L'Actualité des luttes désobéissantes - Début 2008

 

Apprendre à désobéir : reportage sur la désobéissance civile

Un reportage de iTélé le 24 Octobre 2008, 9 minutes sur les déboulonneurs et les désobéissants.

Action anti-nucléaire à Marseille


Manifestation anti-nucléaire en marge du sommet Europe-Inde
envoyé par Association_SPID

Nicolas Sarkozy était lundi 29 septembre 2008 à Marseille au Sommet Union Européenne/France. Il en a profité pour violer ouvertement le Traité de Non Prolifération, en vendant des technologies nucléaires à l'Inde, qui compte bien s'en servir pour son programme militaire ! En effet, ce pays manque cruellement de matière première (plutonium) pour ses bombes, et était jusqu'à l'an dernier privée de l'aide des pays nucléaires, faute d'avoir rejoint le TNP. Celui-ci contraindrait l'Inde à soumettre ses installations nucléaires à un régime d'inspections, comme l'Iran. L'Inde ne pourrait dès lors pas détourner ses réacteurs civils pour produire le plutonium nécessaire à ses bombes. Mais les Américains l'an dernier, et la France lundi ont décide de violer le TNP pour mieux profiter des dollars indiens. Les militants antinucléaires du Sud-Est ont tenté toute la journée de manifester leur indignation, et se sont heurtés à forte partie policière... Une quinzaine d'arrestations, une instruction pour "trouble à l'ordre public", mais de belles images sur France 3 et M6... c'est toujours ça de pris sur la propagande gouvernementale !

Cachez ces manifestants que je ne saurais voir...

Lundi 29 septembre, une vingtaine d'activistes antinucléaires ont essayé de tromper le dispositif policier impressionnant (1000 policiers déployés !) déployé pour protéger la visite de N. Sarkozy au Sommet Inde-Union Européenne de Marseille. Il s'agissait de dénoncer la vente de technologies nucléaires à l'Inde en violation complète du Traité de Non Prolifération... En effet, l'Inde est l'un des trois seuls pays, avec le Pakistan et Israël, à avoir toujours refusé de rejoindre ce traité et de se soumettre ainsi à un régime d'inspections de ses installations nucléaires militaires. La France, signataire du TNP, n'a en principe pas le droit de vendre ses technologies à un Etat non signataire... Mais N. Sarkozy n'en a cure, seul compte le business !

Voir les videos de France 3 et M6 ici

Liberté pour Salah Hamouri et les 11 000 prisonniers palestiniens détenus en Israël


L'association pro-palestinienne CAPJPO-EuroPalestine a organisé le 11 octobre dernier une action pour la libération de Salah Hamouri et des prisonniers palestiniens.

En images : Video sur Dailymotion ou sur Youtube

Voir aussi le communiqué et la video du Mouvement de la Paix

Appel à Action nationale contre les Publicyclettes

A l’appel de Résistance à l’agression publicitaire, la Vélorution, les Déboulonneurs, Solidaires Cyclocity

ACTION NATIONALE CONTRE LES PUBLICYCLETTES
Samedi 22 novembre 2008 à 14 h

Marseille, Toulouse, Rouen, Amiens, Paris, Rennes, Nantes, Dijon, Nancy… Quelle ville n’a pas encore cédé par facilité aux sirènes de la mode du VLS (vélo en libre service) ? Pourtant, le système VLS est un cheval de Troie publicitaire créé par les afficheurs pour envahir un peu plus l’espace public tout en se donnant une image de protecteur de l’environnement. Très habile stratégie de blanchiment écologique ! Comment, en effet, s’élever contre l’engouement pour le vélo ?

Contrairement au discours politique et médiatique ambiant affirmant qu’il s’agit de projets de promotion du vélo, les VLS sont d’abord un marché publicitaire. D’ailleurs, l’entreprise Decaux ne s’en cache pas : « Nous ne sommes pas des loueurs de vélos. Notre finalité est bien de vendre de la publicité et de gagner des parts de marché ». Ainsi, la mise en place des VLS se traduit par une augmentation du nombre de publicités avec notamment la généralisation des panneaux déroulants, faisant défiler plusieurs affiches.

Or, il est possible de séparer le marché des VLS du marché publicitaire. Des villes comme La Rochelle ou Orléans ont fait ce choix, se plaçant ainsi en véritable autorité organisatrice. Mais ces villes sont l’exception. Seule une pression des citoyens, que vous êtes, poussera les élus à envisager le service des VLS comme un véritable service public au même titre que le bus ou le tramway.
C'est pourquoi, nous appelons l’ensemble des personnes, collectifs et associations n'acceptant par cette opération de blanchiment écologique à nous rejoindre en organisant une action contre les publicyclettes de leur ville le samedi 22 novembre à 14 h.
Dénonçons cette confusion des genres, demandons qu’une véritable politique de promotion du vélo soit mise en place dans chaque ville.

Pour organiser une action, c’est simple et facile ! Suivez le guide en allant sur le site : http://antipub.org/velo. Si vous souhaitez plus d’informations ou pour nous tenir au courant d’une action que vous préparez, merci de nous envoyer un mail à laure à antipub point org ou par téléphone au 03 22 47 37 59.

Samedi 22 novembre 2008
Rejoignez-nous en organisant une action
contre le couplage vélos/publicité dans votre ville.
Des vélos oui, mais sans les afficheurs et leurs publicités !

Ah oui au fait, l'autocollant anti-vélib est ici

5 pacifistes suédois s'attaquent à l'industrie de l'armement

Ils ont endommagé des armes utilisées par les États-Unis en Irak.
Bien qu'ils aient pénétré des bâtiments prétendument sous haute surveillance, c'est eux qui ont dû avertir la police une fois leur action terminée.

17 Octobre 2008 - Vingt lance-grenades de type « Carl Gustaf » et d'autres systèmes d'armement militaire ont été endommagés, hier, jeudi 16 octobre 2008, par des militants suédois. Ils se sont introduits dans des bâtiments appartenant à BAES et à SAAB, en Suède, au cours de deux actions non-violentes simultanées et ont martelé des armes destinées à l'exportation vers l'Inde, les États-Unis et le Royaume-Uni, parmi d'autres.

Deux pacifistes, Cattis Laska et Pelle Strindlund, ont pénétré l'unité de production de Saab Bofors Dynamics à Eskilstuna, près de Stockholm, jeudi matin à 0h30. Ils ont martelé et rayé 20 lance-grenades de type « Carl Gustaf », une des armes les plus répandues dans le monde. Une fois leur délit commis sans que rien ni personne ne les en empêche, ils ont averti les autorités de leur présence dans cet établissement censé présenter toutes les garanties de sécurité.

Au même moment, deux autres personnes, Martin Smedjeback et Anna Andersson, ont visité l'usine de BAE Systems à Karlskoga, dans le Comté d'Örebro. À 2h36, ils ont forcé la porte d'une unité d'assemblage et ont procédé à la destruction de pièces composant les « Howitzer 77 » et les « Archer », des systèmes d'artillerie utilisés en Inde et en Irak.

Annika Spalde, la cinquième membre du groupe qui est dans le civil diacre de l'église suédoise, a déclaré lors d'une conférence de presse tenue jeudi midi à Karlskoga : « Quand un gouvernement soutient une guerre illégale et vend des armes à des dictatures, il est plus que temps que les citoyens ordinaires que nous sommes agissent ». Elle fut ensuite, elle aussi, arrêtée à Karlskoga alors qu'elle tentait de s'introduire dans des bâtiments abritant la fabrication d'armements, anciennement propriétés de la célèbre Bofors Company*.

Cette action est la première campagne de désarmement de ce siècle en Suède. Au début de l'invasion de l'Irak menéée par les américains, les exportations d'armement de ce pays ont bondit de 88 %, croissance qui se poursuit encore. Le gouvernement suédois viole sa propre politique de neutralité et en faveur de la paix en fournissant en armes les pays en guerre.

Des pancartes ornées des inscriptions « La porte est ouverte : désarmement libre ! » ont été laissées par les militants pacifistes aux endroits où ils ont effectué des brèches dans les enceintes de sécurité.

Ces militants sont des membres du groupe pacifiste suédois Ofog qui travaille à des actions directes non-violentes contre la militarisation.

Contact : Maja Backlund, téléphone +46-733-815361, e-mail : backlund_maja [à] hotmail.com
Vidéos de l'action : www.ofog.org/avrusta_aktionsvideo
Photos de l'action : www.ofog.org/avrusta_bilder

* La Bofors Company était une fonderie rachetée par Nobel en 1894, lequel en fit une entreprise à la pointe de l'industrie de l'armement. La Bofors est devenue célèbre pour l'Howitzer mis en service pendant la 2nde guerre mondiale et très utilisé par les forces britanniques pour défendre l'Angleterre.

SNCF contre antipub

Le tribunal de Charenton-le-Pont (94) assigne un militant anti-pub. Un cas de désobéissance civique.

Notre camarade Alexandre Baret est poursuivi pour avoir refusé de payer l'amende (45 €) que la SNCF cherche à lui infliger pour la pause d'un autocollant anti-publicitaire sur la porte d'une voiture de RER. L'autocollant est un pastiche du lapin RATP, comme ceux que l'on vend sur... www.desobeir.net ! "Attention! Ne pose pas tes yeux sur la publicité, tu risques de te faire manipuler très fort", dit l'autocollant en question.
L'infraction retenue à son encontre est « publicité non-autorisée », selon un décret promulgué sous le régime de Vichy (art 80-2 du décret 42-730 du 22 mars 1942). Un comble pour Alexandre. « Des dizaines de milliers d'affiches publicitaires sont imposées en permanence à tous sans demander le consentement de personne. Il est impossible d'y échapper si l'on veut voyager. » Concernant la liberté d'expression, y aurait-il 2 poids 2 mesures?
« La SNCF n'est pas cohérente. Elle parle de développement durable, mais installe des publicités qui entraînent des problèmes pour l'environnement, en faisant la promotion de voitures ou d'une consommation inutile » explique M Baret. Pour lui, le pire est que les enfants sont les premières victimes. Il évoque notamment ses conséquences en terme d'imagerie, de repères, de valeurs et les répercussions sur la santé physique voire psychologique des nouvelles générations (obésité, etc.).

Gare au colleur! Ce représentant commercial (qui réfléchit à une reconversion) se considère comme un citoyen en état de « légitime réponse ». Son geste serait un petit acte symbolique de résistance, dont l'humour pourrait ouvrir les yeux aux jeunes et moins jeunes. Il insiste sur la nécessité d'une prise de conscience ainsi que d'un changement de loi à l'égard de l'affichage publicitaire.
M Baret regrette aussi que d'un statut d'usager (d'un service de transport collectif), on soit passé à celui de client, un client captif et matraqué par la publicité, selon lui. « On n'a pas le choix, et leur régie publicitaire le sait bien puisqu'elle l'explique aux annonceurs à qui elle vend ses espaces. Mais en fin de compte, les sommes rapportées sont dérisoires en comparaison des ventes de billets ».
Déterminé, M Baret entame donc un bras de fer, pour faire valoir ses droits, et a saisi un avocat, Maitre Marcel. Ils demandent d'ailleurs le renvoi de cette audience à une date ultérieure.
Quelle que soit l'issue de l'audience, cette affaire aura déjà le mérite d'ouvrir un débat : vendre du temps de cerveau disponible, est-ce bien la vocation de la SNCF?
Vous pouvez contacter M Baret au 01 43 68 32 59 ou par courriel alterafficheur (à) gmail.com

PS : Il est inutile de venir à l'audience du 16, où sera simplement demandé le renvoi en attente de l'aide juridictionnelle. Je communiquerai la nouvelle date dès qu'elle sera connue. Un collectif de soutien à l'alter afficheur est en cours de création afin de regrouper nos efforts pour une meilleure résonnance, ainsi que pour collecter des sous pour couvrir les frais d'avocat. N'hésitez pas à prendre contact et faire passer l'info!
Mise à jour 16 octobre 2008 au soir : L'audience, et les débats qui s'y dérouleront, auront lieu le jeudi 11 décembre 2008, à 9H30, au Tribunal d'Instance de Charenton le Pont (48 rue de Paris). Audience publique, les débats pourront être suivis par les personnes intéressées. Vous êtes bienvenus! Réservez votre date.

Sarkozy et l'agité du bocal

A lire aussi : L’« agité du bocal » écrit à l’« agité du Mondial »

Les agités du bocal, car ils étaient plusieurs, remercient Nicolas Sarkozy pour la publicité inattendue faite à leur petite intervention au Mondial de l'automobile, où le président de la République était venu adouber la nouvelle stratégie de communication "verte" des constructeurs automobiles. L'hypocrisie constante en matière d'écologie a eu le don en effet d'énerver une poignée de militants qui ont brandi des pancartes au passage du Président, devant le stand Renault, avant de se faire sauter dessus par les policiers en civil. Trois "agités du bocal", comme devait les qualifier juste après N. Sarkozy, furent interpelés quelques heures avant d'être relâchés... et d'avoir les honneurs du journal de 20h00 de TF1, puis un buzz étonnant sur Internet ! Vive l'action directe non violente, et à bas le greenwashing...

Signé : Les agités du bocal


Extrait du journal de 20H de TF1 et LCI le 9 octobre 2008


La video de i-télé

Quand Sarkozy rencontre des "agités du bocal"

Notre pauvre Président ne peut plus aller à un Salon sans se faire insulter. Cette fois, deux "agités du bocal" (selon l'expression raffinée de Nicolas Sarkozy) l'ont pris à partie au 100e Mondial de l'Automobile. "Climat en danger, Sarko complice!", a lancé un militant écolo. "Sarkozy, hypocrisie, climat de crise! Les voitures ne sont pas écolos", a crié l'autre. Mais, une fois n'est pas coutume, l'insulté a su garder son calme. Une fois sur scène, devant les responsables du secteur économique, il n'a quand même pas pu s'empêcher d'y revenir : "Je ne comprend pas l'agité du bocal" a-t-il dit dans un soudain rictus. "Je me disais en moi-même : heureusement qu'ils ne sont pas plus nombreux. Franchement avec des idées pareilles...", continue-t-il. L'assemblée craint un nouveau dérapage. Mais Nicolas Sarkozy finit par lâcher, plein d'emphase: "C'est une affaire sérieuse l'environnement".
Source: De source sure

 

Mondial de l'auto: Sarkozy et «l'agité du bocal»

Le Parisien - Julie Cloris 09.10.2008 - Pas question de risquer la moindre erreur. Ou d'en refaire une... Six jours après que le nom de Nicolas Sarkozy a été sifflé par les apprentis réunis à Bercy, trois jours après avoir écourté sa visite à Sandouville, de crainte d'être malmené les salariés de l'usine Renault, l'Elysée ne voulait rien risquer qui ternisse l'image du président de la République.

D'autant que le chef de l'Etat avait dérapé au Salon de l'Agriculture, l'autre salon très populaire organisé porte de Versailles. Le 24 février dernier, comme notre site LeParisien.fr l'avait révélé dans une vidéo (toujours consultable sur notre site), Nicolas Sarkozy avait répondu à un badaud qui lui disait «touche-moi pas, tu me salis» un sonnant et trébuchant «alors casse-toi, pauv'con».

Ce matin, pour le 100e salon de l'auto, rien n'a donc été laissé au hasard. Ni le comité d'accueil, confié aux militants UMP du XVe arrondissement, fiers de serrer le carton d'invitation frappé des armes de l'Elysée. Ni les barricades de gardes du corps. Ni le timing, l'ouverture du hall 1 au public ayant été repoussée de quelques minutes pour éviter un mouvement de foule.
Seul un militant écologiste a brisé l'harmonie en criant «Climat en danger, Sarko complice» à deux reprises avant d'être conduit à l'extérieur. Un peu plus tard, devant un parterre de responsables du secteur automobile, Nicolas Sarkozy n'a pas manqué de lui répondre... en le traitant d' «agité du bocal».

Les résistants au projet d'Aéroport "Notre Dame des Landes" à Nantes organisent un attentat pâtissier

1er octobre 2008. Pour Sauver le Bocage, rien ne vaut un bon entartage ! C'est ce qu'ont considéré les opposants au projet scandaleux de deuxième aéroport de Nantes, qui sont intervenus à la mairie de Notre-Dame des Landes où se déroulait une réunion de travail sur le projet...
Une réunion de travail portant sur une "procédure de remembrement" qui devrait toucher 47 exploitations agricoles et de nombreux habitants, soient 4700 hectares dont 2000 destinés à la destruction pure et simple.
Tout ça pour construire un deuxième aéroport à proximité de Nantes, alors que l'aéroport de Nantes est encore sous-utilisé, et que le dérèglement climatique et la crise du pétrole imposent de repenser nos modes de transports insoutenables pour la planète !
A cette réunion participaient le vice-président du Conseil Général, Claude Bricaud, en charge du foncier, une délégation d'agents du département (géomètres, bureaux d'études) et les 9 maires des communes concernées.
Constatant, une fois de plus, que pour les pouvoirs publics ce projet est déjà adopté, contrairement aux engagements pris lors du Grenelle et malgré l'opposition constante depuis des années des populations locales, les militants écologistes ont manifesté de façon spectaculaire, une fois de plus, leur détermination à faire entendre la voie de la raison aux élus.

Voir la video

Allemagne : riche héritier sponsorise jeune rebelle

Par Stéphanie Pichon, Rue89 04/10/2008

Une fondation allemande rémunère des militants du monde alternatif pour qu'ils se consacrent entièrement à leur cause.

(De Berlin) Dans une roulotte de la région de Lüneburg, en Allemagne, vit Cécile Lecomte. Une Française de 26 ans, championne d'escalade, à la carrière de prof écourtée par un militantisme antinucléaire trop envahissant, selon ses employeurs.

Au début de l'année, elle attirait les caméras de toute l'Allemagne pour avoir arrêté seule un train simulant un transport de déchet nucléaire. (Voir la vidéo, sur le site de la WDR.)

Fin septembre, elle passait une journée en prison pour avoir refusé de payer une amende de 5 euros. Depuis qu'elle ne travaille plus comme prof, son militantisme l’occupe à plein temps. « C’est un choix de vie. Je m’engage à plein temps, cela a des conséquences sur ma vie personnelle. » Notamment de vivre avec seulement 300 euros par mois. Ce qui lui suffit, dit-elle. Ou presque.

Depuis cet été, elle a été acceptée dans les rangs des « Bewegungsmitarbeiter », militants super-actifs sponsorisés par la fondation allemande Bewegungsstiftung (fondation du mouvement). Ce qui devrait l'aider à boucler ses fins de mois : si ses actions plaisent, d'autres généreux donateurs pourraient se manifester.

40 à 60 parrains donnent en moyenne 1 000 euros par mois à chaque travailleur.

Cette fondation, qui réunit de riches héritiers, s’est donné comme objectif de changer la société en soutenant les plus virulents de ses mouvements sociaux. Sans oublier les individualités qui les portent.

Sur son site, huit travailleurs des mouvements sociaux peuvent actuellement être parrainés par des donateurs. Chacun a sa fiche de présentation, ses faits d'arme, son pedigree d’agitateur :

* Jürgen Heiser, 57 ans, militant contre la peine de mort et pour la libération de Mumia Abu Jamal.
* Edgar Schu, 39 ans, engagé pour les droits des salariés et des chômeurs.
* Stéphanie Mayfield 22 ans, jeune militante féministe.

Libre ensuite à chaque parrain de verser une somme mensuelle au travailleur de son choix. Minimum 10 euros. Le but, c'est qu'ils puissent militer à plein temps. Ils font véritablement un travail, estime Félix Kolb, 34 ans, l'un des créateurs de la fondation:

Nous ne les finançons pas directement. Nous leur offrons une sorte de plate-forme à travers laquelle ils peuvent trouver des sponsors. Aujourd'hui, nous avons en tout 40 à 60 parrains qui donnent en moyenne 1 000 euros par mois à chaque travailleur.

Les fondateurs ? Trois héritiers de moins de 30 ans, militants alternatifs

Les candidatures sont jugées à l'aune de l’engagement politique, et surtout du caractère protestataire des actions. Pas vraiment dans la lignée des fondations caritatives à papa au penchant conservateur.

Sans être affiliée à un parti, la Bewegungsstiftung s'inscrit résolument sur une scène ancrée à la gauche de la gauche. En 2002, les trois fondateurs ont moins de 30 ans, sont tous engagés dans des mouvements alternatifs, et viennent tout juste d’hériter de grosses sommes d’argent.

Qu’en faire ? L’injecter dans l’énergie contestataire, décident-ils. L’initiative séduit d’autres fortunés mal à l’aise avec leur pécule. En six ans d’existence, la Bewegungsstiftung a brassé 3,9 millions d'euros et a réuni 86 donateurs, de tous âges et tous milieux sociaux. L'argent y est employé le plus rationnellement possible pour changer la société sur le modèle de fondations alternatives américaines des années 70 - la Haymarket People Fund's, fondées en 1974.

Une vraie renaissance de fondations plus revendicatives en Allemagne

La fondation est un genre en vogue en Allemagne. L'an dernier, 1 134 nouvelles fondations ont été créées, du jamais vu. Le phénomène s’explique en partie par les nouvelles mesures fiscales favorables mises en place par le gouvernement allemand l’an dernier. Au total, il en existe aujourd'hui 15 500 dans tout le pays qui affichent près de 70 milliards d'euros d'avoirs, selon l'Association fédérale des fondations allemandes (Bundesverband Deutscher Stiftungen).

Toutes sont loin de financer les mouvements de remise en cause de la société capitaliste. « La majorité servent à rendre stable une société injuste », juge Felix Kolb. La sienne, au contraire, attise la fonction protestataire et encourage le changement. Ces dernières années, elle a soutenu les campagnes de mouvements comme Attac ou le groupe LobbyControl.

Mais Kolb note aussi une vraie renaissance de fondations plus revendicatives en Allemagne ces dix dernières années. Comme Umverteilen ( »redistribuer en allemand), l’une des pionnières, créée en 1986 par Ulf Mann et qui affiche aujourd'hui un capital de 18 millions d'euros ; ou Filia, fondation militante (27 donatrices et 236 000 euros redistribués en 2007), qui soutient et encourage un changement de société (...) dans l'intérêt des femmes.

Quand on demande à Felix Kolb s’il regrette d’avoir investi sa fortune dans cette fondation, il répond du tac au tac « je ne regrette rien ». Après un silence, il précise : « Aucun de nous n’a donné tout son argent. »

Les Nouveaux Précaires Affamés s'invitent chez Carrefour pour un pique-nique gratuit et partageur


Action "L'appel et la pioche" (NPA) - 27/09/08
Envoyé par lappeletlapioche

C'est le collectif "l'appel et la pioche", composé de militants précaires du NPA, parti anticapitaliste, qui est à l'origine de cette action...
Vivement la prochaine dégustation (et dommage que les produits ne soient pas bio ;o)

Une banderole contre la guerre en Afghanistan suspendue sur le pont de Tolbiac


Ne votez pas la guerre - Video de CulturePaix
Autres infos et videos ici

PARIS, 21 sept 2008 (Agence) - Des opposants à la présence militaire française en Afghanistan ont déployé dimanche matin sur le pont de Tolbiac (XIIIe arrondissement de Paris) une banderole appelant les parlementaires à s’opposer lundi au maintien des forces françaises dans ce pays, a constaté une journaliste (...).

En présence d’une centaine de personnes à l’appel du Mouvement de la Paix, deux personnes sont descendues en rappel le long du pont pour déployer une large banderole rectangulaire sur laquelle était inscrit "Afghanistan : ne votez pas la guerre" "Aujourd’hui, Journée Internationale de la Paix, nous avons voulu interpeller les parlementaires qui vont voter demain la prolongation de la guerre en Afghanistan", a expliqué Catherine Rio, porte-parole du Mouvement de la Paix. "Au début de sa présence en Afghanistan, l’armée française avait un rôle particulier, de sécurité, d’aide, de formation de l’armée afghane" a-t-elle ajouté. "Mais depuis environ un an, il y a un revirement, vers un rôle offensif. La population afghane ne se sent pas protégée, et se tourne vers les talibans". "Il est irréaliste de penser que les militaires peuvent partir d’Afghanistan du jour au lendemain. Nous demandons que la priorité soit donnée à la reconstruction", a pour sa part affirmé Yves-Jean Gallas, vice-président de ce mouvement qui rassemble selon lui "entre 30 et 35 organisations politiques, syndicales, associatives". Samedi, 3.000 personnes selon les organisateurs, 2.000 selon la police ont manifesté à Paris à l’appel du collectif "Otan-Afghanistan : ni guerre ni alliance militaire, paix, liberté, démocratie" pour réclamer le retrait des troupes françaises d’Afghanistan. Des manifestations similaires se sont déroulées dans une dizaine d’autres villes en France.

EPR : Trop tard, Trop sale, Trop cher

Communiqué du Collectif STOP EPR 2 - Vendredi 19 septembre, lors de la réunion du Conseil Municipal de Dieppe (76), un groupe de 30 militants du collectif STOP-EPR 2, a interrompu le vote de la motion entérinant la volonté de l’équipe municipale d’accueillir le deuxième réacteur EPR sur le site de la centrale de Penly.

Après avoir écouté les arguments des différents conseillers municipaux, tant pour l’acceptation que pour le refus du projet, les militants sont intervenus pour dénoncer l’absence de consultation démocratique des populations.

Les élus utilisent les mêmes arguments que ceux présentés en 1980 pour la construction de la centrale de Penly : l’emploi et la fourniture d’électricité pour la région et le pays. Or, la situation de Dieppe n’a aucunement progressé en matière d’emploi et la France, avec 58 réacteurs nucléaires, est en surproduction d’électricité.

Aujourd’hui, les énergies renouvelables ont le potentiel de créer dix fois plus d’emplois par kilo-watt-heure produit. De plus, c'est la sobriété énergétique qui répondra aux enjeux énergétiques majeurs de demain (pic de production de pétrole et changement climatique).
Pourtant, les élus s’obstinent à imposer une solution du passé.

Ne nous laissons pas abuser par le faux-nez de la démocratie municipale qui veut nous imposer ses solutions technocratiques habituelles aux dépens et à l’insu de la population.
Quand redonnera -t-on aux citoyens la souveraineté sur leurs choix de société ?

Il serait normal qu’une enquête d’utilité publique soit menée avant que la décision soit prise de construire une installation industrielle de cette complexité et de ce niveau de risque.
Au nom de l'intérêt général, nous demandons à la Municipalité de diffuser une information officielle transparente dans chaque foyer et d'organiser un débat contradictoire et une consultation des habitants de Dieppe.

Remarque : Après une suspension de séance d’une heure, le maire et ses conseillers ont repris la séance. Répondant à l’un de ses conseillers demandant si la motion concernant l’EPR avait été votée, le maire répondit qu’elle avait été adoptée, alors que les militants étaient intervenus dès le début du vote et l’avaient donc interrompu.

Le Conseil Municipal de Dieppe empêché de voter pour l’EPR 2 !

Communiqué de presse - Vendredi 19 Septembre 2008, 18H30.

Une trentaine de militants du collectif « stop-EPR-2 » de Haute-Normandie, vêtus de combinaisons antinucléaires, bloquent actuellement la mairie de Dieppe afin d’empêcher le Conseil Municipal de voter la candidature de la ville à l’accueil du réacteur nucléaire EPR 2. Ils sont enchaînés à l’entrée de la mairie à l’aide de menottes et de tubes métalliques, et bloquent ainsi son accès. Ils occupent également la salle du Conseil ainsi que le toit de la mairie, pour exiger la consultation des habitants de la région.

Le projet d’EPR 2 est pourtant coûteux (il détourne des ressources précieuses qui auraient pu développer les énergies renouvelables), dangereux (les multiples incidents autour du site du Tricastin l’ont assez rappelé cet été), et inutile, puisqu’il ne répond pas à l’urgence climatique : la production électronucléaire étant peu modulable, elle n’est pas adaptée aux pics de consommation électrique de plus en plus fréquent hiver comme été, ce qui explique que la France soit devenue importatrice nette d’électricité… allemande, un pays où l’on a choisi d’abandonner le nucléaire !

« La mairie de Dieppe veut imposer à la va-vite un choix fondamental à la population d’une région à qui on a déjà imposé des centrales à charbon, deux réacteurs nucléaires, un port pétrolier et bientôt méthanier, et le record national de sites classés Seveso, explique Xavier Renou, porte-parole national du Réseau Sortir du Nucléaire. Le Réseau Sortir du Nucléaire constate une fois encore l’absence de démocratie en matière nucléaire, et comprend la colère qu’elle suscite. Les habitants ont raison d’exiger un débat public sur un sujet, l’EPR 2, qui concerne leur sécurité, leur santé et leur environnement. »

« Avec les projets EPR 1 et 2, on va encore utiliser plus de 3 milliards d’Euros de crédits publics pour soutenir les profits de l’industrie nucléaire. Mais qui paiera pour la gestion des déchets, des fuites radioactives, des ondes électromagnétiques des lignes à Très haute tension, et des probables cancers ? Qui paiera pour la chute du prix des maisons et la disparition des touristes ?, s’interroge Alain Corréa, porte-parole du collectif « Stop EPR 2 ». Avec la même somme, combien d’emplois pourrait-on créer durablement si pour une fois on se souciait de la santé et des besoins réels des populations ? »

Contacts sur place :

  • Xavier Renou (Paris), porte-parole national du Réseau Sortir du Nucléaire, 06 64 18 34 21
  • Alain Corréa (Rouen), porte-parole du collectif « Stop-EPR 2 », 06 70 39 97 45.

Pour des images de l’action (photos et vidéos), contactez Xavier Renou.
Pour en savoir plus : www.stop-epr.org

La justice britannique estime "justifiée" une action spectaculaire de Greenpeace

LE MONDE 12.09.08 LONDRES CORRESPONDANT - Anges et non pas démons, idéalistes et non pas vandales, les militants de Greenpeace ! Ainsi en a décidé, mercredi 10 septembre, la justice britannique en estimant qu'une action de l'organisation écologiste était "légalement justifiée".

En octobre 2007, six militants avaient pris d'assaut, avec une technique de commando et l'intrépidité d'acrobates, la cheminée, haute de 200 m, de la centrale au charbon de Kingsnorth (Kent), dans le but d'arrêter l'usine. Le groupe avait peint en grandes lettres blanches le prénom du premier ministre, Gordon Brown, sur la cheminée.

Le jury a estimé que les dégâts causés - estimés par l'opérateur E.ON à 30 000 livres (37 688 euros) - étaient motivés par une juste cause, dont les conséquences pourraient avoir un coût bien plus important : la sauvegarde de la planète. Le site de Kingsnorth avait été choisi en raison du projet du numéro un allemand de l'énergie d'y construire une nouvelle centrale, un investissement s'élevant à 1,5 milliard de livres (1,89 milliard d'euros).

Le témoignage de Jim Hansen, une des sommités mondiales sur la question du réchauffement, a fait pencher la balance. Selon le climatologue en chef de la NASA, également conseiller de l'ancien vice-président américain Al Gore, les 20 000 tonnes de dioxyde de carbone émises quotidiennement par la centrale de Kingsnorth pourraient être responsables de la destruction de 400 espèces.

Par ailleurs, Zac Goldsmith, une des figures du mouvement écologiste, proche du leader conservateur David Cameron, a souligné que la construction d'une nouvelle centrale sur ce site "rendrait plus difficile d'exercer des pressions sur des pays comme l'Inde ou la Chine pour qu'ils réduisent leur recours au charbon pour produire de l'électricité".

E.ON INQUIET

Ce verdict n'est pas le premier du genre. En 2000, des "éco-combattants" de Greenpeace, qui avaient détruit des cultures d'organismes génétiquement modifiés dans le Norfolk, avaient été relaxés pour des motifs similaires. Et cinq activistes ayant occupé un incinérateur avaient été déclarés non coupables.

Les grands groupes énergétiques redoutent que ce jugement n'encourage les écologistes à multiplier les actions contre les projets de construction de réacteurs. E.ON, qui vient de montrer son intérêt pour la construction de nouvelles centrales nucléaires au Royaume-Uni, en signant, jeudi 11 septembre, un accord avec le distributeur d'électricité britannique National Grid, n'est peut-être pas au bout de ses peines.
Marc Roche - Article paru dans l'édition du 13.09.08.

Pour son université d'été, Attac met en place un "altervillage"

TOULOUSE — Le mouvement altermondialiste Attac, réuni pour son "université citoyenne" à Toulouse, fête ses dix ans d'existence et associe, pour la première fois, réflexions et pratique avec des ateliers d'actions militantes.

Durant trois jours, Attac a mis en place un "altervillage", à 30 km de Toulouse, qui se veut un modèle d'autogestion, de réflexion, autant que de pratique pour ses militants.

Dans ce village éphémère, basé à Saint-Lys, un campement alternatif propose à ses participants de réfléchir à "la mise en oeuvre de formes d'actions et de pratiques militantes", souligne Raphaël, membre du conseil d'administration de l'organisation altermondialiste.

Il s'agit d'appliquer "des principes de non-violence, d'autogestion, d'écogestion, et du refus de tout comportement discriminatoire", selon Attac.

Les prises de décisions sont collectives, de même que la cuisine avec des produits bio. L'altervillage est l'occasion "de mettre en adéquation nos idées et nos modes de vie" et "si un autre monde est possible, ce camp autogéré propose de le vivre concrètement", indique Raphaël, professeur dans un lycée près d'Aix-en-Provence.

Les participants aux ateliers apprennent à mettre en place une action, à organiser des opérations non-violentes ou de désobéissance civile, et à savoir quelle attitude adopter face aux forces de l'ordre.

Après les journées de réflexion théorique et d'échanges sur les formes d'actions, les participants ont mis leur savoir en pratique.

Confettis et coupe de champagne en mains, une trentaine de stagiaires ont mené en fin de semaine "une action non-violente mais aussi festive", selon Xavier, autre membre d'Attac. Ils ont pénétré dans une agence immobilière du centre-ville de Toulouse, en scandant "Agence bidon, on n'est pas des pigeons!".

Ils voulaient ainsi protester contre "les pratiques abusives des agences de listes", qui souvent facturent abusivement des "pseudo-listes" de logements vacants.

Xavier, membre des "Désobéissants" et qui a animé à l'altervillage les trois ateliers autour de "la désobéissance civile", a mené l'opération tout en prévenant les militants des risques encourus.

"Juridiquement on risque peu, mais c'est tout de même une violation de domicile privé", rappelle-t-il aux participants de tous âges. "Ayez votre carte d'identité sur vous car c'est la seule chose que peut vous demander la police. Vous n'avez rien d'autre à leur déclarer et, surtout, gardez un ton mesuré et le sourire au cas où le ton monte", recommande-t-il.

"Si on n'agit pas, on ne nous écoute pas. Par ce genre d'actions simples dans les rues, j'ai le sentiment que l'on peut obtenir des choses", déclare Marlène, une Paloise de 27 ans qui s'est aventurée parmi la centaine de militants à l'altervillage.

"L'objectif de ce premier altervillage a surtout été de nous donner un temps de réflexion et de regard critique sur les manières de mener des actions efficaces en rapport avec les analyses altermondialistes", souligne Raphaël, membre d'Attac depuis 2000.

"Mais attention", prévient-il, "Attac ne va pas se transformer en groupe d'activistes car ce n'est pas son but. Attac se définit comme association d'éducation populaire tournée vers l'action".

Ouverte vendredi, l'"université citoyenne" d'Attac doit s'achever mardi. (Source : Agence 24 Aout 2008)

Banderole pro-tibétaine sur l'ambassade de Chine à Paris : 4 interpellations dont 3 journalistes

Des manifestants pro-tibétains ont déployé samedi 23 août 2008 une banderole sur le toit de l'immeuble adjacent de l’ambassade de Chine à Paris, et l’un d’eux, ainsi que trois journalistes photographes qui assistaient à la scène, ont été interpellés. Ils ont subi une "fouille corporelle musclée" et ont été interrogés pendant plusieurs heures, durant lesquelles leur matériel a été saisi. Refusant de montrer leurs photos, ils ont été relâchés dans la journée.
Lire l'histoire et voir les photos sur http://www.libertibet.net


Photo de C. Cavalié

Victoire : Tous les essais OGM de Monsanto détruits en France

Selon Monsanto, pour la première année, "100% des essais" OGM lancés en France en 2008 par le semencier américain ont été détruits. Cette annonce intervient à la suite d’une nouvelle action des faucheurs volontaires vendredi 15 août sur deux parcelles dans la Vienne. Selon eux, le maïs détruit était de type MON810, une espèce dont la culture et la commercialisation est officiellement interdite en France depuis février 2008. La préfecture a elle parlé "d’expérimentation sous le contrôle du ministère de l’Agriculture".

Menés par José Bové, une centaine de faucheurs volontaires ont détruit vendredi (15 août) à Valdivienne et à Civaux deux parcelles de maïs OGM MON810. Selon eux, le maïs détruit était de type MON810, une espèce dont la culture et la commercialisation est officiellement interdite en France depuis février 2008. La préfecture de la Vienne a confirmé de son côté qu’il s’agissait de MON810, mais a souligné que les deux parcellesétaient cultivées "à des fins d’expérimentation sous le contrôle du ministère de l’Agriculture".

Mais ces "expérimentations" visent l’adaptation du maïs transgénique à son environnement local, donc au delà du risque de dissémination des transgènes que ces champs d’OGM représentent, il s’agit aussi d’essais visant à terme la commecialisation de semences adaptées au territoire français. N’est ce donc pas contradictoire de voir d’un coté le gouvernement interdire la culture du MON810 pendant un an, tout en laissant de l’autre coté Monsanto poursuivre des essais qui lui permettront de revenir sur le marché ?

La vigilance citoyenne reste donc de mise, au cas où d'autres parcelles illégales seraient découvertes. Pour se renseigner sur la présence de parcelles de cultures d’OGM dans votre région, afin de sensibiliser vos élus locaux, vous pouvez par exemple consulter le site gouvernemental http://www.ogm.gouv.fr/mise_marche/registre_cultures/carte_dpt_ogm.php , ou encore trouver des cartes thématiques http://www.xzcute.com plus générales.
Consultez aussi le site des Faucheurs Volontaires http://www.monde-solidaire.org/spip/spip.php?rubrique131
Source : http://www.combat-monsanto.org/spip.php?article188

Action sur le toit du siège de Coca Cola, sponsor des JO

Communiqué Tibet Libre - Lundi 18 Août 2008 - Une vingtaine de militants ont occupé le toit du siège de Coca-Cola à Issy-les-Moulineaux, accédant en escaladant depuis un immeuble mitoyen vers 17h le 18 août 2008. En déployant le drapeau du Tibet et des banderoles « Liberté au Tibet », ils souhaitent interpeller cette société et les sponsors des Jeux Olympiques sur les graves violations des droits de l’Homme au Tibet et en Chine.
La police est intervenue, un manifestant a été brutalisé et menotté par la B.A.C, les autres interpellés sans violence après qu'une dizaine de policiers soient parvenus à accéder au toit. Demandant à rencontrer le PDG de la société, plusieurs militants ont dû être évacués en étant portés par les forces de l'ordre.


La vidéo de l'action "Coca" du 18 Août 2008

Le Tibet, incluant la Région autonome du Tibet et les provinces historiques tibétaines, est sous une chape de plomb depuis mars 2008, après que des manifestations aient entraîné un soulèvement dans tout le pays contre l'occupation chinoise. Les autorités chinoises ont répondu par une répression sans merci au cours de laquelle plus de 400 Tibétains auraient été tués et 10000 arrêtés.
La situation au Tibet reste critique, les autorités chinoises multipliant les exécutions sommaires, les emprisonnements arbitraires et les séances de "rééducation patriotique". Des milliers de personnes ont disparu, sont emprisonnées et torturées. L’armée et la police chinoise occupent les rues et les autorités arrêtent immédiatement ceux qui osent encore protester.

Lire la suite sur http://www.libertibet.net et http://www.re-actionscitoyennes.fr

Antinucléaires. Dans les coulisses d’une action


Samedi dernier, une quarantaine d’activistes, déguisés en clowns, ont pris d’assaut l’île Longue, la base des sous-marins nucléaires. Une opération qui de l’extérieur peut sembler loufoque et désorganisée, mais qui en fait ne s’improvise pas.

Depuis 2005, des militants antinucléaires profitent du festival du Bout du Monde, à Crozon, pour sensibiliser la population. Petite plongée dans les coulisses de ces opérations hyper organisées.

Ils ont fait d’une grange située à 3 km du festival leur QG. Et c’est dans la plus grande discrétion que la troupe militante a rejoint, vendredi dernier, ce lieu tenu secret. « Les voisins ne doivent pas se douter de ce qui se trame ici », explique Morgan, l’un des rares militants locaux. Les autres viennent de toute la France. Parmi eux, des plus ou moins jeunes, des plus ou moins expérimentés. Certains, comme Guillaume, ont fauché des champs d’OGM ou comme Sarah, barbouillés des panneaux publicitaires...

Des marginaux ? Pas vraiment. Ils sont travailleurs sociaux, chômeurs, ingénieurs, retraités..., et ne se connaissent pas forcément. C’est le bouche-à-oreille, via internet, qui les a réunis là, à Crozon (29), pour dénoncer « la relance par la France de l’arme nucléaire, ce qui est en contradiction avec le traité de non-prolifération », leur rappelle Xavier Renou, porte-parole du Réseau sortir du nucléaire. « Le blabla ne suffit plus. Il y a urgence à agir », explique l’un des activistes. Tous sont prêts à désobéir, quitte à se placer hors la loi. Pour cela, ils ont choisi l’action directe non-violente.

Un an de prison ferme et 15.000 € d’amende
C’est autour du petit-déjeuner samedi, alors qu’un hélicoptère survole leur campement, qu’ils valident ensemble, - il n’y a pas de chef -, une « attaque clown » de l’île Longue par mer et terre (Lire Le Télégramme de dimanche), la base des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins qui seront équipés en 2010 des nouveaux missiles nucléaires d’attaque M51. Avec les moyens du bord, les militants se préparent dans un esprit « colonie de vacances », sauf qu’ils s’apprêtent à mener une action pour laquelle ils risquent un an de prison ferme et 15.000 € d’amende !

Quelques recommandations sont donc de rigueur : ne pas oublier ses papiers d’identité pour éviter une longue attente au poste, éviter les gestes brusques qui alourdiraient la peine, sourire pour manifester sa non-violence et tenir son rôle pendant l’action pour plus d’efficacité. Les activistes, en première ligne, affrontent les policiers. Les « peacekeepers », en retrait, dialoguent avec les forces de l’ordre et la presse, les « anges gardiens » assistent les activistes, et les photographes capturent les images spectaculaires.

Un incident nucléaire
Malgré un manque d’entraînement, l’action se termine sans interpellation. Les activistes rejoignent alors le festival, où grâce à la complicité d’une bénévole ils font passer les tracts, autocollants et matériel nécessaire à l’organisation de l’élection de MissIle avant la grosse action du dimanche. Postés en amont du rond-point de Tal ar Groas, habillés en scientifiques et gendarmes, ils avertissent les automobilistes d’un incident nucléaire avant de les rassurer quelques mètres plus loin.

Là encore, ils peuvent se faire arrêter, pour délit d’entrave à la circulation et usurpations d’identités. À leur arrivée, à 15 h, les gendarmes sont déjà sur place. Depuis la veille, la troupe est suivie par les Renseignements généraux. Pas de quoi les inquiéter, ni leur faire renoncer à militer. Au moment de se quitter, ils ont tous la certitude de se retrouver rapidement pour de nouvelles actions.

Le Télégramme de Brest - 13 août 2008 - Gwénaëlle Loaëc

Antinucléaires. Des clowns à l'assaut de l'Ile Longue

Hier, des militants de Sortir du nucléaire, déguisés en clown, ont tenté de s'approcher de l'Ile Longue, profitant du festival de Crozon. Ils ont été refoulés par les forces de l'ordre.

« Nagasaki, c'était trop petit ! Hiroshima, remettons ça ! », « Tous en guerre, tous en guerre, tous ! »: c'est en scandant ces vrais-faux slogans pro-nucléaires qu'une quarantaine de militants antinucléaires ont cherché, hier, à pénétrer la base militaire de l'Ile Longue, à Lanvéoc (29). Déguisés en clowns activistes, ils ont quitté le port du Fret vers 13 h 30 pour se diriger à pied, par la plage, vers la base où les attendait une quarantaine de gendarmes. En parallèle, deux clowns embarqués à bord de deux sous-marins bricolés dans des baignoires ont tenté le ralliement par la mer. Ils ont été arrêtés dans leur traversée par deux canots pneumatiques et un hélicoptère de la Marine nationale. Pendant ce temps, sur la plage, les militants pacifistes ont joué pendant plus d'une heure avec les forces de l'ordre. Au programme : jeux, chansons, actions humoristiques dans une ambiance bon enfant. Certains ont toutefois franchi le cordon de sécurité, entraînant une légère confrontation avec les forces de l'ordre. Vers 15 h 10, à l'arrivée des renforts, les militants ont fait demi-tour. Il n'y a pas eu d'interpellation. Les activistes se sont ensuite rendus sur le site du festival du Bout du Monde où ils ont distribué des tracts et organisé l'élection de MissIle 51. « Depuis 2005, nous profitons du festival pour rappeler aux festivaliers la proximité immédiate de la base nucléaire de l'Ile Longue et de la relance par la France de l'arme nucléaire. Les nouveaux missiles nucléaires d'attaque M51 équiperont les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) basés à l'Ile Longue en 2010 », explique Xavier Renou, porte-parole du Réseau Sortir du Nucléaire.

Gwénaëlle Loaëc - Le Télégramme, 10 Août 2008

Action "suspendue" à Paris

Dimanche 10 août 2008, deux activistes d'Etudiants pour un Tibet Libre se sont suspendus à la passerelle Debilly, près de la Tour Eiffel et ont accroché une banderole de 10 mètres arborant les inscriptions "Tibet libre, Free Tibet".

D'autres militants et Tibétains présents ont déployé drapeaux tibétains et la banderole "One World, One Dream, Free Tibet" message phare de Students for a Free Tibet durant cette campagne d'actions.

 
Le zodiac de la police fluviale fait des ronds dans l'eau...


Le reportage de France Info le 10 Août 2008 (1mn12)

Les militants sont restés suspendus près de 45 minutes avant d'être obligés par la police de remonter.

"Nous voulions adresser au gouvernement chinois un message fort, qui montre notre détermination, qui lui rappelle que la "question tibétaine" n'est pas "réglée", que nous n'abandonnerons pas. Le Tibet sera Libre" a déclaré Guillaume, l'un des deux grimpeurs.


Plus de photos ici

Les anti-JO visent McDo

Le collectif Ré-actions citoyennes a mené une journée d'action jeudi, à Paris. Une quinzaine de militants ont investi le Mc Do du Chatelet jeudi 7 août.

Metro 07-08-2008 - "Liberté au Tibet." "Démocratie en Chine." A la veille de l’ouverture des Jeux olympiques en Chine, une quinzaine de militants anti-JO ont investi et occupé le McDonald’s du Chatelet, situé sur la place de la Fontaine-des-Innocents, à Paris.

Ce jeudi 7 août, peu après 16 heures, le collectif Ré-actions citoyennes, un mouvement partisan de la cause tibétaine et réclamant le respect des droits de l’homme en Chine, a déployé, sur les façades et devant le bâtiment, des banderoles où l’on pouvait lire : « McDo, sponsor de la honte ».

Aux fenêtres du premier étage de l’enseigne, haut-parleur à la main, un militant dénonçait la participation financière de McDonald’s aux Jeux de Pékin, tandis qu’un autre membre du collectif, déguisé en moine tibétain menotté et couvert de faux sang, subissait une parodie d’exécution.

« En s’attaquant aux sources de financement des JO, nous espérons pointer du doigt l’hypocrisie des firmes qui sponsorisent les Jeux en Chine. Peut-être seront-elles plus frileuses lorsque d’autres événements de ce type, comme la future exposition universelle, seront organisés en Chine », a expliqué un militant participant à cette sixième action anti-JO. 

"Nous poursuivrons le combat"

Créé au début du mois de juillet, le mouvement Ré-actions citoyennes a en effet déjà organisé plusieurs « happenings » à Paris, devant les enseignes d’autres sponsors des Jeux olympiques. Deux magasins Adidas (rue de Rivoli et sur les Champs-Elysées), UPS, Omega et Air China ont ainsi été la cible des anti-JO. « Nous poursuivrons le combat durant toute la durée des Jeux. La liste des sponsors est longue ! » a prévenu un autre membre du mouvement.

Pour le début de soirée, le collectif avait prévu une seconde action devant le parvis de Notre-Dame. Réunis autour d’un cercueil symbolisant « la démocratie décédée à Pékin en août 2008 », les militants envisageaint de commémorer les victimes de la révolution culturelle, du massacre de Tiananmen en 1989 et des manifestations de mars 2008 au Tibet.

Vêtus de noir et portant des masques de Hu Jin Tao, George W. Bush et Nicolas Sarkozy (les présidents chinois, américain et français, ndlr), ils devaient tenter de faire entrer le cercueil dans la cathédrale parisienne, puis sous le sable de Paris-Plage, avant de terminer leur action par une veillée aux chandelles devant le centre Pompidou.

Rendez-vous à l'ambassade

Le prochain rendez-vous des anti-JO est prévu ce vendredi, devant l’ambassade de Chine, à Paris. Bien que la préfecture de Paris ait signifié cette semaine l’interdiction de toute manifestation aux alentours de l’ambassade, le collectif Ré-actions citoyennes compte bien participer à ce rassemblement auquel devrait participer l’ensemble des mouvements opposés aux Jeux de Pékin et dénonçant le non-respect des droits de l’homme en Chine.

«Ce 8 août, jour de l’ouverture des JO, doit être historique pour la cause tibétaine. En refusant de nous taire, nous espérons aussi obtenir des déclarations fortes de Nicolas Sarkozy en faveur du Tibet et pour les droits de l’homme en Chine», a précisé un porte-parole du collectif.
Olivier Aubrée - Metrofrance.com


Video : Metro

Paris : des pro-tibétains envahissent la boutique UPS

Une boutique du groupe de messagerie UPS, un des sponsors des JO de Pékin, a été brièvement occupée par des manifestants scandant "liberté au Tibet".

Une vingtaine de manifestants pro-tibétains ont envahi mercredi une boutique du groupe de messagerie UPS à Paris, pour dénoncer les «sponsors des jeux Olympiques de la honte» et réclamer la «liberté pour le Tibet», à deux jours de l'ouverture des Jeux à Pékin.

Les manifestants français, regroupés au sein du collectif «réaction-citoyenne», ont déployé à l'intérieur de la boutique une banderole «liberté au Tibet» et un drapeau tibétain sur la porte de la boutique.
Un homme censé incarner la mort, vêtu de noir et portant une faux, a déposé par terre un autre militant représentant la «presse en deuil», tandis qu'une femme apportait dans un colis en carton un faux moine bouddhiste, yeux bandés et menotté.

Les militants, évacués par le personnel, ont ensuite poursuivi leur action à l'extérieur de la boutique en criant «UPS sponsorise les jeux Olympiques de la honte» et «liberté pour le Tibet». «Les sponsors sont directement complices. C'est une honte de laisser faire les JO et d'y collaborer», a déclaré Christophe Cunniet, membre du collectif, qui a annoncé d'autres actions contre les sponsors des JO et appelé à une manifestation devant l'ambassade de Chine vendredi, pour l'ouverture des Jeux.

Leparisien.fr - 06.08.2008, 20h52

Vigilance et jeûne en souvenir d'Hiroshima et Nagasaki

Du 6 au 9 août 2008, des militants pacifistes se sont rassemblés à Paris, en Normandie et ailleurs pour mener un jeûne de souvenir et d'interpellation en commémoration des massacres à grande échelle dûs aux bombardements nucléaires des populations d'Hiroshima et Nagasaki, en 1945.

Air China, sponsor des JO de la honte

Quatorze personnes qui manifestaient mercredi 30 juillet en fin d'après-midi devant les locaux de la compagnie Air China à Paris (VIIIe) ont été conduites au commissariat pour vérification d'identité puis relâchées.


Le reportage de RTL le 31 Juillet 2008 (1mn08)

Une vingtaine de manifestants du collectif Ré-Actions Citoyennes se sont réunis vers 16H30 devant l'agence de la compagnie Air China, boulevard Malesherbes (VIIIe), l'un des sponsors des Jeux Olympiques qui s'ouvrent le 8 août à Pékin, tentant d'occuper les locaux, un scénario ayant été mis en place dans lequel une simple famille souhaitait partir en Chine, et notamment au Tibet, afin de vérifier les informations d’un prospectus qu’ils avaient amené. Cette publicité vantait les massacres et les tortures réalisés par le Gouvernement Chinois.

Après seulement quelques minutes, la police a délogé les manifestants, non sans une utilisation démesurée de la force. Ils ont alors déployé à l'extérieur des drapeaux tibétains, des banderoles et des affichettes sur lesquelles on pouvait notamment lire "Air China sponsor officiel des Jeux olympiques de la honte".

Le collectif refuse "l'association des idéaux olympiques à ces jeux 2008 de la honte" et condamne "les gouvernements pleutres et complices qui privilégient les rapports commerciaux et financiers au détriment de la liberté et de la justice".
Enfin il demande "aux gouvernements et sportifs" de les rejoindre "et de montrer au gouvernement chinois force et détermination pour faire appliquer les idéaux olympiques".

Après cette démonstration, vite écartée de la devanture de la boutique, 14 des manifestants ont été embarqués et conduits dans un commissariat du XVIIIe arrondissement, afin d’y subir un contrôle d’identité prolongé. Ils ont été relâchés après quelques heures, sans aucune garde à vue et en ayant récupéré leurs drapeaux tibétains et banderoles, réquisitionnés lors de l’interpellation.
Aucune plainte de la part d’Air China n’a été déposée contre le collectif.

Le combat continue, la liste des sponsors et des complices des horreurs commises en Chine et au Tibet est malheureusement longue.

Source : Ré-actions Citoyennes


Video LibéLabo


Devant Air China, photo Florent Quenault

Des désobéissants appellent à l'aide en Charente !

Des amis écologistes occupent depuis le 7 juin 2008 les terres du « Chêne » à Ansac sur Vienne (16), entre Limoges et Angoulême. Propriété de la société EDISIT, ces 50 hectares de terres agricoles inexploitées depuis 6 ans, et situées dans une zone humide où la qualité de l’eau est exceptionnelle, sont destinées à un centre de traitement et de stockage des déchets.
Soutenus par les habitants, ils ont cultivé 7 hectares en bio et installé un troupeau de chèvres. Le 19 Juin ils ont reçu une ordonnance d’expulsion qui prend effet le 26 Juin 2008. Ils ont choisi de rester ! Rejoignons-les, même pour quelques heures ou quelques jours !
Pour plus d’infos http://lechene.magraine.net - Contact : Laurent 06.61.24.43.69


Le Chêne Libéré (voir en grand format)

Non à une Europe bunker

7 juillet. Cannes. Nicolas Sarkozy veut que le durcissement de la politique migratoire soit une des priorités de la présidence française de l'Union européenne. Déjà, la "Directive retour", votée par le Parlement européen le 18 juin dernier, remet en cause le droit de vivre en famille, restreint le droit d'asile, entérine le pillage systématique des cerveaux des pays du sud, viole le droit international sur la protection des mineurs et traite les migrants comme des délinquants qu'on peut emprisonner sans jugement pendant 18 mois. Nous ne voulons pas de cette Europe des camps et du racisme institutionnalisé.
Les Ministres de l'Intérieur de l'Europe forteresse se réunissent à Cannes pour unir leurs moyens dans la traque des sans papiers. Des militants d'ATTAC ont mené une petite action de protestation originale.

Communiqué du Groupe d'Actions Non-Violentes Antinucléaires (GANVA)

Voir la video

Le Molay-Littry - jeudi 3 juillet 2008 - Les militant-e-s du GANVA ont bloqué mardi midi le train de déchets nucléaires en provenance d'Italie* et à destination de La Hague. L'action a duré environ six heures, impliquant une douzaine de personnes, dont 4 étaient enchaînées à la voie que devait emprunter les 12 tonnes de matières hautement radioactives. Un premier TER s'est arrêté sur l'autre voie alors qu'elle n'était pas occupée par les militant-e-s. Des agents de la SNCF sont rapidement arrivés sur place. Le GANVA a alors expliqué sa volonté de ne bloquer que le train nucléaire. Malgré l'importance des forces de l'ordre déployées aux alentours et la présence d'un hélicoptère, les gendarmes sont arrivés tardivement sur le lieu de l'action. Les militant-e-s qui n'étaient pas cadenassé-e-s ont été interpellé-e-s sans ménagement. Les 4 autres, pourtant dans l'incapacité de se libérer, ont été menacés avec des Tasers**.

Les forces de l'ordre étaient mal préparées à ce genre d'action pacifique. Elles ont inutilement cherché à déloger les militants en tirant violemment sur leurs bras entravés.
Les gendarmes sont venus à bout du bloc de béton dans lequel le dernier militant était cadenassé. Pour cela ils ont utilisé des barres à mine et une tronçonneuse à proximité de sa tête sans aucune protection.

Vers 18h, la voie était complètement libérée. Les 4 "castors" (wagons blindés) de déchets nucléaires sont arrivés à Valognes un peu après 20h, soit avec 6 heures de retard.
Onze militant-e-s ont été placé-e-s en garde à vue. Deux d'entre eux qui étaient liés par un tube en métal dans lequel ils étaient cadenassés ont été relâchés hâtivement à 1h du matin dans la nuit de mardi à mercredi. En effet, ni les gendarmes ni les pompiers n'ont voulu prendre la responsabilité de découper le tube. Les autres ont été libéré-e-s à 13h mercredi.
Nous tirons quelques enseignements de cette action.

En réponse à :
- la présence d'individus non-violent-e-s sur les voies
- un blocage sans dégradation
- la volonté de bloquer uniquement le convoi de déchets,
les autorités ont :
- fait preuve d'amateurisme quant à la localisation de l'action
- utilisé un hélicoptère qui n'a eu comme effet que de semer la panique parmi le bétail et les riverains
- menacé l'intégrité physique des militant-e-s (Tasers, coup de barre à mine, libération prématurée de deux militants encore entravés au milieu de la nuit)
- montré leur incapacité à faire face à une action non-violente
- immobilisé un train de voyageur (contrairement ce qui a été relaté dans la presse, ce train était climatisé et les passager-e-s ont été très compréhensif-ve-s)

Quelques individus ont démontré que la sécurité des transports des déchets nucléaires n'est absolument pas maîtrisée, contrairement à ce que voudrait faire croire l'Etat et le lobby nucléaire.
Nous dénonçons le trafic incessant de matières radioactives et la banalisation du nucléaire qui est extrêmement dangereux pour l'homme et l'environnement, et qui n'est en aucun cas la solution aux changements climatiques.
Il n'y a aucune solution satisfaisante pour les déchets nucléaires, et surtout pas l'enfouissement, ni à Bure, ni ailleurs. Arrêtons d'en produire. Stop-EPR ! Stop-THT ! Stop-ITER !

Le GANVA, groupe informel de simples individus opposé-e-s fermement au nucléaire, appelle la population à se mobiliser sous toutes formes d'actions non-violentes et notamment lors de la manifestation du 12 juillet prochain à Paris.

* Après l'accident de Tchernobyl, l'Italie décide l'abandon de l'énergie nucléaire par référendum en 1987 et se retrouve avec le lourd héritage des déchets nucléaires à gérer. Face à l'opposition, par référendum, de la population aux projets de site de stockage de ces déchets radioactifs, le Gouvernement italien décide de les exporter à l'étranger et plus exactement en France.

** Pistolets à impulsion électrique délivrant une décharge de 50000 volts, qui ne doivent être utilisés que sur des personnes agressives ou qui résistent violemment à leur arrestation.

Contact : ganva[à]nanodata.com

Anti-nucléaires sur la voie ferrée : le transport de combustibles usés italiens retardés

Hier, le cinquième transport de combustibles usés italiens attendu par Areva NC est arrivé avec plusieurs heures de retard à Valognes en raison de l'action d'anti-nucléaires qui s'étaient enchaînés sur la voie ferrée à hauteur du Molay-Littry (Calvados).

Attendu hier en début d'après-midi au terminal ferroviaire de Valognes, un transport de combustibles usés italiens, le cinquième depuis la signature du contrat entre Areva et Sogin (1), ne risquait pas d'arriver à l'heure prévue. D'abord parce qu'à la suite d'un problème technique, il a fallu procéder à un changement de locomotive en gare de Bayeux. Ensuite et surtout parce qu'au niveau du Molay-Littry, le train a été de nouveau stoppé, cette fois-ci par des anti-nucléaires qui s'étaient allongés sur la voie. Ces derniers appartiendraient au Ganva (groupe d'actions non-violentes anti-nucléaires) qui a été créé en 2007 dans le prolongement des mobilisations d'opposition au projet d'EPR à Flamanville et de la nouvelle ligne THT. Ce groupe a déjà fait parler de lui en occupant l'an passé un pylône à Fougères et en paralysant les accès au centre régional d'EDF à Rennes. Hier, ils étaient une dizaine de militants solidement enchaînés sur les rails probablement depuis une partie de la matinée. La veille ils auraient même réussi à couler du béton sur place pour mieux faire tenir leurs chaînes. Les membres du Ganva ont toutefois fini par être dégagés de la voie ferrée par les forces de l'ordre entre 16 et 17 heures selon nos sources. « Nous considérons cette action comme tout à fait irresponsable d'une part pour eux-mêmes d'autre part pour la sécurité du transport et aussi pour les désagréments occasionnés aux autres trains et à leurs passagers » commente Christophe Neugnot, directeur de la communication pour Areva NC La Hague. En revanche le Crilan (groupe membre du Réseau Sortir du nucléaire) déclaré «comprendre et soutenir cette initiative non violente du Ganva d'arrêter un transport de déchets italiens».

« En 1988, par référendum. 80 % des Italiens ont décidé de l'arrêt de leur programme nucléaire et le gouvernement l'a arrêté démocratiquement (...). Que faire des déchets produits avant cette date? Personne n'en veut et l'Italie s'en débarrasse en passant un contrat avec Areva ! », explique le président du Crilan, Didier Anger dans un communiqué. «Nous devons refuser que la France soit la poubelle et le bunker nucléaire de l'Europe au mépris de la démocratie et des risques pour les populations ». Il fustige au passage Enel, producteur d'électricité en Italie « qui depuis le référendum se fournit en partie sur le nucléaire de la vallée du Rhône (..), et qui s'engage maintenant à 12,5 % pour le financement du réacteur nucléaire à Flamanville, puis dans celui des EPR qui seraient construits en France dans les années 2020». «N'y aurait-il donc pas un donnant-donnant entre les gouvernements italien et français ?», interroge le Crilan.

Finalement, le convoi transportant notamment 12 tonnes de combustibles usés italiens (ndlr: le contrat porte au total sur 235 tonnes) est arrivé hier à 20h10 au terminal ferroviaire de Valognes. «Cette année, nous avons prévu de recycler environ 50 tonnes des combustibles usés en provenance de ce pays et bien entendu les déchets retourneront en Italie comme la loi l'impose», rappelle Chistophe Neugnot.

(1) Sogir est une société propriété du ministère de I'Économie et des Finances Italien

C.G. - LA PRESSE DE LA MANCHE, mercredi 2 juillet 2008

Les trophées de Poweo

Poweo se présente comme un fournisseur d’énergie verte. Son fondateur et PDG Charles Beigbeder est même venu à l’Institut océanographique pour décerner un trophée du développement durable le 27 Mai dernier.
Pourtant, il poursuit ses projets de construction d’un pôle méthanier (gaz : dangereux, polluant et non renouvelable) et de différentes centrales à gaz et à charbon, des aberrations écologiques. Les habitants et les élus des localités concernées s'invitent à la cérémonie pour rétablir quelques vérités...

EDVIGE : le fichage généralisé de la sphère militante et associative

Un décret publié le 1er juillet 2008 au Journal officiel institue un nouveau fichier dénommé EDVIGE, organisant le fichage généralisé et systématique de « toutes personnes âgée de 13 ans et plus » « ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif ». Tous les citoyens ayant un jour souhaité s'investir pour leur cité. Il est également prévu de ficher tout individu, groupe ou organisation dont l'activité est susceptible de troubler l'ordre public et de permettre aux services de police d'effectuer des enquêtes administratives pour l'accès à certains emplois ou à certaines missions, sur la base des éléments figurant dans le fichier EDVIGE.

La conservation des données n’est pas limitée dans le temps, et fort peu dans son contenu, puisque pourront être répertoriées toutes les informations relatives aux fréquentations, aux comportements, aux déplacements, aux opinions politiques, philosophiques et religieuses, au patrimoine, au véhicule, etc..

De même que la rétention de sûreté a vocation à prévenir d'un crime hypothétique, EDVIGE pourra avoir vocation à lutter contre toute forme d'opposition. Il est en effet présenté simplement comme étant destiné à « informer le gouvernement » et « prévenir les troubles à l’ordre public ». Notions délibérément vagues qui évacuent à peu de frais la question des raisons qui peuvent expliquer un tel fichage, à rapprocher des mises en cause récentes de l'indépendance des médias ou de la justice, ou des attaques contre le droit de grève. Le rouleau compresseur néo-libéral chercherait-il à s’affranchir des derniers contre-pouvoirs qui nous restent ?

Pour la préservation de nos libertés, désobéissons !

D’après un article disponible sur Le Grand Soir

Blocage du Tour de France : Quand la police charge des handicapés qui manifestent

Le 13 juillet, un dimanche, le Tour de France devait traverser Toulouse. Juste avant le marché des Carmes, une trentaine de militants du collectif Ni pauvres ni soumis attendait le peloton en bloquant la route, à un kilomètre après le départ d’étape. Parmi eux, une bonne moitié d’handicapés, dont une demi-douzaine en fauteuil.

Le collectif, créé a l’automne dernier, regroupe une centaine d’associations à l’échelle nationale, dont par exemple l’Association des Paralysés de France. En région Midi-Pyrénées, les Ni pauvres ni soumis viennent d’une trentaine de mouvements. Depuis février, ils cherchent à multiplier les manifestations. Ce jour-là, le passage des coureurs cyclistes était leur cible pour se faire entendre, notamment contre la non-revalorisation de l’allocation adulte handicapé (AAH), augmentée d’1,1% au 1er janvier dernier au lieu des 5% promis par Nicolas Sarkozy...

Lire la suite, par Chloé Leprince, Rue89 le 22/07/2008
Plus d'infos


NI PAUVRE NI SOUMIS bloque le tour de France à Toulouse

Une victoire de la cause écologiste, au Canada

Juillet 2008 - Après cinq années de militantisme forcené, Peta (People for the Ethical Treatment of Animals) vient enfin de faire flancher le géant du sandwich au poulet KFC (Kentucky Fried Chicken). Après de nombreux appels au boycott et de multiples actions directes non violentes devant les restaurants canadiens, les défenseurs des animaux ont finalement obtenu gain de cause : les dirigeants de KFC-Canada ont accepté un plan de bien être animal « historique ». L’engagement phare de KFC : garantir l’achat de 100% de ses poulets à des fournisseurs qui pratiquent la mise à mort de leurs bêtes via la méthode CAK (Controlled-Atmosphere Killing). Autrement dit, qui assure aux poulets une mort douce et paisible. Car jusqu’ici, les jeunes gallinacés étaient abattus brutalement.
Nicolas Grasset, de Peta-France, décrit le calvaire des poulets français destinés à l’abattage : « entassées par dizaines de milliers dans des hangars, ils sont gavés au point de s’écrouler sous leur propre poids et conduits à l’abattoir au bout de huit semaines, le minimum légal. Ils ne voient jamais la lumière du jour et sont transportés dans des conditions déplorables. Arrivés sur la chaîne, ils sont pendus par les pâtes, et plongés dans un bain électrique d’où la plupart ressortent vivants. Puis, un couteau électrique automatisé est sensé les égorger mais en rate un sur deux. Enfin, ils sont immergés dans de l’eau bouillante pour être déplumés.» La plupart seraient donc conscients et mutilés avant de recevoir le coup fatal.

Un sandwich à base de « faux poulet »

Peta se félicite donc de cette victoire au Canada et entend bien poursuivre son action internationale jusqu’à ce que les KFC du monde entier imitent les canadiens. Mais, si assurer une mort sereine aux poulets est déjà un grand pas, les militants luttent avant tout pour les épargner. Et la voie est peut-être ouverte avec cet autre engagement majeur signé par KFC-Canada : proposer à la clientèle de tous ses magasins franchisés un sandwich au« faux poulet ». Plus de la moitié des KFC canadiens vendront donc bientôt des menus à base de protéines de soja, « qui imitent parfaitement le goût et la texture du poulet », d’après Peta-France. De quoi peut-être inciter les amateurs de viande à se convertir au végétarisme. [NDD : Ce qui serait un grand pas pour la préservation de l'environnement (réduction de la production des gaz à effet de serre, des folies biologiques de type "farines animales", etc), la lutte contre la faim dans le monde (les 3/4 des céréales produites dans le monde le sont pour nourrir des animaux mangés par 1/4 de l'humanité, les droits des animaux (il est temps de s'en préoccuper !) et la santé de tous (la surconsommation de viande étant un facteur important de mortalité dans les pays riches).]
Car selon Nicolas Grasset, les experts en nutrition s’accordent à dire que bannir la viande de son alimentation assure une santé bien meilleure. Il cite le Dr T. Colin Campbell, de l’université de Cornell, d’après qui « la grande majorité des cancers, maladies cardiovasculaires et autres formes de maladies dégénératrices pourrait être évitée en adoptant un régime végétarien ». Autrement dit, manger les poulets ne seraient bon ni pour leur bien-être, ni pour le nôtre.

Pour libérer Marina Petrella

17 juillet. Paris. Une trentaine de militants du comité de soutien à Marina Petrella ont mené une petite action symbolique devant le Conseil d'Etat, où son sort doit se décider dans les semaines qui viennent. L'état de santé de l'ancienne brigadiste réfugiée en France laisse toujours craindre une mort imminente... Elle fut de ces combattants improbables des années de plomb italiennes, période pendant laquelle les Etats-Unis et une partie des élites politiques et industrielles italiennes jouèrent la carte de la stratégie de la tension pour empêcher la montée électorale de la gauche et le développement d'une contestation révolutionnaire : attentats aveugles du Gladio (le bras clandestin de l'OTAN en Italie) et de l'extrême droite, arrestations arbitraires, manipulations de toutes sortes, tentatives de coups d'Etat appuyés par les services secrets italiens, et paupérisation d'une partie de la population face aux restructurations du capitalisme italien. Une situation qui conduisit une partie des militants de gauche vers les impasses de la lutte armée. Liberté, pardon et droit d'asile pour les militants de la lutte armée italienne, dont les fusils se sont tus il y a 3 décennies !


Marina Petrella sera t-elle libérée ?
Vidéo envoyée par CulturePaix


Soutien à Marina Petrella
Vidéo envoyée par DESOBEIR

Action pro-tibétaine dans un magasin Adidas à Paris


Photos de Audrey Cerdan

A lire sur Rue89


Pour voir le diaporama en plein écran, cliquez ici

17 Juillet 2008 : des militants pro-tibétains occupent le magasin ADIDAS rue de Rivoli à Paris

Adidas sponsorise les Jeux de la honte !

Une vingtaine de militants ont occupé le magasin ADIDAS en fin d'après-midi, accrochant des banderoles aux étages, le long du bâtiment, ainsi que dans les vitrines et à l'intérieur du magasin. La police et les pompiers sont intervenus mais n'ont pas délogé les manifestants accrochés au fenêtres, pour ne pas causer d'accident. Le magasin a fait sortir les clients et fermé ses portes avant l'heure, et la police a même fermé une partie de la rue. Après une longue négociation et manifestation, les militants ont pu repartir sans être interpellés.


Photos de Joseph Collin

Alors que les Jeux olympiques de Pékin se rapprochent, Adidas vient d'inaugurer dans la capitale chinoise sa plus grande boutique au monde.
La marque, sponsor officiel des J.O, considère le marché chinois comme "l'un des plus importants au monde" et vise à s'assurer "un leadership sur le marché chinois".
Pendant que Adidas collabore avec la dictature de Pékin, le Tibet est toujours sous une chape de plomb depuis mars, après que des manifestations aient entraîné un soulèvement de tout le Tibet contre l'occupation chinoise. Les autorités ont répondu par une répression sans merci lors de laquelle au moins 200 Tibétains ont été tués et plus de 5700 ont été arrêtés ou ont disparu.
La situation au Tibet reste très sérieuse, les autorités chinoises multipliant les rafles, les emprisonnements arbitraires et les séances de "rééducation patriotique". Des milliers de personnes ont disparu ou ont été emprisonnées. Des blindés occupent les rues et les autorités arrêtent immédiatement ceux qui osent encore protester.
Bien évidemment, le gouvernement chinois refuse toujours l'ouverture de réelles négociations sur le statut du Tibet.
A Pékin, à l'approche des Jeux, la situation est de plus en plus tendue et les mesures de sécurité se multiplient. Sans ouverture politique, il est à craindre que ces jeux olympiques, à l'image du parcours de la flamme dans le monde, ne s'avèrent un véritable fiasco.

Nous demandons à ADIDAS, sponsor officiel de Pékin 2008 :

  • de cesser son partenariat avec la Chine tant qu’elle ne respecte pas les droits de l'homme, indissociables des valeurs olympiques
  • d'exiger la libération immédiate des milliers de Tibétains emprisonnés depuis le 10 mars
  • d'exiger l'ouverture de réelles négociations entre le gouvernement de la République populaire de Chine et le gouvernement tibétain en exil


Militant masqué en vitrine...

 

A un mois des JO, des nouvelles des suites du passage de la flamme

Le reportage de France Inter le 9 Juillet 2008 (2mn)
Notez qu'il n'y a eu qu'une personne au tribunal et que ce n'est pas mon cas pour l'instant.
Le policier qui a porté plainte contre moi a reconnu qu'il n'y avait pas eu d'intention de le brûler avec le fumigène. Après une confrontation le 10 juillet, le dossier remonte au parquet. Par contre, ma plainte contre les violences policières (au début de l'action du 7 avril) avance doucement : j'ai été à nouveau auditionné par la police des polices le 9 juillet et le CRS qui m'a frappé l'a été également. Il ne reconnaît pas les coups. Malgré les videos, les témoins, et les jours d'ITT ?... A suivre. Christophe

Action pylône en Manche

12 Juillet 2008 - A Cametours (D972 Saint-Lo / Coutance) : Contre l'EPR et la THT, pour une autre politique énergétique !

Des militants du Groupe d'Actions Non-Violentes Antinucléaire (Ganva) occupent actuellement un pylône électrique de la ligne Très Haute Tension 400.000 volts Flamanville – Domloup sur la commune de Cametours. Le pylône occupé est situé le long de la D972.

De façon parallèle, mais indépendante, à la manifestation de cette après-midi à Paris « Pour un monde sans nucléaire », cette action entend réaffirmer qu'une autre politique énergétique est possible, sans nucléaire ni effet de serre.

Alors que commence ce week-end, où Nicolas Sarkozy va encore tenter de vendre des centrales nucléaires aux pays du pourtour méditerranéen, les anti-nucléaires se mobilisent.

Qu'ils manifestent à Paris , qu'ils agissent et désobéissent en Manche,qu'ils s'opposent partout en France à tous les projets nuisibles, coûteux et inutiles de l'industrie nucléaire (EPR à Flamanville et peut-être ailleurs, ITER en Provence, enfouissement à Bure, usine d'enrichissement d'uranium à Tricastin...), les partisans de la sortie du nucléaire appellent la population à se mobiliser en faveur des économies d'énergie et des énergies renouvelables, seules vraies solutions aux changements climatiques.

De plus, les militants du Ganva rappellent que la construction de l'EPR à Flamanville s'accompagnent d'un projet de ligne Très-Haute-Tension qui traverserait la Manche, la Mayenne et l'Ille-et-Vilaine.
Les impacts sanitaires des lignes THT sont de plus en plus avérés et il est choquant de sacrifier, une nouvelle fois, une population qui n'a pas réclamé cet EPR et cette ligne THT.

S'appuyant sur le principe de précaution, il est grand temps de légiférer sur les conditions d'implantation des lignes THT, pour définir des couloirs de ligne qui seraient inhabitables pour toutes les lignes existantes et en projet.
En attendant, un moratoire suspensif sur ces projets (EPR et THT) est exigé.

Contact sur place : 06.86.86.59.69 (et éventuellement : 06.81.68.57.39 )
Questions concernant le nucléaire : 02 35 77 76 78 / 06.07.73.40.60
Questions concernant les lignes THT : 06.68.02.24.23
Cametours (Manche) – samedi 12 juillet 2008

La video de l'action au comité olympique français


L'action pro-tibétaine filmée le 20 juin 2008 par DESOBEIR (8 mn)


Ils arrêtent le train de déchets nucléaires !

1er juillet 2008 - Tandis que Greenpeace continue d'occuper la cimenterie de Ramanville, qui alimente le chantier de construction du nouveau réacteur EPR de Flamanville, un train de 4 wagons de déchets radioactifs, en provenance de la centrale italienne de Caorso, et à destination de la Hague (où on extrait le plutonium des déchets nucléaires), vient d'être arrêté par des militants qui se sont enchaînés sur les voies de chemin de fer, un peu après Bayeux (en gare de Molay Littry), près de Caen (Basse-Normandie).

Il est urgent de mettre fin à ces transports de déchets radioactifs, qui sont coûteux et extrêmement dangereux. Ils constituent des cibles faciles pour les voleurs de matière fissile et autres terroristes, font courir des risques inconsidérés aux populations avoisinantes (en cas de déraillement des trains ou d'accident des camions, lorsque ceux-ci sont préférés aux trains). Le nucléaire détourne massivement les crédits d'investissement et de recherche français et européens dont le développement des énergies renouvelables, et les politiques volontaristes d'économie d'énergie, manquent cruellement. Pour résoudre le problème du dérèglement climatique, sans plus longtemps risquer une catastrophe nucléaire, il est urgent de sortir de cette énergie sale et non renouvelable.

Pour contacter les militants de Greenpeace qui bloquent la cimenterie, contactez : Thierry au 06 76 79 62 85.
Source : Les désobéissants

 

Le téléphone portable, nouveau mouchard "anti-adultère"

LE MONDE 30.06.08 - Une minute, c'est le temps nécessaire pour introduire sur un téléphone mobile un logiciel espion. Cela permet, et d'une manière invisible pour la victime, de retransmettre à un tiers l'ensemble des appels (numéros de téléphone, durées des communications...) ainsi que le contenu des SMS échangés.

Plus fort encore, "les smartphones sont vendus avec GPS intégrés et un accès à Internet, souligne Marc Blanchard, chercheur, spécialiste des virus informatiques. Avec Google Map, il est aisé de suivre les pérégrinations géographiques d'un individu, dont le mobile est "sous surveillance"".

Enfin, à faire blêmir d'envie les barbouzes du XXe siècle, une option permet d'appeler le téléphone en mode silencieux et de le faire décrocher. L'environnement sonore de la personne surveillée est dès lors audible pour l'espion amateur.

Il est inutile d'appartenir à une agence de renseignement pour acquérir pareil logiciel. Une simple recherche sur Google renvoie à différents cybercommerces spécialisés, dont le coût des services varie de 100 (64 euros) à plus de 1 000 dollars par an. Flexispy est le plus référencé des logiciels espions. "Ce programme est un virus de type trojan", estime-t-on chez F-Secure, société de sécurité informatique.

30 000 EUROS D'AMENDE
Vervarta, la société thaïlandaise qui édite Flexyspy, décline toute responsabilité concernant les "mauvaises utilisations" faites de son logiciel. Toutefois, le site commercial de Flexyspy décrit sans ambages l'usage attendu de ce produit : "Coincez femmes ou maris infidèles", peut-on lire sur la première page du site.

Si l'acquisition et l'utilisation de ce type de logiciel est relativement simple, elle n'est pas, en France, sans risque sur le plan juridique. "Surveiller le courriel, les conversations téléphoniques ou les SMS d'une personne sans l'avertir est une atteinte à la vie privée, une liberté fondamentale en droit français", rappelle Me Garance Mathias, avocate au barreau de Paris. "Ouvrir un courrier qui ne vous est pas adressé va à l'encontre du principe du secret de la correspondance, poursuit-elle. Qu'il s'agisse d'une lettre, d'un courriel ou d'un SMS. Enfin, la Commission nationale de l'informatique et des libertés, la CNIL, encadre la collecte des données à caractère personnelles."

Dans ce contexte, l'excès de jalousie peut mener en prison : selon le code pénal, accéder frauduleusement à un système de traitement automatisé de données peut valoir deux ans d'emprisonnement et jusqu'à 30 000 euros d'amende. Un amour déçu qui dégénère en "espionnite aiguë" n'est pas sans risque au pays de Marivaux.

[NDR : ce logiciel espion ne fonctionne que sur les téléphones relativement récents, voir ici ]

Action urgente : Alerte aux déchets radioactifs

Demandez la liste des 3115 communes menacées par une poubelle nucléaire.
A vos téléphones, fax et mails pour exiger la “transparence” !

L'Etat recherche un nouveau site d'enfouissement de déchets nucléaires. Vingt départements (Ardennes, Aube, Aveyron, Cher, Eure, Indre, Lot, Marne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Nord, Oise, Pas-de-Calais, Bas-Rhin, Seine-Maritime, Somme, Tarn-et-Garonne, Vosges) sont menacés, pour un total de 3115 communes.
La liste de ces communes n'a pas été révélée alors que les documents diffusés par le Ministère de l'écologie, l’Andra et l’Autorité de sûreté nucléaire parlent d'un projet mené "dans la plus grande transparence" !
Demandez cette liste aux trois organismes ci-dessous par téléphone, fax et mail. N’hésitez pas à reprendre la "lettre type" ci-dessous.
Merci de poursuivre cette action tant que nous n’aurons pas obtenu cette liste.

- Autorité de sûreté nucléaire : Tel : 01.40.19.86.00 ou 01 40 19 86 61 ; Fax : 01 40 19 86 69
Internet : http://www.asn.fr/sections/main/nous-contacter

- Ministère de l'écologie : Tel : Cabinet de JL Borloo : 01 40 81 72 36 - Cabinet de N Kosciusko-Morizet : 01 40 81 77 87
Internet : http://www.developpement-durable.gouv.fr/article.php3?id_article=2340

- Andra : Tel : 01 46 11 80 00 ou 01 46 11 82 94 - Fax : 01.46.11.82.25
Internet : webcom@andra.fr

LETTRE TYPE (à faxer, mailer, ou pour une demande téléphonique)

Madame, Monsieur,

L'Etat français, qui impose depuis des décennies le nucléaire dans notre pays, entend se débarrasser d'une grande quantité de déchets radioactifs en les enfouissant quelque part en France. Les documents diffusés début juin 2008 par les autorités (Ministère de l'écologie, Agence nationale des déchets radioactifs, Autorité de sûreté nucléaire) parlent d'un projet organisé "dans la plus grande transparence".
Or, c'est grâce au Réseau "Sortir du nucléaire" que la carte de France des zones menacées est rendue publique. Mais la liste des 3115 communes menacées reste encore secrète. Je vous demande donc de mettre en application vos promesses de "transparence" en rendant immédiatement publique la liste des 3115 communes concernées.
Par ailleurs, certains des déchets concernés proviennent du démantèlement de réacteurs arrêtés. C'est clairement une tentative de passage en force alors que le Réseau "Sortir du nucléaire" demande un Débat public sur la question du démantèlement. Nous vous prions de faire en sorte que ce Débat ait lieu, sous l'égide de la Commission nationale du débat public, avant d'envisager quelque option que ce soit pour les déchets issus des installations démantelées.

Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à mon profond attachement à la protection de l'environnement et à la démocratie.

Date :
NOM - Prénom :
Ville :

Plus d’infos sur : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/alerte-dechets.html

Le Palais des Papes occupé par les anti-nucléaires !

Avignon, Palais des Papes, 21 juin, 14h30.

Deux militants anti-nucléaires se sont suspendus dans le vide le long de la façade principale du Palais des Papes pour déployer des banderoles exigeant la vérité sur le nucléaire. Une quinzaine de leurs camarades occupent la terrasse centrale du Palais, tandis que plusieurs dizaines d’autres se sont regroupés au pied de la muraille du Palais pour s’adresser au public. Ils protestent contre l’absence totale de prise en considération de leurs inquiétudes par la mairie d’Avignon, qui s’obstine à nier le danger que fait peser sur les populations locales la contamination nucléaire des eaux du Rhône et la situation très délabrée des 16 réacteurs de la Vallée.

N. Sarkozy entend profiter de la présidence française de l’Europe, début juillet, pour relancer le nucléaire chez nos voisins. Cette énergie dangereuse continuera donc de priver de crédits de recherche et d’investissement toute politique qui privilégierait les économies d’énergie et la promotion des énergies renouvelables. Le nucléaire est pourtant parfaitement inadapté à la lutte contre le réchauffement climatique : il est extrêmement coûteux, ce qui interdit sa généralisation, il est particulièrement polluant (contamination des eaux de refroidissement, production massive de déchets à enfouir, mais aussi, c’est moins connu, de gaz à effet de serre), et pas du tout flexible donc incapable de s’adapter à une consommation énergétique de plus en plus hiératique (pics de consommation de plus en plus fréquents l’hiver et l’été). L’extraction de l’uranium nigérien par Areva s’effectue qui plus est dans des conditions épouvantables dignes de la période coloniale.

« Nous avons alerté la mairie d’Avignon sur la pollution radioactive dans le Rhône, explique X. Renou, membre du collectif antinucléaire 84. Mais Mme le maire traite par le mépris la question de la sécurité des populations : où sont les enquêtes indépendantes sur l’augmentation des taux de cancers dans la population locale ? Comment la population est-elle préparée à l’éventualité d’un accident nucléaire ? Vu l’état de délabrement des réacteurs de la région, cet accident est pourtant de plus en plus probable ! Et on veut nous rajouter une usine d’enrichissement d’uranium à Pierrelatte ! »

Contact : Xavier Renou, 06 64 18 34 21
Collectif.anti-nucleaire84 à hotmail point fr

L'action surprise du collectif antinucléaire 84

La Provence - 22 juin 2008 - Le collectif antinucléaire 84, soutenu par le réseau "sortir du nucléaire" ont fait une action remarquée.

"On est là pour alerter les populations et les élus" manifeste Victor Alzina, tête de file du collectif antinucléaire 84. hier, 14h30, Palais des papes à Avignon, la performance est vertigineuse. Deux varappeurs ont descendu la paroi du Palais, afin d'y accrocher une affiche "Stop Plutonium". Dans les rues, les complices distribuent des tracts expliquant "pourquoi cette action". Le collectif dénonce "le manque d'information en cas d'explosion d'une centrale".

Il s'insurge contre "une mairie endormie face à la recrudescence des cancers autour des sites d'exploitation nucléaire." "Ça ne plaira pas au VRP d'Areva, N.Sarkozy", c'était le but. "Nous vivons dans une zone très polluée, nous demandons des études indépendantes sur les problèmes de santé publique."

20 juin 2008 : 20 militants solidaires des Tibétains occupent le toit du Comité Olympique Français

Les militants ont occupé pendant près de deux heures le toit du Comité Olympique Francais, qui représente le CIO en France, pour l'interpeller et exiger qu'il se positionne clairement sur la situation en Chine et au Tibet. Une belle action de désobéissance civile, au lendemain d'une réception qui accueillait sur place l'ambassadeur de Chine en France et le ministre des sports, et à la veille du passage de la flamme à Lhassa.

 


Le reportage de Radio Nova le 23 Juin 2008 (2mn08)


Le reportage de France Inter le 20 Juin 2008 (1mn20)


"Pas de flamme au Tibet"

Vers 13 heures, des banderoles ont été installées sur le toit et hissées sur les porte-mâts faisant face à l'édifice.
Des membres du comité olympique sans doute un peu impulsifs ont tenté d'enlever les banderoles par la force, tranchant des attaches, mais ont dû abandonner devant la détermination non-violente des manifestants. Au cours de l'altercation, le responsable médias du comité olympique, essayant carrément de jeter par dessus-bord l'équipement d'un journaliste (!), a attrapé son micro et l'a entièrement brisé.
La police est intervenue sans débordement. Après une longue négociation, les militants ont obtenu un RDV avec Jean-Paul Clémençon, directeur de cabinet et bras droit du Président Henri Sérandour. Les manifestants ont ensuite accepté de quitter les lieux sans être inquiétés.

Photo © Manuel DJAMDJIAN - manudjam@wanadoo.fr

Nous vous tiendrons informés du résultat de ce rendez-vous. Plus d'infos, photos et videos: www.libertibet.net


Sur les mâts face au comité olympique

NON AU PASSAGE DE LA FLAMME AU TIBET

LA FLAMME OLYMPIQUE ARRIVE A LHASSA SAMEDI SOUS HAUTE SURVEILLANCE ARMEE

Le 21 juin 2008, la Flamme Olympique arrive à Lhassa, où des troupes militaires et paramilitaires ont été positionnées afin d´empêcher toute manifestation. Le gouvernement chinois cherche à montrer son contrôle de la région.

Le Tibet est sous une chape de plomb depuis mars, après que des manifestations aient entraîné un soulèvement de tout le Tibet contre l'occupation chinoise. Les autorités ont répondu par une répression sans merci lors de laquelle au moins 200 Tibétains ont été tués et plus de 5000 ont été arrêtés ou ont disparu.

La situation au Tibet reste très sérieuse, les autorités chinoises multipliant les rafles, les emprisonnements arbitraires et les séances de "rééducation patriotique". Des milliers de personnes ont disparu ou ont été emprisonnées. Des blindés occupent les rues et les autorités arrêtent immédiatement ceux qui osent encore protester.

Le 21 juin, le gouvernement chinois compte pavaner la flamme olympique à Lhassa.
Les autorités chinoises, cherchant désespérément un exercice de propagande sans protestation,
ont accentué la répression le long de la route du flambeau. Les résidents d´une ville tibétaine par laquelle la flamme est passée la semaine dernière ont dit à l’agence Reuters que des milliers de troupes avaient été stationnées dans la région.

Les organisations des droits de l'homme ont fait appel au Comité International Olympique depuis des mois pour empêcher que la flamme olympique ne devienne un instrument de souffrance pour les Tibétains. Cette flamme est une provocation inutile, et avec un Tibet interdit d'accès aux médias et aux voyageurs, la répression qui l’accompagne reste cachée au monde. Le Comité International Olympique persiste à refuser d'éviter le relais au Tibet et de faire jouer son influence pour garantir l'accès libre des médias au Tibet.

Nous demandons au Comité Olympique Français, qui représente le CIO :

• d'exiger de la Chine qu’elle respecte les droits de l'homme, indissociables des valeurs olympiques
• de demander l’annulation du passage de la flamme Olympique au Tibet occupé
• d'exiger la libération immédiate des milliers de Tibétains emprisonnés depuis le 10 mars
• d'exiger l'ouverture de réelles négociations entre le gouvernement de la République populaire de Chine et le gouvernement tibétain en exil.


Photo © Manuel DJAMDJIAN - manudjam@wanadoo.fr


Photo © Manuel DJAMDJIAN - manudjam@wanadoo.fr

JO: Des militants pro-Tibet sur le toit du CNOSF
  
PARIS, 20 juin 2008 (Agence) - Une vingtaine de militants pro-tibétains ont réussi vendredi à déployer des banderoles pendant plus d'une heure sur la terrasse de l'immeuble du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) à Paris, a-t-on appris de source concordante.
Les militants de l'association "Tibet Libre" ont quitté les lieux vers 13h30 dans le calme après avoir obtenu la promesse d'un rendez-vous mardi avec des dirigeants du CNOSF.
Cette action symbolique coïncide avec l'arrivée de la flamme olympique au Tibet. Dans un communiqué, les manifestants indiquent que, près de trois mois après les émeutes dans la région, "la situation au Tibet reste très sérieuse, les autorités chinoises multiplient les rafles, les emprisonnements arbitraires et les séances de +rééducation patriotique+".
Les militants demandent au CNOSF et au Comité international olympique (CIO) "d'exiger de la Chine qu'elle respecte les droits de l'homme (...) de demander l'annulation du passage de la flamme olympique au Tibet occupé", ainsi que de libérer les personnes emprisonnées depuis mars et d'ouvrir un dialogue avec le dalaï lama, chef spirituel en exil des Tibétains.
Selon des habitants interrogés à Lhassa, la capitale, la tension est palpable, avec une forte présence policière dans les rues avant le passage de la flamme, auquel tout le monde ne pourra pas assister.

Les cyclonudistes se sont fait cartonner

8 Juin 2008 - Bilan de la cyclonudiste édition 2008 d'hier. La préfecture de police confirme être le bras armé du lobby motorisé. Après la diffusion de statistiques mensongères, la chasse aux cyclistes, voici la bêtise violente en réponse à une manifestation festive et écologiste pour laquelle tout dialogue avec les organisateurs a été refusé depuis des semaines.

TF1/LCI : http://tf1.lci.fr/infos/sciences/environnement/0,,3871798,00-nudistes-.html
Premier témoignage : http://fr.youtube.com/watch?v=WNSMg7pCyA

OGM : Le parquet fait appel de la relaxe de 58 faucheurs volontaires à Chartres

06/06/2008 - Agence - Le parquet de Chartres a annoncé vendredi qu'il allait interjeter appel de la relaxe prononcée jeudi par le tribunal correctionnel de Chartres en faveur de 58 faucheurs volontaires anti-OGM.

"J'ai pris connaissance du jugement et j'ai décidé d'interjeter appel", a indiqué à l'AFP, le procureur de la République de Chartres, Philippe Peyroux.

"L'Assemblée nationale s'est depuis peu prononcée. L'intention du législateur a été claire, celle du parquet l'est aussi", a-t-il souligné. Le Parlement a adopté le 22 mai la loi très controversée sur les OGM, qui transpose une directive européenne de 2001 et reconnaît "la liberté de consommer et de produire avec ou sans OGM" en France, instaurant un délit de fauchage.

Les cinquante-huit militants anti-OGM jugés par le tribunal correctionnel de Chartres pour avoir fauché une parcelle de maïs transgénique le 18 août 2007 à Poinville (Eure-et-Loir) ont tous été relaxés jeudi, pour l'ensemble des poursuites.

Le procureur de la République de Chartres avait requis des peines de 3 mois d'emprisonnement avec sursis et 500 euros d'amende à l'encontre des 58 prévenus. Il avait requis une amende supplémentaire de 300 euros pour 23 des 58 faucheurs qui avaient refusé un prélèvement de leur ADN durant leur garde à vue. La défense avait plaidé l'acquittement, tandis que les députés adoptaient à la même heure, à l'Assemblée nationale, le délit de fauchage.

José Bové a qualifié cette décision de "tournant". "Des magistrats ont compris que l'intérêt général devait primer sur l'intérêt individuel de quelques firmes multinationales", a commenté le dirigeant altermondialiste, qui comparaissait à Toulouse au procès de 41 faucheurs volontaires pour deux affaires de destruction de maïs transgénique en juillet 2006 en Haute-Garonne.

Une seule militante anti-nucléaire, et un train de déchets nucléaires bloqué !

5 juin 2008, Allemagne. Le "castor", train de transport de déchet nucléaire, circulait entre l'Allemagne et la Russie. Il a suffi à notre amie C. de quelques minutes pour se suspendre dans les arbres, au-dessus des rails, et bloquer le passage du train.
La police a fait la chasse à la presse, mais quelques photos ont pu circuler néanmoins, comme celles que vous verrez là.

C'est l'escorte de police en hélicoptère qui repère C. et donne l'alerte.
Le blocage va durer quand même près d'une heure et demie : le temps pour les policiers à terre, qui suivent les trains nucléaires, d'arriver sur place et de trouver la solution pour décrocher C.
C. n'est pas placée en garde à vue : ça ne sert à rien (elle connait les paroles magiques : "je n'ai rien à déclarer !"), et ça fait mauvaise presse. Un simple contrôle d'identité, la saisie du matériel  et elle est remise en liberté après une petite heure.
Un des policiers, en colère, a tenté d'asperger à la bombe lacrymogène notre amie monte-en-l'air. Geste idiot et irresponsable, mais qui se retourne contre lui : il se prend le gaz dans la figure !

C. n'en étant pas à sa première action non-violente, elle passe en procès le 9 juillet à Hanovre, suite à une action du même type menée le 5 septembre 2007, toujours en Allemagne.

Action du jour : Renault, Palme d'or du Prix Tuvalu du dérèglement climatique

23.05.08 Paris, concessionnaire Renault des Champs Elysées.
Une quinzaine de militants écologistes de diverses associations (Agir pour l'environnement, Réseau Action Climat) se sont invités dans les locaux du concessionnaire Renault des Champs Elysées où était présenté le nouveau 4x4 Koleos. Devant une poignée de journalistes et des dizaines de badauds, ils ont remis la palme d'or du plus gros pollueur (prix Tuvalu du dérèglement climatique, du nom d'une île de l'océan pacifique directement menacée par la montée des eaux) au responsable du lieu. Le 4x4 Koleos produit pour chaque kilomètre parcouru plus de 200 grammes de CO2, l'un des principaux gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique. A l'heure où des millions de personnes commencent à souffrir des conséquences dramatiques du dérèglement climatique, il est tout à fait criminel de voir un fabricant de véhicules proposer un 4x4 qui érige le principe d'irresponsabilité et d'égoïsme en valeur positive.

La Palme d’or 2008 du dérèglement climatique remise à Renault pour son premier 4x4, le CO2LEOS

Paris, le 23 mai 2008 : Ce matin, Agir pour l’Environnement, le Réseau Action Climat, Greenpeace France et les Amis de la Terre Paris ont remis au constructeur automobile Renault la palme d’or 2008 du dérèglement climatique. Ce prix a été décerné au constructeur hexagonal pour la commercialisation imminente d’un 4x4, le KOLEOS, que les associations ont rebaptisé, le CO2LEOS. Parallèlement à cette première action, les associations ont mis en ligne un contre-site, www.koleos.tv qui servira dans les semaines à venir d’outil de mobilisation.

Ce véhicule fabriqué en Corée rejettera 209 grammes de CO2 par kilomètre parcouru, en cycle normalisé. Renault ambitionne de vendre chaque année plus de 100.000 véhicules de ce type, soit un impact climatique égal à l’émission de 300.000 tonnes de CO2 !

En 2007, les rejets de CO2 des voitures neuves vendues en 2007 pour la première fois stagnées pour s’établir à 149g/CO2 par km alors qu’elles baissaient régulièrement depuis 1996. Cette stagnation est imputable aux ventes de tous terrains qui ont progressé et dont les émissions moyennes s’établissent à 210 g/CO2, soit 41% de plus que la voiture moyenne commercialisée en France.

Alors que le Parlement européen débat actuellement d’un règlement visant à réduire à 120g/km, les rejets de CO2 des véhicules particuliers, les associations dénoncent l’irresponsabilité de Renault. Telle la cavalerie qui arrive toujours après la bataille, ce constructeur tente de concurrencer les producteurs de gros 4x4, à l’heure où ce marché devrait éprouver de sérieuses difficultés dues au renchérissement du coût des carburants.

En Europe, le secteur des transports est le seul à voir ses émissions de CO2 augmenter depuis 1990 (+26 %). À elles seules, les voitures sont responsables de 12 % des rejets. En France, les transports constituent la principale source de rejets de gaz à effet de serre avec 26 % de nos émissions (dont 14 % pour les véhicules particuliers).

Pendant plus de dix ans, les constructeurs automobiles européens ont fait des promesses mensongères sur les efforts qu’ils étaient prêts à consentir pour être responsables. Non contents d’avoir délibérément fait perdre du temps à la lutte contre les changements climatiques, les constructeurs automobiles européens développent depuis plusieurs mois une campagne massive de lobbying pour vider de toute contrainte le projet de réglementation européenne.

Les constructeurs automobiles doivent prendre leurs responsabilités et stopper immédiatement tout lobby à Bruxelles ainsi que la mise sur le marché de véhicules fortement émetteurs de CO2.

L’ambition climatique européenne doit se traduire par une obligation de limiter la moyenne des émissions de CO2 à 120g/km d'ici à 2012 et 80g/km d'ici à 2020. Les commissions « Environnement » et « Industrie » du parlement européen qui se réunissent la semaine prochaine doivent mettre en place un système de pénalités immédiatement dissuasif égal à 150 euros pour chaque gramme de CO2 supérieur au seuil retenu pour chaque véhicule vendu.

Une réglementation ambitieuse aurait le triple mérite de créer une dynamique industrielle vertueuse tout en réduisant nos émissions de CO2, la facture de carburant des ménages et les risques sur la route.

Contact presse :
Stéphen Kerckhove – Agir pour l’Environnement – Tél. 06.06.88.52.66
Olivier Louchard – Réseau Action Climat France – Tél. 06.26.40.07.74
Anne Valette – Greenpeace France – Tél. 06.73.89.48.91
Agir pour l'Environnement - Réseau Action Climat France - Greenpeace France - Les Amis de la Terre Paris
Communiqué de presse du 23 mai 2008

Blocage des horodateurs de Nantes par le Groupe Nantais de Défense du Contribuable

Nantes, le 23 mai 2008 - Un mystérieux Groupe Nantais de Défense du Contribuable est passé à l’action ce jour pour dénoncer la gabegie financière annoncée par le projet de deuxième aéroport de Nantes « Notre-Dame des Landes ». Ce groupe d’activistes citoyens a décidé d’enrubanner régulièrement les horodateurs de Nantes. Il exige un véritable débat public participatif, dont les opposants à l’aéroport ont jusqu’ici été privés. A l’heure du pétrole cher, sommes-nous prêt à payer pour quelques bétonneurs et avionneurs en manque de marchés publics et une poignée de politiques en quête d’image respectable ?

En avril dernier, les opposants nantais au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes manifestaient leur mécontentement en détournant la statue de l’éléphant de la ville. Depuis, les actions citoyennes non-violentes continuent. La démesure du projet, avec ses 4700 hectares de terres bocagères sacrifiées, son décalage par rapport à l’urgence climatique, qui le fait promouvoir un mode de transport générateur de gaz à effet de serre, et son coût exorbitant, estimé à 5 milliards d’euros principalement supportés par les contribuables locaux, expliquent la colère qui monte.

D’autres actions spectaculaires et non-violentes sont prévues dans les semaines à venir.

  

Courir contre les OGM

Dim. 18 mai 2008 - Il était une fois, l'histoire de trois joyeux drilles qui avaient fortement apprécié de courir à l'occasion des courses de Strasbourg 2006...

Ils décident, forts de cette expérience, de participer à nouveau en 2008 et s'inscrivent quelques jours avant la course. C'est alors que leur vient cette idée folle de profiter de l'événement pour faire passer un message, de préférence en faveur de notre planète. Quelques jours plus tard, ils apprennent en lisant le bien connu "Strasbourg Magazine" que l'Office des Sports, organisateur de la course, propose à ceux qui le souhaitent de se déguiser et de récompenser le meilleur déguisement. Nos trois lurons ne se débinent pas et se retrouvent la veille des courses pour préparer le nécessaire. C'est au cours d'une soirée bien arrosée qu'ils peaufinent les détails sous la direction du costumier et se retrouvent dés le lendemain, un certain 18 mai vers 9h30 en... épis de maïs avec l'objectif de dire non aux OGM. Armés de leurs déguisements et de leurs slogans, ils prennent le tram et se rendent sur le départ.

C'est ainsi qu'une heure, deux minutes et 26 secondes plus tard, ils franchissent la ligne d'arrivée. Stéphanie, Olivier et Alexis, respectivement à la 2480ème, 2482éme et 2483ème place sur 3300 participants sont heureux. Le parcours n'était pas très compliqué et il n'ont pas tout donné, l'objectif n'étant pas la performance mais bien de faire passer le message... ce qui semble avoir marché auprès du public et de certains autres coureurs.

Le club des néons résiste à Nice


Ce mercredi 14 mai, le Club des Néons de Nice a fait une virée dans le centre ville pour lutter contre la pollution, le gaspillage d'énergie, le réchauffement climatique...

Chaque extinction étant signée d'une petite affiche avertissant le commerçant: 'Distrait, vous avez oublié d'éteindre votre enseigne... en espérant que désormais vous ferez le petit geste vous même'.


Pour plus d'information, contact: www.resistance-urbaine.com

 

Les étudiants fêtent 68 au chant des "nouveaux partisans" en chassant le clown triste Finkielkraut

Mercredi 14 mai 08 - Alain Finkielkraut doit, à l'invitation des jeunes UMP, animer une conférence sur Mai 68 à Sciences po...
Video à voir sur http://www.dailymotion.com/video/x5fki4_finkielkraut-chansons_webcam

Les grandes oreilles de l'oncle Sam attrapent une otite

Attaque sur une base de renseignements néo-zélandaise

2 Mai 2008 - Des militants pour la paix ont réussi à s'introduire dans le complexe de renseignements de Waihopai, tout au nord de l'île Sud. Trois personnes ont finalement été arrêtées par la police.

Ce groupe, nommée ANZAC Ploughshares, (Socs de l'ANZAC), l'ANZAC étant l'acronyme de Australian and New Zealand Army Corps, (corps d'armée australien et néo-zélandais), s'est débrouillé pour éviter des capteurs de surveillance électronique et couper une clôture et des barbelés pour se faufiler à l'intérieur et endommager l'un des deux dômes blancs. Ces énormes boules blanches abritent des paraboles satellites et l'une d'elles semble désormais dégonflée.
Cette base est une installation de surveillance des communications, mais les militants affirment qu'elle fait partie du réseau du système global d'interception des télécommunications, le système Échelon dont on a beaucoup parlé à travers le monde.
Le Réseau Echelon désigne un système mondial d'interception des communications privées et publiques qui serait utilisé par les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
Dans un communiqué, le groupe en question indique que la base de Waihopai est un maillon important du réseau d'espionnage mondial des États-Unis et que l'objectif du groupe est de la fermer. Un prêtre dominicain serait au nombre des personnes arrêtées.
Helen Clarke, Premier ministre a qualifié cette attaque de "vandalisme absurde". Les dégâts ont été estimés à près de 25 000 dollars.

Pierre Riant - ABC/Radio Australie

Comment réussir une réquisition annoncée en préfecture


Photos Kristo

Vous connaissiez les réquisitions pépères, version je me planque avec mes potes discrétos pendant deux semaines dans un immeuble abandonné et je prie pour éviter l’expulsion. Efficace mais un peu trop facile.

Or, à Jeudi Noir, on aime relever les défis.
Jeudi à 16 heures en face de l’église Saint Eustache à Paris, pour le 1er mai, nous avions donc invité publiquement tout notre petit monde à une action réquisition, dûment annoncée en préfecture. Un peu comme les bandits en prison qui annoncent à l’avance le jour et l’heure où ils ont prévu de s’évader. Le but : lancer en fanfare notre plate-forme de revendications pour le logement signée par la plupart des organisations de jeunesse. Le moyen : organiser une vraie-fausse manifestation pour occuper les policiers et envoyer les manifestants en fin de cortège vers la vraie cible. Exciting, isn't it ?

Une manif de diversion

Et le fait est que le succès du rassemblement initial a failli nous désorganiser. Pas facile en effet de faire passer des mots d’ordre discrets et de lancer les RG et les compagnies de CRS qui nous entouraient vers des fausses pistes quand on est plus de 300 manifestants, dont pas mal de nouveaux.
Regardez ici. Tout s’est donc joué à la fin officielle du cortège, au Pont Neuf, en face de la Samaritaine, énorme immeuble vide entouré de policiers se croyant malins en cernant la réquisition-leurre. Sauf qu’ils se sont retrouvés frustrés de matraquage en nous voyant rejoindre gentiment le métro petit groupe par petit groupe.

Un RG flairant le mauvais coup a plongé dans la rame avec une partie d’entre nous et textote furieusement son état-major à mesure que s’égrènent les stations. Arrivés à Le Peltier, dans le IXe arrondissement, notre groupe se met à courir pour converger au 16 boulevard Montmartre, où nous sommes bloqués par une escouade de gendarmes. Mais les pandores n’ont pas réussi à intercepter l’équipe précédente qui a eu le temps de se poster aux balcons et de déployer drapeaux et banderoles : «Boutin baratin», «Permis de réquisitionner», «L’imagination au balcon», «136 000 logements vides à Paris : 50 de moins»… 100 personnes dans l’immeuble, 150 en bas, des tas de médias et les CRS autour : le bras de fer a duré quatre heures, dans l’attente que le propriétaire du bâtiment donne son feu vert à l’expulsion.

La vraie cible idéale : Gecina

Ce bâtiment immense de 3 800 m2, classé monument historique, est vacant depuis près de trois ans (petite visite ici). C’est son propriétaire, l’ogre de l’immobilier Gecina (modeste société foncière à l’origine de tant de ventes à la découpe, dont le patrimoine immobilier représente la bagatelle de 13 milliards d’euros…), qui l’a vidé de ses habitants, coupables de payer des loyers trop peu élevés, hérités de la loi de 1948. Gecina prévoit un mixte de bureaux et de logements de haut standing, dans le genre duplex F4 hors de prix, participant à l’éviction des couches populaires de la capitale. Bref, la cible idéale pour nous.

A tel point que le maire du IXe arrondissement, Jacques Bravo, interrompt son footing pour venir apporter son soutien. Il n’empêche pas l’expulsion par les CRS, mais nous ouvre ses portes le lendemain. Au menu: comment inciter Gecina à assumer son rôle de bailleur (un tant soit peu) social ? L’arme juridique du Plan local d’urbanisme n’est peut-être pas assez contraignante, mais le rapport de force politique et symbolique à l’échelle parisienne pourrait faire plier la sympathique PME (ou plutôt le «véhicule boursier fiscalement optimisé et à fort rendement» comme la présente son site), dont le siège social se situe au 16 rue des Capucines à Paris…

Christine Boutin : premier avertissement !

Gecina, c’est bien gentil, mais le gouvernement dans tout ça ? C’est lui qui détient le pouvoir de réquisition ! La ministre du Logement avait certes promis avant l’été qu’elle procèderait à des réquisitions «si nécessaire». Soit elle a estimé que l’hiver n’avait pas été si rude que ça, soit elle s’est moquée du monde. Alors nous réquisitionnons à sa place. Et, par la même occasion, la plate-forme des jeunes pour le logement vient de faire la preuve de sa force de frappe médiatique (France 2, France 3, I-télé, BFM, LCI, AFP, Le Parisien, France Inter…) et de son unité. Christine Boutin, dont le projet de loi imminent pourrait faciliter les expulsions locatives, est prévenue…

Manuel Domergue (Jeudi Noir) - 3 Mai 2008

Videos prises de l'extérieur :
http://www.dailymotion.com/video/x5a9wc_requisition-dun-immeuble-du-9eme-pa_news
http://ecrandarret.org/spip.php?article69

Video prise de l'intérieur :
http://www.jeudi-noir.org/Videos-et-photos-de-la-requisition.html



Les forces de l'ordre ont dû déloger un à un les manifestants qui se tenaient selon la technique de la "tortue"

Le collectif Jeudi noir occupe un immeuble dans le centre de Paris

PARIS (Agence jeu 01 mai) - Des membres du collectif Jeudi noir, qui militent pour une régulation des loyers et un meilleur accès des jeunes au logement, ont entamé jeudi l'occupation d'un immeuble dans le IXe arrondissement de Paris, a-t-on appris auprès du collectif et de la police.

Les militants ont pris possession de cet immeuble d'habitation situé au 16 boulevard Montmartre en milieu d'après-midi. Ce bâtiment appartient selon le collectif à un bailleur privé, Gecina.

En début de soirée, une soixantaine d'entre eux occupaient ce vaste immeuble de cinq étages, soutenus par environ 150 autre militants dans la rue, selon Julien Bayou, un des animateurs du collectif.

Une cinquantaine de CRS était postés aux alentours de l'immeuble sous le regard de nombreux badauds. Peu avant 20H00, la préfecture de police n'avait pas été saisie d'une demande du propriétaire, nécessaire pour évacuer les militants, selon une source policière.

Dans une ambiance festive, les militants ont déployé plusieurs banderoles sur la façade de cet immeuble rebaptisé "Cité Valérie Pécresse", sur lesquelles on pouvait notamment lire "Boutin barratin" ou "136.000 logements vides à Paris, 50 de moins".

"C'est une réquisition d'un immeuble maintenu vide depuis trois ans, le bailleur se passe de loyers", a déclaré Julien Bayou.

Plusieurs représentants d'organisations étudiantes (Unef, Fage, Fac verte), de partis politiques (MJS, jeunes Verts, JCR) ou encore d'Attac participent à cette "réquisition", selon lui.

"La réquisition n'est pas la panacée mais il faut se bouger, on en appelle à Christine Boutin", la ministre du Logement, a-t-il ajouté, en regrettant le "manque de volonté politique" à enrayer la crise du logement.

"Le gouvernement encourage la spéculation, avantage encore et toujours les propriétaires (4,5 milliards d'euros de baisses d'impôts) alors qu'il vend des HLM et refuse toujours le contrôle des salaires", dénoncent encore les militants.

Lancement du reseau sanctuaire francais

70 ans après le premier décret autorisant en France l'internement administratif des étrangers, dans un contexte de xénophobie d'Etat et d'obsession sécuritaire servant à justifier une véritable « chasse aux sans-papier » se traduisant par des drames humains inacceptables et des atteintes graves et répétées aux Droits Humains, des citoyens, membres d'associations diverses, lancent publiquement un réseau de désobéissance civile en solidarité avec les personnes dites « sans papier », ainsi que celles qui les protègent (en violation du CESEDA L-622).

Plaçant le respect des Droits fondamentaux de la personne humaine au-dessus de lois particulières, ils appellent les personnes et les institutions à signer un manifeste qui les engage notamment à :

* utiliser toutes leurs marges de manœuvre pour résister avec intelligence aux ordres contraires à ces Droits fondamentaux ;
* combattre toutes les formes de délation ;
* mettre en œuvre tout ce qui sera nécessaire pour assurer la protection des personnes en situation administrative irrégulière, et résoudre durablement leur situation, tant au niveau administratif que de l'emploi, la santé et la scolarité.

Le manifeste du « réseau Sanctuaire » en France a été rédigé à l'initiative d'une trentaine de militant(e)s associatifs des régions Provence-Alpes-Côte d'Azur et Languedoc-Roussillon qui sont révoltés par les atteintes de plus en plus graves aux droits fondamentaux des personnes dites 'sans papier' qu'ils côtoient quotidiennement.

Elles sont soumises à l'arbitraire administratif, à des violences illégitimes, à des séparations irrémédiables. Certaines, notamment dans les familles où l'un des parents a été expulsé, en sont désespérées !

Les rédacteurs du manifeste ont réfléchi plusieurs mois à cette situation et pris conscience que défendre le droit des étrangers ne pouvait plus se limiter à leur expliquer les lois injustes qui les concernent, mais devait aussi passer par la désobéissance à des textes contraires à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.

Nous nous inscrivons ainsi dans la démarche du « réseau sanctuaire » née aux Etats-Unis et reprise déjà de diverses manières dans plusieurs pays européens (notamment en Allemagne, Suisse, Suède, Hollande).

Nous appelons à désobéir à des lois attentatoires à la dignité des personnes et aux droits humains fondamentaux en nous référant au droit international et au Code Pénal français, tout en étant conscients que l'aide à des immigrés clandestins est sévèrement punie (jusqu'à 45.000 € d'amende et 5 ans d'emprisonnement). Nous refusons que la solidarité soit traitée comme un délit, mais nous assumons ce risque, car il nous paraît encore plus grave de laisser faire et de ne rien dire.

Contacts : Jean-Pierre CAVALIE : 06 25 91 36 51 coordination(a)reseausanctuaire.net

Des clowns fêtent Tchernobyl chez EDF

Vendredi 25 avril 2008 - L’agence commerciale d’EDF de la rue de Boigne à Chambéry a reçu vendredi soir, peu avant 17 heures, la visite de drôles de clients. Des clowns membre du 73ème BCA "Le Bureau des Clowns Affranchis". Un groupe d’une douzaine de personnes, a entonné "un joyeux anniversaire Tchernobyl" plein d’ironie avant que l’agence ne baisse son rideau. Pas très bavard, ils nous ont laissé un communiqué expliquant leur action :

22 ans de l’accident de Tchernobyl : le 73e BCA fêtera l’événement avec EDF

Chambéry, le 25 d’avril 2008 (Veille du 22ème anniversaire de l’accident bien imprudent de Tchernobyl).
Le 73e BCA vous invite à venir fêter les 22 ans du soit disant accident de Tchernobyl le vendredi 25 avril, à partir de 17 heures. Pour l’occasion, EDF nous accueillera dans son agence commerciale, située rue de Boigne. Nous entendons ne pas nous laisser gâcher la fête par les habituels terroristes écologistes et les puissances médiatiques qui s’emploient depuis 22 ans à dresser un tableau catastrophiste de cet événement.
Le 73e BCA a donc concocté pour vous une boum inoubliable, dont les retombées se feront sentir jusqu’à la frontière, et pas au-delà, conformément aux exigences de notre gouvernement. Ceux qui ne souhaitent pas se fusionner la tête avec le cocktail explosif pourront toujours se rabattre sur l’eau lourde servie à volonté. Coté solide, nous servirons bien sur les salades classiques mais aussi de la tome sautée, des ogives marinées et plein d’autres recettes secrètes défenses.
Avec le 73e BCA et EDF, venez préparer le monde demain.
http://bca73.free.fr - 73bca at no-log.org


Opération "Pour un EPR acheté, un Sarkophage offert !"

Communiqué de presse-purée de l'action numéro plein de la Brigade Activiste des Clowns.
Paris, le 25 d'avril 2008 (Veille du 22ème anniversaire de l'accident bien imprudent de Tchernobyl), à l'heure où normalement les clowns dorment sur leurs 2 nez rouges.

Une fuite de « mythonium cérébral concentré » ayant été détectée de longue date dans les caniveaux d'AREVA, la Brigade Activiste des Clowns (BAC), connue pour son sens du devoir, est intervenue afin d'endiguer cette réaction en chaîne et éviter qu'un transfert de délique-escence techno-mentale ne se répande à la surface de la Planète.

Ce matin, à 8h15, un nuage de brigadistes franchit la frontière de la France qui se lève tôt. Si les clowns ont mis le nez (rouge) dehors, c'est pour s'engager comme "liquidateurs" de réacteurs nucléaires. Y a pas que les russes qui doivent avoir ce privilège, s'étaient-ils dit ! Les porteurs portaient un sarkophage en kit, les autres se portaient eux-mêmes.

Arrivés devant le Saint-Siège, les clowns fusionnèrent avec les premières particules de costardium 236 K?/an. Echanges explosifs, mais qui n'empêchent pas les jeunes clowns qui n'en veulent d'opérer une percée à l'intérieur du bâtiment de la multinationale énergique. Se destinant à une carrière précaire et fulgurante nos Aspirants liquidateurs ont fait part de leur souhait de vivre dur et mou-rire jeune au service d'une cause grenello-compatible.

De tous les concurrents pour ces postes en contrat à durée très très courte, seul fut retenu le grand Minus. Il parcourut en vain les locaux d'AREVA mais ne trouva pas les sévices de la direction des embauches et de la vie radieuse. Malgré ces nombreuses candidatures, les Autorités Aréviennes optèrent pour le confinement.
Les éconduits furent donc raccompagnés par de costauds costards jusqu'au sas de décontamination où ils durent attendre que l'équipe du dehors arrête de chanter et entende enfin leurs appels aux secours.

Eh oui, l'équipe du dehors n'avait pas chômé, elle, et était parvenue dans l'intervalle à construire un superbe sarkophage pour protéger la firme aux bénéfices en forme contre la prochaine catastrophe. Foin de présidenticidisme, un sarkoPHAGE est un procédé tout à fait anodin qui est appelé à se répandre comme un cumulard-nimbus de poudre. Nous garantissons cependant que les plages corses ne seront pas défigurées par ces constructions encore un tantinet « ingrates ». C'est le Ô-Commissaire à la préservation du littoral pour l'industrie agro-balnéaire qui le dit !
Ceux qui étaient dehors voulaient à leur tour pénétrer au coeur du réacteur, tandis que ceux qui étaient dedans souhaitaient prendre la tangente, ce qui prouve qu'un clown croît toujours que l'herbe est plus chargée en becquerel ailleurs.

C'est alors que l'heure de la dispersion fut sonnée, tandis que la dirigeante des costauds costards d'AVOREV remerciait la BAC pour sa participation à la phase 4 du programme nucléaire national. En démontrant qu'il était plus amusant de passer directement à la production en masse de sarkophages plutôt que de continuer à écouler des stocks d'EPR, la BAC venait de rendre un sévice de premier ordre à l'intérêt national des actionnaires d'AVOREV !

La BAC reprit en coeur la spéciale dédicace à tous les petits nigérians se sacrifiant pour la survie de quelques actionnaires dans le besoin. Après quelques crédos, prières et autres quantiques à l'Immortel Dogme Nucléaire, la trouple (à deux on aurait dit un couple, mais là ils étaient trop) se replia comme des draps sur l'air de la célèbre musique d'AVOREV, "Bip Bip Bip... Fuck my body Nique mon body Fuck my body Nique my body ! Bip Bip Bip..."

JoyeuX Zanniversaire Ohhhhh Technerobyyyyyyle !

On se retrouAVERA dans l'au-delà !!! La Back will be BAC !!!

Report-âge (en diâpo et en nucléo-râma) :
http://www.flickr.com/photos/cyrilcavalie/sets/72157604809326852/show/


Le Tibet éteint la flamme olympique : récit d’une action libératrice

7 avril 2008 - Un rendez-vous discret sur une place parisienne. On peaufine les détails de l’action tout en marchant vers un deuxième, puis un troisième rendez-vous. Nous sommes une trentaine de militants pro-tibétains, tous motivés pour manifester sur le passage de la flamme olympique et son escorte de soldats d’élite chinois en survêtements.

L’objectif est de former une chaîne humaine sur le trajet, assis au milieu de la chaussée, sans violence évidemment. Derniers préparatifs, nous convenons du lieu de l’action et nous nous séparons en petits groupes pour ne pas attirer l’attention de Big Brother. Parmi nous, le Tibétain venu d’Australie qui a attrapé la torche à Londres la veille. Malgré nos précautions, on remarque 3 personnes qui nous suivent et semblent parler à leur manche : déjà des policiers en civil. Nous nous dispersons pour les semer, on ne les voit plus. Nous imaginons leurs collègues nous suivant derrière les caméras de surveillance.

Chemins détournés pour arriver sur place, près du pont du Garigliano à la sortie du tunnel André Citroën ; un emplacement où la route se rétrécit, plus facile à bloquer.
Les véhicules publicitaires des sponsors des JO sont déjà passés, le cortège de la flamme ne va pas tarder. Tout le monde est en position, autant que possible, de chaque côté de la chaussée. Quelques chinois avec des drapeaux rouges également, un peu plus loin. La police est là aussi en nombre, comme on pouvait le craindre. Mais ils ne peuvent ériger une barrière humaine tout le long du trajet. Un policier ou CRS tous les 2 mètres, faisant dos à la route pour veiller au grain. Ne pas attendre que davantage de policiers arrivent. Les motards passent, suivis par des véhicules de police en nombre. C’est le moment.

Je m’élance sur la chaussée. Après quelques mètres à peine, je suis agrippé par deux policiers sans avoir eu le temps de déployer mon drapeau tibétain. Tout va très vite : je suis projeté au sol, contre le marchepied d’un camion de CRS. J’entends à peine les cris «Liberté pour le Tibet» des autres militants qui s’élancent sur la chaussée ; je suis frappé violemment à la tête par les CRS. Allongé au sol, les coups pleuvent. Coup de la main puis coups de pied à la tête, je proteste « Hé on tape pas, là ! ». Je compte deux, trois coups, je ne compte plus. Je suis sonné. Etant allongé au sol et non-violent, pourquoi continuer à me frapper à la tête ? Embrumé, un monde me sépare du CRS qui me passe à tabac. Il frappe avec le plat de sa botte, pour ne pas laisser de traces. Tout autour, c’est le chaos. Je le verrai sur les vidéos. Les tracts volent. La police est dépassée par l’événement, ne sait où donner de la tête. Vingt militants se font rapidement plaquer au sol, les uns après les autres. Quelques-uns parviennent à s’agripper les uns aux autres, compliquant la tâche de la police. Je demande à un gradé « C’est vous le responsable ? J’ai été frappé à la tête, c’est normal ? » Pour seule réponse : « Vous vous expliquerez plus tard ».

Je saigne du front. Nous sommes menottés puis «téléportés» un à un par quatre policiers chacun, au bord de la route le long d’une palissade. Il semble que nous avons réussi notre coup. J’apprendrai plus tard qu’au même moment, la milice chinoise en survets éteignait la flamme et se réfugiait dans un bus. Le cortège, craignant une embuscade, est même resté longuement bloqué dans le tunnel.

La police nous encercle. Elle semble douée pour jouer les gros bras, arracher les drapeaux tibétains et taper à l’aveugle sur des manifestants, mais pas tellement pour attacher les menottes en plastique. Les mains dans le dos, je parviens à me détacher sans attirer l’attention, et à saisir un fumigène (une fusée de détresse) dans ma poche de veste. J’en dévisse l’embout, derrière mon dos, et attends le moment opportun. La flamme de la liberté. La police qui nous encercle a une réaction étonnante, alors que je ne représente pas de danger : plusieurs policiers me sautent littéralement dessus, alors que je suis assis au sol et pointe le fumigène rouge vers le ciel. S’en suit une confusion totale, à l’issue de laquelle ils attrapent le fumigène et me plaquent au sol. Un policier me dit avoir été brûlé et m’annonce qu’il porte plainte contre moi. On l’entend dire «j’ai envie de l’étrangler». Charmant. Nous sommes à nouveau plaqués contre la palissade, la flamme officielle arrive sans que nous ayons encore été évacués. Elle passe, portée par un relayeur en chaise roulante, entouré de dizaines de policiers et de la milice chinoise en survets. Craignant des violences contre la flamme, les organisateurs chinois ont modifié l’ordre des relayeurs et l’ont confiée à un porteur handicapé. Une occasion pour leur propagande de dénoncer les manifestants tibétains s’ils s’en prennent à un handicapé.
Les slogans «Liberté pour le Tibet» fusent de partout. La police nous pousse violemment contre la palissade. Des tracts volent vers la flamme.

Nous sommes vingt manifestants évacués dans un car de police. Nous y trouvons trois Tibétains arrêtés plus tôt. L’un d’eux, projeté sur le sol par la police, a la lèvre en sang et une dent cassée. Le car suit lentement le trajet de la flamme. Trois quarts d’heure plus tard, tous les manifestants sont libérés… sauf moi. Je suis hors-jeu, mais les autres peuvent continuer à manifester sur le trajet.

Je suis placé dans une camionnette, avec trois autres personnes. L’une d’elle a eu le tort de refuser de cesser de brandir un T-shirt de RSF, à une centaine de mètres du chemin de la flamme. L’autre est un monsieur à l’air respectable, âgé de soixante quatorze ans, fonctionnaire décoré de l’ordre national du mérite. Pour défendre un manifestant s’étant fait arracher son drapeau, il a porté la main sur un policier. Il est en sale état : il ne peut plus marcher, se plaint du dos, on doit le porter.

Menottés au commissariat central du quinzième, les pompiers viennent nous examiner. En plus de la plaie et d’une bosse à la tête, j’ai la tête lourde, bourdonnante, des douleurs aux cervicales et ne peux ouvrir la mâchoire sans une sérieuse douleur. Un Officier de Police Judiciaire (OPJ) me tend une convocation pour une audition le lendemain. Je suis emmené à l’hôpital.

Les pompiers me mettent une minerve et me transportent en fauteuil roulant, puis en civière. A l’hôpital, j’entends que le docteur vient de voir un policier brûlé au cou par un fumigène. Le fumigène, c’est moi. Le docteur amusé me rassure : le policier n’a qu’une brûlure superficielle, au premier degré. Il a demandé 3 jours d’ITT, n’en aura aucun et a pu rentrer chez lui avec un peu de pommade.

Aux Urgences, je suis examiné, on me fait des radios, de face, de côté, bouche fermée, bouche ouverte. Dans le couloir, minerve autour du cou, ma civière croise une autre civière. C’est un journaliste cameraman de France 2 qui a été assommé par la police. Il est carrément tombé inanimé une dizaine de secondes. Comment la police a t-elle pu être aussi violente, malgré la présence des caméras ? Et surtout, contre des journalistes ?
Je n’ai pas de fracture visible, mais les articulations de ma mâchoire ont morflé. On me prescrit des médicaments ; on m’explique qu’ayant été victime d’un traumatisme crânien, je dois rester sous la surveillance d’un proche pendant au moins 24 heures. Après quelques heures d’hôpital, je suis libéré dans la soirée.

Je dors mal, craignant l’hémorragie interne. Le lendemain, je suis convoqué au commissariat pour être auditionné. Entre temps, le journal télévisé de 20H de France 2 a montré les images de mon arrestation et du fumigène. Je me dis qu’il y a vraiment peu de chance que je sois mis en garde à vue, la France entière ayant pu voir les policiers se ruer sur moi ! S’ils ne l’avaient pas fait, personne n’aurait été brûlé.

Le policier a porté plainte. L’OPJ n’a pas vu le JT de France 2. Il n’a qu’une pile de PV présentant la version de la police. Il ne connaît pas encore ma version. Il me signifie immédiatement la garde à vue, et m’informe de mes droits. Il me demande si j’ai déjà été en garde à vue. Oui, je l’ai été il y a 2 ou 3 ans. Il le sait bien, je suis dans le STIC, le fichier informatique des infractions constatées. C’était en 2005, lorsque l’inscription «Liberté au Tibet» avait été faite devant le consulat de Chine. Cette fois encore, je suis fouillé, déshabillé partiellement, on m’enlève tous mes effets personnels, ainsi que ma ceinture et mes lacets, et on me place au sous-sol dans une cellule de 2 mètres sur 2, sous l’œil vigilant de 2 caméras. Je suis seul à tourner en rond, avec comme seule distraction les cris des autres détenus. Il y a quatre cellules, tout à l’heure ils seront 3 par cellule.

On vient me chercher enfin. L’OPJ a pu appeler l’avocat que je lui ai désigné, ainsi que le substitut du procureur. Et surtout, il a pu demander autour de lui, ses collègues ont vu le JT de France 2. Merci les caméras. Ma version devient crédible.

On me prend les empreintes, chaque doigt, deux fois. J’ai aussi droit à la photo de face et de profil, avec un numéro de matricule marqué sur une ardoise.
Lors de l’audition, où tout doit être mis par écrit, je peux décrire toute la scène. Notamment à partir du moment où, jeté au sol, j’ai été violemment frappé à la tête. Je n’épargne aucun détail. J’explique ensuite ma surprise au moment où les policiers se sont jetés sur moi pour saisir le fumigène. Pourquoi y auraient-ils vu un danger, alors que ce genre de fumigène est courant dans les stades et les manifs ? Je sais aussi, grâce au docteur, que le policier n’a qu’une brûlure superficielle. L’OPJ me demande d’où vient le fumigène. Je l’ai acheté il y a des années ; il remarque le prix en francs sur le sachet saisi par la police.
L’avocat ne peut pas se déplacer avant plusieurs heures, et je ne demande pas à retourner à l’hôpital, pour éviter d’avoir à passer la nuit en garde à vue. L’OPJ me demande de collecter des vidéos montrant la scène du fumigène, et m’informe que je serai convoqué pour une confrontation avec le policier brûlé. Au vu des vidéos, voilà qui promet d’être cocasse, s’il maintient sa version des faits. Je suis relâché dans la soirée, après seulement un peu plus de 3 heures. Mon portefeuille a été vidé, inventorié, je récupère mes affaires en vrac dans une caisse, sans les drapeaux tibétains.

J’ai appris que les médecins qui m’ont examiné à l’hôpital ne sont pas reconnus par la justice. Seul moyen de justifier une plainte de ma part pour l’agression que j’ai subie, je dois voir sans traîner l’Unité Médico Judiciaire. Le lendemain, je repasse donc pour la troisième fois au commissariat, pour obtenir le papier «réquisitionnant» un médecin de l’UMJ. Muni de ce papier, je pars vers l’Hôtel Dieu ; le papier mentionne l’enlèvement d’un cadavre de 33 ans. N’étant pas encore mort, cela ne me concerne pas. Demi-tour pour récupérer le bon papier. La police apprécie la plaisanterie.
Le docteur qui m’examine ne connaît pas la cause tibétaine. Je lui explique. Il comprend et constate mon état. Après deux jours, j’ai encore la tête lourde, des douleurs, des fourmillements, des courbatures, et un œil au beurre noir en formation.
Il m’accorde 2 jours d’incapacité totale de travail (ITT).

Sur les vidéos, on reconnaît les CRS qui m’ont frappé à la tête. Je suis encore choqué de leur comportement inadmissible, alors que j’étais à terre et sans défense. Je remarque que c’est la même fine équipe de CRS qui a assommé le journaliste de France 2. Frappé à la tête et à l’épaule par 3 policiers, il ne peut plus porter de caméra pendant un moment. Il a porté plainte dès le mardi et une enquête de l’IGS, la police des polices, est en cours, sur les actions musclées de la police. La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, penaude, a également ordonné une "enquête administrative interne" au sujet des drapeaux tibétains confisqués.

Mais le plus grave, ce sont les autres blessés. Norbu, un Tibétain, les lèvres en sang, une dent cassée. Un autre Tibétain, Gyaltsen, qui manifestait à l’Hôtel de Ville, a le pied cassé par la police. Il ne peut plus marcher, et est en arrêt de travail au moins jusqu’au 22 avril.
Affaire à suivre !

Christophe


Un policier tord le bras tenant le fumigène, manquant de peu de brûler à la tête la personne assise à côté

Désobéir aux OGM

Le collectif "désobéissants anti OGM" des Alpes Maritimes a mené une action ce jeudi soir 17 Avril à 18H30, en accrochant une banderole de 9 mètres de long sur un pont de l'A8 à Cagnes sur Mer. "Face à l'irresponsabilité des parlementaires qui veulent autoriser les OGM en plein champ, nous voulons alerter les citoyens sur les risques induits pour leur santé et leur environnement par la dissémination des OGM", déclare une militante du collectif. "L'action nous a pris 3 mn à peine, à 4 personnes, et beaucoup de bonheur !" Sur cette autoroute passent 150 000 voitures par jour.

Contact : manifeste[at]desobeir.net (on transmettra !)

Opération des "planteurs volontaires" dans les Landes contre la future A65

Plusieurs dizaines de "planteurs volontaires" se sont rassemblés dimanche à Bougue (Landes), sur le tracé de la future autoroute A65 entre Langon (Gironde) et Pau, pour "replanter des arbres" et dire aux élus "qu'ils se plantent", a-t-on appris auprès des organisateurs. Soixante-dix personnes selon les gendarmes, une centaine selon les organisateurs, ont planté "120 à 150 arbres, pins, saules et chênes" dans un "couloir" défriché dans le cadre des travaux de l'A65, a indiqué Julien Milanesi, membre de l'Alternative régionale Langon-Pau (ARLP) et "planteur volontaire". Un pique-nique "en famille" était ensuite organisé sur place, a-t-il ajouté, rappelant qu'une opération similaire a eu lieu récemment à Escaudes (Gironde). Les "planteurs volontaires" - dont le slogan est "Nos élus se plantent, replantons" - dénoncent l'impact écologique du projet autoroutier, tout en "posant la question de sa viabilité économique", selon M. Milanesi. "C'est un projet qui ne répond à aucun besoin en termes de trafic et qui devrait coûter près d'1 milliard d'euros à la collectivité", a-t-il affirmé. Le 25 mars, plusieurs organisations écologistes avaient demandé au ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, de "ne pas passer outre" un avis négatif du Conseil national de protection de la nature (CNPN), rendu le 19 mars, concernant l'impact écologique du projet. Ces organisations demandent le "gel" du projet, affirmant que "l'autoroute Langon-Pau détruira 2.000 hectares d'espaces naturels, 8 zones Natura 2.000, de nombreux habitats et espèces protégées", dont le Vison d'Europe.
Agence 13.04.08

Tous sur les Planteurs volontaires : http://lesplanteursvolontaires.hautetfort.com

Un « Ayraultport » ça trompe énormément !

Samedi 12 avril à 14h45, 150 militants opposés au projet d'aéroport Notre Dame des Landes, à Nantes, ont déroulé une banderole Un « Ayraultport » ça trompe énormément ! du haut de l'Eléphant de Nantes, tandis que d’autres distribuaient 500 tracts explicatifs au public nombreux.

Les militants écologistes entendaient protester contre « l’éléphant blanc » du maire de Nantes, ce deuxième aéroport au coût financier et écologique exorbitant. Ils réclament un vrai débat public participatif autour des alternatives possibles à ce projet. La construction de ce deuxième aéroport de Nantes se traduirait par la confiscation de 4700 hectares de terres agricoles, par une contribution majeure au réchauffement climatique, et finalement par le gaspillage de 4 à 5 milliards d'euros d'argent public.

« C’est un premier avertissement aux pouvoirs publics, déclare Karine Plantier, l’une des porte-parole des opposants à l’aéroport. Nous demandons un vrai débat participatif qui prendra en compte les solutions alternatives, comme la création d’une piste transversale Est/Ouest qui est la solution sur tous les points : financier, préservation des terres et des exploitants agricoles, réduction des émissions de gaz à effet de serre... »

Lutter contre ce projet c'est aussi résister contre la démesure. Ce projet est contre nature, il est donc anti-social. Comme quoi.... A Nantes un Ayraultport ça trompe énormément !!

Pour le comité de soutien Nantais opposé au projet de l'aéroport de Notre Dame des Landes : Contact : Karine Plantier 06 26 96 17 67.

Retour de flamme : le reportage de 26 mn sur la flamme olympique à Paris (en 3 parties)

Des désobéissants se cachent dans ce reportage. Saurez-vous les retrouver ?

Télécharger le reportage "JO, Retour de flamme" en avi avec emule (284 Mo) - Lien eD2K

Pour un Tibet libre, la flamme olympique perturbée à Paris

Paris – Communiqué de presse 7 avril 2008 à 14H30
Malgré une sécurité sans précédent et de brutales arrestations, la flamme olympique a été perturbée par de nombreuses manifestations lors de sa traversée de Paris.

A 14H30, au moins 23 manifestants Tibétains et Français portants des drapeaux tibétains ont tenté d’arrêter le cortège et lancé des tracts avant d’être interpellés par les forces de l’ordre avec brutalité. Le porte parole de Tibet Libre, Christophe Cunniet et un militant Tibétain, Norbu, ont été plaqués au sol violemment et sont sérieusement blessés. Alors que les autres désobéissants ont été relâchés, Christophe est toujours interpellé.


Autre video de la répression policière

4000 policiers mobilisés à Paris pour l’occasion, 100 pompiers joggeurs, 100 policiers en rollers, 65 motards, 48 véhicules de CRS et de sécurisation : un véritable défilé militaire tentait de protéger une flamme symbole de la répression chinoise contre les Tibétains.

«Selon le gouvernement tibétain en exil, plus de 150 Tibétains ont été tués et plus de 2300 ont été arrêtés au cours des répressions des manifestations par les forces chinoises dans l’ensemble du Tibet. Ainsi, tandis que la répression et les arrestations arbitraires continuent au Tibet occupé, la flamme chinoise défile sous une protection quasi militaire dans les rues de Paris. La France importe vraiment de tout, même les méthodes chinoises » déclare Christophe Cunniet, de l’association Tibet Libre. « Pendant ce temps, dans l’ensemble du Tibet, la police et l’armée chinoise continuent à tirer à vue contre les manifestants tibétains, et les morts s’accumulent. »

« Des manifestations en faveur du Tibet auront lieu dans le monde entier sur le passage de la flamme, pour que la Chine renonce à l'usage de la violence et de la torture contre les manifestants Tibétains, et qu'elle accepte enfin l'ouverture de négociations avec le gouvernement tibétain en exil » déclare t-il encore en ajoutant « Nous demandons au Comité Olympique d'exiger que la Chine tienne ses engagements en matière de droits de l'homme, indissociables des valeurs Olympiques. »

« NON AU PASSAGE DE LA FLAMME AU TIBET »

Les communautés tibétaines en exil et leurs sympathisants exigent que les régions tibétaines soient totalement exclues de l’itinéraire du relais de la Flamme olympique. « Il est inconcevable d’applaudir le passage de la flamme et de célébrer le prétendu "voyage de l’harmonie" au Tibet, jusqu’en haut de l’Everest, alors que les forces militaires chinoises écrasent le peuple tibétain. » « Le Président Sarkozy doit s’engager dès maintenant à recevoir le Dalaï Lama lors de sa prochaine visite, et à refuser de se rendre à la cérémonie d’ouverture des Jeux »

Il y a trois semaines, plus de cent cinquante groupes de soutien au Tibet ont demandé dans une lettre au président du Comité international olympique d’annuler tous les passages prévus de la Flamme olympique dans les régions tibétaines. Ces groupes, membres du Réseau international de soutien au Tibet, ont également écrit aux sponsors du Relais de la Flamme – Coca Cola, Lenovo et Samsung – leur demandant de retirer leur parrainage si le Tibet n’est pas exclu de l’itinéraire, et ils entendent demander aux comités olympiques nationaux d’appuyer leurs demandes.

Informations : Tibet Libre - Tél 01 49 84 06 13 / 06 12 25 95 54 / 06 81 46 56 40

Plus d'infos très prochainement, des plaintes sont en passe d'être déposées

RWANDA : aux grands hommes la patrie reconnaissante

Communiqué www.genocidemadeinfrance.com

Paris, le 6 avril 2008
Jardins du Trocadéro

Pour le 14ème anniversaire de la complicité de l’Etat français dans le génocide des Tutsi au Rwanda, une vingtaine de militants et d’artistes du collectif « Génocide Made in France » ont ensanglanté les fontaines du Trocadéro et recomposé des charniers pour saluer solennellement le courage et l’abnégation des responsables politiques français qui engagèrent notre pays politiquement, financièrement et militairement aux côtés de ceux qui commettaient le dernier génocide du 20ème siècle qui fit plus d’un million de victimes.


PETIT CHARNIER ENTRE AMIS 14 ans d'impunité, ça se fête!
source DESOBEIR

Un hommage amplement mérité à ces hommes qui firent preuve d’un grand sens de la raison d’Etat en bravant la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide et qui manifestèrent une dévotion à la Françafrique hors norme en ne reculant jamais devant l’horreur des conséquences de leurs actes.

De plus, la constance de l’action française au Rwanda révèle une détermination trop rarement célébrée. En effet, le soutien indéfectible au régime Habyarimana, y compris lorsque celui-ci organisait des pogroms, l’exclusivité et l’étroitesse des relations avec le gouvernement de l’extermination (le « gouvernement intérimaire rwandais » formé à l’ambassade de France sur la base d’un coup d’Etat et que seule la France reçut officiellement), l’exfiltration vers l’ex-Zaïre, sous couvert de l’opération « humanitaire » Turquoise, d’une grande partie des commanditaires et exécutants du génocide et enfin, la stratégie de propagande négationniste reflètent la continuité d’une politique mûrement r&eacut! e;fléchie dont les conséquences, au vu des informations disponibles à l’Elysée dès le début des années 90, étaient très largement prévisibles. C’est ainsi, en toute connaissance de cause, que cette minorité de responsables politiques et militaires a maintenu la France sur le cap de la complicité active avant, pendant et après le génocide.

« L’entente en vue de commettre le génocide, la complicité dans le génocide et le crime contre l’humanité étant imprescriptibles, nous exigeons que ces responsables politiques et militaires soient traduits en justice pour que les décorations qu’ils méritent leur soient remises », déclare Bruno Gouteux, porte-parole du collectif « Génocide Made in France ».

Contact (pour obtention des images ou autre) : Bruno Gouteux et Bruno Boudiguet, portes-parole du collectif « Génocide Made in France », 06 28 07 34 61 et 06 63 05 97 86

Après avoir semé la terreur chez Archividéo, ils odorisent EDF

Il n’est pas frais mon poisson (d’avril) ?

Aujourd’hui mercredi 2 avril, une dizaine de clowns-pêcheurs ont profité de la marée basse pour transformer le siège régional d’EDF en criée. En effet, les empêcheurs de pyloner en rond souhaitent rappeler à EDF (Embobineurs de Destruction Fièvreuse) et RTE (Ringards Trucidant l’Environnement) que leur projet respectif sent la chaussette et le poisson pourri.

Alors que tout le monde a bien déconné hier en s’accrochant des poissons dans le dos, les clowns sous tension remettent le couvert avec du poisson et des fruits de mer dans les bureaux d’EDF à Atalante Champeaux à Rennes. Ils entendent ainsi dénoncer la pêche à la ligne que RTE, EDF et Areva organisent actuellement dans nos campagnes de l’ouest et en Catalogne. Ils demandent aux hypothétiques riverains de ne pas mordre à l’hameçon. Le champs des sirènes leur promet des « compensations » qui se révéleraient « poisseuses » à coup sûr.

The show must go on, we’ll be back...

P.-S. 2h30 et une trentaine de policiers plus tard, les clowns furent expulsés... Deux clowns se sont retrouvées au commissariat, menotées ! Il faut dire que s’opposer à un projet de réacteur nucléaire et de ligne THT (avec de très bonnes raisons !), c’est tomber dans le terrorisme ! Il ne manquerait plus qu’on fasse des tags avec de la peinture à l’eau.

Si ça n’est pas des clowns qui vous le disent, qui vous le dira ?

Fin de partie pour l'OTAN : Journée internationale d'action

1000 participants et 500 arrestations, chiffres confirmés par la police de Bruxelles.

1000 personnes originaires de 17 pays européens ont pris ce matin la direction du quartier-général de l'OTAN à Evere pour participer à l'action internationale non violente NATO GAME OVER. Cinq ans après le début de la guerre en Irak et dix jours avant un important sommet de l'OTAN, des activistes pour la paix de toute l'Europe transmettent un message clair : empêcher les guerres, ça commence ici.
Ce sont des accords secrets de l'OTAN qui font de la Belgique et d'autres pays européens une plate-forme logistique de l'armée américaine. La machine de guerre américaine est transportée vers l'Irak et l'Afghanistan via nos routes, nos ports et nos aéroports.
L'Irak a été attaquée et l'Iran est menacée en raison de leurs ambitions à se doter d'armes de destruction massive. Mais entre-temps, l'OTAN entrepose 350 armes nucléaires américaines en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Turquie. Selon le droit international humanitaire, ces armes sont tout aussi illégales et interdites ici qu'ailleurs.

A partir de 12h, les activistes pour la paix se sont massivement dirigés vers le site de l'OTAN, sur lequel ils ont tenté de pénétrer de manière non violente. Il y avait un grand contraste entre l'attitude non violente des activistes et l'agressivité des services de polices, qui étaient déployés en grand nombre et n'ont pas hésité à utiliser chiens, chevaux, spray au poivre, matraques, canon à eau,... Plus de 400 personnes ont été arrêtées. Malgré ce déploiement massif, les forces de l'ordre n'ont pas pu empêcher plus de 50 activistes pour la paix de pénétrer sur le domaine militaire dans l'intention de le sceller.

Avec NATO GAME OVER, les activistes tentent non seulement d'empêcher un crime, mais également de restaurer un pan de démocratie. Les activistes ont été confrontés à un déploiement énorme de policiers, à des arrestations administratives, à des kilomètres de fil barbelé,... Dommage. C'est un gaspillage de l'argent du contribuable. Si vous ou moi commettons une infraction, nous sommes punis et l'infraction est rectifiée dans la mesure du possible. Mais si c'est notre gouvernement qui est en infraction, comme c'est le cas aujourd'hui, il déploie massivement la police non pas pour mettre un terme à l'infraction, mais pour le maintenir en place.

Sans l'OTAN, les guerres en Irak et en Afghanistan sont impossibles

La guerre en Irak a commencé il y a cinq ans. Des manifestations anti-guerre ont lieu partout dans le monde. Avec NATO GAME OVER, Vredesactie rend visibles les structures militaires qui rendent la guerre possible. En Afghanistan, des troupes de l'OTAN participent à la “guerre contre le terrorisme” dirigée par les États-Unis. Des accords secrets de l'OTAN font de l'Europe une plate-forme logistique pour l'armée américaine. En 2003, 54.000 militaires américains stationnés sur des bases européennes ont été mobilisés pour les combats en Irak. L'armée américaine s'est déployée à partir d'Allemagne et d'Italie et les vols de bombardement sont partis de bases britanniques et de porte-avions flottant dans la Méditerranée. En 2006, deux tiers des militaires américains stationnés en Europe étaient en mission en Irak ou en Afghanistan, se préparaient à de telles missions ou en étaient tout juste revenus. Sans l'Europe, l'invasion et les hostilités en découlant n'auraient pas été possibles et ne le sont toujours pas.

L'OTAN crée plus de problèmes qu'elle n'en résout

L'OTAN est à la veille d'une redéfinition fondamentale. Dix jours après NATO GAME OVER, un sommet de l'OTAN a lieu à Bucarest. Dans de nombreux pays européens, une grande partie de la population est en désaccord avec les dirigeants mondiaux qui font le choix de la guerre et de la menace militaire pour aggraver des conflits ou étendre leur pouvoir. Une bouclier anti-missiles, des armes nucléaires, de nouvelles bases militaires, des soldats en Afghanistan,... la population n'en veut pas. Mais les gouvernements font la sourde oreille. A tous les niveaux, l'OTAN est un obstacle. L'OTAN crée plus de problèmes qu'elle n'en résout.

NATO GAME OVER : une journée d'action internationale

Le 22 mars, des activistes en provenance de 17 pays européens ont tenté de pénétrer de manière non violente mais décidée à l'intérieur du quartier-général militaire de l'OTAN à Evere et d'en sceller portes, fenêtres et accès. Il s'agit d'une action de désobéissance civile. Ce type d'action est nécessaire parce que tous les moyens démocratiques visant à mettre un terme à la politique illégale de l'OTAN ont été épuisés.

Des groupes actifs dans toute l'Europe donnent un signal clair : les armes nucléaires doivent disparaître. Des Italiens, des Espagnols et des Allemands montrent clairement qu'ils ne veulent pas de nouvelles bases et infrastructures militaires et encore moins qu'elles soient utilisées pour mener des guerres dans le monde entier. Des activistes pour la paix tchèques affirment qu'un bouclier anti-missiles reste inacceptable, même dans un habit de l'OTAN. Des Croates, des Macédoniens, des Finlandais et des Suédois s'opposent à l'adhésion de leur pays à l'OTAN ou à une collaboration militaire plus rapprochée avec cette organisation. Des voix en provenance des Pays-Bas, de Grande-Bretagne et de France disent également “non” à la politique de guerre.

De la parole aux actes

Plus de cinquante auteurs et traducteurs littéraires ont publié la semaine dernière une carte blanche consacrée à l'existence de l'OTAN. Ils écrivent : “Une alliance miliaire qui intervient dans le monde entier, dispose d'armes nucléaires et est prête à les utiliser en premier est un danger pour la paix dans le monde. Il est temps de lancer le débat sur l'existence même de l'OTAN."

Le 22 mars, les auteurs sont passés de la parole aux actes. Ils ont contribué à la journée d'action NATO GAME OVER en organisant une promenade littéraire autour du quartier-général de l'OTAN. Et ils ne s'arrêtent pas au 22 mars. Leur texte a été traduit en français, néerlandais, allemand, espagnol, anglais et tchèque afin d'appeler leurs collègues d'autres pays de l'OTAN à lancer eux aussi le débat. Comme ils l'ont écrit : “Le projet derrière lequel des auteurs d'Europe de l'Est se sont rassemblés il y a trente ans avec Charte 77 a mené moins de quinze ans plus tard à la chute du rideau de fer et au démantèlement du Pacte de Varsovie. Nous ne voulons pas attendre quinze ans de plus avant de répondre à cette initiative par une initiative occidentale. Nous refusons de croire que nous ne pouvons pas au moins tenter d'égaler ce à quoi ils sont parvenus.”

Communiqué de presse 22 mars
Contact: 0488/57.63.77 - Infos: www.vredesactie.be
Autres photos disponibles sur www.indymedia.be

Le communiqué sur place

Des centaines de pacifistes européens, dont de nombreux Français, bloquent l’OTAN à Bruxelles

1000 participants et 500 personnes arrêtées par la police pour avoir bloqué l'OTAN

(photo transmise par téléphone le 22 Mars)

Bruxelles, 22.03.2008. 11h00. Plus d’un millier de défenseurs de la paix venus de toute l'Europe mènent cet après-midi une opération de désobéissance civile en vue de fermer complètement le siège de l’OTAN à Bruxelles. L’opération « fin de partie pour l’OTAN » (NATO game over) vise à délivrer un message clair, 5 ans après le début de la guerre en Irak et dix jours avant un important sommet de l'OTAN : empêcher les guerres, ça commence ici.

Empêcher les guerres, c’est lutter à la fois contre la réhabilitation de l’arme nucléaire au sein de l’OTAN, et aussi contre les nouvelles missions attribuées à l’OTAN à l’extérieur de l’Europe, particulièrement là où il se trouve des intérêts pétroliers occidentaux (Afghanistan, Irak, Liban…). A ce titre, les pacifistes français venus en nombre participer au blocage de l’OTAN organisé par leurs camarades belges de l’association Bomspotting entendent dénoncer non seulement l’évolution de l’OTAN, mais également le rapprochement inquiétant de la France vis-à-vis de l’alliance atlantique. Au moment où le président Sarkozy confirme la relance de l’arme nucléaire en France, avec la poursuite du programme de construction du missile nucléaire M51 dans les Landes et l’inauguration du nouveau sous-marin nucléaire lanceur d’engins « le Terrible », il exprime sa volonté de rejoindre le commandement nucléaire de l’OTAN. Deux semaines de grandes manoeuvres de soldats de l’OTAN viennent d’ailleurs de s’achever, dans la plus grande discrétion, au Centre d’Essai et de Lancement de Missiles de Biscarrosse (40). L’opération NAWAS 2008 visait à préparer le déploiement de troupes de l’OTAN au Moyen-Orient, et justement dans un environnement nucléaire ou bactériologique.

« Nous allons tenter de bloquer l’OTAN en pénétrant de manière non violente à l’intérieur pour en sceller les accès, explique Xavier Renou, porte-parole du collectif « non au missile M51 ». En recourrant ainsi aux moyens de la désobéissance civile, nous entendons dénoncer les crimes actuels des soldats de l’OTAN en Afghanistan et en Irak, et ceux qui se préparent demain avec la réhabilitation de l’arme nucléaire à laquelle nous assistons. La France n’a rien à faire dans l’OTAN tant que l’Europe se comportera comme le porte-avion des Américains pour les guerres du pétrole ».

En 2003, 54.000 militaires américains stationnés sur des bases européennes ont été mobilisés pour les combats en Irak. L'armée américaine s'est déployée à partir de l'Allemagne et de l'Italie et les vols de bombardement sont partis de bases britanniques et de porte-avions flottant dans la Méditerranée. En 2006, deux tiers des militaires américains stationnés en Europe étaient en mission en Irak ou en Afghanistan, se préparaient à de telles missions ou en étaient tout juste revenus. Sans l'Europe, l'invasion et les hostilités en découlant n'auraient pas été possibles et ne le sont toujours pas.


Photo transmise par téléphone le 22/03

Contacts :
Xavier Renou, porte-parole du collectif « non au missile M51 » : +33 6 64 18 34 21
Centre de presse NATO GAME OVER : +32.488.57.63.77

Plus d’informations sur la campagne française : www.nonaumissileM51.org


Convergence des luttes : le TIbet emprisonné lui aussi à Bruxelles...

La désobéissance en action : un Tibétain sur l'ambassade de Chine

Le 16 Mars 2008, une manifestation s'est tenue à proximité de l'ambassade de Chine à Paris, en réaction aux massacres en cours au Tibet. La police s'est trouvée débordée par les manifestants, qui ont pu s'approcher de l'ambassade. Un Tibétain a réussi à escalader la facade du bâtiment, grimpant le long d'une gouttière puis longeant les fenêtres au dessus des "forces de l'ordre" sans que celles-ci ne puissent réagir.

Il a alors remplacé le drapeau chinois par un drapeau tibétain en berne. La police a tiré sur la corde du drapeau au point de tordre le mât, mais n'a pas pu empêcher l'installation du drapeau tibétain. Le grimpeur est reparti par le même chemin, les manifestants s'interposant pour empêcher que les gendarmes mobiles n'approchent. Trois gendarmes ont bien tenté de le retenir, mais la foule a été plus forte et il a pu fuir les lieux sans être interpellé.


Photos : H P et M-H N

Les "forces de l'ordre" ont interpellé plusieurs autres manifestants et utilisé les gaz lacrymogènes pour éloigner la foule de l'ambassade. Quand la France cessera t-elle enfin de protéger la plus grande dictature du monde, voilà la question.
Le 21 Mars, lors d'une nouvelle manifestation, un Tibétain a été interpellé dès son arrivée, à la sortie du métro. L'ambassade de Chine, furieuse, poussera t-elle le ridicule jusqu'à porter plainte ?

Tibet Libre

Arrêtez le massacre au Tibet !

Au Tibet, les désobéissants se font massacrer...


Les manifestations au Tibet dégénèrent : la police et l'armée tirent à vue

Les manifestations pacifiques de ces derniers jours au Tibet ont dégénéré, et sont actuellement violemment réprimées.
Des bâtiments sont en feu. L'armée chinoise patrouille en chars et tire à balles réelles sur la foule.
Il y aurait au moins une centaine de morts ; mais certains témoignages sur place évoquent des chiffres bien plus élevés.

La situation est dramatique. D'après des témoignages poignants transmis par téléphone, l'armée tire à vue et empile les cadavres dans les rues, notamment autour du temple Tsuglakhang à Lhassa.
Les maisons sont maintenant fouillées et des centaines de personnes ont été arrêtées et battues. Les policiers tibétains sont contraints de battre leurs compatriotes.
Le Tibet est actuellement bouclé, les touristes et les journalistes fouillés et expulsés, les communications restreintes et l'internet censuré.

Il s'agit d'un véritable soulèvement, les plus importantes émeutes depuis celles de mars 1989, qui avaient précédé de peu les événements de la place Tiananmen.

Ces manifestations ont commencé à Lhassa le 10 mars, pour commémorer le soulèvement de 1959 contre l'occupation chinoise et réclamer l'indépendance du Tibet. Mais cette mobilisation se propage actuellement dans toutes les provinces tibétaines, avec des milliers de manifestants dans le nord et l’est.
A Pékin même, une centaine d’étudiants Tibétains se sont rassemblés avant-hier pour un sit-in en hommage aux disparus.
La Chine exige que les manifestants se rendent d'eux-mêmes à la police, sous peine de représailles sévères. Passé cet ultimatum, le gouvernement tibétain en exil craint actuellement un massacre à grande échelle.
Dans ce contexte, de nombreuses voix s'élèvent contre la tenue des Jeux Olympiques à Pékin dans quelques mois.


Les véhicules blindés des troupes d'élite patrouillent à Lhassa. Les marquages "Armée Populaire de Libération" sont couverts et les étoiles des casques ont été effacées.


La foule pleure les victimes de l'armée chinoise


D'autres photos (insoutenables) des victimes ici et des manifestations sur ces 3 liens : TCHRD, Reuters et Welt.

Tibet Libre 19 Mars 2008
Voir l'agenda des manifestations

La France va tester un missile nucléaire dans les Landes : des pacifistes vont tenter d’empêcher le tir

Des militants pacifistes annoncent leur intention de s’introduire sur le site militaire de Biscarrosse pour empêcher le tir du missile nucléaire M51

Biscarrosse (33), 19.03.2008.

Le gouvernement français est sur le point de procéder en secret au troisième tir d’essai du missile nucléaire M51, au Centre d’Essais et de Lancement de Missiles (CELM) des Landes, près de Bordeaux. Le tir est prévu pour jeudi ou, plus sûrement, vendredi matin, à la faveur des derniers jours des grandes manoeuvres de l’OTAN qui se déroulent depuis deux semaines au même CELM. Des militants du collectif « non au missile M51 » entendent retarder voire empêcher le tir, comme ils étaient parvenus à le faire pendant 48 heures en juin dernier, en s’introduisant sur le site militaire.

Nicolas Sarkozy doit se rendre vendredi à Cherbourg pour inaugurer le nouveau sous-marin lanceur d’engin « le Terrible », qui sera justement doté des missiles M51. Il en profitera certainement pour se féliciter du réarmement nucléaire de la France, qui viole pourtant l’article 6 du Traité de Non Prolifération et menace directement le Moyen-Orient ou la Chine, alimentant ainsi l’actuelle course aux armements. Sans doute confirmera-t-il à cette occasion la doctrine Chirac, exprimée en janvier 2006 lors d’un déplacement à la base nucléaire de l’Ile Longue. L’ancien président de la République avait alors déclaré que l’arme nucléaire pourrait être utilisée pour protéger les « approvisionnements stratégiques » de la France dans le monde, c’est-à-dire le pétrole, quitte à bombarder à l’arme nucléaire « une puissance régionale » et sa population. L’OTAN pourrait d’ailleurs servir de cadre à l’expression de cette stratégie : le troisième tir du M51, jeudi ou vendredi, viendra conclure deux semaines d’exercices également fort discrets de l’OTAN au Centre d’Essais des Landes. L’opération NAWAS 2008 portait justement sur l’entraînement des forces de l’OTAN à la guerre au Moyen-Orient et en environnement nucléaire ou bactériologique...

« Le gouvernement de N. Sarkozy développe une arme qui viole le Traité de Non Prolifération et ne peut qu’encourager l’Iran et d’autres pays à reprendre la course aux armes nucléaires pour assurer leur sécurité, s’indigne Xavier Renou, porte-parole du collectif « non au missile M51 ». Et pendant ce temps, les Français sont toujours privés du débat auquel ils ont droit sur l’avenir de l’arme nucléaire et des 15 milliards d’Euros du programme du missile M51. »

Contact : Xavier Renou, porte-parole du collectif « non au missile M51 » : 06 64 18 34 21

Plus d’informations sur la campagne et le collectif : www.nonaumissileM51.org

INCINERATEUR DE FOS-SUR-MER : Marseillais ne nous laissons pas enfumer...

Au soir du premier tour, une cinquantaine de militants anti-incinérateur se sont retrouvés sous les fenêtres de la Mairie de Marseille pour en enfumer les abords.

Nous enfumer, c’est bien ce que nous promet l’incinérateur de traitement des déchets de Marseille, mais en l’installant chez nos voisins, à Fos-sur-Mer. Les Marseillais ne doivent pas s’y tromper, qui ont déjà refusé par le passé, et à deux reprises, l’implantation d’un incinérateur sur le territoire marseillais.

La semaine dernière plusieurs milliers de manifestants se sont retrouvés à Marseille, venus de toute la France pour s’opposer à tous les projets d’incinérateurs.

Cette semaine tous les candidats aux élections de Clermont-Ferrand, y compris la candidate UMP, se sont prononcés d’une seule voix contre le projet d’un incinérateur dans leur ville.

Des centaines de médecins se sont mobilisés pour démontrer les dangers des incinérateurs, même aux normes actuellement en vigueur . L’incinération est une méthode de traitement des déchets dépassée. D’autres solutions (recyclage et méthanisation) existent, écologiquement plus vertueuses et créatrices d’emploi.

A Marseille tous les candidats aux élections sauf un ont évoqué et même acté un moratoire sur l’incinérateur de Fos.
Qu’attend donc Monsieur Gaudin ?
Notre maire actuel va avoir besoin de tous les suffrages dimanche prochain. Pourquoi ne se prononcerait-il pas lui aussi pour un moratoire ?

Quand, dans vingt ans, les taux de cancers auront explosé dans le département des Bouches-du-Rhône, mais que Monsieur Gaudin ne sera plus aux commandes, il ne pourra pas dire qu’il ne savait pas.

Nous continuerons nos enfumages... non toxiques... tant que nous ne serons pas entendus.

Contact Presse : 06 82 45 13 89
Collectifs anti-incinérateurs - Marseille, le 9 mars 2008

La Cité de l’immigration ouvre une nouvelle aile sur les crimes du (néo-)colonialisme

Communiqué de presse - Paris, Cité de l’immigration, le 18.02.3008. 10h30.
Le Musée de l’immigration de la Porte Dorée s’est enrichi ce matin d’une nouvelle aile consacrée aux crimes du colonialisme et du néo-colonialisme. Une vingtaine de militants anticolonialistes occupent le pavillon construit pour l’exposition coloniale de 1931, où ils ont installé une nouvelle exposition ouverte au public, et entièrement consacrée à cette partie occultée de l’histoire de l’immigration.

Au musée de l’immigration, le commerce triangulaire, la mission civilisatrice de la « République coloniale » et son racisme militant, pas plus que les crimes de la décolonisation n’existent. Les guerres coloniales, et leur cortège de massacres oubliés, ont disparu de la mémoire officielle, et les millions de francophones du continent africain ont choisi notre langue par amour des textes de Baudelaire. L’usage systématique de la torture, après ceux de la chicotte et du code noir, les assassinats des grandes figures des luttes de décolonisation, comme ceux de Me Boumendjel, de Medhi Ben Barka, de P. Lumumba, de Félix Moumié, mais aussi de Thomas Sankara, Sylvanus Olympio, des responsables de l’UPC, la complicité de génocide au Rwanda… n’ont jamais eu lieu.

« D’une main, Nicolas Sarkozy instrumentalise la mémoire de la Shoah, et de l’autre, il occulte le passé colonial, et le présent néo-colonial de la France, comme dans son discours de Dakar de juillet dernier, s’indigne Xavier Renou, porte-parole du collectif génocide made in France. Cet angle mort de notre Histoire officielle, que traduit bien les manques de la Cité de l’immigration, rend possible, ici, une politique de plus en plus hostile aux étrangers, chassés jusque dans les cours de maternelles, et là-bas, un soutien sans faille aux dictateurs de la « françafrique », comme au Tchad et ailleurs. »

« Il est temps de faire du Musée de l’immigration le lieu par excellence de la mémoire de cette Histoire occultée, première étape indispensable pour casser la non-« existence » de fait de ces « populations » au sein de la République », conclut Patrick Farbiaz, du comité d’organisation de la semaine anticoloniale.

Les militants anticolonialistes appellent dans le cadre de la deuxième semaine anticoloniale à une marche samedi 23 février contre le Ministère de la Honte, le ministère de l’Identité nationale et de l’Immigration. Départ à 15h00, place Denfert-Rochereau.

Contacts :
Patrick Farbiaz, du comité d’organisation de la semaine anticoloniale, farbiaz[a]aol.com 06 81 07 59 29. www.anticolonial.org
Xavier Renou, porte-parole du collectif « génocide made in France », xrenou2[a]wanadoo.fr 06 64 18 34 21. www.genocidemadeinfrance.com

De l’air sur le Périf !

Dimanche 17 février 2008, 9h30 ... respiration fluide sur le Boulevard Périphérique

Le collectif citoyen « Carré Vert » a bloqué et détourné la circulation du Périphérique. Nous avons installé sur la chaussée un Carré Vert de 200 m², symbole de résistance à l’asphyxie et à la pollution de nos villes par le trafic automobile.


Photos de P-E Weck

Présentant un nouveau partage de l’espace entre les différents modes de déplacement, le Carré Vert est un pont entre Paris et la banlieue, coupées l’une de l’autre par le périphérique.

L’action Carré Vert n’est pas dirigée contre les automobilistes, qui le plus souvent sont les otages et les victimes de politiques de déplacement qui ont trop longtemps négligé les transports collectifs et les circulations douces.

Le collectif citoyen « Carré Vert » publie le Manifeste pour une mobilité soutenable, pour dénoncer les ravages du tout-voiture sur notre santé et notre environnement, et appeler les pouvoirs publics, les élus et la population à un changement profond et rapide vers un nouvel équilibre entre les différents modes de transport urbain.
Nous interpellons les candidats aux élections municipales à Paris et en banlieue, et leur demandons de s’engager à faire de ce changement une priorité de leur prochain mandat s’ils sont élus.

Le Manifeste est soutenu par des associations, des élus et des citoyens.

D'autres infos et le manifeste à signer sur : http://www.carrevert.net

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Vidéo : "Désobéir"

INCINERATEUR : LA DRASS OCCUPEE

7 Février 2008 - Depuis 10 heures ce matin, une vingtaine de militants des collectifs qui s’opposent à l’implantation d’un méga-incinérateur à Fos-sur-Mer, ont investi les locaux de la DRASS, rue Borde, à Marseille.

Les collectifs demandent que leur soient communiquées les données régionales sanitaires, et en particulier celles qui concernent les populations riveraines du futur incinérateur, demande étayée par la remise d’une pétition regroupant plus de 4 000 signatures.

Dès 2005, l’étude d’impact pour cet incinérateur, malgré son indigence, avait déjà présenté des chiffres alarmants, confirmant des taux de mortalité par cancers des bronches et du poumon, ou par accident vasculaire cérébral, largement supérieurs aux moyennes nationales. Depuis, les données n’ont jamais été accessibles, malgré des demandes répétées en particulier de la part d’associations de médecins.

Ces mêmes médecins (plus de 300 d’entre eux dans les Bouches-du-Rhône) sont signataires d’un Appel pour alerter les pouvoirs publics, et constatent avec inquiétude une augmentation des pathologies liées à la pollution, maladies cardio-vasculaires, stérilités, cancers, et déplorent en outre l’absence de registres des cancers et d’études épidémiologiques en PACA.

Même si les incinérateurs nouvelle génération ont été mis aux normes européennes, l’incinération des déchets produit, et continuera à produire, des dioxines (dont les normes sont de faisabilité technique et non sanitaires !), et des centaines de polluants non contrôlés légalement, que l’on retrouve dans les rejets atmosphériques, mais également dans les résidus solides, les mâchefers. Certains de ces polluants comme les produits brômés sont hautement toxiques. Les filtres, ne sont par ailleurs pas en mesure d’arrêter les particules ultrafines qui sont les plus pathogènes et transportent des polluants toxiques cancérigènes.

Les associations évoquent enfin le danger des pollutions croisées et cumulées dans une région où les émissions industrielles sont déjà particulièrement impactantes.

Il y a un an, lors de la signature par la Ville de Marseille du Pacte Ecologique de Nicolas Hulot, Monsieur le Maire de Marseille et Président de la CUMPM, déclarait :

« ..Et s’il apparaissait que l’incinérateur porte atteinte à la santé des gens, je ne le ferais pas…. Et s’il faut vérifier une fois de plus qu’il n’y a pas le moindre risque écologique, nous le ferons » La Provence du 16 février 2007

Et encore « Je m’engage à ce que tout soit fait pour préserver la santé publique des habitants » dépêche AFP du 15 février 2007,

DONT ACTE

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les organisations signataires du Front Citoyen de Résistance du Golfe de Fos
Les Collectifs pour des Alternatives à l’Incinérateur

Contact Presse Intérieur : Véronique Dolot 06 15 96 49 95
Contact Presse Extérieur : Isabelle Taitt 06 82 45 13 89

Portes Parole : Daniel Moutet 06 86 55 43 37 (FCRGF), Gérard Casanova 06 11 78 19 07 (FCRGF), Gilles Nalbone 06 50 45 79 30 (Marseillais contre l’Incinérateur)

Mitterrand : vente aux enchères des souvenirs du génocide rwandais

Communiqué de presse - L’impunité totale des complices français du génocide des Tutsi au Rwanda, et d’abord celle de F. Mitterrand et de certains de ses proches, continue de susciter des remous : après le tapis rouge sang d’Hubert Védrine, le 28 novembre dernier, la vente des machettes de F. Mitterrand…

Paris, espace Tajan, 29 janvier 2008, 14 heures.

Cet après-midi, une vingtaine de militants du collectif « génocide made in France » se sont invités à la vente aux enchères des effets personnels de F. Mitterrand, Espace Tajan, pour y apporter des objets oubliés par les organisateurs de la vente. Comme hier à l'Hôtel Drouot, ils ont dressé un stand sur lequel on pouvait admirer :

Plus de 13 ans après, les complices français du génocide rwandais, qu’ils aient appartenu aux cercles des conseillers de F. Mitterrand, de Jacques Chirac ou d’Edouard Balladur, sont toujours protégés des foudres de la justice. Alors que des plaintes contre des militaires français, pour complicité de génocide, font actuellement l’objet d’une instruction judiciaire, ceux qui leur ont donné les ordres, dans la classe politique française, c’est-à-dire ceux qui ont commis cette « faute politique » dont parle B. Kouchner, ne sont toujours pas inquiétés. Au contraire, ils ont bénéficié d’une sorte d’auto absolution avec la conclusion de la mission d’information de Paul Quilès, en 1998. Il est temps de les juger !

« Quelles que soient les intentions des organisateurs de cette vente, et nous ne doutons pas qu’une partie des fonds récoltés ira soulager les rescapés du génocide des Tutsi, on ne peut que s’indigner de la complaisance dont fait encore l’objet un homme, F. Mitterrand, qui s’est pourtant rendu complice du génocide des Tutsi au Rwanda ! déclare Xavier Renou, porte-parole du collectif « génocide made in France ». La perspective de voir des complices du génocide venir acheter des souvenirs de leur mentor, communiant ensemble dans la même impunité, est une offense à la mémoire du million de victimes exterminées par les alliés de la France. Nous demandons que soient jugés les complices français du génocide, dans l’entourage de F. Mitterrand comme dans celui du premier ministre de l’époque, Edouard Balladur. En droit, le crime de génocide est imprescriptible. »

Contact : Xavier Renou, porte-parole du collectif « génocide made in France » :
01 42 70 54 20 ou 06 64 18 34 21

Plus d’informations et les images sur : www.genocidemadeinfrance.com


Genocide Made In France chez Drouot

Vidéo envoyée par DESOBEIR

Voir aussi la video et l'article "La vente des vêtements de Mitterrand interrompue par des machettes" sur Backchich TV

Kouchner au Rwanda : une faute politique !

Communiqué de presse. Paris, le 27 janvier 2008.
Au Rwanda, à propos du génocide des Tutsis de 1994, Bernard Kouchner a reconnu que la France avait « certainement commis une faute politique ». « On ne comprenait pas ce qui se passait », ajouta le ministre, faussement modeste. « Mais il n’y a pas de responsabilité militaire », crût-il bon de préciser.

Pour la première fois, plus de 13 ans après, une part de responsabilité de la France dans le dernier génocide du XXème siècle est officiellement reconnue. Mais…

Il n’y aurait pas de responsabilité militaire ? Le ministre a-t-il oublié de consulter le rapport d’African rights (1), publié dès 1995, celui de la Mission d’information parlementaire, en 1998, consacré aux opérations militaires françaises au Rwanda entre 1990 et 1994, ou encore celui de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme et de Human Rights Watch (2), en 1999 ? Il aurait peut-être dû assister aux audiences de la Commission d’enquête citoyenne, en 2004, et lire le rapport publié la même année... (3)

Cet ensemble très considérable de travaux atteste de façon absolument indiscutable de la participation de l’armée française à la formation de l’armée rwandaise, auteur du génocide. Présente aux côtés des futurs génocidaires dans les années qui précèdent, elle l’est aussi pendant le déroulement de celui-ci, en 1994. Reste à savoir si elle y a « participé » directement. En 2004 on pouvait recueillir à ce sujet le témoignage du général Dallaire, chef de la Minuar, la modeste force d’interposition de l’ONU, présente pendant le génocide. Interviewé par Le Figaro, Dallaire déclarait : « les Français encadraient les unités de l'armée rwandaise comme la garde présidentielle et étaient présents dans les quartiers généraux… ». Au micro de Daniel Mermet, sur France Inter (4), le même Dallaire redira que, des militaires français, « il y en avait plein à l’état-major de l’armée rwandaise », et « en particulier dans la garde présidentielle ». « À quelle date ? » demande Mermet. « Mais tout le long, bien sûr », répondait le général canadien.

« On ne comprenait pas ce qui se passait » ? Ainsi, M. Kouchner, envoyé spécial de F. Mitterrand au Rwanda pendant le génocide, aurait été bien avisé de regarder le journal de 20h00 de France 2 du 24 janvier 1993, soit plus d’un an avant le génocide, qui dénonçait déjà la préparation d’un génocide par les autorités rwandaises, ainsi que le soutien politique et militaire du gouvernement français de l’époque. Incompétence ou intoxication ?

« Une faute politique » ? Mais pourquoi ne pas nommer les fautifs ? Et comment qualifier ceux qui ont décidé au plus haut niveau de financer l’encadrement, la formation et jusqu’à l’armement de l’armée génocidaire rwandaise ? Souvenons-nous de ce « conseil des ministres restreint » du 2 avril 1993, quand Michel Roussin, chargé de la coopération militaire française au Rwanda, obtenait d’Edouard Balladur l’augmentation de ses « moyens » pour fournir toujours plus d’armements à ceux qui préparaient déjà le génocide. Nicolas Sarkozy, alors Ministre du Budget, signait-il les chèques ?

La vraie faute politique de Bernard Kouchner, c’est la dissimulation de la complicité de génocide dont se sont rendues coupables les autorités politiques françaises de l’époque. La reprise des relations diplomatiques entre la France et le Rwanda ne doit pas se faire au détriment de la vérité et de la justice.

Contacts :
Xavier Renou, porte-parole du collectif « génocide made in France » : 06 64 18 34 21 xrenou2 @ wanadoo . fr ; Site : www.genocidemadeinfrance.com
Revue « La Nuit rwandaise » 09 52 73 81 53 contact @ lauitrwandaise . net ;
Site : www.lanuitrwandaise.net

1. Death, Despair and defiance, African Rights, 1995, Londres.
2. Aucun témoin ne doit survivre, éditions Khartala, 1999, Paris.
3. L’horreur qui nous prend au visage, éditions Khartala, 2004, Paris.
4. J’ai serré la main du diable, Là-bas si j’y suis, France Inter, mars 2004.

OGM : Bilan de la mobilisation: Henri Relaxé

Communiqué des faucheurs volontaires - 15 janvier 2008

Ce matin, le mardi 15 Janvier 9h30, une très forte mobilisation. Nous étions 350 sympathisants venant de tout le Grand Ouest et une vingtaine de réprésentants d'associations ou d'organisations politiques à s'être rassemblés devant le Palais de Justice de Nantes pour soutenir Henri et sa famille.
Henri, 15 ans Faucheur Volontaire Nantais était convoqué devant la Juge pour Enfants pour répondre de sa participation à la neutralisation d'une parcelle de maïs Génétiquement Modifié et de son refus de se soumettre au prélèvement d'ADN.
Nous sommes très heureux d'annoncer, que Madame La Juge a requis la relaxe pour les deux chefs d'accusation. Son dossier va maintenant être revu par le Procureur, qui a un délai d'un mois pour valider ou faire appel de la décision du tribunal. Cette décision finale, sera pour le Collectif des Faucheurs Volontaires un excellent test. Nous permettant de voir si l'Etat prend en considération la légitimité de nos actions et une reconnaissance de la justice. En Effet, Me François Roux avocat des Faucheurs Volontaires et de nombreuses organisations a demandé l'amnistie de l'ensemble des "faucheurs volontaires" d'OGM.
Il convient de relativiser, cette relaxe pour Henri est une petite victoire dans la lutte anti-Ogm, nous restons très mobilisés.
En effet, actuellement un projet de loi sur les OGM est en discussion. Nous devons interpeller nos députés et nos sénateurs pour qu'ils nous garantissent la possibilité de produire et de manger sans OGM. Ce qui n'est pas le cas dans le projet de loi actuel !
Aussi, nous devons nous mobiliser très localement. Nous sommes en pleine campagne pour les municipales de Mars 2008. Nos futurs Maires doivent déclarer que leurs communes seront Sans OGM. Nous vous invitons à vous rendre dans les réunions publiques pour demander la transparence sur leurs orientations sur les OGM.
Deux autres points, très importants sur lesquels nous devons rester très mobilisés : c'est la lutte contre les importations de céréales OGM, qui nourrissent nos animaux ! Egalement, sur le fait que toutes les expérimentations sur les OGM se fassent en espace confiné et non en plein champ. Comme cela l'a été pour le maïs Mon 810, pour qui la clause de sauvergarde a été activée.
Nous précisons, que nous ne sommes pas contre la recherche sur les OGM. Mais, celle-ci doit être réalisée avec toutes les précautions requises, c'est à dire en milieu confiné.

Un Fest Noz est organisé le samedi 26 Janvier à la salle des fêtes de Peillac (56) pour soutenir les Faucheurs Volontaires d'OGM.

Sont co-signataires : Comité de soutien aux Faucheurs de Bretagne et de Pithiviers / Collectif des Faucheurs Volontaires / ATTAC44 / LCR44 / Les Alternatif 44 / MDRGF / Greenpeace44 / GAB44 / Humus44 / Scalp.No Pasaram / Les Verts44 / Confédération Paysanne44 / Union Nationale de l'Apiculture Française / Union Nationale des Apiculteurs de la Loire Atlantique / Ligue des Droits de l'Homme / Santé Solidarité / La France en Action.

Contact : Karine Plantier : 06.26.96.17.67
Vous voulez nous aider, vous pouvez nous faire parvenir vos dons au :
Comité breton de soutien aux faucheurs volontaires d'OGM - 2 rue Locmaria – 56 690 NOSTANG (chèques à l'ordre du CSFVO) et mettre au dos « Pour Henry »

 

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