L'Actualité des luttes désobéissantes - Début 2011

 

Action symbolique contre les armes nucléaires

Mort subite au trocadero, Flashmob Anti-nucléaire Paris Trocadero 2011

 

Une centaine de travailleurs sans papiers occupent le siège de la direction parisienne des Finances Publiques (94 rue Réaumur 75004 PARIS) depuis 14 heures ce 6 juillet.

Ils vivent ici, ils bossent ici, ils payent leurs Impôts ici, ils restent ici !

Depuis 2 ans, dans le cadre de la campagne « Non au racket sur les cotisations sociales des sans papiers, non à l’injustice fiscale », les sans papiers et leurs soutiens ont été reçus à 4 reprises par les services de la fiscalité de la DGFiP à Bercy. L’administration est donc bien au fait des injustices fiscales qu’ils subissent : on leur impose des devoirs, on prend leurs impôts, mais on se garde bien de leur donner les droits qui vont avec, en les régularisant. Une grande partie des 400 000 travailleurs sans papiers déclarent leurs revenus, gagnés « au noir » ou avec un contrat de travail en bonne et due forme. De plus en plus de patrons, sensibles à leur malheur et désireux de conserver des travailleurs précieux, demandent également leur régularisation. Il est vrai que contrairement à ce que prétend le ministre de l’Intérieur, l'économie française a bel et bien besoin de travailleurs immigrés : les secteurs du bâtiment, du nettoyage, du gardiennage, de l’intérim, de la restauration, de l'aide à la personne… ont systématiquement recours à la main d’œuvre immigrée généralement, sans papiers en particulier. Ces secteurs font partie des 152 métiers en tension (selon la liste établie par le ministère de l’Economie lui-même) tellement peu attrayants pour la main d’œuvre française et européenne que les entrepreneurs peuvent recruter en toute connaissance de cause des sans papiers sans les rémunérer correctement ni les déclarer dans la plupart des cas.
Les sans papiers sont avant tout des gens qui ont du fuir leur pays à contre cœur à cause de guerres, de famines, de plans d’ajustement structurel dictés par le FMI et la Banque Mondiale, ces institutions qui étranglent économiquement et endettent de manière exponentielle les pays du Sud. Originaires pour la plupart de nos anciennes colonies, ils se réfugient naturellement en France, pays des Droits de l’Homme et du Citoyen, pour y travailler et y gagner de quoi faire survivre leurs proches.
Suprême hypocrisie, l’argent ainsi envoyé à leurs familles représente quatre fois l’aide publique au développement allouée par le gouvernement Français aux pays Africains !

C’est pour cela que des dizaines de travailleurs sans-papiers occupent aujourd’hui le siège de la direction parisienne de la DGFiP en demandant à être reçus par les ministres V. Pécresse et F. Baroin.

600 militants s'apprêtent à débarquer pacifiquement à Tel Aviv pour exiger d'Israël qu'il ouvre la frontière vers la Palestine

MISSION « BIENVENUE EN PALESTINE » DU 8 AU 16 JUILLET 2011

Près de 600 femmes, hommes et enfants, dont plus de 350 Français, y compris de nombreux "désobéissants", s’envoleront vendredi prochain 8 juillet, pour se rendre en Cisjordanie à l’appel de 15 associations de la société civile palestinienne de Cisjordanie.

L’objectif est de montrer que si nos gouvernements ne semblent pas s’intéresser au sort de cette population, sous occupation depuis bien trop longtemps, il y a des femmes et des hommes de tous les pays qui sont prêts à leur apporter un soutien moral, en prenant une semaine de leurs vacances pour aller à leur rencontre.

Mais pour pouvoir nous rendre à Bethléem, nous n’avons d’autre choix que d’atterrir d’abord à l’aéroport de Tel Aviv, puisque le seul aéroport palestinien a été détruit par Israël au début des années 2000. Nous savons que les internationaux qui se rendent en Palestine sont en général soumis à des pratiques arbitraires voire illégales, lorsqu’ils ne sont pas refoulés, ce qui les amène souvent à mentir sur les motifs de leur voyage. Pour nous, puisqu'aucune intention belliqueuse ne nous anime, il n'est pas question de mentir. Nous avons dûment informé les autorités israéliennes, ainsi que le Ministère français des affaires étrangères, de notre intention de nous rendre en Cisjordanie.

Les autorités israéliennes savent donc parfaitement que nous ne venons pas pour « semer la pagaille à l’aéroport de Tel Aviv », contrairement à ce qu’affirment certaines officines, mais bien pour rendre visite à des familles palestiniennes, partager leur quotidien pendant une semaine, visiter les villes, les villages et les camps de réfugiés, découvrir les difficultés de leurs habitants, mais aussi leur culture et leurs attentes.

Notre programme comprend notamment des échanges avec le Centre Culturel Al-Rowwad du camp de réfugiés d’Aïda (Bethléem), L’aide à la plantation d’oliviers dans les villages autour de Ramallah, ainsi qu’une visite de solidarité aux animateurs du Théâtre de la Liberté à Jénine, dont le directeur, Juliano Meir Khamis, a été sauvagement assassiné récemment.

Nous tenons à souligner que nous militons pour une paix juste et pour la liberté et la sécurité aussi bien du peuple palestinien que du peuple israélien. Une telle paix passe nécessairement par la fin de l’occupation des territoires palestiniens et le respect du droit international. Nombreux sont les Israéliens qui partagent d’ailleurs ce point de vue, et qui nous attendrons à l'aéroport de Tel Aviv.

Nous partons avec des passeports en règle. Nous ne transportons rien de dangereux. Nous venons souvent en famille et sommes prêts à nous soumettre aux contrôles en vigueur dans tous les aéroports du monde. Mais nous refusons les pratiques arbitraires, c’est à dire sans rapport avec la sécurité de qui que ce soit, de même que l’humiliation.

Tous les journalistes qui veulent bien se joindre à notre voyage pourront en témoigner.

Pour se tenir informés du déroulement de la mission :
www.bienvenuepalestine.com
contactbienvenuepalestine.com
Un participant de la mission :
Xavier Renou, des Désobéissants : 06 64 18 34 21.
Nous suivre sur Twitter : www.twitter.com/desobeir

L'été chaud de la libération de la Palestine : Grosse mobilisation pour "Bienvenue en Palestine"

Obstacles en cascade pour la flotille "free Gaza"

Ce matin 30 juin 2011 à 8h15, les autorités portuaires grecques ont stoppé l’approvisionnement en fuel du bateau français le « Dignité Al Karama » pour des raisons "administratives". C'est le dernier épisode en date d'une longue série d’obstacles administratifs et de véritables sabotages, dont le dernier en date vient d'être déclaré à bord du bateau irlandais. Il s'agit évidemment pour Israël et ses alliés en Europe d'ôter toutes chances de succès à cette opération internationale de désobéissance civile.
Le gouvernement grec, qui a déjà cédé devant les injonctions criminelles du FMI et se trouve en retour confronté à une situation de contestation inédite en Europe, cédera-t-il aussi aux pressions israéliennes ?
L’Union européenne, qui n'a jamais rien fait contre le blocus israélien contre la population de Gaza, couvrira-t-elle une fois de plus les violations du droit international perpétrées par Israël ?
Pour le moment, aucune décision officielle de la Grèce n’a été prise mais la décision administrative d'empêcher l'approvisionnement en fuel est un sinistre présage. Les indignés grecs laisseront-ils faire ?
Espérons qu'ils se porteront au secours des bateaux bloqués au port d'Athènes, pour rendre possible leur départ...
De son côté, l'opération "Bienvenue en Palestine" enregistre les inscriptions en cascade. Il s'agit, rappelons-le, pour des centaines de militants européens (le nombre exact restant confidentiel, histoire de ne pas faciliter les arrestations à l'aéroport de Tel Aviv) de tout simplement prendre l'avion pour Israël et d'y exiger le droit d'entrer en Palestine sans mentir ou se soumettre au tri opéré habituellement par les policiers coloniaux israéliens.
Comment Israël répondra-t-il à cette initiative parallèle à la flotille, et qui est inédite à ce jour ?
Il est encore temps de faire pression contre la Grèce pour qu'elle laisse partir les bateaux, et de rejoindre les départs en avion de l'opération Bienvenue en Palestine... Contactez les désobéissants.

Déboulonnage publicitaire pour de vrai

30 juin - Pour la première fois, des Déboulonneurs ont réellement déboulonné un panneau publicitaire! Ca se passe à Lille...
Ils n'ont jamais si bien porté leur nom. Cinq ans après leur première action, « le collectif antipublicité des déboulonneurs » de Lille a démonté un panneau publicitaire, hier en début de soirée, avenue de Dunkerque.

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25 juin 2011: un vrai massacre

Tout le monde était là.

Pour cette première édition de freez-la-bombe, l’esplanade des Droits de l’Homme a bien été bouleversée par l’explosion de trois fausses bombes atomiques, à 14h30 pétantes...

Après le désastre, la brigade de clowns activistes "Tout va bien" s'est remarquablement chargée de rassurer les spectateurs contaminés en sécurisant le périmètre d'action.

Au total, plus d'une centaine de personnes ont participé à la freez et/ou assisté au contre sommet international, organisé par l'ICAN dans l'après midi.

Et...ce n'est que le début!

http://freezlabombe.blogspot.com

Action réussie contre l'arrestation d'Aurore Martin

21 juin 2011 - A 15h ce mardi à Bayonne, des habitants accourus rue des Basques ont mis en échec la tentative de la police française de l'arrêter, "j'avais prévenu que je résisterai", a réagi la militante.
C'est vers 14h45 qu'un cri s'est propagé dans tout le petit Bayonne : "Ils sont en train d'arrêter Aurore Martin rue des Basques !!!", provoquant un afflux de personnes venues apporter leur soutien à la militante basque française recherchée par la police française pour souscrire à la volonté de la justice espagnole qui a lancé un mandat d'arrêt européen contre elle.

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Une action des anti-pubs de Tours

Lundi 20 juin 2011, vers 19h, une quinzaine de militants du collectif anti-pub "les déboulonneurs", à Tours, ont recouvert une demi-douzaine de "sucettes" publicitaires de la société JC Decaux. Ils comptaient parmi eux plusieurs "indignés" qui avaient décidé de leur prêter main forte. La presse locale couvrait l'événement. Cette action avait lieu en solidarité avec les 2 déboulonneurs de Tours appelés à comparaitre le 5 juillet au Tribunal de Police de Tours.
Pour les contacter : http://www.deboulonneurs.org

Lire le compte-rendu de la Nouvelle République

Les indignés de Paris interpellés

« Vous nous empêchez de rêver, nous vous empêcherons de dormir ».
A Paris, le 19 juin, les Indignés sont parvenus à occuper plusieurs heures la place de Notre Dame.

Reporterre le 20 juin 2011

« Indignation » : des militants pique-niquent au supermarché

A l'heure où certains passent à table, les militants du collectif l'Appel et la Pioche se sont donné rendez-vous samedi 4 juin 2011 au centre commercial d'Italie 2, dans le XIIIe arrondissement de Paris, pour une action « coup de poing » dans une grande enseigne de distribution. Seulement, ils n'avaient pas prévu que l'action tournerait court rapidement.

Rue 89 le 7 juin

Bataille entre bétonneurs et opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

Par Xavier Renou (14 juin 2011) - BastaMag
Malgré une opposition forte des populations locales, bétonneurs de tout poil et politiques de gauche comme de droite maintiennent le projet d’un deuxième aéroport nantais, à Notre-Dame-des-Landes. Le 6 juin 2011, les premières opérations de forage ont été menées sur le site, dans une ambiance quasi-militaire, pendant que les opposants au projet tentaient de les en empêcher. Récit.

Des gaz lacrymogène, le ronronnement d’un hélicoptère, et des dizaines de gendarmes au milieu de la lande. C’est à un débarquement du 6 juin un peu spécial que les résistants de la Zone à Défendre (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes ont assisté ce matin. La veille, ils étaient venus s’installer pour la nuit sur la parcelle visée par les premiers forages, préalables à la construction du second aéroport de Nantes, en plein campagne. Des barricades ont été dressées aux entrées du champ, où paissent plusieurs dizaines de vaches. Des militants sont grimpés sur des « tripodes », des structures de bois qui permettent de s’installer à quelques mètres du sol, et ainsi, de contraindre la police à décrocher les militants un par un et à l’aide de monte-charge (sans quoi les policiers peuvent faire chuter les militants de toute la hauteur, et les blesser).

Bientôt deux aéroports à Nantes !

La Zone à Défendre, située aux confins des communes de Notre-Dame-des-Landes, Vigneux-de-Bretagne, Treillières et Grandchamp-des-Fontaines, au nord de Nantes, est aussi appelée – par les bétonneurs, cette fois – Zone d’aménagement différé. Quelques 1.650 hectares de terres agricoles et « d’expansion économique », et quelques hameaux, condamnés à la destruction pour faire place à un aéroport... Un projet aberrant : il existe déjà un aéroport près de Nantes, largement sous-utilisé. Et plus fondamentalement, par ces temps de réchauffement climatique et de raréfaction des hydrocarbures, il est déraisonnable de continuer à développer le transport aérien, au détriment d’autres formes de transport, d’une relocalisation de l’économie et de la préservation de terres agricoles de plus en plus précieuses.

Différé, le projet d’aménagement l’est quelque peu. Cela fait plus de 40 ans que le projet a été décidé, dans un contexte climatique tout autre, et la résistance populaire intense qui s’est formée au fil des années promet de retarder encore de nombreuses années la construction de l’aéroport. Pourtant, pour des raisons encore obscures, décideurs politiques de droite et de gauche, et bétonneurs de tout poil, continuent de vouloir imposer l’aéroport contre la volonté des populations locales. Celles-ci sont mobilisées au sein de l’Association citoyenne intercommunale des populations concernées par l’aéroport Notre-Dame-des-Landes (ACIPA) et du Collectif de lutte contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes.

Une mobilisation forte

Cette lutte n’a jamais manqué de créativité, surtout ces dernières années : outre les habituelles manifestations et pétitions, on a multiplié les pique-niques désobéissants, les occupations de fermes et de maisons abandonnées, le blocage des bulldozers, le rachat de terres, les « entartages », les jeûnes, le blocage de l’aéroport de Nantes, les « actions clowns » sur Nantes, etc. À l’été 2009, un camp action climat s’est même installé sur les terres concernées et a attiré plus de 2.000 personnes.

À l’aube du 6 juin, un premier hélicoptère sonne le déclenchement des hostilités. Il survole le camp des résistants pour évaluer les forces militantes en présence. Les gendarmes en ont déjà eu un premier aperçu : les premières escarmouches ont commencé sur la route qui mène à la ZAD. Divers obstacles ont été placés pour ralentir leur progression. Des arbres couchés en travers de la route, des barricades diverses, parfois avec des pneus en feu, et des militants allongés sur la route qu’il faut interpeller pour faire passer les foreuses. Les gendarmes mobiles finissent par arriver sur le champ. Équipés lourdement comme pour un siège, parfois habillés en tenue militaire, ils sont venus en force : 27 camions et cars, pas moins !

La lande en état de siège

Une pelleteuse se charge de dégager les barricades, tandis que les gendarmes dispersent vaches et opposants à grand renfort de gaz lacrymogène. Des barrages sont même déployés sur certains axes routiers pour empêcher les militants alentours de venir en renfort. Scène surréaliste, quand les fumées toxiques recouvrent la lande d’un épais manteau de nuage au milieu desquelles des Robocops futuristes interpellent brutalement des paysans, des jeunes anarchistes et autres militants écolos. Même Jeanne d’Arc est là, fièrement montée sur son destrier, et qui tente de bouter les agresseurs hors du champ. Elle harcèle les gendarmes, que leurs lourds équipements ralentissent, et freine la progression des véhicules des gendarmes. Un militant est blessé, accidentellement semble-t-il, et évacué.

Les résistants sont bientôt chassés du champ où les foreuses commencent leur ouvrage. Mais quelques-uns d’entre eux repartent dans la bataille de plus belle. Nouveaux jets de lacrymogènes, on court, on pleure, on crache le gaz et l’amertume. Mais il y a tellement de gaz que les foreurs eux-mêmes sont gênés, et contraints d’interrompre leur travail pour aller respirer ailleurs. Un résistant profite de la confusion pour se hisser sur la pelleteuse qui s’est attaquée aux restes du campement de la nuit, mais il est bientôt attrapé par les gendarmes qui l’entraînent au loin. C’est seulement à l’heure du déjeuner que les choses se stabilisent et que le forage peut commencer véritablement, la résistance ayant été enfin contenue, quoique nullement vaincue.

Le « harcèlement populaire » se poursuivra jusqu’à la fin des travaux, vers 18h, ponctuée par le départ des foreuses, sous bonne escorte. Pas question de laisser les engins sur place, les opposants n’en feraient qu’une bouchée... 5 personnes ont été interpellées, l’une est retenue en garde à vue quelques heures. Pour l’heure, il semble que les quatre trous prévus ont été creusés par la foreuse. Les résistants peuvent reprendre des forces, et se préparer pour la bataille décisive, prévue lors de l’installation du « camp de la résistance », sur la Zone à Défendre, le 8 juillet.

La bataille de Notre-Dame des Landes ne fait que commencer... A lire aussi : Guérilla champêtre à notre dame des landes?

La lutte enchantée, rassemblement à plusieurs voix : défendons le droit de chanter

Le jeudi 16 juin 2011 à 19h devant le Commissariat Noailles, sur la canebière... nous étions une bonne centaine et nous avons bien chanté devant les vitres du commissariat pour le plaisir et en soutien à nos camarades breton et toulousains... des passantes et des passants nous ont rejoints avec beaucoup d’enthousiasme ... perdant toute mesure, certaines d’entre nous envisageraient bien de remettre ça !

Une soixantaine de Marseillais ont entonné jeudi soir "Hécatombe" de Brassens et d’autres airs "anti-flics" devant le commissariat du centre-ville de Marseille une semaine après l’interpellation d’une trentaine de Toulousains chanteurs.

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Hubert Védrine accusé en public de complicité de génocide par Génocide Made in France

Mardi 7 juin. 9H. Académie d'Agriculture de Paris, 18 rue Bellechasse.

Une dizaine de militants du collectif « Génocide Made in France » (GMIF) ont investi la conférence publique d'Hubert Védrine, à l'Académie d'Agriculture de Paris. Ils ont rappelé au public le rôle joué par l'ancien Secrétaire Général de l'Élysée de François Mitterrand dans le soutien des autorités françaises à la préparation, puis à l'exécution et finalement à l'exfiltration en France des responsables du génocide des Tutsis du Rwanda, en 1994.


Hubert Védrine et l'éthique par DESOBEIR

La salle a accueilli avec stupeur l'allocution des membres de GMIF, qui l'informèrent du fait qu'Hubert Védrine appartenait alors au Comité de Défense Restreint qui se réunissait chaque semaine pour appuyer les génocidaires depuis la France. Xavier Renou, à la tribune, ne manqua pas de rappeler qu'il avait lui-même accusé publiquement, dans la presse, Hubert Védrine de complicité de génocide, et que celui-ci avait retiré sa plainte en diffamation, préférant éviter un procès que les militants de GMIF appelaient de leurs vœux.

Si le délégué général de TerrEthique, Patrice Lepage, se déclara désireux d'en savoir plus sur les responsabilités d'Hubert Védrine, dont il déclara ignorer tout, le co-fondateur de l'association, et ancien président de la FNSEA, Luc Guyau, préféra quant à lui user de violence pour bousculer vers la sortie les militants de GMIF, refusant d'entendre leurs arguments.

Génocide Made in France s'étonne qu'une association soucieuse des façons de nourrir une humanité grandissante puisse inviter une personnalité dont l'engagement, tant en matière d'économie en général et d'agriculture en particulier, que de politique africaine, a montré le caractère néfaste et même, avec le Rwanda, criminel.

Contact : Xavier Renou, 06 64 81 34 21

250 000 indignés à Athènes, et combien dans le reste du pays ?

C’est désormais par centaines de milliers que les Indignés grecs déclarent la guerre a leurs bourreaux néolibéraux !

16 juin 2011 - Deux semaines après ses débuts, le mouvement des « Indignés » grecs fait déborder les places des villes du pays par des foules énormes criant leur colère, et fait trembler le gouvernement Papandreou et ses soutiens locaux et internationaux. Ce n’est plus ni une simple protestation ni même une mobilisation d’ampleur contre les mesures d’austérité. Désormais, c’est une véritable révolte populaire qui balaie la Grèce ! Une révolte qui crie haut et fort son refus de payer « leur crise » et « leur dette » tout en vomissant le bipartisme néolibéral sinon l’ensemble d’un personnel politique aux abois.

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Quatre Indignés de Pau arrêtés lors d'un petit déjeuner citoyen

8 juin 2011 - A L'heure où les honnêtes travailleurs se rendent sur leur lieu de travail, Les indignés souhaitaient proposer un petit déjeuner citoyen. A peine installé la tonnelle qui devait leur servir d'abri, les forces de l'ordre les ont encerclés. Ils ont fait démonter l'abri et ont commencé à procéder au contrôle d'identité.
En l'absence de justification légale à ce contrôle, certains ont refusé de présenter leur papiers d'identité. Les forces de l'ordre en ont informé leur hiérarchie et deux commissaires sous escorte sont venus grossir les rangs. Plutôt que d'engager le dialogue, ils ont donné l'ordre aux subalternes de nous séparer en 2 groupes (ceux qui ont accepté de décliner leur identité et les autres) et ils ont fait réquisitionner l'abri qui protégeait de la pluie ainsi que la nourriture. Dans ce désordre les deux groupes ne se sont jamais formés. Alors que les forces de l'ordre semblaient acquises à la cause des indignés, ordre a été donné "d'embarquer tout ça" (dixit le commissaire).
Seulement 4 indignés ont été emmenés, alors qu'une dizaine à refusé de présenter ses papiers. Ils ont menotté l'une d'entre eux qui a été dénudée à la vue de tous. Les indignés sont maintenant devant le commissariat dans l'attente de voir sortir au plus vite les personnes retenues.

Les indignés à Pau. Rejoignez-les Place Clémenceau tous les soirs.
Contact : rassemblement64@hotmail.fr

Action antipublicitaire souterraine le 7 juin 2011 à Paris

De bien belles images, comme on aimerait en voir plus souvent.

Robert Johnson serait-il de retour ? Plus d'infos et de photos sur le forum de la Brigade Antipub.

Les clowns de Fricolia interdisent l'eau publique et gratuite chez les élus trop proches de Véolia

La brigade de clowns activistes de Fricolia a vérifié que personne n’avait apporté d’eau publique, lors d'une réunion de concertation...

Armés de poireaux détecteurs d’eau publique ils fouillaient, sans même solliciter leur consentement, d’innocents séquano-dyonisiens pourtant satisfaits de payer l’eau privée de Veolia, l’une des plus chères de France et réputée pour ses taux élevés en sels d’aluminium.

Aussitôt Bertrand Kern faisait dépêcher quatre agents de sa police municipale. L’un d’eux avait même revêtu un gilet pare-balles. Face à des poireaux on n’est jamais trop prudent...

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Besançon Démocratie Réelle : les "indignés" bisontins

A l'image du mouvement des indignés espagnols, qui se poursuit et s'étend, un groupe est né sur Besançon : Besançon-Démocratie Réelle (BDR). Le groupe, très divers, très pluriel dans sa composition, a dans un premier temps occupé et campé sur les places de la révolution et Marulaz, avant d'être évacué par les forces de l'ordre. Au départ, ils étaient un petit noyau d'une vingtaine, soutenu par des individus de passage. Le groupe s'est donc installé sous le Kiosque Granvelle, et s'est un peu structuré (AG hebdomadaire à 20h, commissions de travail thématique...) et a initié des actions, dont un murage symbolique des banques ce jeudi férié.
On avait annoncé : 16h30, action choc... Je vous laisse jeter un oeil sur les photos pour comprendre ce que nous avons fait! Autant dire que l'ambiance était bonne enfant, calme. Discussion avec les passants, discussion entre participants... La police nous a suivi, mais sans intervenir ni mettre la moindre pression.

Toutefois, ce mouvement a la limite d'un mouvement copier-coller sans réel point d'appui local. Si en Espagne ou en Grèce, le mouvement d'indignation s'est affirmé dans un climat de mobilisation contre des plans d'austérité inqualifiables, en France, même si comme partout ailleurs on nous fait payer la crise, autant dire que nous ne sommes pas en pleine mobilisation sociale. En Espagne, le mouvement est certes un mouvement d'individu, mais aussi un mouvement politique, de luttes, de discussion, de confrontation... Sur Besançon, les discussions ont eu lieu, mais le mouvement s'est parfois réfugié dans l'apolitisme, sans être en capacité de formuler des revendications par delà nos divergences.
Des difficultés au sein du groupe l'ont paralysé ces derniers jours. Qu'ils se relèvent ou se dissolve, BDR restera une expérience riche, prouvant que la mobilisation pour en finir avec le chômage et la vie chère, contre tous ceux qui veulent faire payer la crise aux classes populaires n'est pas qu'une lubie du NPA !

[Compte-rendu par un membre du NPA local].


Publicité et affichage terrassent le Grenelle de l'environnement

Mediapart le 9 juin 2011 - Le décret de la loi Grenelle II encadrant la publicité extérieure est aujourd'hui au cœur d'un conflit entre les associations anti-pub, les afficheurs, le ministère de l'écologie, Bercy et Matignon. Pour les défenseurs du cadre de vie, le texte qui devait réduire la pollution visuelle, a été réécrit en faveur des publicitaires. Accusations de lobbying, pressions diverses... tous les coups semblent permis.

Mercredi 1er juin, une dizaine de personnes sont assises dans la cour du ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement. La plupart d'entre elles sont membres du Collectif des déboulonneurs, association qui lutte pour l'ouverture d'un débat national sur la place de la publicité dans l'espace public et la réforme de la loi de 1979 encadrant l'affichage publicitaire. À l'extérieur du bâtiment, une trentaine de militants associatifs, appartenant pour la plupart à Paysages de France et Résistance à l'Agression Publicitaire (RAP), mais arrivés un peu plus tard, ont trouvé porte close. Ils feront entendre leur voix dans la rue, déroulant banderoles et drapeaux sur le boulevard Saint-Germain.

L'objectif d'un tel rassemblement ? Obtenir un rendez-vous avec la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet pour remettre à plat le décret de la loi Grenelle II encadrant la publicité extérieure, les enseignes et les pré-enseignes. Si ce décret est encore officiellement à l'étude, certaines des dispositions discutées irritent déjà fortement les militants anti-pub.
C'est notamment le cas de l'autorisation d'installer des panneaux scellés au sol de 50m2 autour des aéroports et des gares ferroviaires, mais aussi de la possibilité d'autoriser des affichages 4×3 «à l'intérieur des lieux qualifiés d'agglomération des communes de moins de 10.000 habitants, faisant partie d'une unité urbaine de plus de 100.000 habitants». Cette formulation alambiquée devrait permettre, si l'on en croit Paysages de France, «d'installer des panneaux scellés au sol de grand format jusque dans des communes de quelques centaines d'habitants».
Pour Pierre-Jean Delahousse, président national de l'association, cette mesure va à l'encontre de l'un des principaux enjeux du Grenelle de l'environnement : la réhabilitation des entrées de ville. Parmi l'ensemble des articles – très techniques – du décret, une autre disposition pose particulièrement problème : l'usage de la publicité sur les bâches de chantier.

600m2 de bâches publicitaires
Jusqu'en avril 2007, le Code de l'environnement limitait l'affichage publicitaire à 16m2, interdisant, de fait, les publicités géantes. Pour financer une partie de la rénovation de ses monuments historiques, le gouvernement, à l'initiative du ministère de la Culture, a modifié le Code du patrimoine. Un régime d'exception a été créé qui permet 'affichage publicitaire sur la moitié des bâches de chantier des bâtiments classés. Chanel sur la façade du musée d'Orsay, Apple sur celle du Palais de Justice de Paris, Nike sur l'Opéra Garnier, Dior à la Conciergerie... Les dispositifs se sont étalés un peu partout, au grand dam des défenseurs du cadre de vie et de la Ville de Paris.
«Nous ne pouvons pas intervenir sur ces bâches», explique Danièle Pourtaud, adjointe au Maire de Paris chargée du patrimoine. «Les grandes bâches - on parle de plus de 600m2 de publicité - nous paraissent totalement démesurées. Nous avons demandé au ministère de la Culture de bien vouloir considérer qu'il y avait des sites particulièrement protégés, en particulier les berges de la Seine, inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco, et de tenir compte de notre règlement local qui entend limiter l'espace publicitaire à 16m2.» Mme Pourtaud a découvert la réponse de Frédéric Mitterrand dans Le Journal du dimanche daté du 5 juin. Le ministre de la culture, qui n'entend pas renoncer à la manne financière que représentent ces publicités, aimerait même voir notifiée en gros caractères la participation des annonceurs à la restauration des monuments. Les dispositifs publicitaires géants n'ont donc pas fini de se multiplier, d'autant qu'ils ont depuis donné des idées : pourquoi ne pas étendre le principe sur toutes les bâches de chantier de France ?
Ce sera désormais possible grâce au décret de la loi Grenelle II qui prévoit d'autoriser l'affichage publicitaire sur 50% des bâches de chantier, et peu importe quel chantier. Une telle extension est une catastrophe pour les défenseurs du cadre de vie, mais une véritable aubaine pour les afficheurs.
Seule bonne nouvelle pour la Mairie de Paris : cette mesure ne concernera pas la ville qui avait commencé à refaire son règlement local de publicité avant la loi Grenelle II et ne sera donc pas soumis à cette dernière.
Selon les informations de Mediapart, la question épineuse des bâches publicitaires sera arbitrée ce vendredi 10 juin, lors d'une réunion interministérielle entre Matignon, Bercy et l'Environnement. Le dossier semble clairement diviser le ministère de l'Économie et celui de l'Écologie, l'un argumentant en faveur de la compétitivité des entreprises, l'autre souhaitant voir aboutir l'un des enjeux du Grenelle en réduisant au maximum la pollution visuelle.
(...) Pour les associations, la messe est dite, et ce sont les afficheurs qui ont prononcé le sermon. Les anti-pubs réunis mercredi 1er juin avaient tous en tête un article du Canard enchainé confirmant ce qu'ils redoutaient : les grands groupes d'affichage, JCDecaux en tête, auraient multiplié les pressions pour que le décret soit édulcoré, passant outre le ministère de l'Écologie pour s'adresser directement à l'Économie et à Matignon. «Depuis juin 2010, pour la partie législative, et depuis mars 2011, pour la partie réglementaire, on assiste à un véritable dépeçage, jour après jour, du Grenelle de l'environnement», accuse l'association Paysages de France.

Depuis la mise en consultation publique du texte, les associatifs ont largement déchanté : «Le compte n'y est pas, explique Nicolas Hervé du Collectif des déboulonneurs. Les rares avancées que nous avions pu noter ne sont plus d'actualité. Sur les 7.000 personnes qui se sont exprimées lors de la consultation publique, près de 90% partagaient notre vision des choses. Et pourtant, le ministère de l'Écologie n'en tient pas compte. Nathalie Kosciusko-Morizet ne souhaite pas nous recevoir. Sur ce dossier, elle laisse les afficheurs dicter la conduite à suivre.»

(...) Les premières dispositions envisagées par le ministère de l'Écologie n'ont pas été au goût de la filière professionnelle et elle l'a fait savoir. Dès le mois de mars 2011, l'UPE appelait à une réécriture du décret, soulignant les menaces sur ce secteur et «les 15.000 emplois directs et indirects qu'il génère.»
Trois mois plus tard, Stéphane Dottelonde ressert les mêmes arguments et s'en prend aux associations anti-pub : «Personne ne s'interroge sur la représentativité des associations qui nous accusent de lobbying. Moi je sais où se trouve ma légitimité : mon activité économique représente des emplois.» Au regard des dernières versions du décret, il semblerait que l'argument économique ait encore fait mouche.

Contrôle des papiers pour entrer au Clownistan...

Il suffit parfois de deux clowns activistes pour qu'un contrôle d'identité policier devienne une action symbolique et humoristique contre l'état policier...
Bravo à nos deux clowns de la nouvelle Brigade Activiste des Clowns !

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Pique-nique sauvage et grosse bousculade au supermarché

4 juin - Début d'après-midi agité, samedi, au Carrefour Market du centre commercial Italie 2 (Paris XIIIe). L'association «L'Appel et la Pioche», qui milite contre la hausse des prix et la stagnation des salaires, avait donné rendez-vous à ses militants pour un pique-nique sauvage.

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Fauchage mouvementé de Belgique : récit d'un Faucheur Volontaire français de passage

Nous étions un petit groupe, monté en voiture depuis notre région de l'Est de la France, le samedi. Super accueil des copains belges dans une ferme bio.

Au matin, nous avons installé un marché à proximité de la parcelle contenant les patates OGM (les nouvelles pommes de terre Amflora, récemment autorisées par la Commission Européenne, le gouvernement des financiers). Il y avait beaucoup de monde et ça nous faisait chaud au coeur de voir tous ces gens, scientifiques, jeunes diplômés agricoles, agriculteurs en activité ou péquins moyens comme nous, rassemblés et débattant ensemble pour le bien commun.
En parallèle se tenait une manifestation des pro OGM à l'opposé de la parcelle. Les quelques copains et photographes qui y sont allés ont souligné le manque d'ouverture et le refus du dialogue caractéristique des soit-disant tenants du savoir. Peu d'arguments nouveaux et pas mal de mensonges purs et simples.

Après une matinée bien remplie et un repas convivial, nous nous sommes rendus sur le lieu avec en tête de cortège, une super batucada (fanfare militante de type brésilien) et une armada de clowns activistes. Nous étions alors plus de 300 personnes. Comme prévu, nous sommes tous restés sur le domaine public... jusqu'au signal, lancé par une sirène. L'invasion du champ a commencé aussitôt, dans une joyeuse pagaille.

Bien sûr, comme l'appel avait pas mal circulé, entre 50 et 60 CRS belges nous attendaient, mais devant notre nombre, ils ont très vite été débordés. Quelques arrestations eurent lieu au tout début de l'action, parfois brutales, mais dans l'ensemble les policiers ont été complètement pris de court. L'un des interpellés me disait après que les policiers ne s'attendaient pas à ce qu'on essaye de rentrer sur la parcelle...

Une quinzaine de personnes réussirent à franchir les doubles barrières de chantier qui protégeaient la parcelle. Elles ont pu détruire à 60 % les 108 pieds de patates, avec l'aide... des CRS qui les poursuivaient dans le champ ! Sans compter que juste avant l'action, nous avions jeté à l'intérieur de l'enclos des patates germées bio, afin de rendre l'essai inexploitable. Bref, on a bien travaillé, pour préserver la biodiversité et la gratuité du vivant...

On peut déplorer quelques blessures légères dans les 2 camps, mais rien de bien grave, les Faucheurs étant restés strictement non violents.

F. / Pour des photos : ici

Occupation du "Ministère de l'Environnement" par des militants antipub

Communiqué de presse - 1er juin 2011 - Collectif des déboulonneurs, Paysages de France, Résistance à l'Agression Publicitaire


Une dizaine d'activistes dans la cour, cinq autres dans le sas, verrouillé par les vigiles et gendarmes, et des manifestants en soutien devant l'entrée...


Depuis 11h00, plusieurs militants de nos trois organisations sont présents devant et à l'intérieur du Ministère de l'Environnement (Hôtel de Roquelaure, 246 boulevard Saint-Germain).

Cette action vise le décret d’application des dispositions en matière d’affichage publicitaire de la loi Grenelle II.

En effet, depuis février 2011, on assiste à un véritable dépeçage, jour après jour, de la première version du projet de décret, le ministère de l'Écologie semblant obtempérer quasi systématiquement aux demandes des afficheurs.

Face au silence assourdissant du gouvernement qui a choisi de repousser au milieu de l'été toute annonce sur le sujet, les associations demandent une remise à plat complète du projet.

Voir toutes les informations en ligne

Contacts sur place :
Collectif des déboulonneurs : 06 62 60 06 12
Paysages de France : 06 82 76 55 84
Résistance à l'agression publicitaire : 06 22 73 08 73


Autres infos : "Grenelle de l'affichage" : rupture complète du dialogue
Des collectifs antipub occupent la cour du ministère de l'Ecologie

Bâches publicitaires: des militants investissent le ministère de l'écologie pour dire stop

Belgique : 250 activistes neutralisent une parcelle OGM malgré la répression brutale de la police

Une action remarquable du "Field Liberation Movement", qui avait reçu pour l'occasion le soutien de Faucheurs Volontaires français, solidaires du combat de tous contre la marchandisation du vivant par le biais des OGM. Le champ de pommes de terre génétiquement modifiées de Wetteren, Belgique, a été largement neutralisé.

Des images spectaculaires et réjouissantes

Québec / Gaz de schiste : les opposants menacent de bloquer les activités des gazières

De bonnes nouvelles du lointain à lire ici


Les "artivistes" belges contre le greenwashing européen...

Vous connaissez la Green Week ? Ils y étaient ! Nos amis belges du collectif artiviste sont passés à l'action, avec humour et pas mal de culot, pour dénoncer le greenwashing, ou éco-blanchiment. Il est en effet temps de contrer cette politique de communication de toutes les grandes marques, et des institutions, qui consiste à prétendre que toutes les pires agressions du productivisme contre la nature seraient soudainement devenues compatibles avec celle-ci. Ah le développement durable - qui sert si souvent, malheureusement, de cache sexe du mythe de la croissance infinie - dans une planète aux ressources finies...
Xav.

Le RIB (Riposte contre les Inégalités bancaires) passe à l'action à Orléans

28 mai 2011. Un nouveau collectif désobéissant est passé à l'action, à Orléans, dans le cadre des mobilisations contre le G8 et en soutien aux Indignés. Les militants du RIB, Ripose contre les Inégalités Bancaires, ont occupé une agence bancaire pour exiger que les banques rendent les sous publics dont elles se sont gavées, après nous avoir mis dans la crise du fait de leurs investissements spéculatifs irresponsables et cupides...

L'action en image

Contact : Fréd : stellafrederic@gmail.com

Indignation à Paris : les CRS prennent la Bastille

Cafebabel le 30 mai 2011 - Gaz lacrymogènes contre tentes de camping. Comme à Barcelone, les forces de sécurité parisiennes ont répliqué au sit-in pacifiste de quelques 8000 Indignés réunis sur la place de la Bastille par la violence. Déception, larmes, mais aussi sentiment de légitimité du côté des manifestants ce dimanche 29 mai. A Barcelone et à Madrid, les Indignés sont allé protester devant le Consulat français. Retour sur une prise de la Bastille qui a mal tourné.

Tout avait bien commencé en ce dimanche ensoleillé sur la place de la Bastille. Depuis 10 jours, les Indignés se rassemblent sur les marches de l’Opéra en solidarité avec le mouvement « democracia real ya » (« une démocratie réelle maintenant ») lancé le 15 mai en Espagne. Tout le monde comptait sur ce dimanche pour que le mouvement « politique mais non-partisan » prenne de l’ampleur et, pourquoi pas, une nouvelle dimension.

«Décapitalisation», batucada et camping

Jeunes et moins jeunes, Espagnols et Français ont dansé aux bruits de la batucada présente au rendez-vous, la Brigade des Clowns a « décapitalisé » un bon nombre de volontaires, mais surtout de nombreuses oreilles attentives ont pu écouter les résultats des commissions qui travaillent sans relâche pour concrétiser le mouvement. Un cahier de doléances a été placé à la disposition de tous ceux qui souhaitent apporter leurs revendications au mouvement des Indignés. De ces idées doit émerger une liste de propositions qui sera remise aux autorités françaises. D’autres commissions, presse et communication, action et logistique, ont recueilli pas mal de promesses de participation. Bref, la sauce semble prendre plus que les journées de la semaine passée.

Un seul détail déteint. Tout autour du rassemblement, des fourgonnettes de CRS. Ils effectuent un contrôle très serré de l’événement et protègent la circulation des Parisiens. Mais jusqu’à 21h, tout se passe dans le calme. Car le mot d’ordre des manifestants, à l’instar des mouvements espagnols, est de rester pacifique : « Ne répondez pas aux provocations de la police », entend-on tous les quarts d’heure du micro des organisateurs. Mais une décision prise par l’Assemblée Générale va mettre la puce à l’oreille des autorités, et faire de la non-violence un vœu pieux. Ceux qui désirent camper sur la place sont les bienvenus. On compte 37 volontaires, lesquels commencent à planter leurs tentes. On voit même une partie du cordon de sécurité se défaire, des cris de joie s’élèvent.

Les forces de l’ordre chargent

Puis tout change. Soudain, deux files de CRS s’élancent des camions en haut des marches et se positionnent. Ils n’ont en face d’eux que des clowns et des jeunes. Mais l’ordre est lancé. Ils commencent à arracher les banderoles placées en solidarité à la révolution espagnole, puis virent le matériel de campement. Ensuite, ce sont les humains qui giclent. « On a un blessé », crie un des Indignés enfourné dans un regroupement de clowns violentés, de photographes courageux et de CRS en action. En bas des marches, 200 personnes crient « Tous assis » et « Non à la violence ! ». Une demi-heure passe sous la pression. Puis les derniers manifestants sont éjectés violemment des marches. Cinq minutes après, c’est au tour des Indignés assis. Gaz lacrymogène à bout portant, les femmes pleurent et les derniers Indignés s’enfuient, traînés par les pieds ou effrayés par la charge. Le prétexte de cette violence? « Vous n’avez plus le droit d’être ici », dit un adjudant aux manifestants à ses pieds. Xavier Renou, la tête pensante du mouvement des Désobéissants, qui accompagnait les clowns, a une autre version de la légalité : « On a subit plusieurs actions illégales de la part des forces de l’ordre. Ils nous ont frappé, à terre, et ont visé des points vitaux », déclare-t-il devant une caméra après l’assaut. Contrairement à Barcelone, où les autorités avaient attaqué les manifestants puis plié sous l’invasion de Barcelonais venus en soutien, la manifestation s’arrêtera là. La « prise de la Bastille » annoncée s’est bien produite, mais personne ne prévoyait que ce seraient les CRS qui la feraient. A l’heure actuelle, on ignore le nombre exact de blessés, et on parle de deux personnes détenues.


Attention, un provocateur !

Larmes de crocodile et bataille médiatique

Que reste-t-il de ce dimanche 29 mai, journée de rassemblement en faveur de la « démocratie réelle » ? Des larmes, de la déception, et une dose d’incompréhension : « Toute la semaine, on a pu occuper la place sans rien déclarer, et pour une fois qu’on déclare la manifestation, ils nous virent par la force ! » Il reste aussi de l’espoir dans les rangs des Indignés. Espoirs que l’attaque des manifestants assis et non-armés – exceptés certains coléreux qui ont finis par lancer des bouteilles d’eau aux forces de l’ordre – sera médiatisée et rendra la cause d’autant plus légitime, le constat de démocratie imparfaite d’autant plus poignant. Un mot d’ordre ce soir : « Rendez-vous demain à 19 heures pour l’AG ».

Autres videos : video 1 et video 2

Campement "Démocratie Réelle" à Besançon

Démocratie Réelle Besançon : En soutien et en continuité avec les campements des indignés dans les pays Arabes, en Espagne, et en Europe, Nous nous sommes réunis en AG de 80 personnes Place Marulaz samedi soir (mais sous la pression de la police nous n'avons pas pu camper).
Nous avons campé sur la place de la révolution à Besançon dimanche soir, nous étions 55 à l'AG (80 hier) et nous avons dormi à 20 personnes environ (dans une quinzaine de tente), on y reste jusqu'à la révolution finale !

Des photos ici - notre page sur facebook Démocratie réelle besançon

Un chouette reportage sur les indignés de Besançon, sur France 3

Pour les infos pratiques suivre Besançon Démocratie Réelle : http://bdr.alterbesac.com

Bayonne: Campement permanent d'"indignés"

Mise à jour : La justice refuse l'évacuation des « indignés » de Bayonne

Le 26 mai. 200 personnes ont participé aujourd'hui à un premier rassemblement des "Indignés" à Bayonne, répondant à des appels lancés sur les réseaux Facebook et Twitter pour reprendre le mouvement qui a secoué l'Etat espagnol, suite à la vague de révoltes dans les pays arabes, et contre les plans d'austérité voulant faire payer aux peuples et aux plus pauvres -sans aucune place pour le moindre débat démocratique- les faillites des banquiers et du système financier.

Le rassemblement, organisé en centre-ville sur la place de la Liberté, devant la mairie de Bayonne, a été suivi de l'établissement d'un "campement de résistance" sur le terrain du mail Pelletier-Chaho en bordure de la Nive, juste en face de l'antenne Bayonnaise du Conseil Général.

Des banderoles ont été déployées avec des appels à la population:"Indignez-vous!", "Ne nous regardez pas, rejoignez-nous", "l'oligarchie ça suffit, vive la démocratie" - slogans accompagnés de leur traduction en langue basque.

Une jeune porte-parole du mouvement a lu un texte émanant des "premiers citoyens indignés de Bayonne". "Nous sommes là pour dénoncer un système et, comme l'ont rappelé les populations arabes et la mobilisation de l'Etat espagnol, dire que quand le peuple s'unit il se fait entendre", proclame ce texte.
Anne, une participante de 52 ans, sans emploi, déclare qu'il s'agit d'une "occasion de manifester notre désaccord avec ce qui se passe en ce moment, la mondialisation, les injustices sociales, et de lutter pour un monde plus équitable".
Les participant(e)s ont tenu une "assemblée générale" dans la soirée de mercredi, dans le campement établi, pour définir la suite des événements.
Une Assemblée générale sur le fonctionnement du Camp Permanent aura lieu ce jeudi à 10H00 et une autre assemblée aura lieu à 19H00 pour aborder le débat de fond et les revendications du Camp.

Merci de faire circuler l'info et d'appeler le maximum de citoyen(ne)s indigné(e)s à rejoindre ou à rendre visite au Camp permanent !

Espagne et Grèce : le mouvement s'élargit, malgré la répression

A lire : A Barcelone, les «indignés» brutalement évacués pour cause de foot

Dimanche 29 mai 2011, à Paris Place de la Bastille à partir de 14 heures et toute la nuit : rassemblement et tentative de campement.

Lundi et mardi 30 mai et 31 mai 2011 : retrait de 150 à 155 € à un distributeur ou au guichet de sa banque, en Espagne (d'où est venu l'appel) comme en France.

Toutes les infos sur : http://www.reelledemocratie.fr

Répression brutale d'une action directe non violente à Anduze

Gazés par les gendarmes pour avoir retardé un train, pour protester contre la tentative de rattachement de leur communauté de communes à la communauté d'agglomération voisine... une "enquête" est ouverte.

A lire là... et regarder la vidéo amateur, avec le regard du journaliste critique Mompontet ici

Occupation de l’agence de notation Standard & Poor’s !

26 mai 2011, 11h. Occupation en cours de Standard & Poor’s, 40 rue de Courcelles, 75008 Paris

(extraits du communiqué de presse disponible sur http://nog8actions.noblogs.org/2011)


Voir aussi l'article des Inrocks

Alors qu’une crise financière vient de voir l’Europe éviter de près la banqueroute, rien n’a changé. La logique reste la même : à une crise financière privée, on propose comme remède une politique d’austérité publique ! On fait en sorte que le coût de l’irresponsabilité des marchés soit assumé par la majorité de la population, notamment par les plus vulnérables. Mondialiser l’austérité pour les peuples, étendre le terrain de jeu des multinationales. Ainsi pourrait être résumé le projet du G8 et du G20. En réponse à ces logiques et au moment même où les puissances du G8 se réunissent à Deauville, nous avons décidé d’occuper Standard & Poor’s.

Pour nous, cette occupation constitue un moyen de pointer du doigt ce à quoi nous nous opposons quotidiennement : un système économique et politique qui favorise les multinationales, les banques et les institutions financières au détriment des peuples, mondialisant l’austérité et les guerres, provoquant la destruction de l’environnement et générant l’individualisme et la destruction des liens sociaux.

Pourquoi ciblons-nous les agences de notation ?

- Les agences de notation participent à une logique ultra-libérale : Lorsqu’un État, une entreprise ou une collectivité territoriale empruntent de l’argent sur les marchés financiers, les agences de notations leur attribuent une note qui préjuge de la capacité de ces acteurs à rembourser cet emprunt. Cette note permet aux emprunteurs d’accéder aux marchés de capitaux. Sous couvert d’évaluer leur solvabilité, les agences contribuent à étendre les seules politiques favorables aux marchés par des mesures d’austérité.

- Une connivence avec les acteurs du marché financier : Standard & Poor’s a quasiment les mêmes actionnaires que les autres agences de notations (Barclays, Fonds d’investissements et sociétés d’investissements américains). Les agences de notations ont été accusées à plusieurs reprises de donner de trop bonnes notes aux produits financiers “pourris”, notamment ceux contenant des subprimes en 2008. En 2001, Standard & Poor’s et Moody’s notent la société Enron en catégorie “investissement” (la catégorie la meilleure). Peu après, la société est déclarée en faillite. En 2008, la banque d’investissement Lehman Brothers obtient la meilleure note à la veille de son effondrement. En juin 2010, la commission d’enquête du congrès américain sur la crise financière (FCIC) a révélé que chez Moody’s les salariés subissaient des pressions pour attribuer des notes favorables à des produits financiers risqués, afin d’assurer la signature de contrats. Les agences de notations ne sont pas des “évaluateurs” neutres, mais sont en connivence avec des acteurs des marchés financiers et contribuent activement à favoriser une logique économique néolibérale.

- Les agences de notations spéculent sur les dettes publiques des pays en difficulté : Elles déclenchent des vagues spéculatives lorsqu’elles attribuent une mauvaise note à la dette d’un pays. A cause de mauvaises notations, la Grèce, le Portugal, l’Espagne, l’Irlande ou l’Islande sont placées dans des situations désastreuses. Pour ces pays, un cercle vicieux s’est alors enclenché : emprunter pour payer sa dette, réduire ses déficits pour emprunter, tailler dans les dépenses publiques pour réduire les déficits. Conséquences : Coupes budgétaires, gel de salaires, augmentation du temps de travail, recul de l’âge de la retraite, démantèlement des services publics (éducation, santé…), privatisation des biens communs… et répression des mouvements de protestation, comme en Grèce par exemple. Les agences de notations sont ainsi directement responsables des politiques répressives à l’égard des populations, nécessaires pour endiguer toute révolte face au système qui les nourrit.

- Une ingérence dans les politiques des États : Les agences de notations n’hésitent pas à formuler des recommandations aux Etats qu’elles notent, débutant ainsi un chantage pour imposer des politiques régressives. Le Japon s’est ainsi vu baisser sa note suite au séisme et au désastre nucléaire de Fukushima. Des “mesures d’ajustements budgétaires” lui ont été recommandées pour pouvoir remédier à cette mauvaise évaluation ! Cela se situe aux antipodes de tout esprit de solidarité. La Belgique, elle aussi, a été sommée par Standard & Poor’s de revoir son système de retraites et de diminuer sa dette pour pallier au vieillissement croissant de sa population. Les agences de notations n’hésitent pas à placer les pays sous pression en imposant une ligne politique. Le 17 aout 2010, Moodys a menacé quatre États dont la France et l’Allemagne dans un communiqué lapidaire : “Des défis liés aux ajustement budgétaires impliquent que le chemin à parcourir avant un abaissement de la note s’est encore réduit”. S’en est suivi une mise en oeuvre des “recommandations” habituelles des agences de notation et des marchés : réformes des retraites cet automne, non remplacement des fonctionnaires, suppressions de postes dans l’éducation nationale, destruction du système de santé et de la sécurité sociale, etc. Si la France a su conserver une excellente note, c’est uniquement parce que ses dirigeant-e-s acceptent de satisfaire aux recommandations et ultimatums des agences de notations.

Règlementer ou changer de système ?

Nous ne croyons pas à un capitalisme éthique ou plus « humain ». Depuis la crise financière, les agences de notations ont été réprimandées par l’Union Européenne et les trois dirigeants des principales agences (Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch) ont dû s’expliquer devant le sénat américain en juin 2010… mais rien n’a changé. Quand bien même leurs responsabilités dans les crises financières de certains pays ont été pointées du doigt, leur existence même n’a pas été remise en question.

D’ailleurs nous ne demandons pas la disparition ou la mise-au-pas des agences de notations. Même si leurs notes étaient basées sur des informations fiables et pouvaient être remises en cause, elles joueraient encore un rôle déterminant dans le système économique et financier que nous réprouvons. Au même titre que le FMI, l’OMC, la Banque Mondiale, le G20 ou le G8, elles sont un rouage du système des marchés et leur suppression ne changera rien au régime économique absurde auquel nous sommes soumis-e-s. (...)

Affaire DSK : la police enquête au Siècle

Dernière minute : 20h20, sans états d'âme, la police française a empêché "DSK et le FBI" d'approcher le dîner du "Siècle" pour distribuer des oranges aux futurs convives inculpés. Parmi une cinquantaine de manifestants, une vingtaine ont été encerclés et promptement embarqués au poste de police.

Paris, Place de la Concorde mercredi 25 mai, à 19h45.
Des "agents de la police new-yorkaise" se sont présentés avec "Dominique Strauss-Khan" à l'entrée du "Siècle" afin que l'ex-directeur du FMI y dénonce ses complices. Des militants du Collectif des Démocrates Déchaînés (CDD) comptaient distribuer des oranges aux futurs inculpés à leur arrivée au dîner du Siècle. C'est ici, dans le bâtiment de l'Automobile club de France, place de la Concorde, à Paris, que se réunit l'oligarchie hexagonale, chaque quatrième mercredi du mois, depuis 1945.

DSK n'est pas seulement Grand Officier de l'Ordre de la République de Ben Ali, il est aussi un des membres les plus éminents du Siècle (avec Anne Sinclair). Au nombre de ses complices également membres de l'oligarchie des affameurs de peuples, et donc du Siècle, on compte : François Hollande, Martine Aubry, Laurent Fabius, Lionel Jospin... ou encore la présidente du Siècle, Nicole Notat, ancienne dirigeante de la CFDT... Sans oublier, bien sûr, les grands patrons du CAC 40. L'ancien ministre des finances de la Gauche plurielle, qui fit mieux en matière de privatisations que tous les gouvernements de droite réunis, était au Siècle comme un poisson dans l'eau !

Seront probablement épargnés par les dénonciations de DSK : les journalistes et sondologues membres du Siècle. DSK les a remercié chaleureusement pour la campagne de propagande dont il bénéficia, en tandem médiatique avec la chef du FN, Marine Le Pen, avant la campagne présidentielle. Et depuis, le rappel en boucle de la présomption d'innocence, plus forte pour l'ancien président du FMI que pour Julien Coupat, a permis de nier l'éventuelle souffrance de son éventuelle victime, et surtout de passer aux oubliettes la politique brutale de DSK à la tête du FMI, qui, à coup de gel carabiné des salaires, de hausses de la TVA, de coupes drastiques dans les budgets sociaux et autres privatisations généralisées, continue de faire payer la crise financière à ses victimes plutôt qu'à ses responsables...

Partout dans le monde, les peuples résistent. Tout près de nous : en Grèce, en Irlande, au Portugal, et même en France, à Bayonne, Lyon, Toulouse et Paris, on campe sur les grandes places pour dire non aux plans d'austérité du FMI et de l'Union Européenne, et non aussi aux dictats du G8. Tandis qu'au soir tombant sur l'ex-place de la Révolution, sous les lambris d'or et les lustres de cristal, les membres du Siècle devisent, le Collectif des Démocrates Déchaînés propose que partout soit repris le slogan de la jeunesse espagnole : «Nous voulons une vraie démocratie, maintenant !»

COMMUNIQUÉ DU COLLECTIF DES DÉMOCRATES DÉCHAÎNÉS (CDD)

Contact : Xavier Renou : xavier@desobeir.net (Tél. 06 64 18 34 21 sur place)
Paris, le 25 mai 2011

Voir aussi sur rue89 et Mediapart

Déconcertante concertation à Est Ensemble

Dimanche 22 mai 2011, par Xavier BLOT. Source Expression 93 / plus d'infos

Mercredi 18 mai 2011 à l’hôtel de ville de Pantin avait lieu la seconde réunion de concertation d’Est Ensemble.

D’entrée, cette réunion a été perturbée par la brigade de clowns activistes de Fricolia vérifiant que personne n’avait apporté d’eau publique, strictement interdite à Est Ensemble et plus encore à Pantin.

Armés de poireaux détecteurs d’eau publique ils fouillaient, sans même solliciter leur consentement, d’innocents séquano-dyonisiens pourtant satisfaits de payer l’eau privée de Veolia, l’une des plus chères de France et réputée pour ses taux élevés en sels d’aluminium.

Aussitôt Bertrand Kern faisait dépêcher quatre agents de sa police municipale L’un d’eux avait même revêtu un gilet pare-balles. Face à des poireaux on n’est jamais trop prudent...

Dans la salle les citoyen-nes venu-es comprendre comment nos élus de gauche avaient pu reconduire la régie intéressée (c’est le cas de le dire) de l’eau à la transnationale Veolia pour 12 ans se sont retrouvés attablés par groupes de 6 à 8 puis accueillis par une chargée de com’ rémunérée pour diriger les débats.

Diriger est bien le terme approprié car furent ensuite distribuées des feuilles avec trois questions auxquelles les tables devaient répondre collectivement.

« Rédigez en silence svp et désignez un porte-parole qui viendra présenter votre travail. Vous avez une heure. Interdiction de copier sur les tables voisines » (on exagère à peine...).

Bigre ! N’étions-nous pas venus à une concertation ?

Ouvrons notre dictionnaire : concerter : agir dans un sens commun ; projeter quelque chose en commun ; discuter pour agir de concert (jouer ensemble harmonieusement).

Visiblement Kern a un tout autre dictionnaire...

Les trois questions sont :
* Qu’est-ce qui vous différencie ?
* Qu’est-ce qui vous rassemble ?
* Quel avenir souhaitez-vous pour le territoire Est Ensemble ?

Pouvait-on imaginer questions plus ouvertes ? Faire débattre de l’existence de Dieu ou du sexe des anges aurait paru incongru. Là, ces trois sujets sont assez larges pour que chaque petit groupe entame une discussion qui sert plus à faire connaissance qu’à rédiger la feuille de route d’Est Ensemble (un an et demi après sa création !).

L’objectif était de faire parler de tout. Donc de rien. Et surtout pas des sujets qui fâchent.

Et quel est LE sujet qui fâche ?...

Quel feuilleton haletant a vécu Est Ensemble pendant plus d’un an ? Avec trahisons, mensonges, déchirements, violences, un article dans Libé, un reportage sur Canal+, la saisine de la CADA, des recours devant les juridictions administratives et bientôt une plainte au pénal ?

L’eau bien sûr !

Mais Bertrand Kern, cet étourdi, l’a oublié. Ou veut l’oublier. Ou, surtout, le faire oublier.

Contre la prise en otage de la démocratie, la jeunesse espagnole se lève

Bientôt en France près de chez vous !

Assemblée générale, on est tous les jours plus nombreux ! et le 21 mai, à Paris, place de la Bastille...

Extrait d'un communiqué d'ATTAC sur les événements d'Espagne.
« Ce que nous vivons, ce n’est pas une crise, c’est une escroquerie ! » C'est à présent au tour des espagnols de se soulever contre les « potions amères » des gouvernements européens et l’impunité des banquiers.

Inspirée par les mouvements démocratiques dans les pays arabes, la population se soulève de façon spontanée. Réunis sous le mot d'ordre « Pour une vraie démocratie, maintenant ! », des centaines de milliers d'Espagnols, en premier lieu des jeunes, se sont retrouvés dans les rues de plus de soixante villes du pays. Les manifestants dénoncent la précarisation, le pouvoir de la finance et l'irresponsabilité, voire la complicité des responsables politiques. Ils demandent, surtout, que la crise soit payée par ses principaux responsables, notamment l'industrie financière et bancaire.

Les mobilisations ont commencé le dimanche 15 mai, et depuis trois jours, les manifestants occupent la place de la Puerta del Sol, à Madrid. A l'inverse des médias français, qui semblent avoir fait l'impasse sur la mobilisation, la presse espagnole reprend largement les slogans de ceux qui se réclament du «mouvement du 15 mai». «Il y a des alternatives politiques, il suffit juste de les réinventer. Sans violence, mais avec fermeté» clament ainsi les manifestants. La mobilisation doit se poursuivre au moins jusqu'au 22 mai, jour des élections régionales et municipales en Espagne.

L’Espagne, le Portugal, la Grèce, l’Irlande subissent de plein fouet les politiques antisociales promues par l'Union européenne et le Fonds monétaire international et appliquées en l’absence de tout débat démocratique : coupes franches dans les dépenses publiques, baisses des salaires, des retraites et des minimas sociaux, démantèlement des services publics... Des politiques qui sont amenées à se généraliser avec la nouvelle «gouvernance économique» qui s’apprête à être votée en juin au Parlement européen.

Pourtant les résistances se multiplient : Au Portugal, le défilé de la «génération fauchée» a rassemblé des centaines de milliers de manifestants en mars. En Grèce, les grèves générales se succèdent. Celle du 11 mai a été très suivie, avec des dizaines de milliers de manifestants qui s'opposaient aux mesures d'austérité injustes qui ont par ailleurs prouvé leur ineptie en plongeant le pays plus profondément dans la récession.

Il est temps de dire non !

700 Indiens campent à Brasilia pour exiger leurs droits

17 Mai 2011 - Mediapart - Plus de 700 Indiens appartenant à environ 230 groupes distincts ont installé la semaine dernière un campement en plein cœur de la capitale brésilienne pour protester contre le déni de leurs droits. Lire la suite

Évacuation de la réquisition du DAL à Rennes : l'État viole le droit français et européen

Malgré la saisine de la Cour européenne des droits de l'Homme par une partie des occupants, le Gouvernement français a décidé de l'évacuation des 140 demandeurs d'asile logés au 280 rue de Fougères depuis le 25 février 2011 sur réquisition du DAL35, ce 2 mai 2011.

Le DAL35 souhaite faire le point sur cette réquisition et sur la procédure mise en œuvre par l'État pour procéder à l'expulsion de personnes qu'il a pourtant l'obligation de loger. Du début à la fin, l'État a révélé son mépris pour la justice et pour les droits de personnes dans une situation de grande précarité et de grande vulnérabilité.

Tout a été mis en œuvre par le gouvernement pour priver les occupants des voies de recours normalement ouvertes. Le DAL35 vous convie à une conférence de presse sur cette affaire mardi 17 mai à 11h au Club de la Presse, 9 rue Martenot à Rennes.

Amis parents d'élèves de CE1, instituteurs, et désobéissants

Dans toute la France et pour la 3ème année, des enseignants disent NON aux EVALUATIONS NATIONALES des élèves des écoles primaires. Certains seront en grève pendant la semaine du 16 au 20 mai prochains, afin de ne pas faire passer les évaluations aux enfants de CE 1, prévues cette semaine-là. Un préavis ayant été déposé pour toute la semaine, vous pouvez faire grève un ou plusieurs jours cette semaine-là. D'autres instituteurs, qui n'osent pas faire grève par crainte des représailles, tenteront de « saboter » les évaluations, en parallèle, de diverses manières.

Aidons-les ! Si vous êtes parents d'élèves de CE 1, vous pouvez faire échec aux évaluations. Le logiciel des évaluations ne supporte pas les absences : s'il y en a au moins 3, l'évaluation de la classe toute entière n'est pas prise en compte... ce qui fiche en l'air l'évaluation ! Entre le 16 mai et le 20 mai, gardez le plus possible vos enfants à la maison. Même une demie-journée d'absence peut compromettre l'évaluation, si d'autres parents font aussi la grève des enfants cette semaine-là... L'idéal étant que les absences des enfants soient organisées par les parents à tour de rôle, pour qu'elles ne puissent pas être rattrapées. Si cela est en plus doublé d'un jour de grève au moins par l'enseignant de la classe... c'est encore mieux!

Pour qu'on ait une visibilité nationale sur cette grève des parents/enfants, signalez-nous s'il vous plait les absences de vos enfants cette semaine-là en adressant un message court à : manifestedesobeir.net

Cette action a reçu le soutien de nombreux instituteurs grévistes et non grévistes.

Mais pourquoi refuser les évaluations ?

Stress des élèves et compétition
Les enfants sont mis en situation d’examen dès 8 ans (et bientôt dès 5 ans). Certains exercices sont d’une telle difficulté qu’ils mettent la plupart des élèves en échec. Elles instaurent une compétition au sein de la classe et entre les classes.

Fichage des élèves
L’école n’est plus perçue comme un lieu d’apprentissage, mais comme une machine à enregistrer des résultats. Très prochainement, ils seront collectés sur des bases de données telles que BASE ELEVES qui suivront les élèves jusqu’à la fin de leur scolarité et même au-delà. Tout ceci, grâce au Livret Personnel de Compétences.

Mise en concurrence des écoles
Depuis 2009, la publication des résultats permet d’établir des statistiques et des comparatifs par académie (Paris, Versailles, Créteil, …). Bientôt, elles permettront de comparer les écoles entre elles, ce qui accélèrera le démantèlement de la carte scolaire et la ghettoïsation de nombreuses écoles.

Casse du service public
Ces évaluations servent à orienter très tôt les élèves en difficulté vers des dispositifs d’aide peu pertinents et à moindre frais (aide personnalisée, « stage vacances » et accompagnement éducatif réalisés en heures supplémentaires par des enseignants), ce qui est très cohérent avec les suppressions massives de postes.

Flicage des enseignants
Les enseignants seront essentiellement évalués à partir des résultats de leurs élèves à ces évaluations, et non plus sur la qualité de leur enseignement (réalisation de projets, travail en équipe, relation aux enfants et aux parents, …). On achète leur soumission avec une prime. Les enseignants qui respecteront le protocole recevront 400€ !!!

Tri social
Les évaluations sont un outil au service du tri social. Si l’Ecole en tant qu’institution, se base sur la compétition et les évaluations, elle ne peut que renforcer les inégalités sociales, au lieu de les combattre, comme elle prétend le faire.


Gérard Liebskind et "Les faucheurs volontaires d'OGM" passent à l'action

Publié le jeudi 05 mai 2011 - PDG à la retraite depuis deux ans, le Haut-Normand Gérard Liebskind a quitté hier son domicile de Chambray (Eure) pour rejoindre dans le Morbihan, près de Lorient, un groupe d'une centaine de Faucheurs volontaires d'OGM.

Depuis ce jeudi 5 mai, 5 h, Gérard Liebskind et ses amis bloquent les entrées et les sorties de l'usine Cecab à Hennebont. "Cette société transforme des tourteaux de soja à base d'OGM produits en Amérique du Sud en aliments pour animaux, ce qui n'est pas acceptable. José Bové nous a quitté mais Les Faucheurs volontaires d'OGM continuent d'exister et nous demandons toujours un moratoire sur les OGM", explique le faucheur normand.

Violences policières contre les militants qui bloquaient le chantier de l'EPR

En France a t-on le droit de dire non au nucléaire ?

Parmi la trentaine de militants écologistes qui bloquaient le chantier EPR de Flamanville hier, seize ont passé la nuit au poste et au moins quatre d’entre eux ont subi des violences policières : décharges de tazer, coups portés au visage. Ils ont décidé de porter plainte, mais en attendant, ce sont eux qui passent en comparution immédiate cet après-midi au Tribunal de Cherbourg pour :

- « entrave à la liberté de travail  » (faudrait voir, mais si ça se trouve, les ouvriers du chantier étaient ravis…),
- « opposition aux travaux d’utilité publique » (quelques semaines après Fukushima, c’est gonflé !)
- et « mise en danger de la vie d’autrui », à savoir celle des flics qui sont venus les déloger en haut des grues…

Une manifestation de soutien a lieu en ce moment même devant le Tribunal de Cherbourg.

Reprise d'un article du 3 mai 2011 publié sur Indymedia Paris

Greenpeace bloque le chantier de l'EPR à Flamanville

Une belle action comme on voudrait que Greenpeace, la seule association en France a avoir les moyens de sa désobéissance, en fasse tous les jours ! Pour qu'elles permettent vraiment d'obliger le pouvoir à sortir du nucléaire...

Les photos de l'action là

Visite décennale à l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN): fermeture immédiate?

Paris, siège de l'ASN, 22 avril 2011. Communiqué du collectif Stop EPR2

Depuis ce matin 10h00, une trentaine de militants du collectif Stop EPR2 soumettent l'Autorité de Sûreté du Nucléaire (ASN) à une «visite d'inspection décennale». Pour plus de sûreté, ils ont fermé les grilles du siège parisien de cette institution, avec le concours des forces de l’ordre qui en condamnent l’entrée. Ils demandent la fermeture des centrales nucléaires situées en zones sismiques ou inondables.

A ce stade, les militants demandent à l'ASN de s'expliquer :

- sur l'absence de sanctions à l'encontre d'EDF, qui a pourtant falsifié fin 2002 des données sismiques pour ne pas avoir à fermer purement et simplement plusieurs de ses centrales nucléaires (Chinon, Bugey, Saint-Alban, Cruas, Civaux, Tricastin, Fessenheim...), faute de pouvoir entreprendre des travaux jugés au pire « impraticables et irréalisables, des impasses », et dans le meilleur des cas, « trop coûteux » (1,9 milliards d'Euros). [L'Express 18.03.2011]

- sur la non fermeture des centrales nucléaires situées en zone sismique et inondables (Blayais, Gravelines, Paluel, Penly, Saint-Laurent, Bugey, Saint-Alban, Cruas...). [source : carte du Ministère de l'Ecologie et du CEA]

- sur la validation des deux réacteurs EPR 1 et 2 alors que l'homologue britannique de l'ASN (la NII) a découvert de son côté que le système de contrôle-commande, mécanisme de sûreté majeur en cas de crise climatique ou sismique, était défaillant.

et exigent de l'ASN une décision de fermeture immédiate des centrales situées en zone sismique ou inondable et un moratoire sur les chantiers des EPR 1 et 2 ou... la fermeture immédiate de l'ASN.

« L'ASN a le pouvoir et la responsabilité de fermer les centrales nucléaires jugées dangereuses, rappelle Xavier Renou, porte-parole du collectif Stop EPR2. Mais depuis qu'elle existe, l'ASN n'a jamais fermé de centrale nucléaire, alors même que la plupart des centrales nucléaires françaises sont construites en zones sismiques ou inondables, et qu'EDF a été reconnue coupable d'avoir falsifié des données sismiques, fin 2002, pour ne pas avoir à fermer certains de ses sites. Il est urgent de fermer toutes les centrales situées en zones sismiques ou inondables... et peut-être l'ASN elle-même ! »

Contact : Xavier Renou, porte-parole du collectif Stop EPR2 : 06 64 18 34 21

D'autres actions du collectif Stop EPR 2 : Lien 1 et lien 2
Voir aussi le communiqué du Réseau Sortir du nucléaire, et d'autres photos : sur le site Chernobyl day .

Lire aussi Les Inrocks : Mobilisation désobéissante pour la fin de l’Autorité de sûreté nucléaire

Action détournement de publicité de la Société Générale

5 avril 2011 - Bizi - Des activistes altermondialistes du Pays Basque détournent la campagne publicitaire de la Société Générale pour dénoncer ses financements irresponsables, et appellent les citoyens à choisir une banque plus éthique. Lire la suite

et une autre action le 18 avril (lien) :

Occupation de l'Ecole Normale Supérieure

12 avril 2011 - Une poignée d’étudiants et de travailleurs occupe les salons de la direction de l’Ecole normale supérieure (ENS) depuis le 22 mars, avec le soutien d'une partie des étudiants, des personnels de l'école, et en dépit d'une injonction du tribunal administratif leur commandant de partir.
Ils sont déterminés à rester jusqu'à ce que la directrice, la philosophe Monique Canto-Sperber, mette fin à la précarité pour l’ensemble des personnels de la cantine de l'établissement. Le principe d'un contrat CDI pour l'ensemble des travailleurs sauf trois a déjà été obtenu. Mais il reste le cas de trois employés, arrivés plus récemment, que la directrice se refuse à sortir de la précarité. Et les grévistes réclament en plus un alignement de leurs salaires sur les barèmes de la fonction publique. Ils exigent aussi des clarifications relatives à certaines clauses de leurs contrats. Le sort du chef des cuisines fait également l'objet d'un bras de fer, celui-ci étant accusé par les grévistes de harcèlement moral, d'insultes homophobes et racistes, et de violence à leur endroit.
Pour faire face aux 50 euros par jour réclamés par le tribunal, dès lors qu'ils ne quittent pas les locaux, les grévistes alimentent une caisse de grève en vendant des sandwichs, dont le succès témoigne du soutien dont ils font l'objet.
Passez les voir au 45, rue d’Ulm à Paris (RER Luxembourg).

400 jeunes chômeurs occupent le siège du Conseil National des Droits de l'Homme à Rabat (Maroc)

Composé principalement de jeunes chômeurs appartenant à l'association nationale des diplômés chômeurs, ils ont fait irruption, mardi 12 avril, à l'intérieur du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) à Rabat. Ils ont occupé les couloirs et bloqué le fonctionnement des services administratifs. Une délégation a alors été reçue pour discuter de leurs revendications : la reconnaissance juridique de leur association, l'intégration immédiate dans la fonction publique et l'indemnisation du chômage.
Les manifestants ont évacué le siège du Conseil après l'avoir occupé toute la journée.

Pour le récit "version dictature" de l'événement : Lavieeco

La police s'en prend violemment aux écologistes à Tours


12 avril 2001 au matin : des écologistes désobéissants cherchent à empêcher la coupe de centaines d'arbres que la municipalité (PS, Verts) veut abattre pour faire passer un nouveau tramway... Plus d'infos

Camp des Résistances et action des clowns à l'Hôtel de Ville de Lyon

Dimanche 10 avril 2011. Lyon. Des militants de la lutte contre la loi LOPPSI 2 (loi sécuritaire fourre-tout) et pour l'habitat choisi ont inauguré un nouveau camp des résistances, sur le modèle de celui de Toulouse il y a quelques mois. Le camp, composé pour le moment de 3 beaux et fiers tipis… d'un bus, de cuisines autogérées, et de plusieurs dizaines de militants / habitants, est installé sur la colline de la Croix Rousse. Les objectifs de ce camp sont multiples, et les trois étapes du programme de résistance parlent d’elle même : rencontres, coordination, unification.
Une première action hors camp a eu lieu dans la foulée : une mission propagande/rameutage de l’armée des clowns qui s'est introduite dans l’hôtel de ville (6 clowns sur 8, les 2 autres sont entrés ensuite par derrière) afin d'y apposer un magnifique graff «liberté, égalité fraternité… mon cul !» en pleine mairie… et devant les policiers, les vigiles, les touristes...
RDV quand vous voulez sur le camp !
Contact : leramassis@gmail.com

Golfech. Enchaînés au portail de la centrale

9 avril 2011, Ladepeche.fr - Une dizaine de personnes a fait irruption hier, peu avant midi, devant la centrale nucléaire de Golfech appelant « tous les citoyens et collectifs à reprendre des actions de désobéissance civile et à entrer en insurrection contre le nucléaire civil et militaire. » Se présentant sous le nom de « N.O.U.S », ce collectif autonome d'action directe non-violente souhaitait «procéder à la fermeture physique de la centrale.» Alors que certains de ses membres étaient grimés en clowns, deux d'entre eux se sont enchaînés au portail d'entrée du site, avant que les gendarmes ne viennent les déloger sans faire usage de la violence. La date de cette action, le 8 avril 2011, se voulait symbolique «quatre semaines après la catastrophe japonaise et jour du 65e anniversaire de la nationalisation d'EDF par le Conseil national de la résistance.»

Areva : liquidation totale

8 avril 2011 - Areva, toutes les industries nucléaires et les gouvernements qui les soutiennent nous emportent vers une liquidation totale de la planète.
Contaminer et détruire de larges espaces de vie, tuer, empoisonner et déplacer des millions de personnes et d'êtres vivants: immédiatement ou progressivement, ce n'est qu'une question de temps et d'accidents?
Areva, nous ne voulons plus vivre sous la menace de tes bombes à retardement. Nous ne voulons plus risquer nos vies pour tes profits. Notre confort ne doit pas avoir ce prix.
Avant ce désastre mondial, nous murons la porte d'Areva à Rennes - St-Grégoire et déclarons ouverte sa liquidation totale!

Nous, ce que nous voulons liquider définitivement, c'est le système dans lequel nous sommes immanquablement plongés tant que la menace nucléaire perdure. Nous n'acceptons pas de laisser le lobby nucléaire générer la catastrophe et encore moins prétendre la gérer.
Notre énergie est renouvelable. Alors, Areva, filiales et consors, nous vous promettons plus qu'un petit mur...
Source : anonyme

Action contre les gaz et les huiles de schiste

6 avril 2011 - A l'initiative du collectif unitaire 75 «Non aux gaz et aux huiles de schiste», une cinquantaine de militants (certains portant des combinaisons blanches et des masques à gaz) ont investi aujourd'hui 6 avril, entre 11h15 et 12h15 les bureaux parisiens de la société Toréador Engergy France (9 rue Scribe, Paris 2e).
Profitant du jour de la sortie nationale en salles du film Gasland, les militants voulaient tout particulièrement interpeller la société Toréador sur la qualité future de l'eau de Seine-et-marne alimentant une partie de la capitale, en cas de fracturation des couches géologiques.
Or la technique de micro fracturation, qui pose les problèmes pour la santé et l'environnement, est utilisée dès l'exploration car elle est nécessaire pour finaliser les études économiques.
Malheureusement, aucun responsable de la société Toréador Energy France n'a souhaité les recevoir ou même écouter ce qu'ils avaient à dire.
La société Toréador codirigée par Julien Balakny, frère de Patrick Balkany, un des amis de Nicolas Sarkozy, bénéficie pourtant de permis en Seine et Marne pour exploiter l'huile de schiste. La société a d'ores et déjà prévu de reprendre les travaux d'exploration après la mi avril.
Le collectif demande à Toréador en particulier et à l'ensemble des multinationales concernées d'abandonner définitivement l'exploration et l'exploitation des huiles de schiste en Ile-de-France.
Des stages de formation à la désobéissance civile sont prévus autour de la question de la lutte contre le gaz de schiste, sur Paris (Melun) et dans le sud (Agen, Aubenas...). Voir ici

Videos à voir : video 1 et video 2

Les salariés de Fralib lancent une nouvelle opération boycott de Lipton

Rejoignons-les dans le boycott des produits Lipton / L'Eléphant

Article de La Marseillaise 29 décembre 2010 - Après Carrefour Grand Littoral (Marseille) et Auchan Aubagne, c'est dans les rayons de l'hypermarché Géant La Valentine, qu'une quarantaine de salariés de Fralib (thés et infusions de l'Éléphant), rejoints par des Netcacao et l'UL CGT Vallée de l'Huveaune avaient rendez-vous pour une nouvelle action destinée à appeler les consommateurs au boycott des produits de la marque Lipton. Boycott lancé le 28 décembre dernier pour faire connaître la situation de l'usine Fralib, dont le groupe Unilever a annoncé la fermeture en septembre.
L'opération a débuté à l'entrée du magasin par une distribution de tracts et une pétition qui, en l'espace d'une demi- heure, a été signée par près de 80 personnes. Dans le même temps, une seconde équipe se chargeait de placarder des affiches et des stickers sur les palissades du parking en travaux.
Dans le calme, les manifestants ont ensuite parcouru le rayon épicerie et rempli quatre chariots de toutes les boîtes de thé et infusion Lipton, sous le regard tantôt médusé des clients, croyant à des soldes (!), tantôt bienveillant -"vous avez raisons de vous défendre!", leur a lancé une cliente du magasin. Et l'arrivée des personnels de la sécurité de l'hypermarché n'a pas davantage perturbé leur action. Une fois les rayons vidés et quelques affiches appelant au boycott collées, les salariés ont traversé le magasin sous bonne escorte pour déposer toujours dans le plus grand calme, les quatre chariots en réserve. À l'extérieur, le petit groupe a rapidement repris le collage d'affiches et l'appel à signer la pétition.
Le 4 février dernier le juge des référés du TGI de Marseille avait dans son ordonnance demandé que la procédure soit reprise depuis le début. Un comité d'entreprise extraordinaire devrait se réunir en ce sens le 10 mars. D'ici là, les salariés promettent d'autres actions et appellent à un rassemblement lundi devant le tribunal de grande instance de Marseille où le secrétaire du CHSCT est assigné.

Tours : Des activistes dans les arbres pour empêcher un gâchis environnemental

29 mars 2011 - Les choses s'accélèrent dans le quartier populaire du Sanitas à Tours, lieu de convivialité majeur, notamment du fait de ses arbres qui offrent un environnement appaisé aux habitants et aux piétons. Les abattages d'arbres ont commencé, pour faire passer le Tramway le moins écolo de France.
A l'initiative du CODAT (Comité de Défense des Arbres de Touraine), deux militants sont montés dans des arbres menacés d'abattage immédiat. Une trentaine de personnes sont venues soutenir leur action afin d'empêcher le tronçonnage.
Un appel du "front de convergence" est envoyé très prochainement au Président de la République pour lui rappeler de faire appliquer la charte de l'environnement : Voir ici
Certains habitants du Sanitas semblent bien décidés à soutenir l'action en cours. Il est donc encore possible de renverser le cours des choses. Pour l'heure, les travaux d'abattage d'arbres on été suspendus pour la journée... Rappellons que la municipalité PS de Tours, de Jean Germain, soutenue par les Verts, projette d'abattre quelques 1000 arbres pour faire passer le Tramway...

http://velorutiontours.over-blog.org
Contact : velorutiontours@no-log.org

Une action anti-OGM de salubrité publique

Nos amis du Conseil National de la Résistance, du campement des Libertés et du collectif anti-OGM 31 ont mené une belle action d'étiquettage sauvage des produits OGM dans des supermarchés de Toulouse...

Lire le reportage de La Dépêche du 27 mars

Une banderole géante sur Bercy, contre AREVA

5 mars 2011 - Pour dénoncer le financement de l'athlétisme français par AREVA, grand champion de la pollution radioactive, le Réseau « Sortir du nucléaire » a déployé une gigantesque banderole "le nucléaire tue l'avenir" sur le palais omnisports de Paris Bercy, où se tiennent les Championnats d'Europe d'Athlétisme. Cette action est la première d'une longue série, si la Fédération Française d'Athlétisme (FFA) ne met pas fin à ce partenariat scandaleux.
Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce également le partenariat qui lie la Fédération Française d'Athlétisme (FFA) et l'industriel, grand champion de la pollution radioactive.

Pour plus d'informations


L'Unedic classée AAA : les chômeurs sortent les andouillettes

Alors que les discussions paritaires portant sur le financement de l'Unedic et les indemnisations du chômage viennent de s'ouvrir entre les patrons et les syndicats de salariés, qui doivent trouver un accord avant le 10 mars, une trentaine de membres du collectif L'appel et la pioche se sont invités au siège de l'agence de notation Fitch Ratings France à Paris qui a attribué la note de AAA à l'organisme paritaire lui permettant d'emprunter des fonds sur les marchés financiers. «Cela permet de spéculer sur le dos des chômeurs», dénoncent les militants pour qui les «chômeurs ne sont pas des andouillettes ! »
Lançant des billets factices et brandissant des andouillettes, ils ont investi le siège français de l'agence qu'ils ont brièvement occupé avant de quitter les lieux.

Voir la video du 3 mars 2011

Un camp de rétention belge incendié par les sans-papiers prisonniers

21 février 2011 - Une partie du bâtiment du centre fermé (= camp de rétention) "127bis" de Steenokkerzeel, à Bruxelles, a été endommagé par un incendie déclenché dimanche soir, après que les prisonniers sans-papiers y soient entrés en révolte, pour dénoncer leurs conditions de détention inhumaines.
Au-dehors, plusieurs associations manifestaient devant le centre, en solidarité avec des détenus en grève de la faim depuis la semaine dernière. Des sans-papiers ont menacé de se pendre, tandis que d'autres tentaient de s'enfuir par les toits. Ils ont crié qu'ils n'en pouvaient plus du racisme et de l'enfermement sans fin... Une trentaine de détenus sont transférés vers d'autres centres.
Pour en savoir plus sur les modes de résistance possibles pour aider les sans-papiers, cf. Désobéir avec les sans-papiers (éd. Passager clandestin).

Des activistes pour la paix bloquent les exportations illégales arrivant à l'aéroport de Liège Bierset

Ce 11 février, vingt militants de la paix bloquent la sortie des camions de la filiale belge de la société israélienne Agrexco qui est établie sur l’aéroport de Liège.

Ils protestent contre l’importation de marchandises provenant des colonies israéliennes en territoire palestinien occupé. Ce commerce, selon les militants, est d’une violation du Droit International Humanitaire. Ils veulent, par leur action, éviter qu’Agrexco propage des produits illicites sur le marché européen.

Lire la suite et voir la Video

Les précaires en action contre le travail du dimanche

Paris. 6 février 2011. Contre la précarité qui s’exprime notamment avec le travail du dimanche, Les jeunes militants du Parti de Gauche et de l'Appel et la pioche se sont rendus dans le Conforama Pont-Neuf pour dénoncer cette situation. « Alors que les grandes enseignes se gavent dans le pot à confitures du travail du dimanche, les précaires se voient privés de poulets pour mieux se faire plumer.» C’est pourquoi ils ont ramené une vingtaine de poulets rôtis qu'ils ont mangé sur place, avec les salariés privés de leur repas en famille.

Voir la video

Premières violences policières contre les antinucléaires opposés au train de déchets nucléaires Italie-France

La police a chargé violemment la trentaine de militants opposés au passage du train de déchets nucléaires parti d'Italie hier. C'était à Chiusa San michele, à 3:50 ce matin (7 février 2011). Des personnes ont été arrêtées et brutalisées, avec perquisitions corporelles et insultes.

Le train traverse la France, il poursuit sa route vers La Hague, avec 4 heures de retard (rattrapé depuis). Il passe à proximité de grandes villes françaises et emprunte même les voies du RER C.
Infos : transports@sortirdunucleaire.fr
Voir le trajet détaillé


Retards sur la ligne Tours-Paris : des usagers en « grève »

42 heures de retard cumulées en moyenne par usagers de la ligne Tours-Paris en 2010 ! « C’est un triste record, commente le président de l’association d’usagers représentant les 4 000 abonnés de la ligne TGV, David Charretier. C’est 30 % de plus qu’en 2009 ». Il expliqueainsi le « ras-le-bol » des voyageurs et leur refus de présenter leur titre de transport dans les trains mardi et mercredi derniers. Et ils ne sont pas les seuls : des abonnés des lignes Angers-Le Mans-Paris et de Paris- Lille - « et bientôt Rennes-Reims-Paris » - font « grève » depuis une dizaine de jours. Depuis trois ans, des observateurs recensent sur un site internet tous les retards des TGV que l’association impute à la SNCF et à des pannes de matériel comme des fermetures de portes ou à des problèmes d’acheminements du personnel, de signalisation, de circulation, d’attente de conducteur... (80% des causes de retard). « Les grèves et les conditions climatiques dites « extrêmes » ont un impact mineur sur la ponctualité contrairement à ce qu’affirme la SNCF. Même Guillaume Pepy – PDG de SNCF - a reconnu que la ligne était malade », précise David Charretier.
« Sensible », corrige la SNCF qui ne souhaite pas faire d’autres commentaires pour le moment. La SNCF joue sur les mots, mais les usagers eux « déraillent » :
« Ces retards ont des conséquences sur la vie privée et professionnelle des usagers. D’autant plus que nous sommes en période d’entretien annuel dans les entreprises ». Une indemnisation financière pourrait atténuer la colère des usagers, mais là aussi le retard se fait sentir : « Elles sont minimes et déconnectées du niveau de retard subit. Par exemple, un abonné payant près de 500€ par mois d’abonnement TGV ayant subi un retard de 2 heures sur sa ligne se verra indemniser de 4,60 € après une procédure de plusieurs mois… » Ainsi, ils demandent une indemnisation équivalente à deux semaines de forfait, soit 250 €. À cela, le président ajoute : « Les retards cumulés à l’augmentation des tarifs... la situation devient ingérable ». Selon lui, les abonnements « forfaits seconde classe » TGV Tours-Paris ont augmenté de 26 % depuis 2002, « le double de l’inflation. Un forfait mensuel coûtait 355 € en 2002. Il est désormais de 447,70 €. Une augmentation que la SNCF explique par la progression du nombre de « première classe » ». Ainsi, l’asso tire la sonnette d’alarme et demande le gel de l’augmentation des tarifs en 2010. « Face à cette situation intolérable, la piste juridique semble inévitable ». Elle envisage de renouveler l’action de grève et de rassembler les TGVistes des autres lignes pour former un collectif des usagers de France afin de mener des actions communes et aboutir sur la voie des négociations avec SNCF...

Source Tribune Tours

Circulation de trains perturbée : peines légères requises dans la Manche contre les militants de Greenpeace

1er février - Le procureur de la République Eric Bouillard a requis des peines relativement légèrement légères : des amendes de 400 € à 700 € selon le casier judiciaire des militants, et 18 000 € pour Greenpeace en tant que personne morale.

Lire sur Cherbourg ma ville

Action directe de boycott contre la politique d’Israël

Lundi 31 janvier 2011 - Des militants des droits de l’Homme interpellent la Direction du Théâtre Mogador à Paris, sous haute protection policière, lors du gala du KKL

Pas moins de 15 cars de police ont été mobilisés, accompagnés de nombreux membres des services de protection de l’ambassade israélienne, pour la tenue du concert de l’artiste David Broza, pour le financement d’une campagne publicitaire du KKL. Aux extrémités de la rue Mogador, de véritables check points ont été installés rappelant ceux que subissent quotidiennement les Palestiniens.

Environ 25 activistes se sont donnés rendez-vous au théâtre Mogador, suite à plusieurs lettres qui avaient été envoyées à la Direction du théâtre, et qui sont restées sans réponse. Plusieurs militants ont réussi à accéder à l’entrée du théâtre, malgré l’important dispositif policier et les différents filtres du public mis en place, et dont 4 d’entre eux se sont enchaînés aux portes du théâtre. Ces 4 citoyens ont été violemment interpellés et emmenés au commissariat du 9ème arrondissement pendant 4h, pour être auditionné puis finalement relâchés sans qu’il n’y ait de poursuite judiciaire.

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Campagne BDS France - www.bdsfrance.org

Fichage des désobéissants de tous poils : Agitateurs de tous les pays, méfiez-vous !

PressEurop 25 janvier 2011 - Europol, l’office européen de police, permet le fichage de toutes les personnes condamnées dans l’UE, mais aussi des simples suspects. Un mécanisme aisément détourné contre de nombreux mouvements contestataires.

Le 4 octobre 2010, un drone de l’armée américaine lance un missile à la frontière pakistano-afghane. Au moins trois personnes, de jeunes hommes, sont tuées au cours de cette attaque. Cela n’a rien d’inhabituel dans la région. Parmi les victimes figure toutefois un Allemand. Voilà qui n’est pas habituel.

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Seconde action d'éclat contre les écrans pubs de la RATP

Mercredi 26 janvier 2011 - www.danger-ecranpub.tk

Mardi soir, plusieurs groupes de joyeux activistes ont décoré à leur manière, à l'aide d'autocollants géants, les écrans publicitaires high-tech installés par la régie publicitaire de la RATP, Metrobus.

Au total, environ 80 panneaux ont été délicatement relookés dans une douzaine de stations (Auber, Opera, St Lazare, République, Grands boulevards, Villiers, Place d'Italie, Montparnasse, Pasteur, Denfert et La Motte-Piquet). Rappelons qu'environ 400 écrans de ce type fonctionnent actuellement dans les couloirs du métro et du RER parisien.

«Stratégie des écrans : 1. Soumission. 2 Invasion. 3. Contrôle», «Allez-y, tombez dans le panneau!», «Crache ici ton ADN!», «Aucune vitre n'est incassable», ou encore «Mon +BO sourire pour Metrobus»: tels étaient les nouveaux messages festifs qui ont été apposés hier sur ces écrans dits « ACL » (« affichage à cristaux liquides »).

Depuis la dernière action du collectif le 24 novembre dernier, les soldats de la communication de la RATP et de Metrobus répètent à l'envie que ces fameux écrans ne sont pas pourvus de caméras ou de capteurs capables d'analyser le comportement des passants en les filmant à leur insu. « Le problème, indique le porte-parole du collectif, Robert Johnson, c'est que ces écrans géants ont été conçus pour offrir aux annonceurs cette capacité d'analyse furtive des comportements. La RATP affirme aujourd'hui que ces dispositifs ne sont pas « activés », permettez-nous d'en douter. D'autant qu'elle a toujours refusé, y compris devant la justice, toute expertise technique au motif que cela porterait atteinte à leur secret industriel ».

De plus, ces panneaux sont aussi de formidables dévoreurs d'énergie: leur bilan carbone est dix fois plus important qu'une affiche 4×3, comme l'a révélé récemment l'association Résistance à l'Agression Publicitaire (RAP) (1).

Les activistes à l'oeuvre hier soir ont pu à nouveau vérifier que les usagers du métro comprennent les enjeux de notre action et qu'ils refusent d'être sans cesse pris pour des cobayes de l'industrie publicitaire.

Dossier de presse complet, regroupant motivations et explications, disponible sur le site internet : www.danger-ecranpub.tk

(1) Bilan carbone réalisé par l'agence indépendante IdSign Solutions avec la méthode de calcul de l'Ademe. Voir le communiqué du RAP

http://www.danger-ecranpub.tk


"Train d'enfer" : les lanceurs d'alerte injustement condamnés, les violences policières restent impunies

Condamnations pénales, amendes, violences, mutilations, impunité des policiers, jusqu'où ira-t-on pour protéger les intérêts du lobby nucléaire ?

Le 5 novembre dernier, 123 tonnes de déchets vitrifiés allemands, issus du centre de « retraitement » AREVA de la Hague, partaient rejoindre le centre d'entreposage de Gorleben (Basse-Saxe). Avant d'être bloqué à de nombreuses reprises en Allemagne, ce convoi avait été arrêté une première fois à Caen (Calvados) par 7 militants du GANVA (Groupe d'Actions Non-Violentes Antinucléaires).

Pendant l'évacuation des voies, trois des militants avaient subi des violences volontaires et des blessures graves de la part des "forces de l'ordre". Leur situation a nécessité des interventions chirurgicales, des greffes de peau et des semaines de rééducation.

Les 7 militants ont été condamnés hier 26 janvier à un mois de prison avec sursis, et ils devront débourser plus de 30 000 euros (amendes individuelles, dommages et intérêts, frais de justice). Les militants du GANVA envisagent de faire appel de cette condamnation très excessive, et déposent une nouvelle plainte devant la justice contre les policiers qui les ont blessés. Pour mémoire, leur première plainte avait été classée sans suite par le Procureur. Les lanceurs d'alerte pacifiques sont blessés et condamnés, et les policiers auteurs de violences volontaires ne sont pas inquiétés : dans quel pays vivons-nous ?

Pour François Mativet, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire": " la répression et les violences totalement inacceptables dont les militants ont été victimes ne sont que le reflet d'un système organisé, protégé par les autorités. Elles montrent la volonté des pouvoirs publics de criminaliser les actions de désobéissance civile contre le nucléaire, dans le but de verrouiller toute opposition. Ce type d'action dérange car il permet de lever le voile sur la réalité du nucléaire et sur les mensonges d'AREVA, qui prétend, à tort, recycler une majeure partie des déchets nucléaires."

Plus d'informations sur le blocage du train d'enfer : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/soutien-ganva.html

Communiqué du réseau Sortir du nucléaire du 27 janvier 2011

Bâcher les panneaux, l'action antipub made in Montauban

Tony Smith, restaurateur britannique installé à Montauban (Tarn-et-Garonne) depuis trente ans, n'avait rien d'un activiste. Seulement, il était fatigué de voir sa ville devenir moche à cause des panneaux publicitaires. Alors il s'est mis à les bâcher, en toute légalité.

En 2006, il a rejoint l'association Paysages de France qui agit dans des domaines très variés pour faire respecter la beauté des paysages, et se met en tête de lutter contre la « pollution visuelle » des pubs géantes...

Lire la suite sur Rue89 du 19 janvier

Bonne nouvelle contre le fichage ADN

Bonne nouvelle ! La Chambre Correctionnelle de la Cour d’Appel de Rouen, ce 12 janvier 2011, a condamné à 1 € d’amende François Vaillant qui fut jugé en appel pour son refus de donner ses empreintes ADN à la police. Ce déboulonneur de publicité avait été condamné en première instance le 7 décembre 2009 à 300 € d’amende. Il avait fait appel.

Cette amende à 1 € symbolique est une bonne nouvelle. La Cour n’a pas suivi la réquisition du Parquet. L’originalité du procès en appel de François Vaillant, le 17 novembre 2010, tient à ce qu’une généticienne à l’Inserm, Catherine Bourgain, a témoigné du fait que les segments non-codants enregistrés dans le Fnaeg (Fichier national automatisé des empreintes génétiques) sont, au regard de découvertes scientifiques récentes, capables de discriminer les individus en fonction de caractéristiques génétiques (couleur de la peau, maladie…) Lire absolument la déposition de Catherine Bourgain sur le site de la LDH de Toulon. Or la loi interdit formellement cette discrimination. C’est pourquoi l’avocat Nicolas Gallon a plaidé l'illégalité du Fnaeg en se fondant sur cet élément. Ce procès à Rouen en appelle maintenant d’autres du même genre.

François Vaillant, rédacteur en chef de la revue de recherche Alternatives Non-Violentes, se réjouit de cette condamnation symbolique à 1 € d’amende, comme la mouvance non-violente adepte de la désobéissance civile qui a soutenu ce militant.

Le Fnaeg compte actuellement plus de 1.300.000 personnes fichées. N’importe quel citoyen peut s’y retrouver au regard de ce qui se passe dans certains commissariats qui marchent aux chiffres, pour satisfaire la politique de la peur entretenue par l’actuel président de la République. Le Fnaeg est en réalité un fichier dangereux pour la sécurité ! Rien n’empêcherait demain un pouvoir politique de type «Vichy» de s’emparer du Fnaeg et de s’en servir pour discriminer des populations en fonctions de caractéristiques génétiques. Les trains qui se sont ébranlés vers l’Allemagne nazie ne contenaient-ils pas tous des personnes qui avaient été abusivement fichées ?

François Vaillant et l’avocat Nicolas Gallon contactent actuellement un député Vert pour qu’une question écrite soit posée au gouvernement au sujet de l’illégalité manifeste du Fnaeg.

Voir le reportage video (1 mn)

Communiqué du 12 janvier 2011 - Contact presse : 06.16.08.41.95

Jeudi-Noir s’installe à Matignon, avec vue sur l’Elysée

Inauguration vendredi 7 janvier 2011, 22 avenue Matignon (75008)
Face à l’inaction des pouvoirs publics contre le mal-logement, les militants de Jeudi-Noir ont investi un superbe immeuble abandonné, 22 avenue Matignon dans le 8ème à Paris. Avec cette nouvelle réquisition citoyenne, à cinquante mètres de la place Beauvau et de l’hôtel Bristol, avec vue sur le palais de l’Elysée, Jeudi-Noir met le gouvernement sous surveillance.

Lire la suite

Voir la video

Les panneaux de Solesmes, la commune de Fillon, déboulonnés au nom de la langue bretonne

A lire sur LibéRennes le 4 janvier

Nouvelle vigie contre les armes nucléaires

Nos amis de Armes nucléaires Stop ont comme chaque mois renouvelé leur vigie silencieuse devant le Ministère de la Défense, bd Saint-Germain à Paris, où sont commandées les forces nucléaires françaises. La France équipe actuellement ses "sous-marins lanceurs d'engins" (SNLE) des nouveaux missiles nucléaires M51, qui menacent désormais la Chine comme l'Iran de destruction massive. Rappelons que la Cour internationale de Justice elle-même, dans un arrêt fameux de juillet 1996, considérait comme un crime le fait non seulement de causer, mais de menacer de causer un crime de masse, et qu'à ce titre elle considère les armes nucléaires comme criminelles. Si vous avez des informations sur le M51, les SNLE, les sites militaires liés à la force nucléaire française, n'hésitez pas à nous les communiquer pour que nous puissions agir pour défendre la paix et le désarmement.
Pour protéger votre anonymat, préférez le courrier (ou demandez-nous notre clé PGP). Ecrivez à : Les désobéissants 114 rue de Vaugirard 75 006 Paris.

Camp Action contre l'OTAN en Suède

Le nord de la Suède sert de terrain d'entraînement pour l'OTAN, qui y teste ses armes et les différentes façons d'envahir un pays. Un camp action international se tiendra à Lulea, près du terrain militaire en question, l'été prochain, du 22 au 29 juillet 2011. Il commencera par un séminaire international, les 23-24, et sera marqué par une action d'ampleur le 26.
Voir la vidéo promotionnelle, en Anglais

Soutenir les antimilitaristes de Bilbao

Le 14 février 2009, 5 activistes de KEM-MOC (groupe antimilitariste de Bilbao) sont allés au siège du Gouvernement militaire à Bilbao, avec des masses et des pioches, afin d'abattre ses murs montrant ainsi leur aversion pour les armes, la guerre et toutes les conséquences militaires dans le monde (pauvreté, souffrance, destruction, mort). Cette action directe non-violente appelée « A bas les murs des casernes»,
a été réalisée pour célébrer le 20e anniversaire de l'Insoumission au Service militaire en Espagne. C'est la 3e fois que ces objecteurs de conscience agissent en ce sens, sans parler de leur action remarquable à Lisbonne lors du sommet de l'OTAN en novembre 2010.
Ces 5 activistes pacifistes ont été accusés d'avoir commis un crime, l'accusation demandant 23000 euros de dommages et intérêts.
Finalement, le 10 septembre 2010, le juge les a condamnés à payer 5 255 euros.
Pour la défense de paix, soutenons-les.
Par virement : Numéro de compte: Ipakutxa 3084 0011 95 6300194375
Pour les contacter : betxea@yahoo.es ou Téléphone: (+34) 609469599

 

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