Procès : La violence n’est pas du côté des Désobéissants comme Rémi

Lors du procès qui s’est tenu ce vendredi au tribunal de Grande Instance de Paris, la démonstration a été faite, vidéo à l’appui, que Rémi Filliau n’avait pu faire le moindre mal à un policier qui l’accusait d’être responsable d’une « blessure au genou ».

Devant le tribunal vendredi matin

Rémi, adepte de la désobéissance civile non violente, était poursuivi par la police pour « rébellion » après une action non violente menée avec des clowns au siège des Républicains en Marche, lors des élections présidentielles.

Il s’agissait de demander à la France de signer le Traité d’interdiction des armes nucléaires.

Alors que tout s’était passé de manière bon enfant, comme le prouve la vidéo projetée lors de l’audience vendredi, et que Rémi n’avait opposé aucune résistance, ne s’était même pas débattu lorsqu’il avait été plaqué au sol par un policier, ce dernier —absent au procès— prétendait qu’il lui aurait administré des coups, entrainant une blessure au genou.

Mais rien pour étayer ses dires, au contraire, comme l’a mis en évidence Me Dominique Cochain.

L’avocate de la défense a en effet démontré point par point que si le policier s’est fait mal, Rémi n’y était pour rien (Il n’a d’ailleurs pas été arrêté après l’action, alors qu’il était resté sur place, devant l’immeuble, avec une douzaine de militants, mais convoqué des semaines plus tard…)

La procureure a également noté qu’aucun élément ne permettait de confirmer des violences ou une « rébellion » de la part de Rémi.

Le jugement sera rendu le 6 juillet à 9 H, mais nous sommes tous confiants qu’une relaxe sera prononcée.