Les antipub agissent contre les écrans à Paris

Communiqué de presse – Résistance à l’agression publicitaire (R.A.P.) – Paris

Au premier jour du Conseil de Paris où Paris entend dérouler le tapis rouge à la publicité en proposant une révision de Règlement local de publicité (RLP) en vue d’autoriser des écrans numériques dans l’espace public, notre association, Résistance à l’Agression Publicitaire (R.A.P.), a tenu à dérouler un tapis de pub devant l’entrée de la Mairie pour sensibiliser les conseillers et conseillères de la Ville.

Ce lundi 20 novembre, des militant.e.s de l’association Résistance à l’agression publicitaire se sont réuni.e.s, avec de nombreux citoyen.ne.s et plusieurs élu.e.s locaux, sur le parvis de l’Hôtel de Ville durant la séance de délibération du Conseil municipal, qui est sur le point de se positionner sur l’engagement de la révision du Règlement local de publicité (RLP).

A titre symbolique, les militant.e.s ont déroulé un tapis de publicités devant l’entrée de la Mairie, autour duquel ils et elles ont brandit des affiches « Stop pub vidéo », sous le regard de plusieurs unités de CRS.

L’objectif principal de la Mairie de Paris pour initier la révision de son RLP, est d’autoriser l’introduction d’écrans vidéos dans les rues de la capitale. Le sujet étant polémique, l’exécutif parisien noie, dans son exposé des motifs, le thème des écrans au sein d’une variété d’enjeux d’encadrement des activités publicitaires, quitte à aborder des sujets sur lesquels elle ne dispose même pas de la compétence1.

Thomas Bourgenot de Résistance à l’agression publicitaire déclare « la Mairie n’a aujourd’hui qu’une approche strictement budgétaire du dossier, et se laisse entrainer dans la fuite en avant pour toujours plus de publicité dans nos rues. Pour ramasser les miettes des profits de JCDecaux, l’exécutif parisien est prêt à introduire des écrans vidéos qui sont un scandale écologique, et dont les citoyen.nes ne veulent pas« .

L’enjeu de l’introduction des écrans à Paris vient de prendre une tournure particulière puisque le numéro un de l’affichage mondial tente de faire pression sur l’association RAP qui a divulgué, à l’appui de ses analyses, des informations issues du contrat proposé par JCDecaux sur les véritables conséquences de l’introduction d’écrans publicitaires dans leurs rues2.

Notes