http://www.zoulstory.com/blog/?2007/03/23/296-la-revolution-a-commence-a-paris
S'agit-il d'un dernier sursaut avant l'arrivée de Sarkozy ?
Ou enfin les gens ont compris le danger ?
Etait-ce un faux pas de trop de la police, qui va apprendre à arrêter les gens avec plus de discrétion, en tout cas, pour un moment, en attendant la bonne heure pour le faire?
Je ne sais pas mais ça me donne envie d'espérer que ça peut changer. Que Sarkozy ne passera pas.
Que les gens se réveilleront enfin, et recommenceront à rêver à un monde meilleur, un monde différent.
Pour ma part, en route pour le Burkina, que je vais retrouver presque 4 ans, presque date pour date, après mon premier pas sur le sol africain...
A l'époque, j'écrivais ça : http://www.zoulstory.com/blog/?2003/04/05/127-ouagadougou-burkina-faso
A bientôt depuis le Forum Social du Burkina Faso...
Zoul - 23 Mars 2007 - L'autre (tour du) monde de zoul...
Greenpeace. Les condamnations de trois militants confirmées en appel
Les peines de deux mois de prison avec sursis et 2.000 € d'amende prononcées le 19 juillet 2006 par le tribunal correctionnel de Rennes à l'encontre de trois militants de Greenpeace qui avaient tenté, le 15 mai 2005, d'entrer dans le port militaire de l'Ile Longue, ont été confirmées, hier, par la cour d'appel de Rennes.
À l'occasion d'une manifestation antinucléaire dans la rade de Brest, l'Artic Sunrise, ancien brise-glace et navire de soutien de Greenpeace, avait changé de trajectoire pour se diriger vers la base de sous-marins de l'Ile Longue. Alors qu'il était bloqué dans sa progression par deux remorqueurs de la Marine nationale, l'équipage mettait à l'eau une embarcation légère avec trois personnes à bord. Celle-ci se dirigeait vers le port et forçait un barrage flottant avant d'être interceptée par des commandos de marine.
La cour d'appel a déclaré irrecevable la demande de restitution de l'embarcation saisie présentée par les trois militants dans la mesure où cette embarcation ne leur appartient pas mais est la propriété de l'association Greenpeace.
Le Télégramme 28-03-07
Greenpeace proteste contre l'EPR dans une centrale nucléaire
Reuters - 27.03.07 - Douze militants de Greenpeace ont occupé mardi la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher) pour protester contre la construction du nouveau réacteur EPR en Normandie, à Flamanville (Manche), rapportent l'organisation écologiste et les autorités. Ils se sont arrimés pendant douze heures sur une des deux tours de refroidissement de la centrale, avant d'en être délogés par les forces de l'ordre. Les protestataires ont inscrit sur l'une des tours avec de la peinture noire le slogan "EPR = DANGER".
Les militants s'opposent à la construction de ce réacteur nucléaire de troisième génération (European pressurized reactor). En début de soirée, les douze manifestants ont été évacués dans le calme par un peloton de gendarmerie de haute montagne spécialement dépêché sur place, qui a grimpé au sommet de l'édifice. Ils ont tous été interpellés et placés en garde à vue dans plusieurs gendarmeries du département. Quatre hélicoptères Puma et deux autres de la gendarmerie ont survolé toute la journée le site de Belleville-sur-Loire. Il a été choisi, "parce qu'il est situé au coeur de la France et que tout le monde est concerné par le projet EPR", a souligné Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire à Greenpeace.
"SANS DEBAT DEMOCRATIQUE" Les salariés ont suivi les opérations sans que celles-ci perturbent le fonctionnement de la centrale. "Nous regrettons ce genre d'actions qui mettent à mal l'image du nucléaire, la seule énergie qui puisse, aujourd'hui, répondre aux besoins des populations", a déclaré Jean-Charles Perray, secrétaire général de la section syndicale CGT de la centrale. La centrale de Belleville-sur-Loire est équipée de deux réacteurs de 1.300 MW chacun. Dans un communiqué, Greenpeace souligne que "le projet de réacteur nucléaire EPR a été décidé sans véritable débat démocratique". "La France n'en a pas besoin pour satisfaire sa consommation d'énergie et des études démontrent qu'une fois construit, l'EPR sera le réacteur le plus dangereux au monde", ajoute Frédéric Mariller, chargé de la campagne nucléaire de Greenpeace France, selon le communiqué.
Greenpeace demande au gouvernement de ne pas signer "dans la précipitation électorale" le décret d'autorisation de la construction de l'EPR, actuellement sur les bureaux des ministres de l'Economie, de l'Industrie et de l'Ecologie. Samedi dernier, des milliers de personnes ont défilé dans plusieurs villes de France pour dénoncer la construction des réacteurs de type EPR et demander la fermeture des centrales nucléaires en France, à commencer par les plus anciennes. L'EPR a été conçu par Areva NP, société commune d'Areva et de Siemens . A Flamanville, il doit être construit à partir de cette année pour une entrée en service prévue par EDF en 2012 et un investissement évalué à 3,3 milliards d'euros.
Des Français bloquent la plus grande base nucléaire d’Europe pendant une heure : onze français arrêtés !
Après Faslane, des actions en France sont annoncées…
Le benjamin du groupe dans les bras de Thierry LE CLAINCHE en train de soutenir le bloc français dont les membres viennent d'etre arrêtés. |
Camp de la paix, base nucléaire de Faslane, Glasgow, Ecosse, 26 mars 2007.
Ce matin, une vingtaine de militants pacifistes français ont rejoint une quarantaine de leurs camarades britanniques afin de bloquer les différentes entrées de la base nucléaire de Faslane, en Ecosse. Pendant près d’une heure, ils ont ainsi perturbé l’arrivée des quelques 7000 salariés de la plus grande base nucléaire de l’OTAN en Europe. Onze d’entre eux ont été arrêtés ainsi que 24 britanniques.
Après les pacifistes espagnols il y a huit jours, et avant l’arrivée des Allemands ce mercredi, les militants français ont ainsi voulu apporter leur contribution à un mouvement européen de mobilisation autour de ce symbole du réarmement nucléaire actuel. Comme en France et aux Etats-Unis, la Grande Bretagne tente d’imposer à sa population un programme gigantesque de réhabilitation de l’arme nucléaire pour faire de celle-ci une arme d’attaque utilisable sur le champ de bataille. C’est tout l’enjeu du renouvellement du Trident comme des essais en cours du missile nucléaire français, le M51, dote de têtes nucléaires à puissance réduite, modèle mini-nuke.
En France comme en Grande Bretagne, ces programmes de réarmement, qui sont encore peu connus des opinions publiques, font l’objet d’ une contestation croissante. Ces deux dernières années, plusieurs inspections civiles de sites nucléaires français ont été menées pour informer la population sur le programme M51 et ses mini bombes nucléaires d’attaque. “Comme l’a dit Jacques Chirac à l’Ile Longue en Janvier 2006, ces armes pourront être utilisées contre les populations de pays pétroliers qui contrarieraient notre soif insatiable d’énergie, s’indigne Xavier Renou, porte parole du Réseau Sortir du Nucléaire et participant au blocage.”
Mais en France, contrairement à la Grande Bretagne, la population reste largement ignorante de ce qui se fait en son nom en matière de réarmement nucléaire. “Puisque même des candidats à la présidentielle comme S. Royal et N.Sarkozy ignorent tout de l’état actuel de nos forces nucléaires, il est urgent de faire entrer la question de notre future missile nucléaire M51 dans la campagne présidentielle, poursuit X. Renou. Notre dépendance excessive envers le pétrole exige non pas davantage de bombes nucléaires mais un investissement massif dans les économies d’énergie et la promotion des énergies renouvelables. C’est meilleur pour la planète, et aussi pour la paix !”
Des actions semblables à celle de ce matin seront organisées dans les prochaines semaines en France pour lever le voile sur ces enjeux cruciaux.
Pour la campagne contre le Missile M51, contact : Xavier Renou : 06 64 18 34 21.
Autres photos sur http://www.faslane365.org/en/france/france_photo_gallery
Quatre militants français sur la chaussée obstruent la voie publique.
Message de soutien de José Bové aux Déboulonneurs
J’apporte mon soutien total aux Déboulonneurs, à leur combat non-violent, ainsi qu’à leurs revendications. Je me réjouis qu’ils et elles refusent de se résigner à voir nos villes et nos villages, nos espaces publics et nos vies envahis par la publicité.
Face à l’invasion publicitaire, comme face aux OGM, il n’y a malheureusement pas d’autre recours, pas d’autre alternative que la désobéissance civique. Il faut avoir le courage de ses convictions, pour les assumer, quitte à risquer prison. Il faut oser la désobéissance civique.
Le système publicitaire porte atteinte au fonctionnement même de notre démocratie. Il incarne tous les travers du libéralisme triomphant. Il n’est pas sans effets, sans conséquences, mais engendre des dommages sociaux, environnementaux et sanitaires indéniables – dont nous payons tou-te-s le prix, en premier lieu les plus pauvres d’entre nous.
Les collusions entre industrie publicitaire, médias et certains hommes politiques contribuent à la confiscation de la démocratie. Ce système doit être d’autant plus combattu qu’il ne rechigne pas à enfreindre la loi : 1/3 des panneaux sont illégaux (trop grands, à proximité de monuments classés, etc.).
L’invasion publicitaire porte atteinte à la dignité des femmes, sur lesquelles elle exerce une violence symbolique intolérable, à laquelle nous pouvons et devons mettre fin. Elle est un danger sanitaire – anorexie et obésité se développent de manière inquiétante.
La publicité est un cheval de Troie d’une société et d’un espace public toujours plus privatisés et surveillés, à mesure que nos libertés s’amenuisent. Les panneaux publicitaires sont utilisés pour tester de nouvelles formes de vidéosurveillance. Les trottoirs sont privatisés. Une nouvelle étape a été franchie récemment : les publicitaires prétendent se substituer aux services publics, pour nous faire croire qu’ils oeuvrent au service de l’intérêt général. Ils mettent donc à disposition de certaines municipalités des vélos, en l’échange du marché publicitaire local. Or la publicité à un coût, que nous payons tou-te-s, à chaque achat que nous faisons. C’est donc un impôt privé qu’inventent actuellement les publicitaires, avec la complicités des élu-e-s locaux : plutôt que de développer des politiques volontaristes de réduction de la place de la voiture, ils se réjouissent de voir des multinationales faire semblant d’assurer une mission de service public.
Je ne peux donc que m’associer au choix de la non-violence fait par les déboulonneurs, à leur volonté d’aller jusqu’au bout de leurs convictions, d’assumer leur choix quitte à risquer la prison. Car ce refus est un projet, celui d’une société socialement juste, écologiquement responsable, respectueuse de la dignité de tou-te-s.
Je veux ici répéter qu’il n’y a pas d’incohérence à pratiquer la désobéissance civique puis à se présenter à l’élection présidentielle : j’ai toujours assumé mes actes, fondés sur la légitimité démocratique. La désobéissance civique vise à transformer la loi, à la faire évoluer, quand ce n’est pas tout simplement à la faire appliquer. Elle est une forme d’attachement au droit, à la justice, qui nous protège tou-te-s, et respecte notre dignité.
J’ai décidé de prolonger ces actions, par une candidature, collective – à l’image des actions de désobéissance civique.
Je m’engage donc à réformer la loi de 1979, pour définir un cadre véritablement contraignant, qui proscrive toute dérogation. L’affichage publicitaire n’excédera pas 50*70 centimètres, et le nombre de panneaux sera limité, en fonction du nombre d’habitants dans chaque agglomération. Les panneaux illégaux seront démantelés, au frais des publicitaires. La publicité télévisuelle sera également encadrée, principalement celle qui touche les plus jeunes.
Un autre monde est en marche. Tou-te-s ensemble, changeons vraiment nos vies.
José Bové, le 22 mars 2007
Appel aux sans voix
Alors que la mondialisation néolibérale nous étouffe, l'appel aux sans voix souhaite libérer la parole qui vient d'en bas, dans un espace de rencontre de tous les oubliés. Pour que nous puissions collectivement nous réapproprier notre histoire, notre lutte, nos cultures et faire circuler ce souffle collectif, ces forums se déplaceront dans de nombreuses villes en France, permettant à chacun et à tous de prendre part à un vaste mouvement de résistance et de libération de notre parole.
Un lieu de dialogue et de réflexion où ensemble, nous pourrons partager nos connaissances, confronter nos expériences de luttes, unifier notre volonté de résistance, et ainsi chercher des solutions à notre situation. Un espace neutre, sans étiquette, sans à priori, qui se construira avec la richesse de chacun.
Un autre monde est possible ici et maintenant !
A partir des réalités locales de chaque ville, les forums seront enrichis par d'autres expériences vécues au niveau global, notamment grâce à la venue d'Arturo du Mexique et de Ras Bath du Mali, intervenants principaux du documentaire "un Autre monde est Possible", et d'autres acteurs de la Rage du Peuple. Découvrir que nous partageons des résistances avec les habitants à l'autre bout du globe, c'est prendre conscience d'un même avenir à construire avec l'ensemble des habitants de la planète, respectant nos différences, et luttant contre les modèles uniques des temps modernes.
Pour que la tournée soit visible par tous et partout, une synthèse vidéo sera réalisée à chaque forum, diffusée en ligne sur ce site, accompagnée d'un forum Internet pour que chacun puisse participer et devenir acteur du mouvement, et non pas seulement spectateur, avec l'espoir que le mouvement créé puisse s'amplifier au cours des divers forums, dans un contexte politique très instable, à la veille des élections présidentielles.
L'appel aux sans voix s'adresse à tous les individus et à tous les collectifs autonomes, afin de chercher des solutions, et en permettant à chacun de s'investir dans la lutte. Pour toutes propositions et participations, les collectifs sont invités à prendre contact avec appelauxsansvoix@gmail.com
ATTENTION: AFIN D'EVITER TOUTE FORME DE RECUPERATION, NOUS NE RECEVRONS PAS LES PARTIS POLITIQUES, SYNDICATS ET AUTRES ORGANISMES INSTITUTIONNALISES (merci de votre compréhension).
Construisons ensemble un vaste réseau de résistance, organisé, solidaire et réactif !
Si vous souhaitez organiser un forum dans les villes où ce n'est pas encore prévu, ou si vous souhaitez nous aidez à trouver des salles pour les dates à confirmer, nous vous invitons à nous contacter sur appelauxsansvoix@gmail.com
Contactez nous également pour toute info, coup de main, si vous souhaitez venir poser une table de presse,...
Forums "Appel aux sans Voix"
du 02 février au 26 mai 2007
appelauxsansvoix(a)gmail.com et www.keny-arkana.com
ARMES NUCLÉAIRES - France-Écosse : match nul !
Du 24 au 29 mars, un groupe de Français, adepte de la désobéissance civile et de l’action directe non violente, se rendra à Faslane en Écosse pour perturber l’activité nucléaire de l’armée britannique.
Depuis le 1er octobre 2006 et jusqu’au 30 septembre 2007, des groupes pacifistes britanniques ont lancé une campagne de résistance civile Faslane 365. Cette campagne consiste en un blocus pacifique de la base navale de Faslane (Écosse), où se trouvent les quatre sous-marins « Trident ». Ces sous-marins sont équipés de 200 ogives nucléaires. Chacune de ces têtes est huit fois plus puissante que les bombes lâchées sur Hiroshima et Nagasaki en 1945. L’objectif de cette action de protestation est d’exiger le démantèlement de l’arsenal nucléaire de l’armée britannique, mais également de sensibiliser l’opinion publique au débat en cours au Parlement britannique sur le renouvellement de l’armement atomique du pays.
Pour répondre à l’appel international des pacifistes britanniques, un groupe de Français a décidé de se rendre sur la base militaire de Faslane. Les préoccupations antinucléaires sont en effet les mêmes de chaque côté de la Manche :
- Reprise de la course aux armes nucléaires : pour la France, laser Mégajoule, quatrième sous-marin, nouveaux bombardiers nucléaires Rafale, nouvelles têtes nucléaires (TNO – Tête nucléaire océanique) et le nouveau programme du missile M51 – pour la Grande-Bretagne : renouvellement du parc nucléaire militaire.
- Coûts financiers faramineux : au moins 30 milliards d’euros pour le renouvellement du système Trident (d’après Tony Blair), quant à la France, pour le M 51, il faut compter au moins 10 milliards d’euros.
- Mise en danger de la population : radioactivité, accident de transport, attentat terroriste, prolifération des technologies nucléaires, risque de guerre nucléaire…
- Violation de l’article VI du Traité de non-prolifération (TNP) par lequel les gouvernements se sont engagés à « l’élimination totale des armes nucléaires ».
Cette campagne s’inscrit dans le cadre de mobilisations européennes contre les armes nucléaires. En effet, depuis une décennie se multiplient des actions directes non violentes, dont des inspections civiles de bases militaires (Faslane-GB, Kleine Brogel-B, Biscarosse-F).
Le complexe nucléaire militaire ou civil réunit tous les éléments d’une escalade vers la destruction du monde.
Seul un désarmement nucléaire intégral assurera la sécurité de tous.
Pour plus de renseignements : www.faslane365.org/france et www.nonaumissilem51.org
Contact presse :
Xavier Renou : 06 64 18 34 21
Communiqué de presse : 12 mars 2007
Peines légères pour les anti-nucléaire à Bordeaux
BORDEAUX (Reuters 21.03.07) - Stéphane Lhomme, porte parole du Réseau Sortir du nucléaire, et Jean-Michel Tastet, militant de l'association Tchernoblaye, ont été condamnés mercredi à Bordeaux à des peines d'amende avec sursis.
Ils étaient poursuivis pour des actes de violence sur des policiers et un magistrat lors d'une action menée le 28 octobre dernier dans la cour intérieure du tribunal de grande instance de la ville.
Stéphane Lhomme, qui préside l'association Tchernoblaye, elle-même membre du Réseau Sortir du nucléaire, et Jean-Michel Tastet se sont vus infliger 1.000 euros d'amende avec sursis chacun.
Jean-Michel Tastet a été également condamné à verser 450 euros de dommages et intérêts aux victimes et 450 euros au titre des frais de justice.
Le ministère public avait requis des peines d'amende en laissant au tribunal le soin d'en fixer le montant.
En milieu de journée, le candidat à la présidentielle José Bové et le député-maire de Bègles (Gironde) Noël Mamère (Verts) étaient venus soutenir les deux militants lors d'un rassemblement de quelques dizaines de personnes devant le tribunal.
Le candidat à la présidentielle de la LCR Olivier Besancenot a également fait lire une lettre de soutien.
Le 28 octobre dernier, Stéphane Lhomme et Jean-Michel Tastet s'étaient rendus au tribunal de grande instance et avaient tenté d'escalader un échaffaudage dressé le long d'un mur, dans la cour intérieure du bâtiment.
Jean-Michel Tastet en avait été empêché et avait été interpellé. Il lui était reproché d'avoir "résisté avec violence" aux policiers.
Stéphane Lhomme, qui avait réussi à accéder au cinquième étage de l'échaffaudage où il était resté quatre heures, était renvoyé devant le tribunal pour "avoir résisté avec violence" à un policier "dans l'exercice de ses fonctions" et "avoir commis des violences n'ayant pas entraîné d'incapacité de travail" sur un substitut du procureur de la République.
Les deux accusés ont contesté ces faits devant le tribunal.
Cette action avait été menée pour obtenir du parquet une date d'audience pour la plainte déposée il y a trois ans par Tchernoblaye contre EDF.
Cette plainte visait la centrale nucléaire du Blayais, au nord de la Gironde, qui avait fonctionné pendant près de six mois (du 1er avril au 25 septembre 2003) en l'absence des autorisations de prélèvements et de rejets (eau chaude, produits chimiques) dans l'estuaire de la Gironde.
"Je suis révolté par ce jugement alors qu'il n'y a toujours pas de procès prévu contre la centrale nucléaire. La justice protège les puissants et condamne les citoyens innocents et pacifiques", a déclaré à Reuters Stéphane Lhomme.
"Comme il n'y a toujours pas de procès, Tchernoblaye annonce d'ores et déjà des actions spectaculaires pour dénoncer ce déni de justice", a-t-il ajouté.Lhomme bien entouré au tribunal
José Bové et Noël Mamère soutiennent le militant de Tchernoblaye
Photo: K.M / metro22 Mars 2007 - Métro - Stéphane Lhomme et Jean-Michel Tastet, militants antinucléaires, étaient convoqués mercredi, au tribunal correctionnel de Bordeaux, à la suite de leur bras de fer avec les forces de l’ordre lors d’une manifestation, en octobre dernier, contre les lenteurs de l’appareil judiciaire (leur plainte déposée il y a trois ans contre la centrale nucléaire du Blayais n’a pas encore été instruite).
Au milieu de la cinquantaine de sympathisants, le député-maire Vert de Bègles, Noël Mamère : “C’est comme pour les OGM, quand le gouvernement fait en sorte de retirer toute loi qui permettrait un débat démocratique devant la représentation nationale, a-t-il déclaré. Il faut bien que quelques courageux se lèvent.”
Le candidat alter-mondialiste à l’élection présidentielle, José Bové, a renchéri : “Près de 80% des Français ne veulent pas d’une nouvelle centrale nucléaire (…), mais la justice est toujours plus prompte à poursuivre les militants alors que les délinquants écologiques, eux, ne sont pas inquiétés.”
La mise en scène n’a pas échappé aux magistrats. Stéphane Lhomme a été condamné à 1 000 euros d’amende avec sursis, et l’autre militant à 1 000 euros avec sursis et à 900 euros de dommages et intérêts.
Répression et chasse aux étrangers : un pas a été franchiHier et ce soir, des incidents graves se sont produits lors de rafles effectuées dans nos quartiers à Paris.
Lundi 19 mars en fin de journée, nous avons assisté, révoltés, à une tentative d'arrestation devant l'école maternelle Rampal d'une dame venue chercher une petite fille à la sortie de l'école. Malgré l'intervention des parents présents, et celle d'enseignants, les policiers ont fouillé et interrogé cette femme, prenant de haut les protestations, devant les enfants et parents traumatisés. Ils l'ont ensuite emmené pour une destination qu'ils n'ont pas voulu préciser, laissant la petite fille désemparée.
Suivis et à nouveau "interpellés" par des parents de façon véhémente, les forces de l'ordre ont fini par relâcher leur proie plutôt que de provoquer une émeute. Cet incident a eu lieu lors d'une énième rafle dans le quartier de Belleville.
Ce soir, mardi 20 mars, au même endroit, après plusieurs allers-retours dans le quartier, les policiers ont finalement assiégé un café (situé à l'angle de 4 écoles, les écoles Lasalle et Rampal), et y arrêtant, notamment, un grand-père de 2 enfants scolarisés aux écoles Piver et 77, bld de Belleville.
Après l'avoir maintenu dans le café pendant plus d'une heure, la police décidait d'embarquer ce grand-père juste avant la sortie d'école de 18h. Les parents d'élèves, des enseignants, les militants de RESF et les habitants du quartier tentaient d'intervenir. La réaction des policiers fut immédiate : ils cherchaient violemment à disperser la mobilisation, n'hésitant pas utiliser la violence physique et un peu plus tard à asperger la rue de gaz lacrymogène. Les parents présents aux sorties d'écoles, avec leurs enfants et leurs poussettes, atteints par les puissants gaz lacrymogènes, se réfugiaient dans l'école élémentaire Lasalle pour fuir cette scène particulièrement traumatisante.
Le grand-père a finalement été emmené dans un commissariat du 2ème arrondissement. Quelque temps après, les rafles se poursuivaient à Goncourt et à la rotonde de Stalingrad.
Non contents d'augmenter la cadence des contrôles au faciès, parfois en dehors de tout cadre judiciaire, les fonctionnaires de police ont donc choisi cette fois de violer le dernier refuge des valeurs de la République, à savoir l'école.
Le Préfet de Police de Paris aurait tort de sous-estimer la colère grandissante que provoquent ces procédés iniques et circonstanciels dans les quartiers dits "populaires". La peur cède peu à peu à la détermination d'y mettre fin, on l'a vu ce soir. Nous partageons cette détermination. Le procédé de rafle est en lui-même odieux parce qu'il bafoue l'ensemble des droits fondamentaux des personnes humaines. Et doublement insupportable quand les institutions de la République sont elles-mêmes visées.
Nous rappelons aussi les garanties données à RESF à deux reprises pendant l'été 2006 (le 5 juillet et le 27 juillet) par la Préfecture de Police : qu'il n'y aurait pas d'interpellations dans et aux abords des établissements scolaires. Désormais, devons-nous tenir pour caducs ces engagements.
Resf, Paris le 20 mars 2007http://www.educationsansfrontieres.org
Bloquer le G8 ! Bouger, bloquer, rester
Voir la video : la grande action globale 2007
Début juin 2007 (6-7-8/06/07), les chefs d'états et de gouvernements des huit plus grosses puissances économiques mondiales se rejoindront au sommet du G8 à Heiligendamm près de Rostock.
En tant qu'acte de désobéissance civile, nous bloquerons ce sommet. Notre raison : Les politiciens du G8 soutiennent le néo-libéralisme, un capitalisme mondialisé, qui augmente de façon dramatique le fossé entre le monde des riches et le monde des pauvres. Avec cette campagne pour "Bloquer le G8", nous disons "Non !" et rejetons la légitimité du G8 !
Diverses initiatives et mouvements appellent à la résistance contre ce sommet. Des personnes venues du monde entier manifesterons par le biais d'un grand nombre d'actions diverses. La campagne pour "Bloquer le G8" n'étant qu'un exemple de celles ci. Prenez part aux actions de protestations et prenez positions contre la politique du G8 !
info(a)block-g8.org
Source/auteur : http://www.block-g8.org/index.php?lang=enPour compléter l'article, le site du collectif Résistance et Informations à Paris contre le G8 : http://anti-g8.effraie.org - http://www.intergalactique.lautre.net/rubrique.php3?id_rubrique=123G8 Heilingendamm - juin 2007
C'est sous l'égide d'Angela Merkel qui est à la tête d'une coalition SPD-CDU que le G8 2007 se tiendra, en Allemagne, du 6 au 8 juin 2007, à Heilingendamm, charmante station balnéaire de la mer Baltique à 30 km de Rostock. En 2006, Poutine avait placé la sécurité, le terrosime et l'énergie au coeur du G8 2006 à St Pétersbourg, tout en s'évertuant à empêcher toute réelle mobilisation et contestation. L'année précédente, le G8 2005 fut marqué par les effets d'annonce de Tony Blair sur la réduction de la dette des pays pauvres et l'aide au développement pour l'Afrique. Autant de promesses tournées vers les plus démunis de la planète qui n'ont pas été suivis d'effets, et qui contribuent à rendre le G8 toujours plus illégitime.
Alors que l'Allemagne va prendre pour six mois la présidence de l'UE à compter du 1er Janvier 2007, Angela Merkel veut utiliser ce G8 pour se donner un véritable leadership international. A cet effet, l'agenda du G8 se réduirait aux questions économiques fondamentales (équilibres internationaux, croissance mondiale, etc...). Mais, de manière contradictoire, elle entend également faire plier Georges Bush sur la ratification du protocole de Kyoto - dont on sait par ailleurs qu'il est loin de répondre aux nécessités actuelles - et prendre le leadership politique des enjeux liés au changement climatique. Bref, lorsqu'on rajoute au programme du G8 le renforcement des droits de propriété intellectuelle et de liberté d'investissment à travers le monde, la mise en place d'un partenariat économique avec les gouvernements africains non corrompus (sic) et ayant une bonne bouvernance (re-sic), le soutien au combat contre le SIDA en Afrique, la coopération avec les pays émergents (la Chine, l'Inde, le Brésil, le Mexique et l'Afrique du Sud devraient être invités), on se rend compte que le G8 conserve sa prétention à gouverner, en son nom, toutes les affaires du Monde et tous les peuples de la planète. En plus d'être source de mesures plus dévastatrices que les maux qu'elles sont censées corriger, cette prétention est complètement illégitime. Nous combattrons une nouvelle fois, en 2007, cette volonté de soumettre chaque être humain aux seuls intérêts des multinationales et des logiques guerrières des pays occidentaux (voir plaquette réalisée par des militants de Vamos ! et d'Attac Campus pour le G8 2005 en Ecosse |PDF - 278 Ko]).
D'ailleurs les mobilisations vont bon train. Côté allemand, deux grandes plate-formes existent : celle regroupant les ONG, syndicats et associations et celle regroupant les activistes de la gauche radicale allemande dont la première newsletter d'information internationale a été traduite par des militants de Vamos ! (bientôt disponible en ligne). Après s'être une première fois réunis au printemps 2006, l'ensemble des organisations et des réseaux allemands impliqués dans la mobilisation ont convenu d'une rencontre de préparation internationale les 11 et 12 novembre à Rostock ( http://www.heiligendamm2007.de). En l'absence de Forum Social européen en 2007, on attend une très forte implication de toutes les structures impliquées dans le mouvement altermondialiste. Il se pourrait alors que la mobilisation anti-G8 2007 soit la plus forte de ces dernières années. Des initiatives ont déjà eu lieu. Un camp s'est tenu pendant l'été à l'initiative du réseau Dissent ! afin de prendre date et de faciliter par la suite la convergence des mouvements anti-G8. Plus récemment, la plate-forme des ONG a organisé une très importante conférence [PDF - 158 Ko] sur l'agenda climatique du G8 en y dénonçant la politique énergétique des pays du G8.Pendant le G8, un contre-sommet se tiendra du 2 au 8 juin : camps alternatifs, conférences, manifestations, blocages des accès (appel à blocage bientôt disponible), actions diverses sont au programme. Plus d'informations seront disponibles bientôt sur ce site.
Côté français, plusieurs initiatives sont en cours de préparation. Décidées au dernier FSE en Grève, des marches contre le G8 seront organisées au mois de mai pour mettre en avant un certain nombre de luttes : précarité, pauvreté et disciminations sont celles qui seront mise en avant en France. Ces marches, côté français, pourraient se tenir entre le 17 et le 27 mai, avant de se poursuivre en Allemagne et de converger à Rostock le 1er Juin avec les autres marcheurs venus de toute l'Europe. D'autre part, vous trouverez plus d'informations bientôt sur ce site.Newsletter N#0 Dissent ! à télécharger : Newsletter #0 Dissent ! (PDF, 604.4 ko)
Quelques sites
Groupe de Hanovre (la Plate-forme G8 des ONG/assos allemandes)
G8 Information Center de l'Université de Toronto : banque de données pour qui veut connaître le G8, son fonctionnement, ses déclarations, etc.
Réseau Dissent !
Conférences d'Action Internationale des 25/26 mars 2006 et des 10-12 novembre 2006 à Rostock toujours.
site G8 des groupes de l'Interventionist Left.
site en allemand, retraçant les mobilisations anti-G8 depuis Gênes ;
CampInski qui s'est tenu du 04 au 14 août 2006 sur les rives de la Mer Baltique, afin de favoriser la convergence des luttes pour 2007.
newsletter d'information (en PDF) sur le G8 d'Attac CampusListes
lieu d'hébergement de la liste internationale de préparation du Contre-sommet proposée par la Plate-forme G8 des ONG.
pour s'inscrire à la liste de discussion internationale, en anglais, pour préparer les mobilisations contre le G8-2007.
Pour s'inscrire à la liste de discussion, en allemand, pour la préparation des mobilisations contre le G8-2007
Se révolter contre les G-8 !
L'information est la base des manifestations à venir. Les points d'information sont les noeuds du réseaux et sont les appendices d'un système d'information bien plus vaste que cela...
Le but de cette structure d'information est de rendre disponible immédiatement une information compétente et vérifiée et mise à jour à chaque instant afin de la distribuer au plus grand nombre.
A ces points d'info, toute information sera la bienvenue et redistribuée dans tout le réseau d'information.
Le but n'est pas d'encourager à la conspiration mais de rendre compte de la situation de manière compétente et véridique.
Ces points d'information locaux sont aussi des points de distribution de livrets d'information plus générale et, si besoin, des points fixes de collecte et d'information en ce qui concerne l'approvisionnement, mais aussi les équipes sanitaires et légales, et les installations sanitaires…
Afin de remplir tout ses objectifs nous avons besoin de ressources et cela bien en amont du sommet.
Merci d'envoyer vos donations a : IBAN DE 06100100100425311106 BIC PBNKDEFF Postbank Berlin
Bien évidemment les donations matérielles sont acceptées avec joie! Signalez les nous par mail: infopoints(a)no-log.org ou info(a)no-log.org
Election présidentielle / OGM - Du maïs transgénique déversé devant le QG de Nicolas Sarkozy
16/03/2007 - Une quinzaine d'activistes de Greenpeace a déversé ce vendredi matin huit tonnes de maïs trangénique devant le QG de campagne de Nicolas Sarkozy, rue d'Enghien à Paris 10ème, seul candidat à ne pas s'être encore prononcé en faveur d' un moratoire sur les cultures d'OGM en plein champs.
Vers 9 heures ce matin, un camion-benne s’est arrêté devant l’entrée du quartier général du candidat de l’UMP. Des militants ont déployé en travers de la rue une large banderole affichant « OGM =
MORATOIRE ! ». Le camion a alors déversé huit tonnes de maïs transgénique. « Cette "livraison" constitue une sorte de retour à l’envoyeur, explique Arnaud Apoteker, responsable de la campagne OGM de Greenpeace France. En livrant du maïs transgénique à Nicolas Sarkozy, nous lui disons : "Vous refusez de prendre position pour un moratoire sur les OGM en plein champ ? C’est donc que vous voulez du maïs transgénique. Et bien, en voilà !". »Greenpeace reproche au candidat UMP à l'élection présidentielle de garder le silence en ce qui concerne les cultures d'OGM en France, y compris sur le maïs MON810, autorisé à la production en France. « En public, Nicolas Sarkozy affirme avoir de la réticence, voire de la méfiance à l’égard des cultures transgéniques, mais en réalité, il ne traduit pas ces belles paroles en proposition concrète, reprend Arnaud Apoteker. Nous voulons avertir les Français qu’en ce qui concerne les OGM, le candidat de l’UMP se contente de communiquer pour ne pas se mettre à dos une opinion publique massivement opposée aux OGM. »
Source : Millefeuille Presse / TV Agri - Auteur : Elise MoreauRetrouvez la position de chaque candidat à l'élection présidentielle sur www.tes-sourd-ou-quoi.org
Infos et video sur le site de Greenpeace
Les dirigeants de Greenpeace France mis en examen pour "incitation" à la destruction d'OGM
LEMONDE.FR 16.03.07 - La juge d'instruction Nathalie Turquey a mis en examen, jeudi 15 mars, la présidente de Greenpeace France, Katia Kanas, et son directeur, Pascal Husting, pour "incitation ou provocation directe à la commission d'un crime ou d'un délit en l'occurence la destruction d'un champ OGM".
L'affaire remonte à l'été 2006. Le 27 juin, la cour d'appel d'Orléans condamne 49 personnes pour la destruction de parcelles de maïs génétiquement modifié dans le Loiret en 2004 et 2005. Le lendemain, Greenpeace France décide de publier sur son site Internet une carte indiquant l'emplacement exact des cultures OGM en France. Moins d'un mois plus tard, un jugement en référé contraint l'organisation écologique à retirer cette carte de son site. Mais les parcelles de maïs OGM de deux agriculteurs du sud-ouest de la France sont fauchées peu après : celles de Claude Menara, à Bouglon dans le Lot-et-Garonne, les 26 et 27 juillet, et celles de Gilles Metge, à Saint-Hilaire en Haute-Garonne, le 30. Les deux hommes décident de porter plainte avec constitution de partie civile. Jeudi, c'est à ces plaintes que la juge d'instruction a décidé de donner suite.
"GREENPEACE N'A FAIT QU'APPLIQUER LA DIRECTIVE EUROPÉENNE""En publiant cette carte des parcelles génétiquement modifiées, nous n'avons fait qu'appliquer la directive européenne en la matière", explique Pascal Husting, interrogé par Le Monde.fr. La directive européenne 2001/18/CE du 12 mars 2001 vise à renforcer le cadre législatif relatif à la dissémination volontaire d'OGM dans l'environnement et à la mise sur le marché des OGM. Elle rend obligatoire "la consultation du public et l'étiquetage des OGM" et "l'établissement de plusieurs registres concernant des informations sur les modifications génétiques d'OGM et sur la localisation des OGM".
"En Allemagne et aux Pays-Bas, vous trouvez des informations très précises dans des registres publics disponibles en mairie, avec des cartes établies par le gouvernement lui-même. Nous, nous avons dû passer par 'Google Earth' !", explique Pascal Husting. "La situation des pro-OGM en France n'est pas confortable : 83 % des Français y sont opposés, tous les candidats sauf un [Nicolas Sarkozy] sont pour un moratoire et 60 % des agriculteurs n'en veulent pas... Alors ils utilisent l'outil juridique comme un ultime recours".
Leur mise en examen ne signifie pas que Pascal Husting et Katia Kanas comparaîtront devant la justice. Il appartient désormais au procureur de la République de faire ses réquisitions. Il a trois mois pour décider de les renvoyer, ou pas, en correctionnelle. Dans ce cas, les responsables de Greenpeace seraient jugés à Paris par la 17e chambre qui examine les délits de presse.
"Une audience publique c'est aussi une plate-forme de communication", souligne Pascal Husting. "Ce sera l'occasion de faire valoir ce droit et de porter un coup décisif contre les OGM".
Aline Leclerc
62 000 manifestants à travers toute la France contre l'EPR
Mobilisation historique contre le nucléaire : 62 000 manifestants à travers toute la France
Avec 40 000 manifestants à Rennes, 8 000 à Lyon, 5 000 à Toulouse, 5 000 à Strasbourg et 4 000 à Lille, ce sont au total 62 000 personnes qui ont manifesté ce samedi 17 mars à travers toute la France contre le réacteur EPR et pour des alternatives au nucléaire.
Un succès incontestable digne des plus grands rassemblements des années 70.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" se félicite de cette mobilisation historique pour un autre avenir énergétique. Il demande aux candidats à l'élection présidentielle de s'engager à annuler la construction de tout projet de réacteur nucléaire EPR, à Flamanville en Normandie ou ailleurs.
Rennes le 17 mars. Photo Réseau Sortir du nucléaireLe nucléaire n'est pas une fatalité. Des alternatives énergétiques sont possibles : économies et efficacité énergétique, énergies renouvelables sont les seules solutions acceptables pour l'avenir. Elles sont beaucoup plus créatrices d'emploi que le nucléaire et plus sûres pour l'avenir.
Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", il est temps que la classe politique entende la voix d'une vaste majorité des français qui ne veut pas rester prisonnier d'un modèle énergétique fondé sur le nucléaire, modèle dépassé, centralisé et dangereux.
Aujourd'hui, 59% des Français se prononcent en faveur d'une diminution du nucléaire en France (1). Il est temps que la volonté populaire soit respectée.Avec le réacteur nucléaire EPR, c'est le renouvellement du parc nucléaire tout entier qui est en jeu avec des dizaines de nouveaux réacteurs. Si l'EPR est construit, il condamnera toute politique ambitieuse de maîtrise de l'énergie et de développement des énergies renouvelables pour les cent prochaines années !
Le réacteur EPR coûterait au minimum 3,3 milliards d'euros, payés directement par les consommateurs d'EDF. L'étude du cabinet d'étude d'experts indépendants "Les sept vents du Cotentin" montre que cette même somme permettrait de produire autant d'électricité à partir d'énergies renouvelables et de créer 15 fois plus d'emplois.(2)
Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", les 62 000 manifestants ont clairement démontré qu'ils ne voulaient pas de relance du nucléaire en France. Ils doivent être entendus !
Communiqué du Réseau Sortir du nucléaire le 17/03/2007 - Contact presse : Stéphane Lhomme 06 64 100 333 ou 04 78 28 29 22
(1) Grand sondage européen Eurobaromètre de février 2007 réalisé dans les 27 Etats de l'Union européenne et auprès de 26 000 personnes à télécharger ici (en pdf) : http://europa.eu.int/comm/public_opinion/archives/ebs/ebs_247_fr.pdf
(2) Voir : l'Etude sur les alternatives au réacteur EPR
Rennes le 17 mars. Photo Réseau Sortir du nucléaire
URGENT OGM : Des jeûneurs occupent le muséum d'Histoire naturelle
Paris 14 Mars 2007 : Les jeûneurs demandant un moratoire sur les cultures OGM occupent actuellement la Grande galerie de l'évolution du muséum d'Histoire naturelle.
Faites passer l'info au maximum.Contact : 06 18 23 27 11
Lettre d‘un citoyen inquiet pour la liberté
Reçue par mail le 27 février 2007.
Salut à vous,
Ca faisait longtemps que je vous avais pas envoyé de mail, et puis nos intenses discussions politiques me manquent... Je vous envoie des photos de mon quartier. Le petit Nicolas a installé son QG de campagne au 18 rue d'Enghien, c'est-à-dire à 100m de chez moi. Un bien bel endroit, avec escalier monumental et photo de 4m de haut du ministre-candidat.Joli, non ?
Evidemment, une personnalité comme lui ne peut pas se déplacer sans 2 ou 3 gardes du corps. Donc, depuis quelques semaines, on voit ça dans le quartier.
Soit, si vous observez bien, 3 cars et 10 fourgonnettes de la police et des CRS. S'ajoutent à ce dispositif léger quelques autres camionnettes (entre 2 et 4 selon les jours) aux extrémités de "sa" rue, et quelques voitures banalisées, reconnaissables lorsqu'elles arborent leur girophare bleu. Des hommes en bleu à tous les coins de rue, la circulation régulièrement bloquée pour que les voitures officielles puissent emprunter les sens interdits afin de gagner une minute ou deux, et des concerts de sirènes lorsque le grand petit homme déplace son auguste personne.
Combien sont-ils? je vous laisse faire le compte, sachant que chaque véhicule est aussi rempli que les bus de la RATP aux heures de pointe.
Me voilà bien rassuré : non, la campagne présidentielle de Sarkozy ne coûtera pas une fortune à l'UMP. Le Ministère de l'Intérieur est là pour régler quelques factures !
Mais je me tais un instant pour laisser la parole au petit excité qui, contrairement aux apparences, se soucie beaucoup des dépenses publiques et donc de nos portefeuilles :
"Nous ne pouvons rester le pays d‘Europe où la part des dépenses publiques dans la richesse nationale est la plus importante. Il faut donc dépenser mieux et moins. (…) Le problème du nombre de fonctionnaires doit être posé."
Dépenser mieux, c'est donc dépenser pour la protection privée du vilain petit nain quand il ne fait pas son boulot de ministre.
"Dans un pays comme le nôtre, où les dépenses des pouvoirs publics représentent 54 % de la richesse nationale, l‘échec économique et social est garanti si les dépenses sont mal orientées."
A moins qu'il ne craigne que les Allemands ne repassent la ligne Maginot juste pour taper sur sa petite tête, j'ai bien peur que ce monstrueux attirail soit légèrement disproportionné pour dissuader 3 sans-papiers de manifester devant son bureau. Espérons qu'il "orientera mieux les dépenses" s'il est élu, il faudrait pas qu'il se paye des croisières en porte-avions pour ses vacances.
"La France qui se lève tôt le matin, la France qui travaille, la France qui paie ses impôts, elle est aussi attachée à voir que l‘argent public soit utilisé avec l‘efficacité maximale."
Pas d'inquiétude, c'est efficace : pas un seul vol de sac à mains sur le boulevard depuis l'arrivée de la milice.
"On ne paye pas des fonctionnaires de polices pour qu'ils jouent au basket avec des jeunes."
Mieux vaut les payer à se cailler les miches sur le trottoir à ne rien foutre.
"Il faut en finir avec les pratiques monarchiques dans la Vème République."
Vous l'aurez compris, je fus un peu étonné de voir des armées napoléoniennes se dresser dans le quartier pour pas grand chose. J'ai donc posé la question aux premiers intéressés. Une première fois, après quelques jours d'intense présence policière :
Moi : Qu'est-ce qui se passe, pourquoi vous êtes aussi nombreux ?
Le CRS : Eh ben, euh, vous savez, il y a souvent des manifestations sur le boulevard.
Moi : Mais vous êtes là depuis trois jours ! il y a une manif prévue aujourd'hui ?
Lui : Ah bon, vous avez vu des CRS, quand ça ? (arf...) Non il n'y a rien de prévu, mais euh... il peut toujours y avoir une manifestation de SDF, on sait jamais !Le brave homme, je le plains, ça doit pas être facile d'expliquer un truc aussi con. Une semaine plus tard, nouvelle discussion avec deux de ses collègues, plus loquaces :
Moi : On se pose un peu des questions sur le mélange des genres. Vous protégez le ministre ou le candidat ?
Le premier : Vous inquiétez pas nous aussi on se la pose, la question ! on est là parce qu'on doit bien obéir aux ordres. Mais on se demande ce qu'on fout là.
L'autre : Vous savez, la royauté elle est pas morte, en France. Mais ça commence à s'agiter du côté de nos syndicats.Tout ça énerve un peu les habitants du quartier. La dernière blague à la mode quand un type rentre dans un bistrot : "ils t'ont laissé passer ? t'avais ton badge ?"
Pour finir, je vous colle ce petit extrait du Nouvel Obs d'aujourd'hui :
"Dès le premier jour, la rue d‘Enghien est mise sous haute surveillance policière. Dans la foulée, tous les habitants des trois immeubles qui font face au QG reçoivent une étrange enveloppe saumon, sans cachet de la Poste. A l‘intérieur, une lettre, datée du 15 janvier, leur demande de répondre au plus vite à un recensement de sécurité. On leur communique un numéro de téléphone. Au bout du fil, un policier questionne : nom, prénom, date de naissance. Au cours de la conversation, le policier se fait plus précis. Il suggère à son interlocuteur de ne pas recevoir de paparazzi chez lui, évoque avec lui les dangers terroristes, la présence d‘un éventuel sniper planqué sur les toits. En quelques minutes, l‘habitant de la rue d‘Enghien est mis sous pression. Le voilà devenu un riverain fiché par la police. En fait, le fonctionnaire est un agent du service Enquête des Renseignements Généraux de la préfecture de Police de Paris..."Sarko, utiliser les RG à son compte ? mais enfin, c'est ridicuuuuule !
Total dans le collimateur de Colère NoirePlusieurs centaines de participants, dont des associations et collectifs comme Greenpeace, Citoyens anti marée noire, Natur'action, Bureau Horizons, Alisée, Action conso, les Déboulonneurs ou le manifeste des désobéissants ont participé, à Corsept, au festival Colère Noire organisé par Rutabaga et Couvre Feu ainsi que Faut qu'on s'active. Le navigateur Jo Le Guen a, au cours d'un débat, évoqué le procès de Total lié au naufrage de l'Ente : «Total n'est juridiquement coupable que si on peut apporter la preuve que la cargaison comportait des molécules interdites classées dans la catégorie déchets industriels. C'est possible ! Véritable porte-voix d'un discours citoyen lucide et responsable, le mouvement, lancé il y a un an à Rennes, partageant les valeurs d'engagement de tous, devrait couvrir toute la France ! » La musique est aussi un tremplin pour mieux faire comprendre le sens de l'action engagée. Six groupes y ont contribué samedi.
Près de 150 manifestants contre Donges-est
[Note du webmestre : les désobéissants étaient là aussi]
L'extension du port programmée sur le marais de Lavau, à Donges-est, cristallise les incompréhensions. Alors que la CGT des employés du port juge le projet nécessaire au développement de l'emploi, une quinzaine d'associations écologistes et politiques clament son inutilité économique. Surtout, les opposants redoutent la mise en péril du dernier espace sauvage de l'estuaire de la Loire. Dimanche, ils ont rassemblé près de 150 personnes, pour une marche découverte et militante sur le site. Jo Le Guen était venu apporter son soutien. Avec humour, ils ont procédé à l'enterrement de l'oiseau inconnu, symbole des futures victimes de l'extension portuaire... si le projet aboutit.Les anti Donges-Est mobilisent, la CGT tousse
150 personnes ont dit leur opposition au projet d'extension du port. Une belle réussite pour les écologistes. Une erreur grossière pour le syndicat.
Les opposants à l'extension du port autonome sur Donges-Est ont gagné leur pari. Alors que de précédentes manifestations n'avaient mobilisé que quelques poignées de militants convaincus, ils ont rassemblé près de 150 personnes, hier dimanche, sur le site. Les manifestants ont marché sur un terrain boueux, découvrant le marais de Lavau, zone humide de vasières et de roselières, « dernier espace sauvage de l'estuaire de la Loire. »
En tête du cortège, un faux curé et un faux bedeau précédaient le cercueil de l'oiseau inconnu. Il s'agissait ainsi de stigmatiser, avec humour, le risque que fait porter le projet portuaire aux nombreuses espèces d'oiseaux qui fréquentent le site, selon les quatorze associations écologistes et politiques qui appelaient à la manifestation. Parmi les porteurs du cercueil, Jo Le Guen, le rameur anti-marée noire et antilibéral, apportait son soutien aux manifestants locaux.
Le syndicat CGT du port autonome n'aura pas apprécié la plaisanterie. En effet, réagissant à l'appel à manifester, il « réaffirme la nécessité de disposer de nouvelles zones de développement portuaire pour les prochaines décennies. Alors que les trafics se développent et que certains s'orientent vers l'écologie (recyclage de la ferraille, des pneus broyés, des calcaires, création d'une usine de biocarburant)... » Yves Tual, secrétaire de la CGT du port, s'emporte : « Le lobby écologiste est à nouveau face à ses contradictions et tente encore de bloquer ces développements. »
Le syndicaliste dit son incompréhension : « Pourquoi s'acharner contre le port alors que le transport maritime est le plus écologique [...] ? Pourquoi s'acharner contre l'activité portuaire qui crée de l'emploi ? » A ces critiques, les opposants à Donges-Est rétorquent que le port, sous-utilisé, est déjà suffisamment équipé pour supporter une forte croissance d'activité.
Didier BLIN.
Paru dans Ouest France le 5 Mars 2007
Appel pour des journées d’action et d’information globale contre le capitalisme
A faire circuler librement. Il est demander à chacun de faire une distribution aussi large que possible par tractage ou diffusion numérique ceux qui ne pourraient pas venir aux manifs en Allemagne du Nord seront particulièrement concernés par cette diffusion aussi large que possible et de lier leur combat contre le capitalisme. Appel à des journées d’action et d’information globale contre le capitalisme en la période du sommet du G8 2007 ;
Le capitalisme nous attaque sur différents fronts de notre vie de tous les jours et nous sommes forcés de nous y plier. Son pouvoir oppressif détruit, exploite, isole, et déshumanise. Il est temps de s’en débarrasser. Pour aller plus loin et avancer contre le capitalisme l’appel émane du meeting international de Varsovie (qui s’est tenu du 09/011 février) en Pologne et qui a réuni des personnes de 15 pays différents. SVP faire circuler cet Appel le plus largement possible.
Les Membres du G8 et autres représentants des pouvoirs économiques majeur se rencontrent du 6 au 8 juin 2007 en cloisonné et protégé par des barrières sinon des policiers et par l’armée. Simultanément des milliers de gens opposés aux politiques néo libérales vont se rejoindre pour exprimer leur opposition et ce de différentes manières et en des lieux et expressions diverses. De nombreux groupes différents luttent quotidiennement contre la politique du Profit en créant des espaces autogérés et des formes de vie et d’espace alternatifs. Un combat contre le G8 et les institutions économiques globales. Il est étonnant de constater combien de forces se sont engagés et ont pris date pour ce rendez-vous de juin ou le rejoignent de différentes manières. Les manifestations contre le G8 ne se feront pas uniquement pour en interrompre ou en perturber la tenue mais s’inscrivent dans un combat plus global contre le capitalisme et comme un pas en avant dans cette lutte internationale. Une lutte de tous les jours et non pas réservée à la seule tenue du sommet. Il y a déjà eu des journées d’actions globales de solidarités avec des résultats mitigés prisonniers que nous sommes de leurs règles et décisions. Comment pourrions-nous ré envisager nos actes de résistances afin que leurs résultats en soient plus forts et provoquent un changement ? Une de ces voies semble être celle de bloquer l’économie capitaliste en s’attaquant à son infrastructure et aux flux du capital à travers le monde.
Un grand nombre de ceux qui luttent contre le capitalisme et ses nombreuses formes d’oppression ne pourront pas venir au sommet et se joindre aux manifestations. Cette invitation aux journées globales d’action anticapitaliste est une invitation à lier les luttes locales au combat global et à agir ensemble de manière coordonnée et cohérente..
Nous avons l’opportunité de montrer à la face du monde le degré de notre résistance dont la rencontre du sommet ne peut en exprimer qu’une part infime. La résistance effective est continuelle et s’exprime en tous lieux.. On doit croire aux succès de nos actions et avec cette connaissance et inspiration on ne retournera pas à nos anciens modes de vie. Laissons s’épanouir nos résistances en 2007 et bien après.
On appelle à des actions dans les 10 jours autour du sommet (du 01 /06 au 10 juin 2007) ceci incluant les jours d’action pour l’agriculture du 3 juin, de l’émigration du 4 juin, de l’antimilitarisme du 5 juin, et du climat du 8 juin. Nous vous invitons tous à participer à ces journées selon vos capacités et moyens sinon vos idées en partageant vos informations pour des actions directes et concertées dans le but d’attaques globales contre l’économie et ce encore par tous les moyens possibles. Le capitalisme ne se repose jamais ainsi que nos résistances.Post-scriptum : Appel pour relier le combat contre le capitalisme et le G8 avec les autres rendez-vous comme celui du 8 mars jour d’action du féminisme, du 19 et 20 mars jours de résistances contre la guerre, du 17 avril journée internationale de lutte du monde paysan appelé par via campesina et du premier mai journée internationale des travailleurs. Soutien aux lieux autogérés comme ungdomhuset.
Meeting international de préparation des manifestations contre le G8 2007
Une amende symbolique contre sept antipubPar A.D. (avec agences) LIBERATION - Vendredi 9 mars 2007
Les sept militants antipub du collectif des «Déboulonneurs», poursuivis pour avoir peint des slogans sur des panneaux d’affichage, ont été jugés coupables vendredi à Paris, mais condamnés à une amende symbolique d’un euro.
Le procureur avait pourtant requis 500 euros d’amende avec sursis contre les sept «déboulonneurs» lors de leur procès le 12 janvier dernier. Ils avaient été interpellé le 28 octobre devant la gare d’Austerlitz lors de l’une de leurs opérations mensuelles de barbouillage antipublicitaire. La juge Sylvia Caillard a disqualifié le chef d’accusation initial, qui était «délit de dégradation grave» en «délit de dégradation légère d’un bien par inscription, commis en réunion» et les a condamnés à une amende d’un euro. Elle a toutefois rejeté «l’état de nécessité» dans lesquels les militants avaient assuré se trouver lors des débats pour justifier leurs actions.Tout sourire, les sept activistes ont considéré à la sortie de l’audience la légèreté de la peine prononcée comme une reconnaissance de leur combat antipublicitaire. L’un d’eux, Alexandre Baret, a estimé que «cette peine symbolique atteste que la juge a pris en compte les enjeux liés à notre lutte. Sa décision est une manière de marquer une condamnation, mais elle est symbolique, car aujourd’hui le seul recours que nous ayons pour faire progresser le débat est la désobéissance civile».
Dans un communiqué, le collectif précise que «c’est une condamnation symbolique et légère pour une dégradation symbolique et légère. La désobéissance civile non-violente est ainsi prise en compte en tant qu’outil d’expression démocratique.»
Vendredi après-midi, deux membres du collectif du Gard des «déboulonneurs» doivent comparaître devant le tribunal correctionnel d’Alès pour avoir peint des slogans sur les panneaux, le 26 mai 2006, à Anduze.
Cyclo-Marche Lille > Bruxelles
Pour rappeler à votre bon souvenir que la Cyclo-Marche Lille > Bruxelles du 17 au 23 mars 2007 apprécierait votre présence à pied et/ou à vélo pour venir déposer avec nous à la Commission Européenne de Bruxelles les signatures de plus de 600,000 signatures d’Européens qui demandent ensemble la sortie du nucléaire.
Cette cyclo-marche démarrera le 17 mars vers 18 heures après la manif de Lille contre l’EPR et pour les alternatives énergétiques. Diverses personnes des groupes Vélorution de Paris et Lille nous rejoindront sur le début de cette cyclo-marche. Dont certains qui feront Paris > Lille à vélo.
N'OUBLIEZ PAS de dire à vos petits-enfants de s'assurer qu'ils feront savoir à leurs petits-enfants comment informer leurs petits-enfants afin que ceux-ci montrent à leurs petits-enfants comment éclairer leurs petits-enfants sur la manière dont leurs petits-enfants pourront permettre à leurs petits-enfants de s'occuper de NOS DECHETS NUCLEAIRES.
Le nucléaire - EPR tue l’avenir !
Communiqué du 24 février 2007 - Le 24 février 2007, à 11h, une cinquantaine de militants du Collectif Stop-EPR de Rennes et des associations en lutte contre les projets de lignes THT Flamanville ont déployé une banderole géante de 10 m x 15 m « Le nucléaire-EPR tue l’avenir » sur le Château-Mairie du député-maire de Vitré Pierre Méhaignerie, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, secrétaire général de l’UMP et membre de l’état-major présidentiel de Nicolas Sarkozy. (*)
Ils entendaient ainsi dénoncer la construction du nouveau réacteur nucléaire EPR à Flamanville et la nouvelle ligne à Très Haute Tension censée traverser les départements de la Manche, de la Mayenne et de l’Ille-et-Vilaine.
Un projet inutile, coûteux et dangereux :
- Inutile : la France est excédentaire en production d’électricité en base (9 réacteurs sur 58 pour l’exportation),
- Inutile : la construction d’un EPR à Flamanville ne résout en rien les problèmes de consommation et de réseau de transport électrique en Bretagne et Pays de la Loire. Elle impose de plus la réalisation d’une nouvelle ligne THT d’au moins 150 km (400 à 600 pylônes) avec tous les problèmes environnementaux et sanitaires qui en découlent !
- Coûteux : 3,3 milliards d’euros prévus au détriment du développement des énergies renouvelables et des économies d’énergie (**).
- Dangereux : Les risques sont les mêmes que les réacteurs actuels : déchets nucléaires, risque d'accident, risque terroriste, prolifération... (***)
Alors qu’une large majorité des français est défavorable à la relance du nucléaire,
5 manifestations nationales à Rennes, Toulouse, Lyon, Strasbourg, Lille le 17 mars 2007 – 14h pour dire STOP-EPR ! Pour des alternatives au nucléaire
Contacts presse :
Alain Rivat (Réseau Sortir du nucléaire – Collectif Stop EPR Rennes) : 06 67 67 27 74
Véronique Marchandier (Réseau Sortir du nucléaire) : 06 75 34 69 25
André Robinard (Coordination Inter-départementale Anti-THT) : 02 99 97 37 05(*) Photos libres de droit à l’adresse : http://levif.free.fr
(**) Etude du Réseau sortir du nucléaire "Un courant alternatif pour le Grand Ouest"
(***) Le dossier noir de l'EPRCes documents sont disponibles sur le site du Réseau Sortir du nucléaire
Collectif STOP-EPR Rennes
Contact : Jocelyn Peyret C/o L'Archipel 1 rue Anatole France 35000 Rennes Tel : 02 23 46 10 13 / fax : 02 99 33 05 95 / Mail : jocelyn(a)stop-epr.orgVidéo ici : http://www.dailymotion.com/video/x1b0ut_action-stopepr-a-vitre-bretagne
Un navire de Greenpeace pris d'assaut par la police en Ecosse sur la base de Faslane
23.02.2007 Voir la vidéoLa police militaire écossaise a pris d'assaut en début de soirée un navire de l'association écologique Greenpeace. Le bateau était ancré depuis le matin dans la zone de sécurité de la base de Faslane qui abrite les sous-marins nucléaires britanniques.
Une vingtaine d'officiers de la police militaire, munis de béliers, "sont montés à bord et se sont ouvert un chemin vers le pont. Ben Stewart, porte-parole de Greenpeace, se trouvait à bord du navire avec une vingtaine d'autres personnes, dont une partie s'est retranchée dans la cale.
Un porte-parole de la Royal Navy a indiqué que les policiers avaient pris le contrôle du navire et qu'ils s'apprêtaient à le conduire à l'intérieur de la base navale vers un mouillage où les manifestants seront pris en charge. La police militaire n'a rencontré aucune résistance sur le bateau.
http://www.greenpeace.org.uk
Première intervention festive de « jeudi noir » sur le marché du logement
Samedi 28 octobre 2006 : 14 heures samedi dernier, les militants de « Jeudi-Noir » s'invitent à une visite collective d'un studio de 20 m2 loué 630 € par mois. Pour le louer ? Non, pour y faire la fête ! Jouant aux candidats à la location, on se mêle à la foule des véritables postulants, armés de leur dossier de candidature : aux éléments désormais classiques (fiche de paie, déclaration d'impôt, caution...) s'ajoutent des éléments un peu plus originaux (bulletins de santé, garanties d'appareils électroménagers...).
Au signal, les bouteilles de mousseux sortent, on dégaine les flûtes et cotillons, on allume la musique et la fête commence. Le propriétaire médusé laisse faire. Les « vrais » candidats tentent désespérément, au milieu du brouhaha, de le convaincre de la solidité de leur dossier. L'un d'eux s'exclame : « Ah bon, il y a une fête ? On ne m'avait pas prévenu ». Avec 2 sonos, ça aide... Rebelote (après avoir balayé) dans le 9ème arrondissement, avec un record : 15m² pour 850 euros (soit 56 euros le m² !). Le mousseux coule à flots sur des airs de disco, les flibustiers du "Jeudi-Noir" envahissent joyeusement le studio, à coups de ballons et de cotillons... Même le propriétaire trinque !
Photos et vidéos des deux incrustes festives... : http://www.jeudi-noir.orgPourquoi « Jeudi Noir » ? Pour les jeunes en recherche de logement, le jeudi est une journée noire : celle de la chasse aux petites annonces. Des logements toujours plus chers et des bailleurs toujours plus exigeants. C'est aussi la journée ou on envisage des solutions alternatives : colocation, sous-location, logement chez des proches, squat, retour chez les parents ... Le marché du logement des jeunes est devenu un marché très lucratif. Certains propriétaires peu scrupuleux se sont ainsi transformés en rentiers en louant à des jeunes des logements à peines salubres à des prix indécents. Exemple, ce propriétaire de cet appartement chez qui Jeudi-Noir s'est invité. Il avoue sans détour faire le trajet à chaque fin de bail depuis l'Amérique du Sud, où il vit, le temps de trouver de nouveaux locataires. Son objectif, rentabiliser les mètres carrés en louant au plus cher. Il sait que les aides au logement versées par les allocations familiales lui permettent de fixer un loyer au mètre carré beaucoup plus élevé que la moyenne et que les jeunes à faibles revenus n'ont guère le choix : le marché du logement social, déjà saturé, leur est refusé. L'immobilier, qu'il s'agisse de location ou d'acquisition, est pris depuis 5 ans d'une fièvre spéculative. Les prix ont plus que doublé en dix ans et les jeunes ne peuvent plus suivre. L'Etat, loin de jouer son rôle de régulateur, a consacré ses efforts à l'entretien de la spéculation. Les actuels propriétaires sont les principaux bénéficiaires des politiques du logement. En s'endettant sur 25 ans, en surpayant leurs loyers (montant annuel du loyer 4 fois plus cher à 25 ans qu'à 65 ! ) ou en jonglant entre les situations précaires, ce sont les jeunes qui paient la facture de cette non-régulation.
Et la suite ? La suite, ce sont de nouvelles actions dès jeudi prochain, chez les propriétaires particuliers et dans les agences, actions toujours festives destinées à mettre en lumière la galère du logement. Le collectif adressera prochainement à tous les interlocuteurs pertinents un ensemble de propositions visant à bousculer le consensus de l'immobilier. Aux pouvoirs publics de se mobiliser, à nous de le leur rappeler.
http://www.jeudi-noir.org
Les OGM sont ils dangereux pour la santé? L'étude qui accuse
Un film qui circule beaucoup en ce moment sur internet, et avec raison.
Les experts l'affirment : manger des OGM est sans danger pour la santé.
Et tous les ans de nouveaux OGM arrivent dans notre assiette.
Pourtant, aujourd'hui deux nouvelles études scientifiques révèlent un risque toxique.Pour 90 MINUTES, Michel Despratx raconte l’histoire d’une étude secrète sur un maïs OGM. Sous couvert du secret industriel, le ministère de l’Agriculture français n’a pas voulu rendre public les résultats, alors qu’ils sont inquiétants. Cette étude montre que le maïs OGM a provoqué des lésions sur les organes des rats de laboratoire qui en ont mangé.
Comment une agence gouvernementale française, chargée de veiller à la santé des citoyens, ainsi que les instances européennes, ont-elles pu donner leur feu vert à cet OGM en connaissant cette étude ?
90 MINUTES a mené l’enquête en France, en Allemagne, au Luxembourg et à la Commission européenne à Bruxelles.
L'enquête révèle qu’une autre étude sur un soja OGM faite par des chercheurs italiens indépendants a mis en évidence que des souris ont subi des altérations de cellules de leur pancréas.
Un documentaire passé sur Canal+ dans l'émission 90 Minutes, le 15 septembre 2005 : A voir iciVoir aussi :
- le site Détectives OGM : http://www.greenpeace.org/france/detectivesOGM/
avec le guide des produits avec ou sans OGM, qui permet de s'y retrouver pour savoir ce qu'on peut manger.
- les pétitions de Cyber@cteurs à signer : http://www.cyberacteurs.org/actions/action.php?id=140 et http://www.cyberacteurs.org/actions/action.php?id=141
Et si la planète votait ?
Une évaluation écologique des partis politiques
L’Alliance pour la planète a étudié l’action des Parlementaires et des gouvernements durant la période 1997-2006. Cette étude a porté sur l’évaluation de la distance entre les décisions politiques, et leur mise en œuvre, et les demandes formulées par l’Alliance pour la planète dans ses 24 mesures. Elle s’est appuyée sur la consultation de textes législatifs et réglementaires et d’expertises.
L'alliance pour la planète a rédigé ses 24 mesures avec l’objectif de réorienter fortement les politiques publiques pour une meilleure prise en compte de l’environnement dans l’action publique et répondre à l’urgence des enjeux planétaires. Les notes présentées illustrent le peu d’empressement des pouvoirs publics à mobiliser l’ensemble des moyens nécessaires à la résolution de la crise écologique quand il ne s’agit pas de leur incapacité à intégrer fondamentalement le paramètre environnement dans leurs décisions.
Les partis politiques et les candidats ont jusqu’au 26 avril pour améliorer leurs scores.
A voir sur http://lalliance2007.fr
Vous pouvez aussi interpeller les candidats sur le sujet du nucléaire et de l'EPR, sur le site Stop EPR
"Chute brutale" de la consommation lors de la coupure
Le réseau de transport d'électricité assure que cette chute correspond à la consommation d'environ 3 millions de ménages.
L'opération, bien suivie en Europe, n'a pas provoqué d'interruption de la distribution.Le 01/02/2007 - L'opération "5 minutes pour la planète" s'est traduite jeudi soir par une "chute brutale" de la comsommation d'électricité, correspondant à plus de 1% de la consommation totale en France, sans provoquer d'interruption de la distribution, a annoncé le réseau de transport d'électricité (RTE). "Cette baisse correspond à la consommation de l'éclairage et des appareils en veille d'environ 3 millions de ménages", estime RTE.
Cette baisse est "équivalente à la consommation d'une ville comme Marseille", souligne RTE, qui avait mis en garde contre des risques de rupture de l'alimentation en cas de variation trop brutale de la consommation. "Une variation très importante et très rapide de la consommation déséquilibre le système électrique et peut fragiliser la sécurité d'alimentation électrique de notre pays", poursuit RTE.Marseille, Lyon et Paris
Les Français étaient invités par des associations environnementales à marquer leur inquiétude sur le climat, en éteignant la lumière jeudi de 19h55 à 20h00, alors qu'un Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) sont réunis à Paris.
Partout en France, des monuments ont éteint leurs illuminations : la Tour Eiffel et une dizaine de monuments appartenant à la Ville de Paris ont symboliquement plongé cinq minutes dans le noir. La basilique de Fourvière à Lyon, Notre-Dame-de-la-Garde à Marseille, la place du Capitole à Toulouse, la cathédrale de Reims en ont fait de même. Le forum participatif sur la jeunesse auquel assistait Ségolène Royale à Grenoble, candidate socialiste à la présidentielle, a été plongé 5 minutes l'obscurité.Opération suivie en Europe
Certains pays européens ont également répondu à l'appel. A Bruxelles, les lumières de l'hôtel de ville et de l'Atomium, symbole de la capitale, se sont éteintes. A Rome, le Colisée et la place du Capitole, en Espagne, de nombreux monuments emblématiques de Madrid et Valence ont aussi suivi l'opération.
Aux Pays-Bas, la lumière a été éteinte à la chambre des députés à La Haye et en Allemagne, le mouvement a été relayé par la Fédération des consommateurs d'énergie. Enfin, Les principautés de Monaco et d'Andorre ont également participé.
D'après agenceLa courbe de consommation française d’électricité sur le site de RTE
Climat : Greenpeace réussit sa spectaculaire action sur la Tour Eiffel
Paris, France — Paris, le 29 janvier 2007 – Aujourd'hui, à Paris, premier jour de la réunion des experts du Giec (groupement intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat), Greenpeace a suspendu trois immenses bannières sur la Tour Eiffel pour alerter les gouvernements et leur demander de prendre dès aujourd'hui les mesures nécessaires pour contenir l'ampleur du réchauffement de la planète.
Depuis 11h ce matin, quarante-quatre activistes se Greenpeace, dont vingt-deux grimpeurs, sont montés au deuxième étage de la Tour Eiffel puis ont escaladé la structure pour y fixer les banderoles géantes. La première (50x10m) représente un thermomètre vertical qui indique « <2°C » afin de signifier qu'il faut tout faire pour maintenir la hausse moyenne des températures en dessous de +2°C.
La seconde affirme « It's not too late » (« Il n’est pas trop tard »), signifiant ainsi que si l'urgence climatique est là, les solutions aussi. Tout n'est pas perdu, il suffit de les mettre en oeuvre dès aujourd'hui. La dernière banderole porte tout simplement le nom de l’association Greenpeace.
L'action s'est terminée vers 19h. Une fois redescendue de la Tour Eiffel, la vingtaine de grimpeurs de Greenpeace a subi un simple contrôle d'identité, la société gérant la Tour Eiffel n'ayant pas porté plainte.
Bloquer le G8 !
Bouger, bloquer, rester +++ Appel pour des blocages de masse contre le sommet du G8 2007 à Heiligendamm / Rostock en Allemagne
Début juin 2007 (6-7-8/06/07), les chefs d'états et de gouvernements des huit plus grosses puissances économiques mondiales se rejoindront au sommet du G8 à Heiligendamm près de Rostock.
En tant qu'acte de désobéissance civile, nous bloquerons ce sommet. Notre raison: Les politiciens du G8 soutiennent le néo-libéralisme, un capitalisme mondialisé, qui augmente de façon dramatique le fossé entre le monde des riches et le monde des pauvres. Avec cette campagne pour "Bloquer le G8", nous disons "Non!" et rejetons la légitimité du G8!
Diverses initiatives et mouvements appellent à la résistance contre ce sommet. Des personnes venues du monde entier manifesterons par le biais d'un grand nombre d'actions diverses. La campagne pour "Bloquer le G8" n'étant qu'un exemple de celles ci. Prenez part aux actions de protestations et prenez positions contre la politique du G8!Résistance contre le G8 - Pour une mondialisation par le peuple
En juin 2007, les voix des puissants ne seront pas les seules a se faire entendre: des dizaines de milliers de personnes venues du monde entier se rassembleront pour manifester contre le G8 et pour agir toutes ensembles. A peu près tout les divers groupes du mouvement "Anti-Globalisation" ont étés appelés à manifester. "L'autre monde" rendra sa voix forte et claire et se lèvera pour une mondialisation par le peuple: pour l'égalité des droits, pour les droits politiques et culturels de chaque être humain à la liberté, pour le droit à la liberté de mouvement, pour un usage responsable des ressources mondiales, pour la garantie des espaces et des biens publiques, et pour une justice sociale à travers le monde entier.Pour des blocages massifs et durables - Nous sommes venus, et nous allons rester !
La campagne pour "Bloquer le G8" organise des blocages en tant qu'actes de désobéissance civile à travers lesquels des dizaines de milliers de personnes aux valeurs politiques, sociales et culturelles différentes peuvent prendre part. Ensemble, par ces actions, nous enverrons un très clair "Non!" au G8. Par ce biais, nous ne ferons pas que manifester; nous bloquerons activement le G8 et les routes d'accès au centre de conférence par lesquelles doivent passer les équipes des diplomates, les traducteurs et les prestataires de services, s'ils veulent se rendre à Heiligendamm. Volontairement, nous ne laisserons pas l'accès à ces routes libre parce que notre action ne doit pas rester que symbolique. Nous voulons actuellement bloquer le sommet du G8 de manière effective et le couper de ses infrastructures: n ous sommes venus, et nous allons rester!Pendant ces actions, nous voulons créer une situation claire pour tout les bloqueurs dans laquelle les participants aux actions se montrent solidaires en prenant soin des autres et en se soutenant mutuellement. Tout le monde doit se sentir responsable du succès de ses blocages puissants et déterminés et respecter les limites et les méthodes culturelles de manifestation des divers participants. L'éventuelle brutalité policière, par exemple, doit être combattue, tous ensemble, en se montrant solidaires et en usant des principes de désobéissance civile.
Tous ensemble contre le sommet du G8
Derrière le concept de blocages de masse on trouve des groupes, des organisations ou des individus qui appartiennent aux mouvements environnementaux et anti-nucléaire, aux réseaux alter-mondialistes ou à la gauche radicale, aux groupes anti-fascistes non violents et autonomistes, aux branches jeunesse des partis politiques et des groupes d'intérêts, et même à des groupes religieux. Nous apporterons avec nous notre expérience des blocages: blocages des transports de déchets nucléaires (CASTOR) en Wendland au Nord de l'Allemagne, blocages réussi des marches nazis à Berlin, Kiel et Leipzig, campagnes de résistance contre la guerre en Irak et les manifestations passées contre les précédents sommets du G8.La campagne pour "Bloquer le G8" se comprend comme étant part d'une large résistance sociale contre le G8. Pour cela, les blocages de masse s'intégreront aux autres actions et manifestations et seront approuvées par les autres groupes ou initiatives.
Nos actions se fondent sur les manifestations contre les sommets du G8 des années précédentes. En 1999, à la manifestation contre l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC-WTO) à Seattle, il avait été possible, pour la première fois, par le biais des blocages de masse, de retarder la cérémonie d'ouverture de quelques heures - un événement qui avait résonné à travers le monde entier et marqué l'arrivée du mouvement "Anti-Globalisation". Grâce à cette action a Seattle, les premières failles du projet de globalisation néo-libérale avaient pu être démontrées. Tous ensemble, élargissons ces failles à Heiligendamm!Tout le monde peut prendre part ! Il y a différentes possibilités:
* Déclarez votre participation a la campagne pour "Bloquer le G8". Dès maintenant, en amont du G8, nous voulons créer une pression sur le G8 au travers de milliers de déclarations d'intentions. Nous voulons que des milliers de personnes déclarent, le plus tôt possible, qu'ils participeront à ces blocages en juin 2007.
* Exprimez votre solidarité. Si vous savez déjà que vous ne ne pourrez pas venir à Heiligendamm, faites connaître votre soutien en signant cette déclaration de solidarité.
* Formez des groupes locaux et préparez vous, ensemble, aux blocages à Heiligendamm. Le succès des blocages dépendra, entre autres choses, de la bonne préparation des divers groupes et des individus. Nous offrons des entraînements aux divers groupes d'action. Contactez nous.
* Organisez des événements près de chez vous. Nous serons plus qu'heureux de venir et de donner de plus amples explications concernant le G8, de développer les idées sous-jacentes à la campagne pour "Bloquer le G8", de donner un état des lieux de la préparation actuelle et des possibilités de prendre part aux diverses actions.Vous pourrez trouver plus d'informations sur les sites suivants:
WWW.BLOCK-G8.ORG
http://anti-g8.effraie.org
http://dissent.org.uk
http://dissentnetzwerk.org/node/49
http://www.g8-2007.de/index.php?lang=en
http://www.heiligendamm2007.de
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++Les sommets du G8 sont un symbole. Ils servent les gouvernements en tant que démonstration de leur puissance. Leur message: il n'y a pas d'autre alternative au nouvel ordre mondial. Avec notre action, nous voulons clairement rejeter cette apparence de manque d'alternatives.
Au sommet du G8, des politiques sont clairement établies et coordonnées. Une politique où les intérêts des gros groupes commerciaux et des grands investisseurs financiers sont le centre de tout. De partout, à travers le monde entier, la division dramatique entre les riches et les pauvres s'amplifie, un phénomène accentué par une tendance générale à réduire les droits sociaux et démocratiques. Quand le G8 parle des programmes concernant la réduction de la dette des pays pauvres ou le Sida, ils oublient de préciser que la faim, la pauvreté et la dette ne sont que les résultats de leur politique néo-libérale de mondialisation du capitalisme. La politique du G8 conduit inexorablement a la destruction irréversible des moyens de survie de la race humaine, sécurise l'accès à la majorité des ressources pour un petits nombre d'états, et s'impose au travers des guerres qu'elle provoque.
Le G8 est une institution sans la moindre légitimité. C'est un club de gouvernements, qui représente seulement huit pays, qui s'arroge le droit de prendre des décisions qui affectent la vie de l'ensemble des peuples à travers le monde entier. Ce n'est pas seulement au sujet de la politique énoncée aux sommets du G8 mais bien plus que cela, il s'agit de remettre en question et de rejeter la légitimité du G8 et donc de sa politique en général.
L’extraction du sable marin dans la baie de Quiberon et de Gavres par le cimentier Lafarge
UN PROJET DESTRUCTEUR POUR LE LITTORAL DUNAIRE
Le 3 mai 2005, un arrêté ministériel, publié au Journal Officiel du 27 mai 2005, a accordé à trois sociétés filiales du groupe Lafarge, à savoir les sociétés Rennaise de Dragages, GSM et Granulats Ouest, un permis exclusif de recherches (PER) de sable et de graviers siliceux marins, pour une durée de deux ans. Ce PER doit déboucher à terme sur une concession minière d'une durée de 50 ans, en vue d’extraire un million de tonnes de sable par an. Il porte sur une superficie de plus de 16 km², située sur les fonds marins du domaine public maritime, le long des côtes du Morbihan, sur l'axe Belle-Île - île de Groix.
Une histoire ancienne menée dans le plus grand secret et sans aucune consultation des élus, pour faire de la région de Lorient et de Quiberon une des plus vastes zones industrielles de la filière du béton.
Un dossier construit secrètement depuis plus de six ans... une catastrophe écologique à redouter (lire la suite)
Climat : FIAT a tout FAUX ! Halte aux publicités climaticides !
Agir pour l'Environnement, le Réseau Action Climat France, Résistance à l'Agression Publicitaire, la Fnaut et France Nature Environnement ont organisé, mardi 30 janvier à 10h, dans la Gare de Lyon, une action de protestation contre une publicité s'étalant sur quelques 300 m² et faisant la promotion d'un 4x4 du constructeur automobile Fiat.
Alors que les experts du GIEC se réunissent depuis lundi au chevet du climat mondial, les associations expriment leur révolte devant une publicité utilisant abusivement l'argument écologique en général et climatique en particulier. Cet argument mis en exergue par le constructeur automobile vise à promouvoir le côté faussement écologique du 4x4 pour cacher la véritable nature du produit incriminé !
A l'aide d'un slogan qui ressemble à une mauvaise plaisanterie [Plantons un bâton. pas la nature], Fiat tente de revêtir des habits d'écologiste en indiquant, comme argument de vente, que son 4x4 n'émettrait « que » 178 grammes de CO2 par kilomètre parcouru en cycle mixte, soit plus de 250 grammes de CO2 en cycle urbain, climatisation incluse !
Alors que les constructeurs automobiles se sont engagés, à l'aide d'un accord volontaire européen à réduire, d'ici à 2008, à 140 g de CO2/km les émissions moyennes des véhicules neufs vendus, Fiat prétend laver plus vert que vert pour minorer sa responsabilité climatique. Pourtant elle lance sur le marché un véhicule classé E selon l'étiquette énergie, soit un piètre résultat d'un point de vue écologique.
Les associations en appellent solennellement au Réseau Ferré de France et à la SNCF pour que cette publicité anti-écologique ne puisse plus être affichée dans un hall de gare, dernier lieu où devrait être affiché une publicité pour un 4x4.
Après les errements de l'eau en bouteille Cristaline qui a pu afficher une série de publicités manifestement délictueuses, c'est au tour de Fiat de recourir à un mode d'interpellation qui par son message et son emplacement érige le cynisme en mode de communication. Alors que les travaux du Giec devraient se conclure par un constat sans appel quant à la réalité et l'ampleur du dérèglement climatique, les constructeurs automobiles privilégient encore et toujours l'ironie à la responsabilité, l'indécence à toute démarche sérieuse prenant en compte la contrainte climatique.
Etant donné le laxisme du Gouvernement et du Bureau de Vérification de la Publicité (une association de professionnels de la publicité !), les publicitaires ont toute latitude pour imposer ce type de messages pour le moins inopportuns. Cette publicité illustre à merveille les incohérences subsistant ente les discours grandiloquents et les actes qui tardent à venir. Les associations appellent le Gouvernement à interdire sine die les publicités climaticides, à imposer l'étiquette énergie sur tous les supports publicitaires automobiles et à constituer une autorité indépendante chargée du contrôle des publicités afin d'en finir avec le mythe de l'autocontrôle des publicitaires sur leur contenu.
Agir pour l'Environnement, le Réseau Action Climat France, Résistance à l'Agression Publicitaire, la Fnaut et France Nature Environnement
Agoravox - 29 janvier 2007 - Les éditions des Arènes redonnent la parole à Dominique Lorentz, dix ans après la publication de son premier livre «Une guerre», six ans après «Affaires atomiques», deux brûlots essentiels qui n’ont pas écorné la République, mais laminé leur auteur. La vérité s’épuise, elle coûte cher.
La France est un pays formidable, une démocratie. Les journalistes peuvent écrire ce qu’ils veulent, surtout si ce qu’ils veulent ressemble comme deux gouttes d’eau à une dépêche AFP. Sinon, ils sont perçus comme des gratte-papier, des emmerdeurs ou, au mieux, un mal nécessaire. Le journaliste en France révèle ce qu’on peut révéler, soulève quelques questions embarrassantes, déterre quelques cadavres, mais ne s’aventure en règle générale pas au-delà d’une certaine ligne jaune. Ou alors sous couvert d’humour, de parodie. Seul le mélange des genres permet l’insolence, le franchissement de limite.
Le journaliste en France doit obéir à son rédacteur en chef, qui lui-même doit obéir à ses sponsors, ou au patron du groupe de presse qui détient le journal. Connais Lagardère mieux que toi-même, si tu veux publier. Si tu veux garder ta place. Le journaliste en France est, dans une immense majorité, un porte-flingue qui ne dégaine que très peu, qui se contente de petits bruits de couloir, de renseignements plus ou moins généraux et de fuites pas très importantes. Il faut dire qu’on ne lit plus les journaux, que la radio la plus écoutée est NRJ, suivie de RTL, que les 13 heures et 20 heures les plus regardés sont ceux de TF1.
Il faut dire, à la décharge du journaliste, que le public, le citoyen comme on l’appelle aujourd’hui, ne fait dans l’ensemble pas beaucoup d’efforts pour s’informer. Il ne lit que les livres dont parlent les critiques, il ne regarde que les films ou les documentaires adoubés par Télérama ou Michel Drucker, il fait confiance aux sondages et se dit que « si ça marche, c’est pas un hasard ». Dans tout ce cirque, le journaliste dit d’investigation n’a qu’à bien se tenir, quand il s’embarque sur un sujet sensible. Il sait d’emblée que les médias ne le suivront pas, ou très peu. Qu’il progressera à tâtons, dans un silence profond, et qu’il aura de ce fait beaucoup de mal à se faire entendre.Dominique Lorentz est de ces journalistes. Une femme capable d’écrire deux livres « énormes » (Une guerre en 1997 et Affaires atomiques en 2001) dont la lecture, longtemps après, comme on dit dans les polars « continue à vous hanter ». Deux livres, pour reprendre l’expression favorite des quatrièmes de couverture, dont on ne sort pas indemne. Elle n’en est d’ailleurs pas sortie indemne. Bâillonnée, niée, censurée, cambriolée, Dominique Lorentz a gagné très peu et perdu beaucoup dans cette aventure qui semble toucher à sa triste fin, en 2007, avec la publication d’un petit livre glaçant (Des sujets interdits, toujours aux éditions des Arènes) où elle raconte sa galère, simplement, sans emphase, sans romantisme, comme on ferme les yeux d’un mort. Dominique Lorentz a eu le tort de s’attaquer à des sujets trop sensibles : l’Iran et sa bombe nucléaire, le Liban et ses otages, George Besse et Eurodif, Michel Baroin et les francs-maçons. Du lourd, pas du people, pas du Catherine Nay, pas du Duhamel. Pas ce journalisme institutionnel qui joue à tout savoir mais qui radote depuis vingt ans les mêmes courbettes devant les mêmes filous en faisant comme si, cette fois-ci, il y avait de bonnes raisons d’y croire.
Une fois qu’on a lu Dominique Lorentz, on ne croit plus aux journalistes. On se rend compte combien tout leur travail est compromis, trop compromis pour devenir compromettant. Elle qui n’a jamais utilisé d’autres sources que des sources dites « ouvertes », c’est-à-dire disponibles, accessibles à tous, consultables et vérifiables, par opposition aux sources dites fermées, reposant sur de mystérieux témoins, souvent des RG, distribuant des témoignages totalement invérifiables qui ne démontrent rien et embrouillent tout. Dominique Lorentz, ce sont des centaines de notes de bas de page, renvoyant à des articles du Monde, du Figaro, à des livres, des conférences, des documents libres comme l’air qu’il suffisait d’analyser, de recouper, pour en extraire une certaine vérité, pour ne pas dire une vérité certaine.
Mais la vérité ne plaît pas toujours. Elle dérange parfois. Mieux vaut donc s’en tenir aux dépêches des agences de presse certifiées conformes, qui constituent l’essentiel des journaux télévisés de TF1, de France 2, et même aujourd’hui des chaînes d’information du satellite, I Télé ou LCI. La vérité dérange et certaines ne sont pas bonnes à dire. C’est aussi simple que cela. Dominique Lorentz n’avait pas le droit d’écrire ce qu’elle a écrit. Elle n’avait pas le droit de comprendre ce qu’elle a compris. Elle raconte dans Des sujets interdits comment des éditeurs, des producteurs, des rédacteurs en chef lui ont fait comprendre, par leur refus de soutenir son travail, qu’elle faisait fausse route, qu’elle sortait du chemin, de la droite ligne, et qu’en aucun cas elle ne pouvait espérer recevoir quelque soutien que ce soit de la part de ce monde interlope ditdes médias. Personne ne la suivrait dans ses errements.
Personne, en effet, ne l’a suivie. Sauf quelques « originaux », Philippe Harel, Denis Robert, Laurent Beccaria, et d’autres « illuminés » comme Alexandre Adler. Certains lecteurs aussi, malgré le silence de la presse, certains rares lecteurs qui ont osé lire ses livres, qui tous en sont sortis subjugués et les ont fait lire à d’autres. Mais ces livres, peu défendus par des libraires préfabriqués, conditionnés et mal payés, ont été des échecs. Comme le seront plus tard les tentatives d’éclaircissements de Denis Robert, Révélations ou La Boîte noire.
Le non-succès entraîne une certaine forme de non-crédibilité. Dominique Lorentz, jamais invitée, jamais entendue, n’existe pour ainsi dire pas. Malgré la diffusion d’un reportage sur Arte (La République atomique) jamais rediffusé depuis. Malgré l’excellent travail des éditions des Arènes, rééditant en 2002 un extrait des Affaires atomiques intitulé Secret atomique et relançant aujourd’hui (dix ans après Une guerre) la machine avec ce petit livre noir et rouge, Des sujets interdits qui dit beaucoup, avec des mots simples, justes et pas haineux, sur l’impossibilité de véhiculer une certaine information. Sur l’impossibilité d’écrire certaines choses, qui dérangent, qui laisseraient à penser que l’ordre n’est pas si juste que ça. Sur l’état de notre démocratie, rien de moins.
Une démocratie où les politiques nous expliquent qu’il n’y a pas d’affaire des otages du Liban, qu’il n’y a pas de prolifération nucléaire dissimulée, que George Besse a été assassiné par Action directe et que toutes ces histoires n’ont rien à voir entre elles. Tout le reste n’est que littérature, ou coïncidences. Rien d’autre. Circulez, il n’y a rien à révéler. Une démocratie où la poésie érotique de Serge Lama ou Le cahier de gribouillages pour les adultes qui s’ennuient au bureau sont en tête des ventes de livres. Une démocratie où Djamel Debbouze est une « conscience » et l’abbé Pierre un « symbole ».
Tout ce qu’a écrit Dominique Lorentz est vrai. Toutes ses révélations. Elle pensait peut-être, comme tous ceux qui l’ont lu, que cela suffirait que ce soit vrai. On reproche tellement aux journalistes de raconter n’importe quoi. Mais non, ça n’a pas suffi. Pire : cette vérité-là s’est retournée contre elle, sans que personne ne puisse l’aider. Elle s’est retrouvée seule, une main devant, ses livres derrière, à chercher du travail.
On ne peut s’empêcher de mettre son délaissement en parallèle avec la récente mise en examen de Denis Robert. Ceux qui cherchent à comprendre ont aujourd’hui besoin de comités qui les soutiennent. Un grand sujet de réflexion pour nos candidats à l’Elysée, qui, dans leur immense majorité, s’en foutent complètement.
Sarkozy ministre de l'intérieur en charge... des élections : un poste ô combien stratégique !
Un "désobéissant" s'amuse avec l'UMP. Cliquer sur ce lien pour voir la "vidéo" : http://www.dailymotion.com/rgandco/video/x134x1_ump
Chasse aux sans-papiers
Rafle à République le 30 janvier : une vingtaine de cars de flics , des chiens, beaucoup de civils; environ une vingtaine de sans papiers arrêtés.
L'alerte a été donnée, environ une trentaine de personnes sont venues gueuler, ce qui semble avoir écourté la rafle...
Les flics ramassaient les sans papiers venant en métro pour manger aux restos du coeur qui faisaient une distribution sur la place de la république au même moment..Révolte au centre de rétention de Vincennes
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=75659
Rafles, ça ne se fera pas en silence
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=75673
Intimidation à l'entrée de la cour d'appel du 35 bis
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=75547
L'universitaire Philippe Corcuff en grève de la faim de solidarité avec le conseiller principal d'éducation Roland Veuillet à partir du mercredi 31 janvier 2007 12h à Lyon
Roland Veuillet était conseiller principal d'éducation au lycée Dhuoda de Nîmes. Á la suite de la grève des surveillants et des aides-éducateurs de janvier 2003, ce militant du syndicat SUD Éducation a été sanctionné injustement et muté disciplinairement de Nîmes à Lyon. Roland n'a pas accepté cette mesure arbitraire portant atteinte à son intégrité personnelle et orientée contre le droit de grève. Si une cabale a été ainsi montée contre Roland par son proviseur et le recteur de l'académie de Montpellier, c'est vraisemblablement aussi parce qu'il est un des rares à s'être opposé à l'introduction expérimentale d'un droit de regard du MEDEF dans cet établissement public à travers la mise en place d'une «plate-forme technologique». Pour plus de précisions sur le contenu de «l'affaire Roland Veuillet» (et signer la pétition de soutien), on peut se reporter à son site : http://roland-veuillet.ouvaton.org .
Alors, marathonien, Roland a couru pour protester. Depuis trois ans et demi, il a parcouru en courant environ 16500 kilomètres. Il a aussi fait une première grève de la faim de 39 jours, devant le ministère de l'Éducation nationale en août-octobre 2004. Je m'étais alors exprimé publiquement sur sa belle résistance (voir «Roland Veuillet, ou l'individu contre le néolibéralisme», Libération, 20 septembre 2004 ; repris sur le site Bellaciao : http://www.bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=9601). Le Conseil Supérieur de la Fonction Publique (CSFP) s'est, depuis, prononcé pour l'annulation de toute forme de sanction à l'encontre de Roland. Mais l'arrogance ministérielle persiste. Depuis le 24 décembre 2006, il a de nouveau entamé une grève de la faim devant le tribunal administratif de Lyon, au 184 rue Duguesclin dans le 3ème arrondissement lyonnais. Si le ministère continue à s'enfermer dans son lâche silence, en couvrant la faute d'un proviseur et d'un recteur, je rejoindrai Roland dans sa camionnette pour une grève de la faim de solidarité d'une semaine, entre le mercredi 31 janvier 12h et le mercredi 7 février 12h. D'autres personnes, conscientes de leur responsabilité individuelle vis-à-vis de l'arbitraire institutionnel, pourraient converger avec ce mouvement citoyen de grèves de la faim de solidarité dans d'autres villes de France.
En tant qu'universitaire, je me dois tout particulièrement de résister à l'injustice là où je travaille, dans l'Éducation nationale. En tant que sociologue de l'individualisme moderne, attentif aux attentes et aux blessures des individualités contemporaines face au poids des dominations, je suis particulièrement sensible au caractère exemplaire de la protestation de Roland. En tant que militant altermondialiste, je suis partie-prenante des nouvelles luttes qui s'inventent à la croisée de l'individuel et du collectif. J'avais déjà accompagné en octobre 2002 à Tunis la grève de la faim du démocrate altermondialiste Sadri Khiari, victime de la répression du régime militaire de Ben Ali, avant d'être arrêté et expulsé au bout de trois jours (voir http://hns.samizdat.net/article.php3?id_article=1804 ).
Prendre au sérieux la question de l'individu, et la réévaluation de sa place dans les combats collectifs, suppose alors de payer de sa personne. Dans le cas de Roland, on a une situation flagrante où le pouvoir arbitraire d'une administration sur les individus rejoint le nivellement marchand des individus, où la bureaucratie et le néolibéralisme se soutiennent l'une l'autre, où la dignité d'un individu et un principe collectif (le droit de grève) sont également en jeu. Cela rend d'autant plus urgent l'exploration libertaire d'une émancipation indissociablement individuelle et collective contre tout à la fois les oppressions bureaucratiques et la tyrannie du marché-roi. Et cela nous montre que s'il faut impérativement défendre les services publics contre la dérégulation néolibérale, il faut défendre d'autres services publics, transformés, en particulier plus respectueux des individus, travailleurs et usagers.
L'État des Chirac-Sarkozy-de Robien crache à la figure des individus concrets comme Roland, en faisant mine d'assurer la promotion néolibérale d'un «individu» abstrait. Le futur éventuel État de Ségolène Royal se tait pour l'instant face à ce déni de justice. Demeurent les résistances citoyennes pour lesquelles l'entêtement de Roland est un stimulant. N'hésitons pas à lancer une fois de plus un «Ya Basta !» néo-zapatiste face au conservatisme des Puissants de papier qui prétendent gouverner nos vies.
Philippe Corcuff
Maître de conférences de science politique à l'Institut d'Études Politiques de Lyon
Auteur notamment de La société de verre - Pour une éthique de la fragilité (Armand Colin, 2002), La question individualiste - Stirner, Marx, Proudhon, Durkheim (Le Bord de l'eau, 2003), Bourdieu autrement - Fragilités d'un sociologue de combat (Textuel, 2003) et de Politiques de l'individualisme - Entre sociologie et philosophie (en collaboration avec Jacques Ion et François de Singly, Textuel, 2005)
Co-fondateur de l'Université Populaire de Lyon
Membre du Conseil Scientifique de l'association altermondialiste ATTAC
Adhérent du syndicat SUD ÉducationPour tout contact pendant la grève de la faim de solidarité (entre le 31 janvier et le 7 février) : téléphone portable de Roland Veuillet (06-19-68-30-94) et courriel du comité de soutien (soutienveuillet(à)no-log.org).
Refus de prélèvement d'ADN : l'amende confirmée
La cour d'appel de Nîmes a confirmé la condamnation à une amende de 500 € prononcée contre un faucheur anti-OGM, l'un des premiers à refuser de donner son ADN après une condamnation pour un arrachage de betteraves transgéniques [1].
Benjamin Deceuninck, 26 ans, a immédiatement formé un pourvoi en cassation, ce qui suspend l'exécution de la peine, a indiqué son avocat, Me Jean-Jacques Gandini.
Le 29 septembre 2006, ce faucheur anti OGM avait été condamné par le tribunal correctionnel d'Alès (Gard) à 500 euros d'amende pour « refus par personne condamnée pour délit de se soumettre au prélèvement destiné à l'authentification de son empreinte génétique ». Il avait fait appel de cette condamnation.
« C'est la première fois qu'une cour d'appel tranche sur ce problème », a souligné Me Gandini. « Si la Cour de cassation confirme la décision de la cour d'appel, nous irons à la cour européenne des droits de l'Homme », a-t-il ajouté.
Benjamin Deceuninck faisait partie des « onze d'Avelin » (Nord) qui, en septembre 2001, avaient arraché des plantations expérimentales de betteraves transgéniques de la société Adventa. Ils avaient été jugés à Lille en septembre 2005 et condamnés à des peines d'un à deux mois de prison avec sursis et, collectivement, à 5.000 € de dommages et intérêts.
Condamné alors à un mois de prison avec sursis, M. Deceuninck avait été convoqué en juin 2006 pour un relevé d'empreintes génétiques à la gendarmerie de Saint-Martin-de-Valgalgues (Gard). Ce maraîcher bio s'est installé à Meyrannes. Il avait refusé de se soumettre à ce prélèvement.
Selon Me Gandini, à ce jour, une centaine de personnes dont plusieurs faucheurs anti OGM, ont refusé le prélèvement d'ADN. Les 26 et 27 février prochains, 16 faucheurs de plants OGM comparaîtront devant le tribunal correctionnel d'Orléans, poursuivis pour ce même motif.
En revanche, un autre faucheur condamné pour la même action menée à Avelin, avait lui écopé d'une condamnation de principe devant le tribunal correctionnel de Douai en novembre dernier : les juges lui avaient infligé une amende avec sursis... d'un montant symbolique : un euro [2].[1] Voir aussi :
- Procès du fichage génétique : click !
- Un faucheur d'OGM comparaît pour avoir refusé de donner son ADN : click !
- Le procès de Ben contre le fichage : click !
- Se soumettre ou Résister : click !
- Refus ADN, procès en appel de Benjamin : click ![2] Voir :
- Nouveau procès du fichage ADN : click !
- Un euro d'amende avec sursis pour refus de prélèvement ADN : click !Source/auteur : http://www.monde-solidaire.org
Les Vingt-Sept appelés à ouvrir leurs fichiers ADN
Union européenne - Coopération policière
Le Monde - Mardi 16 janvier 2007 - Thomas Ferenczi
Pour leur première réunion sous présidence allemande, lundi 15 janvier à Dresde, les ministres européens de l'intérieur ont choisi de donner un coup d'accélérateur à la coopération policière entre les Vingt-Sept. Ils sont parvenus à un " très large accord ", selon le ministre allemand, Wolf-gang Schäuble, sur l'accès de chacun des Etats membres aux fichiers d'analyses ADN et d'empreintes digitales des autres.
Cette disposition a déjà été adoptée par sept Etats membres - Allemagne, Autriche, Espagne, France et les trois pays du Benelux - lorsqu'ils ont signé, en 2005, le traité de Prüm, auquel quatre autres (la Finlande, l'Italie, la Pologne, la Slovénie) ont annoncé leur intention d'adhérer. Les Vingt-Sept ont décidé d'aller plus loin en transposant ce traité dans la législation européenne.UN ACCORD DE PRINCIPE
Il s'agira, a dit M. Schäuble, d'une " avancée majeure " dans la coordination de la lutte contre la criminalité transfrontalière. " Il y a six mois, a-t-il ajouté, je n'aurais pu imaginer que ce projet recueillerait un tel assentiment. "
Pour le moment, les Etats membres n'ont donné qu'un accord de principe, assorti, pour certains, de réserves et d'interrogations. Une proposition précise leur sera présentée en février. Quatre d'entre eux ont fait part de leurs préoccupations : la Grande-Bretagne, l'Irlande, la Pologne et la République tchèque.
Ces pays se sont inquiétés en particulier du coût de la transposition, qui va exiger la modernisation de leurs systèmes informatiques, et du choix de la base légale, une partie du texte relevant, selon M. Schäuble, du " premier pilier " des traités européens, c'est-à-dire du dispositif communautaire, et l'autre du " troisième pilier ", qui concerne les domaines relevant de la coopération intergouvernementale. Londres demande que la transposition ne concerne que le " troisième pilier ".
M. Schäuble a estimé que le coût ne serait pas très élevé. A titre d'exemple, il a indiqué que le lancement de l'opération, en 2006, avait coûté à l'Allemagne moins d'un million d'euros. La France a soutenu la proposition.
Christian Estrosi, ministre délégué à l'aménagement du territoire, remplaçait comme d'habitude le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy. Il a surpris ses collègues en déclarant que les citoyens seraient mieux protégés si leurs données ADN étaient recueillies dès leur naissance. Interrogé sur cette déclaration, M. Schäuble a estimé qu'il fallait y voir " une note d'ironie ".Note du Réseau "Sortir du nucléaire" : grâce à Estrosi, qui est aussi bête que réactionnaire, (il va se faire taper sur les doigts pour avoir trop parlé), nous pouvons voir que l'objectif du clan Sarkozy est de ficher (ADN) tout le monde à la naissance ! Rappel : le Réseau "Sortir du nucléaire" soutient les citoyens qui refusent le prélèvement ADN (cf ICI ).
Publicité mensongère : une campagne trouble pour une eau … Cristaline ?
Agir pour l'Environnement - Communiqué de presse du 16 janvier 2007
Paris, le 16 janvier 2007 : Depuis le 8 janvier, la filiale d’eau embouteillée Cristaline a démarré une vaste campagne publicitaire visant à promouvoir l’eau en bouteille plastique en dénigrant la qualité de l’eau du robinet. Cette opération de communication scandaleuse baptisée « Qui prétend que l’eau du robinet a bon goût ne doit pas en boire souvent » tente de réhabiliter la qualité de l’eau en bouteille plastique à l’aide de messages induisant le consommateur en erreur. Une fois n’est pas coutume, cette campagne a réussi le tour de force d’obtenir un avis défavorable du Bureau de Vérification de la Publicité et de passer outre. Agir pour l’environnement, le Centre national d’information indépendante sur les déchets (CNIID) et Résistance à l’Agression Publicitaire (R.A.P.) réclament la suspension immédiate de cette campagne de publicité mensongère.Dès jeudi, Agir pour l'Environnement déposera un référé heure à heure devant le Tribunal de Grande Instance de Paris afin d’obtenir l’arrêt de ce trouble né d’informations mensongères pourtant portées à la connaissance de tous.
Alors que l’eau du robinet est parfaitement potable, contrôlée et de qualité comparable à celle des eaux embouteillées, la société Cristaline cherche à paniquer les consommateurs en réduisant l’eau du robinet à des nitrates, plomb et chlore, oubliant de fait sa propre composition rappelée sur les étiquettes de ses bouteilles, qui contient quelques uns de ces composés. L’eau embouteillée Cristaline est connue pour être captée dans les mêmes nappes phréatiques que l’eau du robinet.
Enfin, à l’heure où le prix du baril de pétrole dépasse les 70 dollars, la campagne publicitaire de Cristaline a de quoi choquer les défenseurs de l’environnement et les consommateurs. Tout en prônant une eau « pure » censée rassurer par sa qualité, la société Cristaline participe à l’épuisement du pétrole et au réchauffement climatique, et engendre des tonnes de déchets de bouteilles plastiques…qui pourraient être tout simplement évitées en buvant l’eau du robinet.
Cette campagne publicitaire irresponsable démontre également l'inutilité du BVP, géré par les publicitaires, et la nécessité de son remplacement par un organisme public indépendant, comme le réclame l'Alliance pour la Planète (voir http://www.lalliance.fr/45-Publicite-Et-Environnement).Pour s’opposer directement à cette publicité mensongère, les représentants associatifs organiseront le premier embouteillage de Cristaline en ramenant à la société plusieurs centaines de bouteilles d’eau jeudi 18 janvier 2007 à 10h devant son siège social (2 rue Courson – 94320 Thiais – RER C - Arrêt Pont de Rungis).
Contact presse : Clara Osadtchy – Agir pour l'Environnement - Tél. 01.40.31.34.48
Action anti-fourrure devant le siège des magasins Burberry à Paris, organisée par des militants de Peta France, lundi 15 janvier : « Même mort, on ne me verra pas porter Burberry – Burberry tue les animaux »
Cliquer sur la photo pour aller sur le site de la campagne. Voir une video de l'action
Appel des sans-papiers grévistes de la faim du canal Saint-Martin depuis 7 jours
Le 11 janvier 2007 - Nous sommes en grève de la faim par désespérance aux côtés des Enfants de Don Quichotte !
Que nous soyons SDF avec ou sans-papiers, notre combat est le même : nous luttons pour vivre dignement.
Nous sommes à notre 7ème jour de grève de la faim, sous une tente au bord du canal, au 48 bis quai de Jemmapes.Sans-papiers et sans-abri depuis des années en France, nous nous appelons Bachir, Boukhalfa, Mokrane et Makhlouf, mais nous pourrions aussi nous appeler Samba, Yung ou Vacilé. Comme nos grands-parents et parents hier sur les champs de bataille de 14-18 et de 39-45 aux côtés des soldats français, égaux face à la mort, nous sommes aujourd'hui aux côtés des SDF français dans la misère sociale. Seulement, si les SDF français se trouvent socialement au « rez-de-chaussée », au bord du canal Saint-Martin, nous, les sans-papiers, nous nous trouvons encore au « sous-sol », au « fond » du canal...
Certains parmi nous sont pères ou mères d'un, deux ou trois enfants, souvent nés en France, scolarisés, mais que ce soient pour nous ou pour nos enfants, la « chasse aux sorcières » a été déclarée par les lois CESEDA...
Nous vous interpellons sur les rafles policières et les évacuations répétées par les autorités dont nous sommes victimes dès que nous essayons de nous adresser à vous, pour vous informer sur notre situation et nos revendications et pour vous appeler à nous rejoindre dans un combat commun.Nous nous sommes mis actuellement au grand jour, au bord du précipice, déterminés à mener ce combat jusqu'au bout. Certes, on peut nous reprocher de mettre nos vies en danger en choisissant la grève de la faim comme moyen de lutte. Mais ceux qui nous le reprochent ignorent certainement que nous vivons au quotidien avec l'inexistence, avec la mort. Les sans-papiers meurent souvent, si ce n'est pas dans les océans, c'est lors des embarquements violents par les forces de l'ordre. Et, au-delà, est-ce vraiment une vie, celle que l'on mène continuellement en cachette, la peur au ventre... ?! Si nous mourrons à cause de la grève de la faim, ce sera au moins une mort pour la vie affirmée publiquement. ..
Le combat que nous menons n'est pas seulement le nôtre, il concerne aussi toute la société, avec ses différentes composantes (Étudiants, salariés, syndicats, mouvements, organisations, associations, politiques, communautés religieuses, etc.)
Nous espérons que ce cri d'alarme pour la vie va être enfin entendu, qu'une mobilisation et qu'une solidarité vont se créer autour de l'ensemble des sans-papiers : grévistes de la faim ou non, pour donner de la force à notre voix.Les sans papiers grévistes de la faim du canal Saint-Martin (Paris)
Bachir, Boukhalfa, Mokrane et Makhlouf
Pour tout contact : Aziz 06 19 70 64 81 ou Mohamed 06 22 76 34 23Faslane : record battu
Des manifestants enchaînés sur la route pendant les conférences9 Jan. 2007 - Indymedia Grande Bretagne - La journée de protestation d'hier a vu des universitaires tenir une conférence sur leur recherche au sujet des armes nucléaires, qui commença sur le trottoir mais se déplaça sur la route. Accablée par la supériorité numérique, avec plus de 30 étudiants et approximativement 50 universitaires, la police n'avait pas d'autre choix que de laisser les manifestants bloquer l'entrée principale de la base nucléaire. Lorsque il a été clair que la police n'était pas en position de dégager la route rapidement, et à cause du froid et des fortes pluies, les manifestants ont planté des tentes, installé une table pour le thé avec un réchaud à gaz, amené un braséro et allumé un feu sur la route principale. Après 5 heures, la police de Strathclyde réussit à mobiliser suffisamment d'agents et tout du long, avec approximativement 20 officiers de police, a passé une heure supplémentaire à dégager la route.
Les manifestants ont réussi a garder la porte bloquée pour précisément 6 heures et 5 mn, c'est à dire 365 minutes, un record clairement significatif pour le projet Faslane 365. Au total, 60 universitaires et 18 étudiants ont été arrêtés.Aujourd'hui des élus du Royaume-Uni et d'Europe participent à Faslane pour protester une nouvelle fois contre les armes nucléaires. Des politiciens travaillistes, verts etc............... se sont rassemblés à 10 heures pour s'ajouter à la foule grandissante des manifestants contre les armes nucléaires. Krista van Velzen, parlementaire Hollandaise, conseille à la police de rejoindre les manifestants et de soutenir les lois internationales en arrêtant ceux qui travaillent sur les Tridents plutot que ceux qui les bloquent. Elle leur rappelle les officiers de police allemands qui ont récemment bloqué des trains transportant des déchets nucléaires. Rosi Kane souligne l'hypocrysie du gouvernement anglais qui met la pression sur d'autres pays, en matière d'armes nucléaires, et se prépare maintenant à remplacer les sous-marins Trident pour un cout possible de 76 milliards de Livres.
Après les discours, 7 élus et 2 manifestants bougent au milieu de la route et bloquent le trafic. C'étaient Krista van Velzen (Dutch MP, Socialist Party), Carlyn Leckie, Rosie Kane, Frances Curran (MSP's for the SSP), Leanne Wood (AM, Plaid Cymru), Jill Evans (MEP, Plaid Cymru) and Carolyn Lucas (MEP, Green). Les deux manifestantss étaient Brian Quail and Harry McEachan. Ils ont été amenés au poste de police de Clydebank et Climberton et relachés plus tard sans poursuites. Ces deux derniers jours portent le total des arrestations à Faslane depuis le début de Faslane 365 à 473, pour 61 jours de présence.