce pétrole nécessite aussi un gaspillage ahurissant d’énergie (gaz, électricité, carburant, etc.) et d’eau », s'insurge un des membres du collectif.

Des opérations visant Total devraient encore avoir lieu dans les semaines à venir. L’enjeu est de taille : convaincre Total d’investir dans les énergies renouvelables (Eolien, solaire, géothermie, méthanisation…), dans l’efficacité énergétique et les économies énergétiques. Il s’agit là du seul chemin à prendre pour sortir de l’impasse du réchauffement climatique, tout en préservant l’environnement. Un chiffre : 25% du budget Total des sables bitumeux permettrait d’allouer 5 milliards de dollars aux énergies renouvelables.

Pour plus d’information sur les sables bitumineux : www.greenpeace.fr/destruction-durable

Collectif Sauvons le Climat Maintenant : sauvonsclimat@gmail.com

Jeudi Noir : "C'est la guerre"

Lundi 18 janvier : Jeudi Noir a été sommé de quitter son squat de la Place des Vosges par le Tribunal d'Instance du 5ème arrondissement. Mais le collectif n'a aucune intention d'évacuer les lieux. StreetPress était à leur conférence de presse.

Un jugement très sévère

Dans la cour de l’hôtel particulier de la place des Vosges qu’il occupe depuis trois mois, Jeudi Noir a organisé une conférence de presse sur le “jugement très sévère” qui a été rendu : Le collectif vient d’être condamnée à verser 3.400 euros par mois d’occupation, soit plus de 10.000 euros au total. S’il n’évacue pas les lieux avant le 25 Janvier, les indemnités passeront à 25.000 euros par mois. Stéphane Roques, le porte-parole de Jeudi Noir a réclamé une médiation de la mairie pour que les squatteurs “ne se retrouvent pas endettés à vie”. “Dans six mois, si on en est encore là et qu’on n’est pas expulsés, on aura des centaines de milliers d’euros à payer” a-t-il expliqué.

"C'est la guerre"

Parmi les nombreux soutiens du collectif, Augustin Legrand des Enfants de Don Quichotte, Monseigneur Gaillot et Denis Baupin, chef de file des Verts au conseil de Paris. Christophe Robert de la fondation Abbé Pierre a tiré la sonnette d’alarme : “Ca fait 25 ans qu’on a une politique du logement qui est à côté de la plaque.” a-t-il déclaré avant de lancer véhément “c’est la guerre!”
Jean-Yves Mano (PS), l’adjoint au logement de la Mairie de Paris, a considéré “ce jugement scandaleux”, estimant que “dans une ville où il y a tant de difficultés à trouver un logement l’action de Jeudi Noir est totalement légitime”. Pour lui “ces revendications populaires” sont “écrasées par des amendes injustifiées”. Il s’est engagé à reprendre le dialogue avec la tutelle de la propriétaire du lieu mais n’a pas pu promettre de reloger les étudiants en cas d’expulsion. Il a également appelé l’État à exercer son droit de réquisition.

Des étudiants qui ne quitteront pas la Marquise

Stéphane Roques, porte-parole de Jeudi Noir a insisté sur le fait qu’il était “hors de question d’organiser un départ qui signifierait la fin de l’année scolaire” pour la plupart des squatteurs. La majorité d’entre eux sont des étudiants, une tranche de la population particulièrement touchée par la crise du logement. “On ne peut pas faire comme si ces gens n’existaient pas” a conclu le porte parole de Jeudi Noir, “ce sont des sans-domicile-fixe”.
Damien, 27 ans, en dernière année d’architecture vit à “la Marquise” depuis la rentrée universitaire. Avant de se retrouver à la rue, il a dormi pendant près de huit mois sur les canapés de ses potes. S’il se fait expulser, la fin de ses études sera compromise.

Source: Noémie Toledano / StreetPress : voir la video

L'auteur du jeu antinucléaire Atomic Business suspendu pour désobéissance !

Lundi 18 janvier, un enseignant de Haute-Vienne, Gilles Lehmann, par ailleurs auteur du jeu désobéissant et antinucléaire Atomic Business s'est vu signifier par son Inspection académique une suspension immédiate de ses fonctions pour avoir annoncé qu'il ne respecterait pas totalement le protocole de passation des évaluations nationales CM2 et n'en ferait pas remonter les résultats.

Il est convoqué le 22 janvier dans le cadre d'une procédure disciplinaire intentée à son encontre. Une telle suspension immédiate n'intervient normalement qu'après une CAPD disciplinaire, appliquée en cas de procédure d'urgence, quand les enfants sont en danger.

Le Réseau des enseignants du primaire en résistance, signataire de l'Appel des 200 maîtres contre les évaluations nationales, dénonce cette décision autoritaire et illégale, et exige le rétablissement immédiat de Gilles Lehmann dans ses fonctions. Il est urgent que le ministre Luc Chatel fasse cesser cette chasse grotesque aux enseignants-désobéisseurs qui ont par ailleurs le soutien de la principale fédération de parents d'élèves.

Pour contacter les enseignants résistants : Bastien Cazals : 06.591.593.16 - Gilles Lehmann : 05 55 70 13 22.
Leur site : www.resistancepedagogique.org

Pour en savoir plus sur l'origine et les raisons de leur désobéissance, lisez le livre de notre ami et initiateur des Désobéisseurs (les enseignants qui désobéissent), Alain Réfalo, qui vient de sortir : En conscience, je refuse d'obéir. Résistance pédagogique pour l'avenir de l'école, Editions des Ilots de résistance, 256 p. [Il devrait être bientôt en vente sur notre site]

Faucheurs Volontaires / Refus de prélèvement ADN

François DUFOUR et Pierre Jarre relaxés par la Cour d'appel de Caen lundi 11 janvier 2010. Video sur http://www.wikio.fr/video/2526954

En mai 2008, le Tribunal Correctionnel d'Avranches relaxait deux militants et faucheurs volontaires d'OGM du sud Manche, François Dufour et Pierre Jarre, poursuivis pour avoir refusé un prélèvement de leur ADN, conséquence d'une condamnation après la destruction d'un champ de maïs transgénique en août 2004 dans la Beauce.

Lundi 11 janvier 2010, la Cour d'Appel de Caen a confirmé ce jugement sur la base de l'article 1er de la Convention de Sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales et relaxé les deux militants locaux. Un arrêt qui devrait faire jurisprudence... Espérons qu'il en sera de même pour François Vaillant, déboulonneur de publicité, également poursuivi pour un refus de prélèvement voulu par la police.


Pour de "l'argent sanglant", une activiste de l'Internationale des Résistants à la Guerre emprisonnée aux USA

Ancien soldat devenue activiste pacifiste, Ellen Barfield est en prison à Washington jusqu'au 8 janvier 2010, pour avoir perturbé une séance du Sénat sur la stratégie en Afghanistan le 21 Mai 2009, en criant "Plus d'argent sanglant pour les guerres!" et "Arrêtez la guerre maintenant".
Sous les applaudissements, elle avait lancé des dollars teintés de sang dans la salle avant d'être évacuée.
Elle a été condamnée à 25 jours de prison le 14 décembre, plus 50 jours avec sursis.

Pour les soutenir, écrivez aux prisonniers pour la paix

Comment dénicher des données de défense anti-missiles

On ne sait jamais ce qu'on peut trouver sur un disque dur d'occasion acheté sur internet, et les chercheurs de l'université écossaise de Glamorgan ont déniché des détails sur des procédures de lancement pour la défense anti-missile états-unienne. La recherche qui vient d'être révélée fait partie d'une étude de cinq ans.

A lire : "The 9 Coolest Hacks Of 2009" sur Darkreading.com

Manifeste de la désobéissance infirmière

Nous sommes plus de 500 000 infirmières à exercer aujourd’hui sur l’ensemble du territoire. Vous nous connaissez, nous vous prodiguons des soins ou nous vous conseillons à l’hôpital, en clinique, en cabinet, dans les centres de soins ou médico-sociaux, dans les écoles ou les entreprises.
Nous sommes titulaires d’un diplôme d’Etat et nous exerçons dans le respect des règles professionnelles et déontologiques strictes que nous confère notre décret de compétences, dans le secteur public comme le secteur privé. Et parce que vous avez eu affaire à nous, pour vous, vos enfants, vos parents, vous savez dans quelles conditions difficiles nous exerçons aujourd’hui notre métier et pour quels salaires peu attractifs…

Depuis le 21 décembre 2006 notre profession est placée sous la coupe d’un ordre professionnel contrôlant dorénavant l’accès à la profession et sa déontologie. Cet ordre nous impose de plus une cotisation (75 euros en 2009).
Depuis le 1er novembre 2009, date limite d’inscription au tableau de l’ordre, (repoussée au 31/12 du fait de la résistance engagée) les infirmières qui ont refusé de s’inscrire sont entrées dans l’illégalité. Elles sont passibles de poursuites pour exercice illégal de la profession (article L. 4314-4 du Code de la Santé Publique).
Elles sont des dizaines de milliers à ce jour à refuser l’ordre et ne sont pas entendues bien qu’elles ne restent pas silencieuses. Nous sommes de celles-là.

Inscrites gratuitement, comme tous les professionnels de santé, au fichier ADELI (Automatisation DEs LIstes) géré par les DDASS, nous n’avons commis aucune faute professionnelle. Pourtant nous n’avons aujourd’hui plus le droit d’exercer. En refusant de nous inscrire à l’ordre infirmier nous encourrons des peines de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. Nous nous exposons également à une interdiction définitive ou temporaire d'exercer notre profession.

Comme les « désobéisseurs » de l’éducation nationale pour le maintien du soutien scolaire, comme les faucheurs volontaires d’OGM, comme les militants du Réseau Education Sans Frontière organisant la protection des enfants et des parents sans papiers, comme les 343 « salopes » en 1971 qui ont déclaré enfreindre la loi en pratiquant l'avortement alors que la loi l'interdisait,… nous déclarons entrer en désobéissance civile.

Nous refusons de nous inscrire à l’ordre parce que nous le jugeons illégitime à représenter et défendre notre profession (87% des infirmières ont boycotté les élections des conseillers ordinaux).
L’obligation d’adhésion pour avoir le droit de travailler est contraire aux principes démocratiques et constitutionnels instituant la liberté d’adhésion à une association ou un syndicat.

Comme les Masseurs-Kinésithérapeutes et les pédicures-podologues :
- nous refusons de nous inscrire parce que nous considérons que le contrôle de l’accès à la profession et sa régulation doivent rester de la seule compétence de l’Etat et non être dévolus à une officine privée.
- nous refusons de nous inscrire parce que nous ne voulons pas être exposées à une nouvelle instance disciplinaire.
- nous refusons de nous inscrire enfin parce que l’inscription est assortie d’une cotisation obligatoire et que nous refusons de payer pour travailler.

Nous exigeons l’abrogation de l’ordre infirmier et appelons tous les professionnels à rejoindre le mouvement de résistance contre les ordres.

Pour signer le manifeste : ici

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