L'Actualité des luttes désobéissantes - Début 2013

 

Facebook censure les Désobéissants: La non-violence n'est pas la bienvenue

Le collectif des Désobéissants propose depuis plusieurs années des ateliers autour de la non-violence et de la Désobéissance Civile à destination des citoyens souhaitant mieux s'organiser pour lutter contre l'injustice sociale et la destruction de la planète. Le mouvement avait choisi depuis peu d'investir les réseaux sociaux, à commencer par le tentaculaire Facebook. Mal lui en a pris, puisque désormais le mouvement prônant la non-violence est purement et simplement censuré par l'entreprise!

Dernièrement un évenement intitulé "Atelier Populaire de la Désobéissance" à été interdit de publication par Facebook en raison "d'infractions à la Déclaration des droits et responsabilités publiée par Facebook". Les militants se demandent bien ce que contient cette "Déclaration des droits et responsabilités", étant donné le nombre de propos racistes et autre propos haineux pullulant sur le site internet sans la moindre censure. L'entreprise de Mark Zuckerberg est probablement plus inquiete des nombreux mouvements citoyens non-violents souhaitant agir sur Facebook pour la solidarité et la Justice, bien loin il est vrai des interêts d'un groupe financier international côté en bourse.
Les Désobéissants appellent donc les citoyens écoeurés par la censure sur Facebook, et souhaitant militer pour la création d'un internet libre, à rejoindre les réseaux sociaux alternatifs comme par exemple TheChangeBook: https://www.thechangebook.org

"Des mouvements d'extrême droite peuvent librement s'exprimer sur Facebook. Des quantités de groupes ouvertement racistes sont ouverts sans aucun contrôle, et les propos ne sont pas sanctionnés. Notre mouvement est totalement non-violent, nous agissons simplement pour le bien commun, et nous ne pouvons plus nous exprimer sur Facebook! L'entreprise multimilliardaire nouvellement cotée en bourse à visiblement choisi son camp", déclare Rémi, du collectif des Désobéissants.

Les Désobéissants: www.desobeir.net

Plainte contre Castorama: retrait du Roundup ?

Communiqué de presse - Quartier de la Défense - 3 mai 2013.

20 militants du collectif Roundup Non Merci ont été agressés par plusieurs vigiles du magasin Castorama de la Défense, alors qu'ils essayaient de sensibiliser les clients de cette enseigne au danger que représente la vente de Roundup à destination des jardiniers amateurs. 3 journalistes ont également été pris à partie, une caméra professionnelle détruite par un vigile de Castorama, des menaces de mort proférées à l'encontre des journalistes et des militants. Plusieurs plaintes ont naturellement été déposées à l'encontre des vigiles, et de l'enseigne Castorama au titre de personne morale. Le collectif Roundup Non Merci demande l'interdiction du Roundup, et veut cibler par des actions non-violentes toutes les enseignes qui continuent à proposer ce produit cancérigène et toxique pour l'environnement.

Castorama, leader européen et plus grande enseigne du bricolage en France propose encore dans ses rayons du Roundup aux jardiniers amateurs, alors même que plusieurs études scientifiques ont démontré la toxicité de ce produit pour l’homme et son environnement. Demandons à Castorama de montrer l’exemple en arrêtant de vendre ce produit dangereux. Dernièrement, une mobilisation citoyenne a permis d'obtenir l'interdiction des pesticides les plus dangereux pour les abeilles, notamment le Cruiser.

Le Roundup est loin d’être inoffensif : Monsanto, qui commercialise ce produit, a été condamné à plusieurs reprises pour publicité mensongère alors que la marque prétendait vendre un produit sans danger et "biodégradable". Depuis, plusieurs études scientifiques ont montré la toxicité de ce produit, notamment l'étude du professeur Gilles Eric Séralini de l'université de Caen, qui a révélé que le produit avait un caractère cancérigène sur des rats en ayant consommé pendant 2 ans. En plus de développer les cancers, le Roundup est notamment accusé d’être à l’origine de troubles de la reproduction. Le produit - comme nombre de pesticides dangereux - a probablement aussi un effet sur la disparition des abeilles.

« Une telle violence à l'encontre de militants pacifiques et incompréhensible de la part de Castorama. Les vigiles sont-ils formés à frapper tous citoyens ou journalistes qui viendraient poser des questions dérangeantes sur la toxicité des produits vendus par cette enseigne ? Une chose est sûre: La campagne Roundup Non Merci ne fait que commencer chez Castorama", Rémi Filliau, porte-parole du collectif Round’up Non Merci.

Une pétition a été signée par près de 28000 personnes pour demander à Castorama de stopper la commercialisation du Roundup, mais l’enseigne continue à faire sa sourde d’oreille… Continuons la pression citoyenne sur Castorama, rejoignez nous !

http://www.roundup-non-merci.fr
roundup.nonmerci@gmail.com

Narbonne : les clowns de la Jardinerie Nationale demandent la gratuité du Round Up, le pesticide le plus efficace pour éliminer la nature


Les clowns activistes font la fête au ROUNDUP... par DESOBEIR


Un procès contre les clowns de la BAC le 3 juin

Chapeau : Soutenons Jean-Baptiste Nourrisson, jugé lundi 3 juin 2013 à 13H30.
Chambre 1 - Salle C - 11 rue de Cambrai - Immeuble le Brabant - 75019 Paris

Pour mémoire : Une mission de promotion de l'armée tourne au rapport de farce

Le vendredi 3 février en début de soirée, la Brigade Activiste des Clowns avait reçu pour mission de renforcer les troupes postées en gare de Lyon dans le cadre du plan vigipirate.
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La crise? Quelle crise? Bizi ! fête à sa manière les ventes record de Ferrari en 2012

Ce samedi 20 avril à 11H à Bayonne, 35 militant(e)s du mouvement altermondialiste basque Bizi ! ont investi les locaux du concessionnaire Ferrari de Bayonne pour y fêter les meilleurs résultats de l’histoire de cette marque automobile, obtenus en 2012. Ils entendaient dénoncer ainsi l’enrichissement grandissant d’une minorité profitant de la crise et des politiques d’austérité, et également exiger l’instauration d’un revenu maximum autorisé.

Un personnage symbolisant un pacman ultra-riche s’est ainsi mis à poursuivre trois planètes terre entre les différentes Ferrari exposées, une marque dont les modèles de série se vendent entre 183.000 et 320.000 euros, symbolisant ainsi une course à la démesure et à la consommation ostentatoire qui met à mal les grands équilibres écologiques et climatiques de la planète.

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La nouvelle ZAD du Morvan a besoin d'aide !
Un message de nos amis de la Zone à Défendre du Morvan

Appel à une mobilisation nationale dans le Morvan : Déménagement de la ZAD du bois du Tronçay

Encore une fois votre soutien a été déterminant. Grâce à vous et vos 70 000 signatures nous avons pu remettre notre pétition : « Touche pas à ma Forêt : Non à la destruction du Morvan » au Ministre Stéphane Le Foll. Ensemble, nous avons une nouvelle fois prouvé que les citoyens peuvent faire bouger les lignes et proposer des solutions alternatives pour l’avenir.
Malgré cette incroyable mobilisation, qui continue de grandir jour après jour, nos élus ignorent nos inquiétudes. Le Parti Socialiste de la Nièvre et son député Christian Paul, avec le soutien de l’UMP de la Nièvre, persistent à promouvoir coûte que coûte le projet Erscia, complexe industriel doté d’une Méga-Scierie/Incinérateur, qui menace la forêt du Morvan.

La suite : http://zad-boisdutroncay.org

Des peines de 4 à 9 ans pour un entartage à la crème contre le TGV ?

Quatre activistes du mouvement de désobéissance au TGV Mugitu ont comparu devant l’Audience Nationale espagnole, après avoir entarté la présidente navarraise Yolanda Barcina.

Mugitu est un mouvement de désobéissance civile qui a vu le jour en 2010, afin de lutter contre le projet d’implantation du TGV dans le pays basque espagnol. Depuis lors, ce mouvement a réalisé de nombreuses actions non-violentes et comiques, afin d’interpeller les autorités officielles et l’opinion publique sur les impacts économiques et écologiques désastreux d’un tel projet. En effet, celui-ci conduirait à des destructions écologiques massives et couterait 4790 euros par personne. Ainsi, par exemple, le collectif a procédé à la teinture des rivières pour alerter de l’impact de ce projet sur le milieu hydrologique ou a également réalisé des parodies et des rassemblements dans les centres de santé publique, afin de dénoncer le gaspillage du TGV au détriment des services publics.

L’action qui a eu le plus d’impact fut l’entartage de la présidente de la CTP (Communauté de Travail des Pyrénées) en octobre 2011 au cours de la séance plénière. Symboliquement, l’idée était de montrer que l’équipe dirigeante garde pour elle toute la part du «gateau» de la construction du TGV. Malgré le fait que l’entartrage soit un acte de dénonciation non-violent et commun, les entartreurs ont été arrétés par la police et finalement poursuivis devant les tribunaux pour «attentat contre l’autorité». Aujourd’hui, ils risquent des peines allant de 4 à 9 ans de prison.
Un mouvement de soutien important a vu le jour et de nombreuses actions ont été organisées, afin de s’opposer à la criminalisation de l’opposition au projet TGV. Ainsi, par exemple, des tartes ont été envoyées par la poste à des responsables du projet.
Aujourd’hui, Mugitu dénonce un non respect du principe de proportionalité (la peine encourue etant disproportionnée face à l’acte), l’opacité des investigations, la vengeance du gouvernement de Navarre (avec une volonté d’intimider et de criminaliser l’opposition), et enfin la prise en charge du dossier par l’Audience Nationale, tribunal d’exception espagnol issu de la période franquiste.

Un hommage aux entartages... et la dernière action en date contre un grand projet inutile et néfaste : la Ligne à Grande Vitesse en Pays basque :

Voir la video

Veni, Vidi, Vinci : l'AG des actionnaires

Dans la série "les nouveaux actionnaires" (en co-production Fakir / Les Mutins de Pangée), voici un nouvel épisode :
Suivant les conseils de L’ex-patrone du MEDEF, Laurence Parisot, des nouveaux petits actionnaires ont voulu prendre part à la démocratie entrepreneuriale du premier groupe de BTP français, faiseur d’autoroutes, de parking, d’aéroports, champion du PPP (Partenariat Privé Public)... Et qui a décroché le fameux projet de Notre Dame Des Landes. Deux milliards d’euros de profits annuel, 1,9 millions d’euros de salaire annuel pour son PDG Xavier Hulliard, ici chahuté pour les pratiques qui ont lieu sur les chantiers VINCI.

« Strike debt » : un plan de sauvetage du peuple par le peuple

Trois ménages sur quatre sont endettés aux États-Unis. Si l’État fédéral est venu en aide aux financiers de Wall Street au bord de la faillite, il n’a pas porté secours aux familles plombées par des frais de santé, un prêt étudiant ou un emprunt immobilier. Le mouvement « Strike debt » a imaginé une solution : retourner les pratiques bancaires aux bénéfices des personnes endettées, en rachetant leurs créances dépréciées pour tout simplement les annuler. Explications.

Bastamag le 9 avril

Occupation de la FFF : Que deviennent les footballeurs palestiniens emprisonnés ?

Une quarantaine de femmes et d’hommes ont occupé la Fédération Française de Football (FFF) à Paris, ce mercredi 17 avril 2013, journée internationale de soutien aux prisonniers palestiniens, pour demander des nouvelles d’Omar Abu Rouis et MohAmed Nemer, footballeurs de l’équipe nationale palestinienne emprisonnés depuis plus d’un an, en détention "administrative" par Israël.

Le communiqué CAPJPO-EuroPalestine du 17 avril

Paris, 17 avril 2013: occupation du siège de la Fédération française de Football

Notre-Dame des Landes : très bonnes nouvelles !!!

Le comité permanent du CNPN s'est réuni (de lui dépendent les autorisations loi sur l'eau et déplacement des espèces), il fait siennes les conclusions du rapport de la commission scientifique et demande deux ans d'études préalables nouvelles avant de relancer ou non le projet.

Or, deux ans d'études nouvelles, cela veut dire :
- que la date limite de début 2018 ne pourra pas être tenue pour l'ouvertre de l'aéroport, DONC qu'il faut renégocier entièrement la concession avec Vinci
- que le gouvernement se prend un cinglant camouflet
- que la DUP sera caduque, donc il faut refaire études d'impact+enquêtes publiques pour une nouvelle DUP

Lire l'article (16 avril)

Nos seins, nos armes. Reportage sur les activistes de "Femen"


L’assemblée générale de Vinci tourne au cauchemar pour le PDG

Les actionnaires de Vinci se sont retrouvés le 16 avril. Mais le paisible rituel qui voit l’entreprise célébrer ses réalisations et le salaire de ses dirigeants a été chahuté par des interpellations sur Notre-Dame des Landes et l’exploitation des travailleurs immigrés par la multinationale.

Reporterre et Challenge le 18 avril

Action contre le lobby du gaz de schiste à Bruxelles

Des activistes qui s'opposent à l'exploitation du gaz non conventionnel ont collé ce mardi matin leurs mains aux portes de l'hôtel Renaissance à Bruxelles (rue du Parnasse). Ce mardi et mercredi avait lieu une conférence-lobby exclusif avec un prix d'entrée exubérant, 995 € par personne.


Plus d'infos

Inspection citoyenne mouvementée pour Monsanto... merci les Faucheurs Volontaires !

Une centaine de militants anti-OGM ont pénétré lundi matin sur un site du géant américain Monsanto à Trèbes, dans l'Aude, pour tenter de vérifier que ne s'y trouvait pas du maïs transgénique.

Lire la suite (15 avril)
Voir le diaporama

Le communiqué: Nouvelle action anti-OGM des faucheurs volontaires et de la confédération paysanne sur le site de MONSANTO à Trèbes

Signez la pétition: Stop au fichage ADN de la population

13 AVRIL : Premier acte de la campagne Stop Paying / Ne payons plus leur crise

Les désobéissants appuient la démarche initiée par des indignés et visant à rendre possible une désobéissance civile massive à la dette et aux charges imposées aux peuples d'Europe par les marchés financiers.
Cette campagne, "stop paying", vise à réunir les conditions pour déclencher la plus vaste campagne de désobéissance civile jamais vue en Europe :

une pétition est lancée, qui vise à réunir 3 millions de personnes s'engageant à cesser de payer (leurs mensualités de crédits, leurs impôts illégitimes, leur électricité, les transports en commun, etc.) dès lors que le chiffre de 3 millions, justement, aura été atteint.
Le 13 avril, des rassemblements se tiendront dans plusieurs dizaines de villes, en parallèle de la manifestation d'occupation et de semailles de la Zone à défendre de Notre-Dame des Landes. Ces rassemblements visent à discuter des modalités de cette campagne, et à lui donner une visibilité importante.

Signez la pétition

Choisissez votre rassemblement (23 villes à ce jour) : VOIR ICI TOUS LES RASSEMBLEMENTS DU SAMEDI 13 AVRIL

Quelques extraits du texte d'appel de la campagne Stop Paying :

Nous ne voulons plus payer ces dettes odieuses [concept de droit international qui renvoie à leur caractère illégitime... Note des désobéissants] privées et publiques qui nous asservissent, provoquent des destructions écologiques, laminent les principes démocratiques et les droits sociaux, entretiennent les communautarismes, alimentent les conflits militaires et conduisent aux guerres civiles.
Nous ne voulons plus payer ni la corruption des États ni le totalitarisme des marchés boursiers qui répondent à la contestation par la coercition, avec des politiques dites sécuritaires (en réalité de surveillance et de répression policières) et appuyées par des discours de plus en plus déshumanisants, ouvertement xénophobes (...)
Nous refusons de payer pour l’accès aux biens communs et aux services publics élémentaires (logement, éducation, santé, communications, culture, transports, eau, chauffage, électricité, etc.)
Nous refusons de payer pour des politiques de grands projets inutiles qui démantèlent les droits sociaux gagnés grâce aux luttes menées par nos aînés.
(...) Nos situations sont différentes, nos raisons de ne plus payer le sont également : certains s’engageront à ne pas payer les transports, d’autres les frais de santé, d’autres les crédits, d’autres les loyers, d’autres un peu tout cela à la fois… avec le soutien de tous ici, et avec le réseau de ceux qui refusent de payer l’inacceptable.
Nous voulons bâtir avec nos propres moyens une société répondant à nos aspirations légitimes, contre les gouvernements à la botte du commerce international. Dès maintenant nous construisons des solidarités concrètes, nous ré-inventons, découvrons et renforçons des modes d’échanges équitables et horizontaux. (...)

Contact : benjamin@desobeir.net

« Pas de pub, des arbres » : 10 panneaux de grand format ont été bâchés avec ce slogan, samedi 6 avril, le long du périphérique de Paris

Une belle action de recouvrement de panneaux publicitaires, le long du périphérique, menée de main de maître par des militants de Paysages de France avec le collectif des Déboulonneurs et Résistance à l'Agression Publicitaire... Lire le communiqué, voir d'autres photos et videos

Féminisme avec ou sans voile ? La réponse des musulmanes aux FEMEN...


L'engagement religieux dans l'islam divise aussi bien la gauche en général que le féminisme en particulier. Le voile est-il l'un des signes de l'oppression de la femme ou une façon pour certaines d'entre elles de réaffirmer une voie singulière vers l'affirmation de soi en tant que femme et libre d'embrasser la religion de leur choix ? L'excellent Pierre Tévanian consacre à ce sujet un remarquable essai publié ces semaines-ci à La Découverte, La haine de la religion. Comment l'athéisme est devenu l'opium du peuple de gauche. Il rappelle que le voile n'a pas forcément la même signification partout (en Afghanistan et en France par exemple) ni pour toutes les femmes (contraintes ou libres, par exemple), et que la religion, comme l'analysait déjà Marx, est le "soupir de la créature opprimée", une illusion nécessaire, produite par la réalité d'un monde inacceptable : préférer le combat contre la religion au combat contre ce qui la produit et la rend nécessaire pour beaucoup, c'est se tromper de combat et diviser les opprimés... au moins dans les pays où la religion est librement choisie.

« Strike debt » : un plan de sauvetage du peuple par le peuple

9 avril - Trois ménages sur quatre sont endettés aux États-Unis. Si l’État fédéral est venu en aide aux financiers de Wall Street au bord de la faillite, il n’a pas porté secours aux familles plombées par des frais de santé, un prêt étudiant ou un emprunt immobilier. Le mouvement « Strike debt » a imaginé une solution : retourner les pratiques bancaires aux bénéfices des personnes endettées, en rachetant leurs créances dépréciées pour tout simplement les annuler. Explications.

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Israël : attaque informatique massive des Anonymous

7 avril - Israël subit actuellement une attaque informatique massive mais a pour l'instant réussi à limiter les dégâts grâce à une meilleure préparation qu'il y a un an, a assuré dimanche l'un des experts informatiques les plus reconnus du pays. Le groupe de pirates informatiques Anonymous a annoncé samedi une grande attaque dimanche sur les sites internet israéliens, avec pour objectif d'«effacer Israël du cyber-espace», en solidarité avec le peuple palestinien.

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Le Parlement adopte une loi protégeant les "lanceurs d'alerte"

3 avril - Ceux qui dénoncent des scandales sanitaires ou environnementaux sont désormais protégés par la loi. Le Parlement a adopté, mercredi 3 avril, une proposition de loi visant notamment à protéger "les lanceurs d'alerte", ces scientifiques ou ces citoyens qui attirent l'attention sur les risques sanitaires ou environnementaux. Il s'agit au passage de la première loi présentée par des élus écologistes à être adoptée au Parlement français.

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Les copwatchers investissent Noisy-le-Sec

Mardi 2 avril 2013, les copwatchers désobéissants opéraient leur deuxième sortie dans la cité du centre-ville de Noisy-le-sec. Armés de leurs seules caméras et de leurs uniformes siglés COPWATCH, une dizaine d'entre eux, hommes et femmes, ont arpenté les rues en se présentant aux habitants afin d'expliquer leur démarche et de recueillir d'éventuels témoignages de comportements délictuels de la part de policiers municipaux et nationaux. Plusieurs témoignages de coups et blessures, d'insultes, d'humiliations ont ainsi été collectés auprès d'habitants de Noisy qui avaient en commun d'être relativement jeunes et d'origine maghrébine. Chaque fois, les copwatchers se sont heurtés à une profonde résignation de la part de ceux-ci, qui estimaient ne rien pouvoir faire face aux abus policiers, "être toujours perdants", etc. Mais les militants se sont efforcés de redonner confiance à ces habitants et à leurs proches, sans cacher les difficultés qu'il y a à faire reconnaître, puis sanctionner les abus policiers, mais expliquant que précisément par leur démarche militante non violente, les copwatchers pouvaient dans certains cas apporter des preuves, et aider à la construction de rapports de force politiques et médiatiques favorables aux victimes de la police. Y compris, d'ailleurs, au sein même de la police, où l'on compte également des policiers "républicains" victimes de leurs collègues ou de leur hiérarchie parce qu'ils ont voulu un jour défendre l'idée noble qu'ils se faisaient de leur mission et dénoncer des comportements indignes de leur institution.

Une mission sans rencontre véritable avec la police, de précieux contacts établis, un rapport de confiance qui se construit petit à petit... Vivement la prochaine fois !

Que naissent une, deux mille nouvelles Zones à défendre !

La forêt du Morvan, nouvelle « zone à défendre »
La scierie géante, ce sera plus de mille emplois, promettent les élus. Mais dans ce coin sinistré de Bourgogne, on refuse de « laisser les politiciens décider ».

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A Lyon, les Gars-Pilleurs font leurs courses dans les poubelles

27 mars 2013 - Faire les poubelles pour y trouver à manger, voilà qui n’est pas nouveau pour qui connaît le mouvement des freegans. Mais organiser des distributions gratuites de récupération alimentaire pour dénoncer le gaspillage de nourriture encore bonne à manger, voilà qui renouvelle l'approche. Focus sur un mode d’activisme et de sensibilisation lancé par le mouvement des Gars Pilleurs, à Lyon.

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Action Boycott Israël, chez Carrefour

Saint Pierre des corps, le 30 mars 2013 - Aujourd’hui samedi 30 mars, à l’occasion de la journée de la terre palestinienne, le collectif BDS 37 (Boycott Désinvestissement Sanction) a organisé une action de boycott au centre commercial Les Atlantes de St Pierre des Corps. Une dizaine de personnes se sont donc retrouvées à 10h pour appeler les consommateurs à ne pas cautionner le régime d’apartheid israélien, en cessant d'acheter les fruits et légumes vendus notamment par la marque Mehadrin. Il s’agit de la troisième action organisée à Tours par le collectif BDS 37. La distribution de tracts se déroulait à l’entrée de la galerie commerciale lorsqu’un vigile s’en est violemment pris à une militante, lui cassant un doigt dans l’altercation. Une plainte a été déposée contre ce vigile.

Une grande partie des produits vendus avec l'étiquette "Israël" proviennent en réalité des territoires Palestiniens occupés, au mépris du droit international, notamment la IV Convention de Genève. Il s'agit dans ce cas d'une fraude à l’étiquetage de la part de Carrefour. La campagne BDS est une campagne internationale de boycott de produits d’Israël, afin de mettre fin à la situation d'occupation des territoires Palestiniens et d’apartheid racial et religieux dans les territoires d’Israël/ Palestine. Un boycott international de produits d'Afrique du sud avait contribué, dans les années 1990, à la fin du régime raciste en Afrique du sud. Israël est à l'heure actuelle le seul état au monde à pratiquer l’apartheid pour des motifs purement raciaux ou religieux.

Campagne Boycott Désinvestissements Sanction 37

Action contre la Société Française d'Energie Nucléaire

Le 3 avril 2013 - Salle Wagram Paris

Le collectif des Désobéissants vient de perturber la conférence annuelle de la Société Française d'Energie Nucléaire (SFEN), en présence du PDG d'AREVA Luc Oursel. La ministre de l'Ecologie Delphine Batho était également attendue, mais elle a annulé son intervention au dernier moment, en ayant appris la présence des militants antinucléaires.

Les militants des Désobéissants dénoncent la mascarade que constitue le "débat sur la Transition énergétique", sans réduction du nombre de réacteurs nucléaires dans notre pays, alors même que l'EPR de Flammanville est en construction. Cette convention de la Société Française d'Energie Nucléaire faisait partie intégrante du débat sur la Transition Énergétique organisée par le gouvernement, ce qui montre le cynisme total des partisans du tout nucléaire. Ce pseudo-débat n'évoque même pas la question des économies d'énergie, source prioritaire de changement pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique.

Lire aussi : Dépêche AFP

Ils parlent aussi de notre action sur leur site, en expliquant à quel point nous sommes des anti-démocrates!

Les Désobéissants

Fuck-you-shima mon amour

Les vidéos des clowns à la chaîne humaine pour les 2 ans de Fukushima !


Les anti vivisection réclament la fermeture du centre d'élevage de Mézilles

Lyonne le 30 mars

Happening, ce samedi après-midi sur le parvis de la cathédrale Saint-Etienne à Auxerre, pour réclamer la fermeture du CEDS (centre d'élevage du Domaine des Souches) de Mézilles, en Puisaye.
A lire ici

Relaxe pour 6 militants antipubs du Collectif des déboulonneurs

Communiqué des déboulonneurs le 25 mars 2013 - La 12e chambre correctionnelle du Tribunal de Paris a relaxé aujourd’hui les six militants de notre collectif qui étaient jugés le 25 février 2013 pour avoir barbouillé trois panneaux JCDecaux en 2009.

Le tribunal reconnaît l’état de nécessité et cite l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Nous nous félicitons que notre mouvement de désobéissance civile voie son mode d’action reconnu par le tribunal.

JCDecaux est débouté de sa demande de 895 € pour frais de nettoyage des panneaux. Les faits de barbouillage ont été requalifiés en dégradation légère (passibles d’une contravention de 5e classe). En conséquence, conformément aux réquisitions du procureur, le tribunal a également relaxé les militants pour le refus de prélèvement ADN.

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Pour Alain Refalo, enseignant désobéissant, « l’Etat a perdu la bataille »

Lundi 18 mars, le tribunal administratif a débouté la demande d’Alain Refalo, le professeur-désobéissant de Colomiers et membre de EELV, qui réfutait les sanctions imposées par sa hiérarchie.

Carré d'info le 20 mars

Accusé de trahison, Bradley Manning, la source de WikiLeaks, s’explique

Analyste de l’armée américaine, il avait livré des documents secrets, choqué par « l’apparente soif de sang » des soldats, et leur mépris pour la vie humaine.

Rue89 le 17 mars

Andalousie : des centaines d’ouvriers se réapproprient des terres livrées à la spéculation

Au sud de l’Espagne, des ouvriers agricoles occupent une ferme de 400 hectares, menacée par la spéculation. Ils contestent une répartition féodale des terres, réservées aux grands propriétaires. Et développent une agriculture biologique et paysanne, qui nourrira bientôt des milliers de personnes. Reportage en Andalousie, dans la ferme de Somonte, devenu le symbole d’une lutte populaire contre les inégalités et pour la souveraineté alimentaire. « Land and freedom », version 2013.

Basta le 28 février 2013

L'ACROPOLE vendue !

COMMUNIQUÉ DE PRESSE de l'incontrôlable UNITÉ des CLOWNs

Après des mois de négociations difficiles avec les investisseurs, le miracle économique s'est produit : l'unité spécialisée des clowns incontrôlables, en utilisant l'expertise d'autres expériences européennes, y est parvenue !

 

Le dimanche, Mars 17, 2013, l'Acropole a été vendue non pas à un, mais deux investisseurs, l'émir du Qatar et la firme camadienne Eldorado Gold. Cette dernière aurait eu vent de l'existence de gisements d'or au pied de l'Acropole, comme à Skouries. 

Le représentant de l'Eldorado Gold a annoncé au moment de la vente que sa société allait créer au moins 10 nouveaux emplois, avec priorité stricte aux groupes socialement vulnérables issus des familles des dirigeants politiques grecs. De son côté, l'émir a promis le transport sécurisé des monuments antiques au Qatar et la création, à la place de l'Acropole, d'un complexe de divertissement de masse avec une variété de restaurants, magasins et lieux de divertissement, les éléments nécessaires au bien-être du peuple grec. La magnanimité de l'Emir s'est traduite par le don d'un baril de pétrole (Petroil) à chaque citoyen.

Afin de renforcer le développement économique et combler le déficit affectif dans le pays, l'armée des clowns d'Athène a installé des péages d'amour sur la route piétonne menant à l'Acropole, prodiguant baisers,  caresses et sourires pour préparer les gens à la future installation d'un vrai péage sur cette voie, privatisée prochainement par les clowns du FMI.

L'armée des clowns d'Athènes se rendit ensuite au célèbre musée de l'Acropole, où une vente aux enchères informelle permit d'envisager la transformation de l'édifice en résidences étudiantes et en camp de rétention pour migrants, avec un aquarium pour séparer les deux.

Après les actions ci-dessus, l'indice du prix des émotions des Athéniens a atteint un niveau record.

Clowns Unité fugitives
Membre agréé de CIRCA (Clandestine Insurgent Rebel Clown Army) - Classifié à clownarmyathens@gmail.com
Une initiative de Tournesol, le site des alternatives en Grèce (www.iliosporoi.net), à l'origine de l'organisation du stage de clown activisme animé par Xavier Renou, des désobeissants.

Occupation de la direction générale des affaires économiques et financières de l'Union européenne

Arrestation d'une trentaine d'activistes

Dans le cadre des mobilisations européennes « For a European Spring » et après « le tour guidé contre l'austérité » d'hier1, la direction générale des affaires économiques et financières de l'Union européenne a été occupée par 150 activistes venus de différents pays européens (Allemagne, Italie, France, Belgique...).

Après une mise en scène de la remise du prix de l'austérité à Marco Buti (directeur de la DG FIN), les manifestants ont occupé le bâtiment en chantant et en dansant sous les slogans « Occupy Troïka », « Troïka Dégage »! Une assemblée populaire a été organisée à l'intérieur où chacun pouvait expliquer en quoi consistent les mesures d'austérité dans son pays et quelles mobilisations ont lieu pour y résister. Le drapeau de l'Union européenne flottant sur le bâtiment a été remplacé par le drapeau «For a European Spring ». Il s'agissait donc bien d'une action politique, symbolique et pacifique.

Alors que tout se passait dans une ambiance festive, la police est intervenue et a procédé à des arrestations. Au moment où est rédigé ce communiqué, sur la centaine de manifestants arrêtés puis relâchés directement, une trentaine de personnes d'Allemagne, de Belgique, de France ont été arrêtées. De nouveau face à la liberté d'expression, à la volonté de résistance des peuples et à leur créativité, la répression policière est de mise. Nous condamnons ces arrestations.

La direction générale des affaires économiques et financières de l'Union européenne rapporte au commissaire européen la situation financière des États membres. Ces rapports servent de base pour l'application des mesures d'austérité par la troïka (Commission européenne, Fonds monétaire international, Banque centrale européenne). Il est donc tout à fait normal de pouvoir exprimer notre désaccord avec ces politiques non démocratiques qui appauvrissent les populations en Europe. Au moment où s'ouvre le conseil européen, il est normal d'exiger l'arrêt de ces politiques et de se réapproprier ces centres de pouvoir.

Nous affirmons notre soutien aux luttes européennes et dans le monde face aux mesures d'austérité.
Notre démocratie contre leur austérité. Nous ne lâcherons rien !

www.foraeuropeanspring.org - http://www.flickr.com/photos/corporateeuropeobservatory/

Contact Presse : En français : 00 32 (0) 477 54 69 86 ; 0032 (0) 498 35 36 66 / En anglais : 00 32 (0) 486 85 74 16 ; 0032 (0) 486 033 931

Le prix de l’austérité
Dans le cadre des mobilisations européennes « For a European Spring », la direction générale des affaires économiques et financières de l’Union européenne a été occupée par 150 activistes venus de différents pays européens (Allemagne, Italie, France, Belgique...).
La video à voir ici

Accusé de trahison, Bradley Manning, la source de WikiLeaks, s’explique

Rue89 le 17 mars - Analyste de l’armée américaine, il avait livré des documents secrets, choqué par « l’apparente soif de sang » des soldats, et leur mépris pour la vie humaine.

A lire ici

Attaque d’un chantier : à la masse contre l’aéroport et son monde !

Attaque d’un chantier de déviation de ligne, le 10 mars 2013, sur la ZAD. Source

Le dimanche 10 mars 2013, nous sommes allé-e-s nous promener sur le tracé du futur barreau routier (croient-ils !). Sourires aux lèvres, regards complices,... nos interrogations, nos peurs, nos doutes atténués par une joyeuse détermination et une confiance mutuelle. Nous nous sommes rendu-e-s sur un chantier de déviation de ligne, derrière Terre-Neuve, qui s’inscrit dans le cadre de la construction du barreau routier. Nous étions une centaine de tous horizons, de tous ages, avec ou sans terre, avec ou sans salaire, avec pour points communs notre détermination de ne pas laisser les travaux commencer et nos k-ways sous les capuches desquels se logeait un mélange explosif de diversité subversive.

- Les bornes et les piquets de géomètres ont été arrachées.
- un stock de gaines a été percé et rendu hors d’usage
- les câbles et leurs futurs embouts de liaisons ont été sectionnés
- six poteaux électriques en béton armé ont été copieusement fracassé à la masse. Chaqu’un-e se relayait avec engouement, les outils passait de main en main.
- pour le plaisir l’un des poteaux a été abattu, tombant au sol sous les cris de joie. Lorsqu’il n’y avait plus rien à déplacer, déterrer, éclater, couper ou détruire, nous sommes rentré-e-s en chantant et en cueillant les champignons oranges laissés par les géomètres sur le reste du tracé.

Le barreau routier, c’est un fantasme de 4 voies griffonné sur une carte par quelques aménageurs qui croient tout planifier. C’est l’axe de communication censé permettre :
- à court terme : l’acheminement du matériel et des machines pour la construction du futur aéroport du Grand-Ouest.
- à long terme : assurer une liaison entre les axes Nantes-Rennes et Nantes-St. Nazaire, reconstituant l’un des segments d’une deuxième ceinture périphérique autour de la métropole nantaise. A part aux extrémités, les travaux préliminaires (fouilles archéologiques, forages géotechniques) n’ont pas commencé sur la majeure partie du tracé.

S’ils sont parvenus (pour l’instant) à réaliser des fouilles et des forages protégés par une armada de gendarmes, il leur faudra balayer l’occupation et les constructions qui fleurissent sur le tracé de leur 4 voies imaginaire pour continuer d’avancer dans les travaux.

L’attaque de dimanche dernier cible les toutes premières étapes du chantier du barreau routier : déviation de lignes et élargissement des routes connexes.

Le projet de ligne endommagé l’avait déjà été le mois dernier, comme a pu le constater un groupe en balade sur le barreau le 2 février 2013. L’aéroport est prévu pour 2017 s’ils mettent plus d’un mois à poser sept poteaux électriques, les travaux sont décidément bien engagés !

Attaquer dès maintenant le barreau routier, cela signifie :
- que défendre la zone et lutter contre l’aéroport et son monde ce n’est pas uniquement occuper la ZAD, y vivre dans l’attente des expulsions. C’est construire une offensive par des pratiques de résistance active à l’avancée des travaux !
- que le mouvement ne se laissera pas facilement neutraliser par les pièges tendus par le pouvoir. Comme la commission de dialogue en cours, avec son cortège de négociations, d’accords, de compromis, de possible moratoire et autres arnaques.
- que nous jubilons et que nous recommencerons jusqu’à ce que les décideurs ne dorment plus la nuit à l’idée que chaque étape infime des travaux nécessite une présence policière permanente, que chaque chose construite peut être détruite, qu’il leur faudra des dizaines d’années, des milliards d’euros et des régiments s’ils veulent construire cet aéroport. Même l’abandon du projet ne permettra aux décideurs ni de reprendre sans résistance les terres que nous habitons et que nous cultivons en commun, ni d’anéantir les liens tissés entre ce bocage et les collectifs partout ailleurs.

Quand armé-e-s de masses, ingouvernables, nous frappons votre béton, c’est tout l’édifice de la Métropole qui vibre et se craquèle!

Quelques membres de la Commission de Dialogue à la Masse

Communiqué de nos amis du Parti de la Résistance (www.parti-de-la-resistance.fr)

Comme au bon vieux temps de l'Union soviétique

Selon une juge d'instruction, un opposant politique, c'est un cas pour la psychiatrie

Paris, le 12 mars 2013. Pierre-Emmanuel Neurohr a bloqué, de manière non-violente, des avions sur le tarmac de l'aéroport Charles-de-Gaulle. La raison est simple : lorsqu'on regarde les chiffres officiels, on s'aperçoit que cette machine vous  fait dépasser votre quota annuel de CO2... en quelques heures (1).

Or, en 2013, on sait. On sait que Kevin Trenberth, l'un des climatologues les plus en vue au niveau mondial, affirme dans une étude que « la famine en Afrique de l'est » qui a eu lieu en 2011 était due de manière « significative » au « réchauffement global » (2). Ceux qui polluent le climat avec la machine la plus efficace pour ce faire - l'avion - savent désormais qu'il est prouvé qu'ils participent à la mise à mort d'êtres humains. Le lien est scientifiquement établi.

En 2013, on sait que l'ensemble des études scientifiques sur le thème de la sécheresse arrivent à la même conclusion : en 2030, des régions entières de la planète seront en situation de sécheresse quasi-permanente (3). Dans à peine quinze ans, l'agriculture de pays entiers va être détruite. Et cela aura pour conséquence la destruction de millions d'êtres humains, principalement par famine. Dans quinze ans, personne ne pourra dire : " Ah, on ne pouvait pas savoir".

En 2013, on sait tout cela. Mais Mme Herlaut, juge d'instruction, a décidé de protéger le système qui détruit le climat. Alors qu'elle est censée enquêter à charge et à décharge, elle a accumulé les parti-pris les plus grossiers :

- face à un citoyen non-violent et poli, elle a évoqué le terrorisme irlandais et les attentats du 11 septembre, ce qui constitue une insulte, et plus grave, un manque de discernement qui a de quoi faire frémir, vu sa profession ;

- elle affirme - par écrit ! - que les journalistes (Le Parisien et l'AFP en l'occurrence) qui ont effectué des reportages sur la dernière action de M. Neurohr « sont en réalité des complices » (4) ;

- Mme Herlaut a maintenu dans la prison de La Santé un citoyen non-violent et n'ayant pas volé un centime d'euro ; au bout de deux mois, elle s'est fait taper sur les doigts par les juges d'appel, qui l'ont forcée à accepter la libération de M. Neurohr ; entretemps, il était passé à deux reprises tout près du tabassage en règle à l'intérieur de la prison.

Pierre-Emmanuel Neurohr, suite à ses actions de blocage, n'est accusé d'aucune violence, et d'aucun vol. En d'autres termes, une définition quasi-parfaite de l'opposant politique. L'année dernière, le procureur de Bobigny avait demandé à faire expertiser M. Neurohr, étude qui a montré qu'il est sain d'esprit. Malgré cela, Mme Herlaut a décidé de lui faire subir une seconde expertise psychiatrique aujourd'hui. En conséquence de quoi M. Neurohr a envoyé la lettre suivante à Mme Herlaut, juge d'instruction :

« Madame,
Je suis un opposant politique à un système idéologique qui, en préparant la destruction du climat de la planète, prépare la destruction de millions d'êtres humains. J'affirme qu'il s'agit là de la préparation d'un génocide.
Comme le dit George Orwell dans 1984, la santé mentale n'est pas une question de statistiques. Vous pourriez être 63 millions à dire que 2 + 2 = 3, je continuerai à penser que 2 + 2 = 4. Et que, donc, une machine qui vous fait dépasser votre quota annuel de CO2 en quelques heures est incompatible avec la préservation du climat de la terre et doit être interdite.
En tant qu'opposant politique, il n'est pas question que j'accepte votre ordonnance visant à me faire passer une expertise psychiatrique.
Si vous pensez sérieusement que la destruction du climat de la planète ne va pas provoquer des millions de morts, il y a une place chez un expert-psychiatre qui vient de se libérer.
Pierre-Emmanuel Neurohr »

• Pour plus d'informations, contacter Pierre-Emmanuel Neurohr à : pierre@parti-de-la-resistance.fr

• Il est également possible de l'entendre développer ses arguments sur France Culture, en podcast ici

• Des textes de référence sont disponibles sur http://parti-de-la-resistance.fr

(1) « Pour que les concentrations en gaz à effet de serre arrêtent d’augmenter dans l’atmosphère, une règle de 3 relativement grossière entre l’absorption de dioxyde de carbone par les océans et la végétation (environ 10 milliards de tonnes de CO2) et la population mondiale actuelle (6,8 milliards d’individus plus ou moins gourmands en énergie) suggère qu’il faudrait rejeter au plus 1,5 t de CO2 par personne et par an en moyenne. Malgré la relative modestie des rejets de gaz à effet de serre français par rapport à ceux d’autres pays industrialisés, nos rejets pour le seul CO2 devraient être divisés par 4 à 5 pour arrêter l’augmentation (…) », Climat : le vrai et le faux, Valérie Masson-Delmotte (l’une des principales climatologues françaises), 2011, p. 69. Il existe différents modes de calcul pour estimer la pollution générée par un passager prenant l'avion entre Paris et Montréal, par exemple, et 1,5 t de CO2 représente l'estimation la plus basse. En fait, selon le gouvernement français, un A/R 2e classe Paris-Montréal pollue notre fine couche d’atmosphère avec 2,5 t de CO2 par individu (tableur Ademe V6.1, septembre 2010 ; un aller-simple pollue avec 1248 kg). Mais nous prenons à dessein l'estimation la plus basse : même de cette manière, il est évident pour toute personne rationnelle que l'utilisation de l'avion est incompatible, mathématiquement parlant, avec un climat préservé.
(2) « In part the high SSTs were a consequence of the previous El Niño (Trenberth et al. 2002) but there is surely a significant global warming component (Gillett et al. 2008). » [p. 4]. « The drought and famine in East Africa [were] also related to the high Indian Ocean SSTs (Williams and Funk 2011). » [p. 6]. Source : Framing the way to relate climate extremes to climate change, Kevin E. Trenberth, Climatic Change, 21.3.12.
(3) Drought under global warming: a review (Les sécheresses dans le cadre du réchauffement climatique : un état des connaissances), Aiguo Dai, WIREs Climate Change, 2010.
(4) Madame Herlaut, juge d'instruction, document du 24.9.2012.

Un procès pour les désobéissants du Cannabis Social Club...

Remis en liberté vendredi, le porte-parole du Cannabis social club est convoqué au tribunal de Tours lundi 8 avril. Il annonce une manifestation.

En voulant déposer début mars, à la préfecture de Tours, les statuts d'une association pour fédérer les Cannabis social club français, les militants pro-fumette n'allaient pas se faire que des amis. Le porte-parole de l'association, Dominique Broc, un jardinier de 44 ans, l'a vérifié jeudi.
A l'aube, des gendarmes sont allés à son domicile d'Esvres-sur-Indre pour le placer en garde à vue puis le libérer le lendemain. 126 plants de cannabis plus 26 g ont été détruits. Ils ont aussi saisi le téléphone mobile de Dominique Broc ainsi que son ordinateur portable, avec, à l'intérieur, la liste des Cannabis social club de France (des centaines) et le nom des adhérents. Tout pour commencer leur enquête, certainement prélude à de futurs procès.

Pas de revente entre les militants
En attendant, l'homme est convoqué au tribunal correctionnel de Tours le jour de l'Annonciation, lundi 8 avril, pour y répondre d'« usage et détention illicite de cannabis et refus de prélèvement d'ADN ».
Il prévoit une grande manifestation ce jour-là, une tribune pour défendre la position de ces cultivateurs. Ils se disent hostiles aux mafias qui prospèrent grâce au trafic de stupéfiants, défavorables aux coffee-shop.
Voilà pourquoi ils préfèrent produire eux-mêmes. Ces militants prônent la culture en petites structures. « On se partage la récolte. Il n'y a aucune revente. On ne veut aucun lien marchand entre nous. Tout est noté, les engrais bio qu'on utilise, l'arrosage. Il faut une traçabilité », nous expliquait-il chez lui, en janvier.
L'objectif de ces militants vise à rendre leur culture de cannabis légale. Ces arguments, le tribunal ne les entendra pas puisqu'il s'en tiendra au code pénal. Juridiquement, les militants s'appuient sur un texte européen d'octobre 2004 qui punit la culture de cannabis sauf si « leurs auteurs s'y livrent exclusivement à des fins de consommation personnelle telle que définie par la législation nationale ». En plus du débat de société, un débat juridique? Rendez-vous le 8 avril.
 
Plus d'info

Communiqué du collectif Roundup Non Merci

Paris le 9 mars 2013 - 25 militants du collectif Roundup Non Merci ont manifesté durant une heure ce jour dans la boutique Castorama de la rue des Flandres à Paris, afin de protester contre la vente de Roundup par cette enseigne à destination des jardiniers amateurs. Il s’agissait de la troisième action de ce collectif dans cette boutique, afin d’obtenir le retrait du Roundup. Le collectif Roundup Non Merci existe depuis décembre 2012 et envisage d’autres actions du même type en région parisienne et ailleurs en France.

Castorama, leader européen et plus grande enseigne du bricolage en France propose encore dans ses rayons du Roundup aux jardiniers amateurs, alors même que plusieurs études scientifiques ont démontré la toxicité de ce produit pour l’homme et son environnement. Demandons à Castorama de montrer l’exemple en arrêtant de vendre ce produit dangereux.
 
Le Roundup est un herbicide très populaire chez les agriculteurs et les jardiniers amateurs qui croient souvent avoir à faire à un produit biodégradable et sans dangers. En effet, les utilisateurs peuvent lire sur les bidons de Roundup vendus en grande surface et chez les enseignes de bricolage comme Castorama qu’ “utilisé selon le mode d’emploi, Roundup ne présente pas de risque pour l’homme, les animaux et leur environnement”.

Pourtant, le Roundup est loin d’être inoffensif : Monsanto, qui commercialise ce produit, a été condamné pour publicité mensongère concernant une annonce qui montrait un chien couvrant une plante de Roundup afin de déterrer un os enseveli pour le manger en toute sécurité, sans se préoccuper d’éventuels résidus toxiques sur sa nourriture.
Depuis, plusieurs études scientifiques ont montré la toxicité de ce produit, notamment l'étude du professeur Gilles Eric Séralini de l'université de Caen, qui a révélé que le produit avait un caractère cancérigène sur des rats en ayant consommé pendant 2 ans. En plus de développer les cancers, le Roundup est notamment accusé d’être à l’origine de troubles de la reproduction.

« D'ici décembre, le sort de ce pesticide doit être discuté au Parlement français et à la Commission européenne. Seulement, sans pression populaire, le pesticide le plus vendu au monde, et sans doute l'un des plus dangereux aussi, risque de passer une fois de plus entre les gouttes... Je ne comprends pas comment un produit ayant prouvé sa toxicité peut encore être en vente libre en France ! », Rémi Filliau, porte parole du collectif Round’up Non Merci.

Une pétition a été signée par prêt de 27000 personnes pour demander à Castorama de stopper la commercialisation du Roundup, mais l’enseigne continue à faire sa sourde d’oreille… Continuons la pression citoyenne sur Castorama, rejoignez nous !
 
www.roundup-non-merci.fr
roundup.nonmerci@gmail.com

Pétition à signer: www.change.org/CastoramaRoundup

L’Ecole des Mines occupée par les antinucléaires

Collectif de soutien à la chaîne humaine du 9 mars - Source
Mercredi 6 mars 2013 - Le « Collectif de soutien à la chaîne humaine du 9 mars » a pénétré plusieurs heures dans les locaux de l’école des mines à Paris, afin de dénoncer l’implication historique de cette école dans la fabrique des futures élites du nucléaire français.

STOP à la fabrique des parrains de la mafia du nucléaire !

Ce samedi 9 mars 2013, une chaîne humaine pour l’arrêt du nucléaire civil et militaire sera organisée à Paris. Celle-ci reliera la Défense à Bercy et encerclera les lieux de pouvoirs où se prennent les décisions sur le nucléaire. Objectif : reprendre en main notre avenir énergétique, alors que le nucléaire a toujours échappé au débat démocratique.

En écho à cette grande mobilisation, une action [a eu lieu mercredi 6 mars en début d’après-midi] par le « Collectif de soutien à la chaîne humaine du 9 mars » [qui a occupé quelques heures] les locaux de l’école des mines à Paris, dans le but de dénoncer l’implication historique de cette école dans la fabrique des futures élites du nucléaire français.

D’Anne Lauvergeon, ex-présidente d’Areva, à Pierre-Franck Chevet, actuel président de l’ASN (Autorité de Sureté Nucléaire), en passant par Luc Oursel, actuel président d’Areva, tous ont été formatés dans cet incubateur du nucléaire, sans jamais remettre en question cette énergie du passé.

Cette situation a assez duré ! Il est inacceptable qu’une poignée de technocrates coupés des réalités continue à nous imposer cette énergie du siècle dernier. Le 9 mars, tout-e-s à Paris pour reprendre en main notre avenir énergétique !

Humour de résistance : un "Harlem shake" pour la Palestine

La vague du Harlem Shake détournée par des militants de la solidarité avec la Palestine...

La video à voir

Journée de la femme : les Désobéissantes enflamment Israël

Le Point.fr - Publié le 08/03/2013 à 14:51
Un groupe de femmes brave les autorités en faisant sortir illégalement des Palestiniennes de Cisjordanie pour leur faire passer un moment de détente.
A lire ici

Perchées sur les arbres pour empêcher leur abattage - Le 5 mars 2013 à Tours

Deux jeunes femmes sont restées près de cinq heures dans 2 arbres du carreau des halles à Tours, pour empêcher leur abattage par la municipalité PS-PC-EELV.  Depuis plusieurs années, la mairie de Tours a éliminé plus de 1500 arbres, en utilisant divers pretextes - notamment la construction du tramway ou la restauration des halles. Le groupe Europe-Ecologie-les-Verts ne réagit pas et laisse faire, avec l'excuse "qu'on replantera"... des arbrisseaux qui mettront plusieurs décénnies avant de retouver la taille de leurs prédécésseurs!

Mardi 5 mars, sur le coup de 9h, on ne comptait plus qu'une dizaine d'arbres encore debout sur le carreau des halles. Mais pas question pour le Comité de défense des arbres de Touraine (Codat) de les laisser tomber sans réagir. Comme ils l'avaient fait la veille, des militants se sont pérchés sur deux de ces végétaux afin de protester contre cette campagne d'abattage  - prévoyant la coupe de 38 arbres - et repousser au maximum l'échéance pour les derniers survivants.
Mélissa et Julie, les deux jeunes femmes qui avaient pris position dans les branchages, ont tenu au total près de cinq heures avant de redescendre, retardant ainsi le travail de l'entreprise Giraud, missionnée par la Ville pour procéder aux coupes. Une action symbolique « pour protester contre la destruction systématique d'arbres à Tours », commente Rémi Filliau, un membre du Codat. Quelques représentants de l'Association pour la qualité de vie dans l'agglomération de Tours (Aquavit) se sont également rendus en matinée au carreau pour déplorer la disparition de ces végétaux, qui n'étaient pas en mauvais état.
« Les arbres, il n'y avait que ça de beau sur cette place, peste l'un des adhérents, Pierre Robert. On aurait pu la restructurer sans en abattre autant ! ». Jean-Marie Duchesne, chargé de la gestion des espaces verts à la Ville de Tours, assure de son côté que leur conservation n'était pas possible.
« On fait plusieurs études sur le réaménagement de la place du marché en essayant de les garder, mais on s'est rendu compte que c'était absolument impossible, explique-t-il. La plupart des racines des arbres formaient par ailleurs des promontoires qui ne permettaient pas aux gens de circuler correctement, en particulier avec les paniers à roulettes, et ça gênait les commerçants non sédentaires. »

Le Codat: Comité de Défense des Arbres de Touraine
Blog d'Alain Beyrand: http://pressibus.org/blogcvl/a3/halles.html

Les jeux olympiques de la désobéissance dans les transports en commun belges !

5 mars. A lire ici

Artivisme anti-pub

Une belle initiative d'artivisme en Belgique et en Colombie, consistant à couvrir les spots publicitaires des panneaux envahissants aux mille messages "d'achète et obéis"... Un pochoir géant, un artiste militant (Orlando) et un nouveau terrain de jeu... et beaucoup de plaisir pour les yeux. À imiter, détourner, multiplier, diffuser, etc.

Hommage à Stéphane Hessel

Par Alain REFALO, Enseignant du primaire en résistance

Stéphane Hessel nous a quittés. Ce grand monsieur, à tout point de vue, j’ai eu l’honneur de le rencontrer le 17 mai 2009 au plateau des Glières, en Haute-Savoie, invité par l’association Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui dont il était le président d’honneur. Aux côtés de Stéphane Hessel et de Raymond Aubrac, je m’étais alors exprimé devant une assistance de 4 000 personnes sur l’action des enseignants-désobéisseurs du primaire en défense de l’école publique, après la publication de ma lettre "En conscience, je refuse d'obéir" le 6 novembre 2008.

L’intervention de Stéphane Hessel, ce jour-là, a servi de matrice à son fameux texte « Indignez-vous » publié l’année suivante. Lors de notre rencontre, il m’avait confié son intérêt pour l’école publique et son inquiétude face aux attaques portées contre le service public d’éducation qui était au cœur du programme du Conseil National de la Résistance.

Quelques semaines plus tard, à l’occasion de ma comparution en commission disciplinaire à Toulouse, il écrivait à Luc Chatel, ministre de l’Education nationale, pour lui demander de ne pas laisser commettre une injustice. Le jour de la commission disciplinaire, le 9 juillet 2009, une lettre signée de Raymond Aubrac, Walter Bassan et Stéphane Hessel était lue en forme de témoignage par Patrick Jimena, président de mon comité de soutien. Les trois anciens Résistants soulignaient que « quels que soient les différends de l’administration avec ce fonctionnaire, nous ne comprendrions pas qu’elle ne reconnaisse pas cette dimension essentielle pour notre pays : pour former des citoyens libres et conscients, il ne faut pas des enseignants muets et incolores, mais des éducateurs citoyens ».

A la suite du refus de l’inspecteur d’académie de la Haute-Garonne de suivre la recommandation du CSFPE de transformer la sanction d’abaissement d’échelon qui m’avait été infligée en simple blâme, Stéphane Hessel lui avait écrit pour lui faire part de son étonnement. Dans cette lettre datée du 4 décembre 2010, Stéphane Hessel indique à l’inspecteur d’académie que « la démarche de résistance pédagogique de M. Refalo appelle de [sa] part un dialogue et une écoute, et non point des sanctions qui seront sources de tensions et de conflits ». Soulignant que « l’école publique a besoin d’apaisement », il estime que l’inspecteur d’académie peut y contribuer « en ne maintenant pas l’injuste sanction à l’encontre d’Alain Refalo qui a agi, en conscience, et en toute loyauté vis-à-vis de sa hiérarchie ». L’inspecteur d’académie ne répondra pas à Stéphane Hessel…

Dans son ouvrage à succès, « Indignez-vous ! », il écrivait en soutien aux enseignants-désobéisseurs du primaire : « La Résistance en appelait à " la possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l'instruction la plus développée " sans discrimination ; or, les réformes proposées en 2008 vont à l'encontre de ce projet. De jeunes enseignants dont je soutiens l'action, ont été jusqu'à refuser de les appliquer et ils ont vu leurs salaires amputés en guise de punition. Ils se sont indignés, ont "désobéi", ont jugé ces réformes trop éloignées de l'idéal de l'école républicaine, trop au service de l'argent et ne développant plus assez l'esprit créatif et critique. C'est tout le socle des conquêtes sociales de la Résistance qui est aujourd'hui remis en cause. »

Pour Stéphane Hessel, l’indignation était aussi action. Le 4 décembre 2010, lors du Forum des résistances dans les services publics organisé par les enseignants-désobéisseurs, il affichait sa conviction que « la désobéissance civile porte les valeurs essentielles de la démocratie ». Pour illustrer son propos, il avait déclaré que « quand quelque chose nous apparaît non légitime, même si c’est légal, il nous appartient de nous indigner et de désobéir ».

Il était un ami de la non-violence. Lui qui avait traversé le siècle des systèmes totalitaires et des dictatures fascistes avec son cortège d’ignominies et de barbaries, il savait que la violence menait inévitablement à une impasse et qu’elle était fondamentalement en contradiction avec les valeurs de justice et de paix. Admirateur de Gandhi, il préconisait l’action non-violente pour résister aux injustices et à l’oppression. Il soutenait les manifestations non-violentes hebdomadaires des villageois palestiniens de Bil-in qui, chaque semaine, malgré une féroce répression des soldats israéliens, poursuivait leur protestation pacifique contre le mur de la honte.

Je garderai de Stéphane Hessel l’image d’un homme à l’écoute, empreint d’une profonde bienveillance. Sa voix musicale était à la fois douceur et fermeté. Il aurait été un excellent enseignant, tant il captivait son auditoire avec des mots simples, mais qui étaient toujours imprégnés des valeurs éternelles de l’humanité. Il était un inlassable combattant de la dignité de l’homme. Il nous laisse un message : l’injustice et la guerre ne sont pas une fatalité. Ce que les hommes ont fait de leur main, ils peuvent le défaire. C’est un appel à résister au conformisme et à la résignation. Merci Stéphane Hessel d’avoir jusqu’au bout porté le flambeau de l’indignation éthique et responsable.

Le 4 mars 2013

8 avril: Procès du Cannabis Social Club à Tours

Bientôt le procès des désobéissants du cannabis, à Tours.
Dominique Broc a eu la chance de voir la police sonner à sa porte, jeudi 21 février à 7h50. Objet de cette visite matinale : une perquisition approfondie de son home sweet home et une mise en garde à vue. Après une nuit au poste, le porte-parole des Cannabis Social Clubs a été relâché mais il devra passer en jugement le 8 avril prochain, au tribunal correctionnel de Tours, pour « usage et détention illicite de cannabis et refus de prélèvement d’ADN ».

Les Cannabis Social Clubs regroupent des particuliers qui cultivent et partagent leurs plants. Ils prônent un usage modéré et régulé du cannabis et s’opposent au trafic. Les CSC avaient prévu de déposer un statut très officiel d’association le 4 mars, à la préfecture d’Indre-et-Loire, malgré la pénalisation de leur activité. Dominique Broc avait prévenu qu’en l’absence de réaction policière, plus de 400 Cannabis Social Clubs se déclareraient dans sa foulée, dans la France toute entière. Objectif : déclencher un grand mouvement social demandant la fin de la prohibition.

Mais patatras, le week-end dernier, les autorités sont bel-et-bien intervenues. De quoi remettre en cause la stratégie du mouvement ? D’autant plus que si le Cannabis Social Club revendique toujours 400 cellules membres, il n’en apporte pas la moindre preuve. Le 1er décembre, en marge de leur AG, un membre actif de l’association clandestine confiait même qu’il n’y avait pour le moment que 3 clubs officiellement constitués.

Article sur Politis: ici
Site du mouvement: http://cscf.eu

Rétrospective : un superbe reportage photo sur le blocage du train d'enfer (de déchets nucléaires)

...par le GANVA et les antinucléaires allemands, en novembre 2010. A voir en pdf

Notre camarade Rima libérée, merci à tous et courage au peuple syrien en révolution !

Mercredi 9 janvier. Les révolutionnaires syriens ont obtenu la libération de 2135 prisonniers des geôles du régime assassin de Bachar Al Assad en échange de 48 otages iraniens. Les 2 135 détenus étaient principalement des prisonniers d'opinion, interpellés uniquement pour avoir exercé leur droit à la liberté d'expression et de réunion. Ces citoyens aspirant à la chute du régime dictatorial dont les exactions envers son peuple n'en finissent plus depuis maintenant 22 mois ont pu retrouver leurs familles dans les principales villes du pays.

Parmi eux, nous avons appris que notre amie désobéissante Rima Dali ainsi que ces trois camarades Loubna Zaour, Kinda Zaour et Roua Jaafar, surnommées «les mariées de la paix» avaient été libérés! Elles avaient été interpellées le 21 novembre à Damas alors qu'elles manifestaient symboliquement et pacifiquement vêtus de robes de mariés pour réclamer l’arrêt des massacres en Syrie (cf photo). Nous avions organisé une pétition sur Internet que vous avez sans doute signée.

Bientôt deux ans que le peuple syrien s'élève contre le pouvoir assassin et corrompu de Bachar Al Assad et fait courageusement face à un système répressif massif : 60 000 morts, plus de 2,5 millions personnes déplacées et réfugiées selon l' ONU, plus de 200 000 mille personnes détenues, torturées, disparues. Les conditions de vie dans les camps et dans les territoires libérés sont déplorables, soumis aux pilonnages incessants de l'armée régulière ou aux pénuries alimentaires ! L’accès au soin est très largement freiné par le bombardement des hôpitaux, l'élimination du personnel soignant, la pénurie de médicaments, à quoi s'ajoutent des conditions climatiques extrêmement rudes !

Cela ne décourage pas les Syriens, qui tous les jours continuent les actions et les manifestations de lutte pour la liberté, la justice et la démocratie, au sacrifice de leur vie !

Nous ne pouvons que soutenir ce peuple martyr : multiplions les actions de solidarité internationale !

Si vous voulez mener des actions de désobéissance civile contre les intérêts du régime de Bachar Al Assad en France, contactez-nous à manifeste@desobeir.net

 

A lire aussi : Télécomix, le réseau de gentils hackers qui fout un « beau bordel » à Damas

Un copwatcher refuse sa condamnation pour refus de fichage biologique après avoir filmé légalement des policiers, et fait appel

Il sera rejugé ce jeudi 28 février 2013 à la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence.

Michel D. témoigne avoir assisté a une interpellation musclée de deux très jeunes immigrés par les forces de l’ordre, qui l’a beaucoup inquiété. «C’est quoi ton origine ? Tu me réponds ! … c’est quoi ton origine ?!» entend-il d’un policier. Son sang ne fait qu’un tour : Inquiet pour les jeunes, il se met aussitôt à filmer l’interpellation avec son appareil photo, ce qu’il savait légal. Les policiers ont réagi très vivement, et illégalement (selon son avocat, et même selon le procureur) attrapant le copwatcher par les cheveux, lui saisissant l’appareil photo, et le mettant en garde à vue après l’avoir accusé de « violences volontaires sur agent » !

Une histoire qui en rappelle malheureusement plusieurs : l’Observatoire sur les Violences Policières Illégitimes des Bouches du Rhône ou OVPI 13 en recense de très nombreuses...

En garde à vue, on lui réclame son ADN, sa photo, ses empreintes… Il refuse, pour de multiples raisons qu’il liste dans un document [voir pièce-jointe], mais ce refus donne lieu à un deuxième chef d’inculpation.

En première instance, le tribunal a reconnu qu’il était effectivement dans son droit en filmant des policiers, que l’intervention des policiers pour l’empêcher de filmer était illégale, et n’a pas cru en l’accusation des policiers selon laquelle il aurait brutalisé l’agent E. Pourtant, les policiers n’ont pas été inquiétés, la plainte déposée contre eux ayant simplement été classée sans-suites. Une affaire qui fait penser aux deux rapports successifs d’Amnesty International sur l’impunité des policiers en France : France - des policiers au dessus des lois (avril 2009) puis France « Notre vie est en suspens » (novembre 2011).

Michel D. a pourtant tout de même été condamné à 1000€ avec sursis pour le refus de fichage. Une décision qu’il conteste en appel, la trouvant particulièrement injuste au vu de la gravité des abus policiers restés impunis qu’il a subis ; et considérant qu’elle n’est pas de nature à réellement défendre notre droit légal de se porter témoin d’éventuels abus policiers par le fait de filmer leur action.

Michel espère que les juges le dispenseront cette fois de peine, et même qu’ils le reconnaîtront victime. Et ajoute : « Si la justice ne le fait pas, qui nous protège de la police ?»

Contact : michel.dartois@gmail.com
Son témoignage : http://resistons.lautre.net/spip.php?article498
ou encore plus détaillé sur : http://www.millebabords.org/spip.php?article20963
Convocation : Le jeudi 28 février 2013 à 14h00 en cour d’appel d’Aix-en-Provence, chambre 7ème B

Action antipub à Tours le 23 février

Round’up Non Merci, vraiment

Sur Télébocal le 20 février 2013 : 30 militants du collectif Round’up Non Merci ont manifesté durant une demi-heure dans la boutique Castorama de la rue des Flandres à Paris, afin de protester contre la vente de Round’up par cette enseigne à destination des jardiniers amateurs.

Communiqué du collectif Round’up Non Merci

Paris le 15 février 2013 - 30 militants du collectif Round’up Non Merci ont manifesté durant une demi-heure ce jour dans la boutique Castorama de la rue des Flandres à Paris, afin de protester contre la vente de Round’up par cette enseigne à destination des jardiniers amateurs. Il s’agissait de la deuxième action de ce collectif dans cette boutique, afin d’obtenir le retrait du Round’up. Le collectif Round’up Non Merci existe depuis décembre 2012 et envisage d’autres actions du même type en région parisienne et ailleurs en France.

Round’up Non Merci rappelle que plusieurs études scientifiques ont montré la toxicité du Round Up, notamment l'étude du professeur Gilles Eric Séralini de l'université de Caen. La firme Monsanto, fabriquant du Round'up, a également été condamnée en 2007 à Lyon pour publicité mensongère sur la biodégradabilité et l'innocuité du produit. Monsanto a été impliqué dans d’innombrables scandales sanitaires : Agent Orange, PCB, hormone de croissance, etc.

« D'ici décembre, le sort de ce pesticide doit être discuté au Parlement français et à la Commission européenne. Seulement, sans pression populaire, le pesticide le plus vendu au monde, et sans doute l'un des plus dangereux aussi, risque de passer une fois de plus entre les gouttes... Je ne comprends pas comment un produit ayant prouvé sa toxicité peut encore être en vente libre en France ! », Rémi Filliau, porte parole du collectif Round’up Non Merci.

http://www.roundup-non-merci.fr

La pétition à signer et à diffuser autour de vous

Contact : Rémi Filliau 06 30 13 35 30 / roundup.nonmerci@gmail.com

Victoire fulgurante des riverains du 61, rue Olivier-Métra (Paris XXe) contre le projet d'installation d'un panneau publicitaire

(19/2/2013) Le collectif Olivier-Métra, constitué début février 2013 contre un projet d'installation d'un panneau publicitaire de 8 m2 par l'afficheur Clear Channel, pour le compte de la RIVP, bailleur social de la Ville de Paris, vient d'apprendre par René Dutrey, adjoint au maire de Paris chargé de l'environnement, sa victoire: le panneau ne sera pas installé.

Les locataires, révoltés face à l'arrachage de 3 lauriers par l'afficheur et la perspective de voir leur cadre de vie dégradé par le futur panneau, avaient mobilisé le quartier, et bien au-delà, grâce à une pétition papier et internet qui a recueilli près d'un millier de signatures. Dimanche 17 février, en présence de riverains, en hommage à Olivier Métra, compositeur du XIXe siècle, un olivier a été planté dans le trou déjà creusé par l'afficheur pour le futur panneau. Une résidente a même marqué le territoire de cet arbre protecteur et symbole de paix en créant une magnifique guirlande composées de roses en sacs plastique multicolores.

Les artistes Catherine Nyeki et Marc Denjean, locataires de l'immeuble menacé par le projet, ont réalisé une installation sur le thème "Nos regards ne sont pas à vendre": 30 paires d'yeux, multi-générationnels et multi-ethniques, telles des ailes de papillons déployées, fixées à des tiges de bois, alertent les nombreux passants de la rue Olivier-Métra.

La mobilisation fulgurante, relayée par les associations antipublicitaires (Paysages de France, Résistance à l'Agression Publicitaire, Le Publiphobe, Le Collectif des déboulonneurs), les associations de quartier (Microlithe et Les Sources du Guinier), la presse locale (Le Parisien, Le75020.fr) et nationale (France 3, France Culture, France Bleu), la ville de Bois-le-Roi (dont Olivier Métra fut le grand homme), ainsi que par Florence De Massol (adjointe à la maire du XXe pour l'Environnement), n'a pas échappé à l'attention de la police qui a pu constater le caractère non-violent de cette action.

Cette affaire n'était pas tout à fait une première. Déjà, fin 2012, des locataires de la même RIVP, au 1, rue Demarquay (Paris Xe), avaient réussi à faire annuler le même type de projet.

COLLECTIF OLIVIER METRA 61 Rue Olivier Métra 75020 Paris
Avec le soutien de: RAP (Résistance à l'Agression Publicitaire) http://www.antipub.org
Paysage de France http://paysagesdefrance.org
Association de quartier Les Sources du Guignier sourcesduguignier@free.fr

Le collectif VALVE (Venir A Lyon à VElo) compte des centaines de sympathisants sur l’agglomération lyonnaise

Cause commune : aménager l’agglomération pour les cyclistes.

De multiples actions militantes ont déjà eu lieu … inauguration d’une piste cyclable virtuelle notamment.

Un happening a eu lieu hier soir 17 février sur l’un des plus grands ponts de l’agglo … tous les éléments sur notre site http://collectifvalve.blogspot.fr

Communiqué suite au pique-nique chez François Pinault

Mardi 12 février 2013 - François Pinault est depuis 2006 le 2ème actionnaire du groupe VINCI. Sa holding Artémis, également actionnaire de Bouygues, autre géant du BTP bien connu, a acquis près de 12 millions de titres du bétonneur de Notre-Dame-des-Landes ! Alors quand on a appris que Pinault représentait à lui seul 5% du capital de Vinci, on s’est dit que ça méritait bien un pique-nique sur la pelouse de son château !

Sans attendre d’y être invitéEs, nous nous sommes renduEs, dimanche 27 janvier, en début d’après-midi, à quelques unEs sur le domaine de la Mormaire et, profitant d’une porte ouverte, nous sommes dirigéEs vers le parvis du château où nous avons déployé une banderole, avant de partager quelques morceaux de quiche et quelques bières artisanales made in ZAD.
Pour dire toute la vérité, nous ne nous sommes pas attardéEs. Après avoir expliqué l’objet de notre présence aux employéEs du (multi)milliardaire (sa fortune personnelle est de 8,1 milliards d’euros, soit 472 000 années de SMIC), nous sommes très vite repartiEs en criant quelques slogans bien à propos : « Pinault, pollueur, voleur, expropriation ! » Rien de bien méchant en somme...

Pinault et ses acolytes de Vinci, eux, ne se gênent pas pour projeter la destruction de 2000 hectares de bocages et de terres agricoles pour y construire un aéroport inutile et coûteux. Ils ne s’offusquent pas non plus du fait que des centaines d’hommes en uniforme violent quotidiennement les propriétés des habitants de la zone pour les en exproprier par la force. Ils ne sont pas gênés, de manière générale, du fait qu’ils contribuent au désastre écologique et à la destruction lente et irrémédiable de nos espaces de vie et de notre atmosphère. (...)

Des personnes du Collectif parisien de soutien à la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

Contact : presse.nddl-paris@riseup.net

Pour information, d'après l'AFP, 16 personnes de 17 à 20 ans ont été interpellées sur un chemin de campagne et maintenues en garde-à-vue durant 45 heures, subissant auditions et relevés d’empreintes digitales et génétiques. Inculpées pour « violation de domicile » et « menaces de mort », ainsi que pour « refus de se soumettre aux opérations de relevés signalétiques » et « refus de se soumettre aux prélèvements biologiques » pour certaines, elles comparaîtront les 28 février 2013 à 9h30 devant le Juge des Enfants au TGI de Paris (1 personne) et le 11 mars 2013 à 14h devant la 7ème chambre D du TGI de Versailles (15 personnes).

Grèce : Ils reprennent l'usine et la gèrent sans le patron !

Aujourd'hui, 13 février, une usine près de Thessalonique, dans le nord de la Grèce, vient de voter la reprise du travail... sans le patron, qui s'est enfui avec l'argent des salaires des travailleurs (et les profits réalisés sur leur dos...). Des centaines de travailleurs ont donc décidé aujourd'hui d'autogérer l'usine en se passant de patron... un exemple qui sera suivi dans le reste du pays ?

Jura: à vendre sur le boncoin.fr, salle de classe "ayant beaucoup servi"

12/02/2013 - Pour manifester leur désapprobation face au projet de fermeture de classe à l’école de Bellefontaine, les parents d’élèves ont symboliquement mis en vente la salle de classe concernée sur le site leboncoin.fr
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À la Préfecture de Grenoble, indignité, inhumanité... mais des justes sauvent l'honneur

À Grenoble comme ailleurs les demandeurs d'asile se pressent devant la porte dans l'espoir d'un hypothétique rendez-vous, d'une solution même temporaire à leur errance. Ils ont franchi les océans, ont souffert du soleil, de l'humidité, de la cupidité des passeurs, de la brutalité des garde-frontières, du racisme des policiers, de la faim... et de l'éloignement, de la perte d'un proche, de l'absence de l'être aimé... Et on ose les maintenir dans la nuit de l'attente sans fin, exposés aux regards, aux rudesses de l'hiver, alors qu'on leur refusera, à la plupart, les précieux papiers qui permettent de survivre un peu moins mal en France. Sauvant l'honneur d'un pays que des autorités indignes ne représentent certainement pas, des militants de l'humanité sont présents pour les soutenir, les protéger des rafles éventuelles, les réchauffer à la timide flamme de la solidarité. Rejoignez-les, immitez-les ! Plus d'infos sur : http://asile.ouvaton.org

Des « entarteurs » encourent jusqu’à 9 ans de prison

Basta le 6 février 2013 - Entarter est désormais assimilé à un attentat en Espagne. Tel est le sort réservé à quatre militants de Mugitu !, un mouvement de désobéissance civique opposé à la traversée du Pays basque par une ligne à grande vitesse devant relier la France à l’Espagne. Traduits devant une juridiction d’exception, ils encourent des peines pouvant aller de 4 à 9 ans de prison.

Le 27 octobre 2011, trois membres de Mugitu ! entartent la présidente du gouvernement de Navarre, Yolanda Barcina, à l’occasion d’une séance plénière de la Communauté de travail des Pyrénées, à Toulouse. A l’issue de l’action, Mugitu ! publie un communiqué : « En tout état de cause, la crise s’aggrave et il est évident que nous devons non seulement réduire et redistribuer le “gâteau”, mais surtout en changer la recette ». L’action a été réalisée à visage découvert et filmée par Mugitu ! en vue d’être diffusée (voir la vidéo). Elle n’est suivie dans l’immédiat d’aucune détention ni identification en France.

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La Touristactiviste a agité le poireaux dans les rues de Tours

À la Surprise générale, et de la brigade elle même, une bande de clowns a exhibé son poireau dans les rues de Tours dans la nuit de ce samedi 26 Janvier 2013.

Une bande constituant une risible brigade de clowns a déferlé de la rue Colbert, jusqu'à la place Plumereau, arborant fièrement, le soit-disant poireau Tourangeau. Illes ont scandé de mystérieux slogans : " Le Poireau, Tourangeau, c'est vraiment le, plus beau ! " ou encore ; "FierEs d'être FierEs,, du Poireau Tourangeau ! " (Il paraît même qu'il y eut quelques dissidentEs dans le rang pour revendiquer la fierté du poivrot tourangeau !).

La foule mi-compatissante mi-hilare mi-interrogative mi-complice, accueillit par des applaudissements et des sourires, ces braves clowns bariolés tentant de trouver une cadence au pas martial et burlesque. Car, c'est bien la bravoure qui permit à ces braves clowns de s'épanouir dans la vénération du poireau tourangeau !

Parallèlement à cette action de grande classe, en ce Samedi 26 Janvier 2013, des identitaires Tourangeaux, fraichement issu de Vox Populi, étaient aussi de sortie ce même soir. Eux aussi tenaient à être fiers, et avaient arboré un peu plus tôt de fiers flambeaux tourangeaux.
Malheureusement, l'engouement clownesque pour le poireau tourangeau ne fût pas du goût des adorateurs de la flamme. Pour les piliers fachos du bar "L'épée Royale", l'enlisement comique et obstiné de la Toursistactiviste sur la place de la consommation (place Plumereau), perturba leur serénité.

Manifestement déboutés de leurs aisances, une bonne quinzaine de supporters d'un éventuel troisième conflit mondial, se ruèrent sur la brochette de clowns. Plusieurs d'entre eux confondirent les clowns avec des "pédés" et suggéraient qu'il valaient mieux pour eux qu'ils "circulent" (prestement). D'après eux ces clowneries étaient avilissantes à leur endroit. L'un de ces fachos, voulu établir un contact plus physique avec l'un des mâles clowns de la brigade, bien que celui-ci se défendit de tant d'égard.

Seule, une femme sortit d'un commerce voisin pour s'interposer, prenant la défense de la brigade ! Les fachos encensèrent bruyamment son courage et sa prise de position par des paroles reflétant leur conception de la gente féminine : de gros "sale Pute !" à "Va te faire engrosser par les Italiens !".

Dans la foulée, les fachos frétillants tentèrent d'engager une rixe avec les clowns de sexe masculin. Tant d'agitations violentes engendra une relative zizanie parmi les clowns, perdant pour partie leur rire du coeur ; mais les provocations furent vaines. À défaut les fachos hurlèrent : "Fierté ! Identité ! ". Les clowns repartirent ne comprenant pas tant de haine de la part de gens qui scandaient les mêmes slogans que les leurs.

Ils décidèrent un peu plus loin d'accorder un répit bien mérité à leurs poireaux défraichis par tant d'émotions, satisfaits d'avoir défendu l'origine guère controlée du légume tourangeau. Cette sortie clownesque est prometteuse de farces futures ! D'ailleurs dès le lendemain, la brigade refaite s'en est allée recruter dans les rues de Tours des volontaires pour la seule armée pacifique du monde, l'armée des clowns !

L'armée recrute ? voyez avec la Touristactiviste !
Contact : rionsdetours@hotmail.fr

Action spectaculaire de Bizi ! au FIPA de Biarritz

Ce samedi 26 janvier à 19h30, 25 militant-e-s du mouvement altermondialiste Bizi ! ont déployé une grande banderole sur la façade de la gare du Midi à Biarritz avec un message en clin d’œil au festival audiovisuel FIPA dont c’était la cérémonie du palmarès et de clôture au même moment. Cette banderole disait : « Il y a un an, promesses d’aménagements cyclables à Biarritz : du cinéma ?! ». Pendant ce temps, d’autres militants distribuaient des tracts au public présent expliquant le sens de cette action.

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Pique-nique Rodéo chez François Pinault

28.01.2013 - Hier, des militants anti-Ayraulport à Notre-Dame des Landes ont improvisé un pique-nique, semble-t-il, dans la propriété de François Pinault, 59e plus grosse fortune mondiale, vers 14h30.

Après le pique-nique, les gendarmes ont arrêté tout le monde alors qu'elles marchaient sur une route entre Le Buisson et Grosrouvre dans les Yvelines (78), soient treize personnes. Il s'agit de la brigade de Montfort-l'Amaury (78), qui ont d'abord pris toutes les pièces d'identité, avant d'emmener tout le monde et de déclencher à 18h30... des garde-à-vue de 24h, qui viennent d'être renouvelées pour encore 24h !!!

La plupart seraient à la gendarmerie de Montffort et d'autres à la gendarmerie de Mantes. Une autre personne qui s'était éloignée de l'action a été arrêtée par la suite, vers 16h.

Plus d'infos

Le siège de l'UEFA occupé, Platini envisagerait l'annulation de la coupe UEFA en Israël

Nyon. Suisse. 25.01.2013. 16h00. Une cinquantaine de militants des droits de l'Homme occupent en ce moment même les locaux suisses de l'organisation européenne du football, l'UEFA, qui organise en juin prochain, en Israël, sa coupe Junior. Les militants, proches d'Europalestine, exigent de Michel Platini qu'il tienne ses promesses : il avait en effet autre fois menacé d'exclure Israël de l'UEFA du fait des arrestations illégales et des traitements inhumains et dégradants subis par des joueurs de l'équipe nationale de foot palestinienne. Pourtant, c'est Israël qui accueille en juin prochain la coupe de l'UEFA pour les moins de 21 ans, et les joueurs palestiniens sont toujours en prison, sans inculpation ni date de procès. Trois des terrains de foot réservés pour la compétition sont construits sur les ruines d'anciens villages palestiniens rasés jadis par l'occupant... Et la Palestine est exclue de la coupe...
Des militants se sont enchaînés à l'intérieur pour empêcher toute évacuation forcée des lieux. Le Conseil d'administration de l'UEFA a interrompu ses travaux afin que son président, Michel Platini, puisse recevoir une délégation de militants.

Air France accusé de discrimination

17 janvier 2013 - Air France doit comparaître jeudi à Bobigny pour discrimination, assigné par une militante propalestinienne débarquée à la dernière minute d'un avion pour Tel-Aviv.

A lire

Prison pour Faucheurs Volontaires

15 janvier 2013 - Des peines de six mois avec sursis à huit mois de prison ferme ont été requises mardi à l'encontre de onze faucheurs volontaires qui avaient tenté de détruire un champ de pommes de terre génétiquement modifiées en Belgique, au cours d'une audience aux allures de manifestation !

A lire

Les juges rendent impossible un procès équitable des libérateurs de champs OGM

Le tribunal refuse tout débat sur les OGM (Termonde - 15 janvier 2013)

Le tribunal de Dendermonde a violé les droits de la défense des 11 libérateurs de champs OGM, en présence massive de sympathisants et de nombreuses organisations. Le tribunal a refusé d'entendre les témoins et des interventions vidéo de la défense. Il s'agit d'une violation de l'article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme qui assure aux accusés le droit à un procès équitable. Les libérateurs de champs OGM et leurs avocats ont donc unanimement décidé de quitter la salle d'audience.

Lors de ce procès, aucun juge d'instruction indépendant n'a été nommé, ce qui est très inhabituel. Le procureur a par ailleurs contribué à politiser le procès en inculpant 11 libérateurs pour association de malfaiteurs. C'est également le ministère public qui a directement cité à comparaitre. L'instruction a donc été uniquement menée à charge des inculpés en ignorant le droit de la défense qui nécessite également d'instruire à décharge.

Afin d'assurer un procès équitable, les avocats voulaient au moins mettre en avant les arguments d'une instruction à décharge lors de l'audience. A cet effet, les libérateurs de champs OGM ont proposé de présenter certains témoins et des interventions vidéo. Cette demande a été rejeté par le tribunal. Suite à cela, les libérateurs et leurs avocats ont quitté l'audience et n'ont pas participé à la suite d'un procès inéquitable.

Les parties civiles, dont ILVO, VIB, Université de Gand, HoGent, ont quant à elles plaidé et demandé des dédommagements.
Le jugement par défaut se tiendra le 12 Février. En cas de condamnation, les libérateurs de champs OGM feront opposition.

Le tribunal a refusé de débattre du rôle des OGM, de l'agriculture durable et de la recherche publique. La lutte pour la liberté d'expression, le droit de mener des activités militantes et la défense de systèmes agricoles durables continue.

Rendez-vous bientôt à Dendermonde.

Séance de clown-coaching réussie auprès des caissières de Carrefour Market !

Une équipe de clowns sportifs, accompagnés d’une spécial team médiation et filmographie, sont allés – en petites foulées – retrouver une équipe très automatisée de caissières.

Progressivement, toutes les 15 caissières furent motivées quant aux deux heures qui leur restaient à travailler, jusqu’à 22h ! Les clowns forts de leur expertise de la respiration sous nez les ont donc amenées à se marrer, à respirer en cadence, à contrôler le sourire des clients, à faire attention aux cartes de fidélité et autres cartes magiques qui assurent au système toutes les informations dont il a besoin. Les coachoclowns les ont aussi aidées à faire passer les articles lourds devant leur bipper, à les mettre en sachets afin d’accroître au maximum la productivité de ces très chères employées ! Massages, eau et vitamines C-lownesques furent distribuées à celles qui le réclamaient !!! Les binômes Caissière Clown ou Coaché Coacheur, très efficaces, ont laissé des bulles de créativité, de rire et de plaisir dans l’esprit de nos chères coachées, qui réclamaient au plus vite le retour de ces séances de productivisme clownesque, « dès demain vous revenez ?!? » « merci de nous avoir sorties de notre quotidien ! »

Les vigiles, prévenus de l’action et attendant avec impatience une équipe de clowns, furent médusés et nous ont donc regardé coacher les caissières pendant près de 45 minutes… Ils sont venus nous voir : « Attention, vous l’empêcher de travailler !» … « Ah bah non monsieur, on accroît sa productivité, on ne l’empêche pas de travailler ! » … « Ah bah oui, c’est vrai … Alors continuez !!! »

Quant aux clients du supermarché, ils se sont volontiers – quoique pas toujours – prêtés au contrôle des sourires et à l’accélération effrénée du rythme de passage en caisse des produits, et des mises en sachets – Attention il ne faut pas tout mélanger non plus – afin de permettre à nos équipes d’accroître un maximum cette sacrosainte productivité !!!

L’ambiance bon enfant de cette séance de coaching s’est propagée jusqu’aux salariés de demain, les caisses robotiques… mystérieusement arrêtées en ce mardi soir de première neige !!! Qu’à cela ne tienne !!! Une prochaine séance de coaching robotisée s’organisera bientôt afin que notre équipe de coachoclowns puissent vérifier l’effectivité des salariés de demain !!!

A bons entendeurs,
SalutaNez
C'était un petit compte-rendu de la dernière action parisienne de la Brigade Activiste des Clowns.

Pour retrouver (presque) toutes leurs aventures, le blog de la BAC

Bonne année aux sans papiers !

Après l'annonce de la suspension de la grève de la faim de Lille au 74e jour et en attendant une victoire confirmée en terme de régularisation, les collectifs sans papiers de la région parisienne maintiennent la pression.
Lundi 14 janvier 13h : appel à rassemblement place Johan Strauss, sur une initiative du "Collectif sans papiers 17è St Just" (CSP17). Au même moment plus d'une centaine de sans papiers et amis scandaient au son des djembés : régularisation ! sous les fenêtres du ministre de l'intérieur.
14h : Après qu'une délégation d'une vingtaine de sans papiers ait réussi à pénétrer Place Beauvau demandant à y être reçue, une centaine de manifestants attendaient dehors rue des saussaies. Refus du ministre : 121 interpellations pour contrôle d'identité. Tous ont été emmenés au commissariat rue de l'Evangile dans le 18e arrondissement de Paris.
18h : Tous sont sortis acclamés par plusieurs centaines de citoyens venus réclamer leur libération.
En images

Solidarité avec les grévistes de la faim de Lille : le Ministère de l'Intérieur brièvement bloqué. 117 interpellations.

Après l'annonce de la suspension de la grève de la faim de Lille au 73e jour et en attendant une victoire confirmée en terme de régularisation, les collectifs sans papiers de la région parisienne maintiennent la pression. Ce lundi 14 janvier, suite à un rassemblement de solidarité avec les sans-papiers de Lille,
une délégation d'une vingtaine de sans papiers réussit à pénétrer Place Beauvau, au Ministère de l'Intérieur, une centaine de manifestants attendant à l'extérieur. Refus du ministre : 117 interpellations pour contrôle d'identité. Tous ont été emmenés au commissariat rue de l'Evangile dans le 18e arrondissement de Paris, avant d'être libérés quelques heures plus tard.

La vidéo de l'action

Surveiller les surveillants : cartographiez les caméras de votre ville !

Dans les rues, dans les transports en commun, devant les commerces et les écoles... Les caméras se multiplient ! La vidéo-surveillance enregistre nos faits et gestes au quotidien, alors que les dispositifs de contrôle ne cessent de s’intensifier et de se perfectionner. Dans ce contexte, "Sous-surveillance.net" propose un outil de lutte. Ce projet permet à chaque ville de se doter facilement d’un site local de cartographie des caméras, publiques comme privées, qui filment l’espace public.

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Pinar Selek : pacifiste, féministe, humaniste... donc persécutée par son gouvernement !

Pinar Selek, sociologue turque, féministe et antimilitariste mais engagée aussi dans le combat pour la reconnaissance de droits au peuple kurde, subit pour cette raison depuis 14 ans un acharnement répressif sans faille de la part des autorités turques. Elle a ainsi été torturée, emprisonnée deux années et demie, et soit régulièrement revenir devant les tribunaux pour des accusations toutes plus imaginaires les unes que les autres (elle est d'ailleurs systématiquement acquittée!). Aujourd'hui réfugiée à Strasbourg, elle risque encore la prison à vie si elle rentre dans son pays, pour un attentat imaginaire (il s'agissait d'une explosion accidentelle, et elle n'avait rien à voir avec de toute façon)

Pour la soutenir et en savoir plus : www.pinarselek.fr

« Nous ne sommes pas des hors-la-loi »

Les journées de lundi 7 et mardi 8 janvier 2013 sont à marquer d’une pierre blanche pour les mal-logés. L’occupation victorieuse, par les associations DAL et Jeudi Noir, du 2 rue de Valenciennes à Paris, tout comme les réquisitions annoncées par le gouvernement, sont le fruit de la détermination du monde associatif, qui a fait évoluer la position du gouvernement sur ce sujet.

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Notre-Dame des Landes : le FestiZAD a eu lieu malgré l'interdiction de la préfecture !

En direct de la Zone à défendre, où il n'y aura jamais d'aéroport, les 4-6 janvier dernier, près de 20 000 personnes se sont rassemblées pour danser sur la musique de Keny Arkana et bien d'autres, pendant trois jours non stop de solidarité et aussi de boue, eh oui, zone humide oblige... Le tout organisé en violation complète de la loi des bétonneurs et sur le principe de l'autogestion... Bref, un festival contre l'aéroport et son monde, cohérent, bordélique, joyeux, rebelle, et vivant !!!

Atelier artivisme du 9 janvier 2013

Paris : C'est au café associatif qu'une quinzaine de personnes se sont réunies, parées de scotch, ciseaux, magazines, peintures, feutres, pochoir...
Des détournements publicitaires ont été réalisé, du slogan poétique, au visuel politique.
Les joyeux lurons s'en sont allés dans le quartier exposer leurs créations!
A refaire! D'ailleurs y'a de la demande!!!

Une action de boycott de produits d'Israël au centre commercial Leclerc de Tours

Action de sensibilisation des consommateurs ce samedi au supermarché Leclerc de Tours, qui propose de produits de l’occupation. En outre, la direction du magasin n’a pas été en mesure de donner des précisions sur la provenance exacte des produits étiquettés "Israël".

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